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Coupe du Monde - Anouk DEKKER (Pays-Bas) : « On était si près… »

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La défenseure de Montpellier, titulaire du côté Oranje pour cette finale de coupe du monde, est tout de même parvenue à garder le sourire après match, pour revenir sur le parcours des Hollandaises dans ce Mondial, et ce face-à-face avec les Etats-Unis où elles ont longtemps tenu tête.
Coupe du Monde - Anouk DEKKER (Pays-Bas) : « On était si près… »
Malgré la défaite, vous devez être heureuse de tout le chemin parcouru pendant ce Mondial…
On veut toujours gagner, donc quand on perd il y a souvent beaucoup de déception. Mais je pense que dans quelques heures, ce sentiment va repartir, et je ne pourrai qu’être fière de cette équipe, de ce staff. On est arrivée en finale, ici, contre une grosse équipe des Etats-Unis, qu’on a réussi à maintenir à 0-0 pendant 60 minutes. Notre tactique a bien marché, mais il y a de la déception car on était si près… A la mi-temps on s’est dit qu’il fallait tout donner, on avait bien joué, on voulait obtenir de bonnes occasions et leur rendre la tâche compliquée, mais ensuite elles obtiennent un penalty, et dans nos têtes et nos corps, c’est comme… (elle s’interrompt). Ce n’est jamais agréable de concéder ce genre de faute, surtout quand on a défendu aussi bien auparavant.

Vous avez réussi à garder vos cages inviolées plus longtemps que n’importe quelle autre équipe dans ce tournoi face aux USA. D’où vient cette puissance défensive, vous qui n’étiez pas réputées pour cela il y a quelques années ?
Oui, c’est aussi dû au fait qu’on a essayé plusieurs choses tactiquement. Hier (samedi) on s’est dit qu’on allait jouer différemment de ce qu’on fait d’habitude, on voulait renforcer le centre de notre défense parce qu’on savait que les Etats-Unis marquait à chaque fois dans les 15 premières minutes, et qu’il ne leur fallait pas beaucoup d’occasions. On savait qu’elles jouaient de longs ballons, et qu’elles s’appuyaient sur beaucoup de ballons aériens. Je pense qu’on les a bien bloqué, on a gagné nos duels, elles n’ont jamais réussi à nous prendre un ballon dans les airs. Bien sûr, elles ont eu des occasions, mais je pense qu’intérieurement, on se disait qu’on pouvait le faire, puisque pendant 60 minutes on n’a pas pris de but. Donc on s’est dit ‘allons-y’, malheureusement elles ont ouvert le score.

"Intérieurement, on se disait qu’on pouvait le faire"
Coupe du Monde - Anouk DEKKER (Pays-Bas) : « On était si près… »
Qu’est-ce qui était le plus dur, le penalty ou le deuxième but ?
Le penalty, je pense. Quand on était à égalité, on savait que quoiqu’il arriverait on pourrait se créer une occasion. Mais après on savait qu’il fallait qu’on aille presser, mais elles sont fortes, on a vu qu’elles avaient beaucoup d’expérience. C’est leur 5e finale de coupe du monde et c’est ce qui a fait la différence entre elles et nous.

Que faut-il améliorer chez vous désormais pour pouvoir soulever cette coupe du monde ?
C’était difficile de se créer des occasions face à cette équipe. Maintenant on a 1 an jusqu’aux Jeux Olympiques et 2 jusqu’à l’Euro pour travailler ça. Aussi, il faut qu’on apprenne à jouer sous la pression que les Américaines nous ont mis parfois quand on avait le ballon, pour se créer plus d’opportunités.

Vous l’avez mentionné, c’est rassurant d’avoir Sari Van Veenendaal dans les buts derrière vous ?
Elle a été incroyable. Elle a sauvé tant de tirs, que ce soit aujourd’hui contre les Etats-Unis, ou sur l’ensemble du tournoi. A mon avis, c’était une des meilleures gardiennes de ce tournoi, et qu’elle reçoive le Gant d’Or (qui récompense la meilleure gardienne de la compétition, NDLR), c’est génial. J’ai tant de respect pour elle, c’est notre capitaine, elle a fait tant de choses pour cette équipe. Qu’elle puisse se montrer au monde de cette façon, ça force le respect.

"On veut continuer sur cette lancée"
Coupe du Monde - Anouk DEKKER (Pays-Bas) : « On était si près… »
Cela fait 2 finales en deux ans pour vous, vous parvenez à expliquer cette éclosion au plus haut niveau ?
Nous avons une bonne fédération, et on sent qu’ils sont fiers de nous, qu’ils veulent investir dans le football féminin néerlandais. Donc pour toutes les joueuses c’est un plus, on sait qu’on a beaucoup de qualité dans notre équipe. Avant l’Euro on s’était dit qu’on pouvait gagner et tous les médias et les supporters disaient qu’on visait trop haut. Finalement on l’a fait. Pour cette coupe du monde, c’était la même chose, mais comme vous le voyez on arrive en finale. Cette équipe est si bonne, on a tant de qualité, beaucoup de talents différents. Pas mal d’entre nous peuvent encore jouer pendant, 2, 4 voire 6 ans, donc je pense que c’est tant mieux pour le foot féminin hollandais.

Vous réalisez que vous êtes tout de même la deuxième meilleure nation au monde ?
Pas vraiment, il va falloir que j’aille sur internet, que je consulte Twitter parce que pour le moment il y a surtout la déception de la défaite qui prédomine.

Pourtant, vous avez aussi un grand groupe de supporters…
On sait tous qu’on a des fans un peu fous, ils veulent tous chanter, défiler… Il y a deux ans, nous avions pu montrer à l’Europe quel genre de soutien incroyable on recevait, désormais on l’a montré au monde. Je suis tellement fière de toutes ces personnes qui portaient des tenues orange, et pas seulement des maillots, il y avait tellement d’accessoires différents. Ça nous booste, on est à 100% sur le terrain avec eux derrière nous.

Et quelles sont vos ambitions en vue des Jeux Olympiques l’an prochain ?

Ça parait si loin pour le moment ! Bien sûr on veut continuer sur cette lancée, ce sera nos premiers Jeux, ça va être totalement nouveau pour nous, donc on verra. Si on veut affronter les Etats-Unis à nouveau ? Bien sûr, prenons notre revanche !



Coupe du Monde - Megan RAPINOE : Un titre, plusieurs victoires en attendant d'autres

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Constamment sollicitée lors de cette coupe du monde, sur le terrain mais surtout en dehors, la co-meilleure buteuse et capitaine des Etats-Unis Megan Rapinoe a montré un mental à toute épreuve lors de cette compétition. Le juste reflet d’une personnalité exceptionnelle.
Coupe du Monde - Megan RAPINOE : Un titre, plusieurs victoires en attendant d'autres
Elle aurait pu parler de son trophée de meilleure joueuse du tournoi. Elle aurait pu parler de son soulier d’or, récupéré après avoir marqué 6 buts vitaux dans la conquête du titre américain. Elle aurait aussi pu parler de ce record qu’elle a battu en ouvrant le score face aux Pays-Bas, pour devenir, à 34 ans, la plus vieille buteuse lors d’une finale d’un Mondial. Sauf que Megan Rapinoe, la co-capitaine des Etats-Unis, ça ne l’obsède pas non plus, toutes ces statistiques. Plus que cela, elle a des convictions, à l'image de son rituel lorsqu'elle vient en reconnaissance du terrain. Seule, elle ôte ses claquettes en rentrant sur le terrain, les remet pour aller jusqu'au rond central...

Bien sûr, c’est une amoureuse du football, et elle l’a rappelé en zone mixte après la finale : « Ce jeu a fait tellement pour nous, on a tout donné au jeu. C’est ce qui fait qu’on a réussi à avoir cette qualité sur le terrain ». Mais encore une fois, l’un des sujets sur lequel elle s’est le plus penchée à la fin de la partie, ne concernait ni la solidité défensive américaine, ni cette incroyable réussite qui, pendant un mois en France, a fini par les redéposer sur le toit du monde, où elles étaient déjà il y a quatre ans au Canada.

"Passer à l'étape supérieure"
Coupe du Monde - Megan RAPINOE : Un titre, plusieurs victoires en attendant d'autres
Le sujet du jour, c’était l’égalité des salaires. Certes, les 59 000 fans présents dans les tribunes du stade de Lyon pour la finale ont un peu poussé le sujet sur la table, en sifflant copieusement le président de la FIFA, Gianni Infantino, lors de son entrée pour la cérémonie de remise des récompenses, et en réclamant à tue-tête des salaires égaux (du moins proportionné) pour les joueuses et les joueurs.

Et comme souvent, on a failli ne plus pouvoir arrêter l’ex-Lyonnaise : « Tout le monde est prêt pour que cette revendication se concrétise. Tout le monde en a marre d'entendre cela. Passons à la suite, comment on soutient les fédérations pour aider les championnats dans le monde entier. Cela n'est pas une surprise. On a fait le show le plus incroyable. On ne peut rien faire de plus pour être les meilleures ambassadrices. Il fait passer à l'étape supérieure ». Une déclaration qui arrive 48 heures à peine après son indignation sur l’organisation de la Fifa en ce dimanche 7 juillet, où étaient prévues trois finales de compétitions internationales (La Gold Cup et la Copa América ont également connu leur dénouement ce dimanche).

Sur et hors du terrain, "elle ne se brûle pas les ailes"
Coupe du Monde - Megan RAPINOE : Un titre, plusieurs victoires en attendant d'autres
Car en plus d’avoir été la grande joueuse de cette compétition, avec notamment ses doublés inscrits en 8es et en quart, respectivement face à l’Espagne et la France, l’attaquante au rire communicatif et aux cheveux couleurs bonbon est surtout une femme engagée. Avant d’affronter la France, elle racontait que sa famille l’avait façonné ainsi et que les malheurs (notamment la drogue) dans laquelle elle avait vu certains membres de son entourage sombrer l’avaient également rendue plus forte. « C'est sa personnalité. Megan a été taillée pour cela, pour être exposée, pour être la porte-parole du foot féminin, appuyait sa coach Jill Ellis, dans un ultime hommage pendant cette compétition. J'ai fait des conférences de presse avec elle, elle parle très bien, sincèrement. On a besoin d'un profil comme le sien. Je savais très bien qu'elle avait les épaules pour le faire. Plus elle est exposé, plus elle prend la lumière, elle ne se brûle pas les ailes comme Icare ».

On en a eu la preuve lors de ce Mondial, puisqu’une polémique a éclaté entre la joueuse américaine et le président Donald Trump. Dans une vidéo captée avant le Mondial celle-ci avait déclaré qu’elle ne se rendrait pas à la Maison Blanche si, comme le veut la tradition pour tous les championnats américains en sport collectifs, elles ramenaient la coupe outre-Atlantique. Forcément, le sujet est très souvent revenu sur la table aux fils des matches. « Considérant toute la passion, le temps qu’on a mis pour laisser le monde dans un meilleur état, je n’irai pas voir une administration qui n’a pas la même vision des choses », fustigeait avant le quart cette militante acharnée de l’égalité femmes-hommes et de la cause LGBT. Celle qui est en couple avec la meneuse et internationale américaine de basket Sue Bird, avait aussi décidé de ne plus chanter l’hymne américain pour protester contre la politique de Trump, avait dans le même temps réitéré son intention de ne pas se rendre à Washington. Pas sûr que le message de félicitation de ce dernier, posté sur Twitter après la finale (Bravo l’équipe féminine des Etats-Unis pour leur victoire. Match impressionnant et excitant, l’Amérique est fière de vous toutes), ne parvienne à lui faire changer d’avis. Surtout qu’elle doit avoir autre chose en tête : elle aimerait bien avoir une sérieuse conversation avec Infantino, sur cette histoire de salaire.

Coupe du monde - Cinq anecdotes à retenir

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Un vol de maillots, Ettie qui perd son costume et des joueuses qui font grève en plein match… La coupe du monde en France a livré son lot d’histoires insolites. Nous avons choisi de vous en livrer 5.
Marta sort en beauté
On a beaucoup parlé de Megan Rapinoe, l’Américaine aux multiples engagements (https://www.footofeminin.fr/Coupe-du-Monde-Megan-RAPINOE-Un-titre-plusieurs-victoires-en-attendant-d-autres_a16059.html), mais elle n’est pas la seule porte-étendard de la discipline à se battre pour la progression du foot féminin. Et la Brésilienne Marta, aux six titres de meilleure joueuse du monde, qui ne se séparait pas de son petit banjo pour jouer de la musique avant les matches, a livré un discours plein d’honnêteté juste après l’élimination de la Selecao en huitième par la France. « Nous devons valoriser ces moments. (…) C’est ce que je demande aux filles, il n’y aura plus jamais de Marta, de Formiga ou de Cristiane, la survie du foot féminin dépend de vous. Alors pensez-y, valorisez-le plus ! », a-t-elle dit les larmes aux yeux, pour ce qui était peut-être, à 33 ans, sa dernière apparition en coupe du monde. Un moment fort et émouvant.

>> La vidéo

Ettie déplumée
Si vous avez regardé la télé ou que vous êtes allés au stade lors de cette coupe du monde (ou rien que si vos yeux se sont posés sur une affiche de la compétition), alors vous n’avez pas pu la manquer. Mascotte de cette compétition, Ettie a été l’un des symboles du Mondial. Au point de faire des envieux ? L’histoire a été rapportée par L’Equipe et France Football. Dans la nuit du 20 au 21 juin, l’un des costumes d’Ettie avait été dérobé, par un groupe de cinq personnes, comme l’ont révélé des images de vidéosurveillance. Les auteurs du vol seraient entrés dans l’enceinte entre 4 et 5 heures du matin. Mais après avoir réussi leur coup, alors qu’une plainte avait été déposée par le comité local d’organisation, les malfrats ont restitué le costume, 4 jours plus tard, dans le cabinet d’un avocat du 8e arrondissement de Paris, qui l’a ensuite ramené à la police. Si les auteurs du vol n’ont pas encore été identifiés, Ettie a pu poursuivre son Mondial sans encombre.

Des maillots néerlandais retrouvés par la police
Au rayon des vols, les Pays-Bas n’ont pas été vernis. Après le quart de finale épuisant que les désormais vice-championnes du monde avaient disputé face à l’Italie sous une chaleur écrasante, au stade du Hainaut à Valenciennes, un groupe de cinq personnes se serait, selon la police qui a elle-même relaté les faits sur les réseaux sociaux, emparé de plusieurs maillots Oranje. Et ce non pas au stade, mais bien dans l’hôtel où résidait la troupe de Sarina Wiegman ! Cette fois, en revanche, les auteurs de l’infraction ont été rattrapés par la Brigade anti-criminalité (BAC). Ce qui a inspiré à la police ce conseil dans un tweet : « A retenir, cependant, le bon réflexe #Appel17 : témoin d’une infraction, n’intervenez jamais vous-même ! ».


Quand les Camerounaises font grève en plein match
C’est une image inédite, qui a elle aussi fait le tour du monde. On pensait avoir presque tout vu dans le monde du football, mais les joueuses du Cameroun ont fait fort, lors de leur huitième de finale perdu (3-0) face à l’Angleterre. Ce match, frustrant pour les Africaines, qui ont vu beaucoup de décisions arbitrales aller contre elles, va être interrompu par deux fois à cause des joueuses d’Alain Djeumfa. D’abord suite au but d’Ellen White (45e+4), un premier temps refusé pour une position de hors-jeu, finalement annulée par la VAR. Les coéquipières de Gaelle Enganamouit décide alors que se réunir dans le rond central, refusant de reprendre le jeu et provoquant les sifflets d’une partie du public, quand certains fans camerounais, eux aussi scandalisés, demandent aux joueuses de sortir du terrain.


Puis c’est lorsque Ajara Nchout (48e) croit marquer, avant de se voir refuser son but pour une position illicite, que les Lionnes Indomptables, furieuses, refusent de reprendre le jeu. Suite à ces faits de match, la Fifa a annoncé avoir ouvert une procédure contre la Fédération camerounaise de football pour « violation de l’article 52 (faute professionnelle) et 57 (atteinte à l’honneur et fair-play) du Code disciplinaire ». « Mes joueuses sont des exemples », dira tout de même le sélectionneur camerounais à la fin de la partie.

Les Ecossaises s’entraînent avec… un poulet
Coupe du monde - Cinq anecdotes à retenir
On en connait, des exercices qui sortent de l’ordinaire à l’entraînement. Mais là encore, c’est du jamais-vu ou presque. Et cela a beaucoup fait rire à travers le globe. Avant son deuxième match du Mondial face au Japon, la sélection écossaise a surpris les journalistes, en jouant avec un poulet en plastique. Le but est simple : deux équipes de trois joueuses sont réunies dans une petite zone carrée. La suite, c’est la milieu Caroline Weir qui la raconte : « Lors du jeu, on ne peut pas bouger avec le poulet. Le principe est de toucher quelqu’un avec le poulet en sa possession, comme ça il est éliminé ». Créé (?) par la sélectionneuse Shelley Kerr, ce jeu a pour objectif d’améliorer la coordination d’équipe dans les mouvements sur le terrain et le jeu collectif. « Je crois qu’on appelle ça le ‘Chicken Run’ », expliquait, malicieuse, Kim Little. Pas suffisant pour transcender la sélection Européenne, qui, avec 1 seul point glané lors de la phase de groupe, n’a pas vu les 8es de finale.

>> La vidéo

Coupe du Monde (Bilan) - Le top 5 des sélections

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Maintenant que la Coupe du monde a pris fin, c'est l'occasion de faire le bilan... Voici les tops des sélections que l'on n'attendait pas forcément ou qui ont montré de belles choses.
Des Pays-Bas aux nerfs d'acier
L'équipe était attendue après son titre européen, et n'a pas déçu. Son parcours n'a pas toujours été des plus simples (Nouvelle-Zélande, Japon, Suède), mais elle a su trouver les ressources pour atteindre la finale de la Coupe du monde pour sa deuxième participation, et offrir une opposition solide aux États-Unis avant de s'écrouler une fois le premier but sur penalty encaissé. L'appui d'un public qui est venu en masse n'est peut-être pas étranger à ces bonnes performances, alors que la popularité de l'équipe s'est également vérifiée au pays, avec des parts d'audience très élevées.

Avec une équipe quasiment inchangée depuis 2017, une rotation des plus courtes et des ailes pas à leur niveau, les Pays-Bas ont montré une solidité mentale à toute épreuve ou presque. Lieke Martens n'a que peu influé sur son équipe (on retiendra tout de même son aile de pigeon contre le Japon) avant de terminer blessée, Shanice van de Sanden a manqué son tournoi, mais l'équipe a pu compter sur sa défense et en premier lieu une grande Sari van Veenendaal, son milieu de terrain et particulièrement Sherida Spitse, et sa buteuse Vivianne Miedema en mode record. La rotation est courte, mais les deux jokers Jill Roord et Lineth Beerensteyn ont été décisives et s'annoncent comme le futur de l'équipe.

La question à l'avenir, alors que l'équipe a montré qu'elle savait répondre présente malgré les attentes, va être le renouvellement du groupe. Mais cela ne sera pas nécessaire avant plusieurs années puisque l'équipe est encore jeune, et seules Anouk Dekker et Loes Geurts sont trentenaires. La sélection des Pays-Bas ont encore de belles années devant elle, et va tenter dès l'année prochaine de confirmer son statut de meilleure équipe européenne lors des Jeux olympiques, auxquels elle participera pour la première fois.

Le savoir-faire suédois
Coupe du Monde (Bilan) - Le top 5 des sélections
Dans l'incertitude avant la compétition, la Suède a su trouver les ressources pour atteindre à nouveau le dernier carré d'une Coupe du monde. Une sélection pragmatique, la plus au point tactiquement avec l'Italie et les Pays-Bas, et un mélange bien trouvé entre une génération vieillissante qui disputait son dernier tournoi, et une jeune génération qui a du potentiel et attend de pouvoir s'imposer. C'est déjà le cas pour certaines, piliers de l'équipe ou dans la rotation, et il va désormais trouver des remplacements au niveau de joueuses telles que Caroline Seger, qui a une nouvelle fois donné le ton au milieu du terrain. Reste à savoir si ces piliers qui avaient annoncé leur retraite se laisseront tenter par l'aventure olympique l'année prochaine, avec l'ambition de faire mieux qu'il y a trois ans (finale).

La Suède a su faire le travail en phase de groupe (aisé) avant de monter son niveau d'un cran lors de la phase finale. Elle n'était peut-être pas dans la moitié de tableau la plus relevée, mais à partir des huitièmes, il faut savoir gagner quel que soit l'adversaire, et battre un Canada solide ou l'Allemagne (même fortement rajeunie et privée de Dzsenifer Marozsan) n'est pas donné à tout le monde. Il lui aura manqué un petit quelque chose pour battre les Pays-Bas en demi-finale, mais l'équipe aura tenu jusqu'en prolongations, avant de terminer son tournoi sur une bonne note avec une victoire face à l'Angleterre. Comme d'autres équipes, la Suède ne s'est pas trompée sur les priorités, à savoir la phase finale du tournoi, et pas les matches amicaux qui ont précédé.

Le retour gagnant de l'Italie
La sélection n'était pas apparue en Coupe du monde depuis 1999, et le moindre que l'on puisse dire est qu'elle a réussi son retour à la compétition en atteignant les quarts de finale. Son entrée dans la compétition a donné le ton, avec une victoire contre l'Australie obtenue en toute fin de temps additionnel avec un passage une leçon tactique. Ce dernier point fut d'ailleurs sans surprise la grande force de l'équipe, ainsi qu'une combativité de tous les instants. Alors que les choses commencent à bouger en Italie et que la sélection masculine a reculé sur la scène mondiale, le parcours des Azzurre est assurément une excellente nouvelle pour le football féminin italien. A confirmer désormais.

L'Argentine, une lueur d'espoir
L'équipe n'a pas passé la case de la phase de groupe, mais pour son retour en Coupe du monde et malgré l' « enfer » qui lui était promis, elle a su croire en elle et se battre comme elle le fait en dehors des terrains pour réussir sa compétition. Un match nul face au Japon, une défaite sur le plus petit des scores face à l'Angleterre, et une remontée fantastique face à l'Ecosse qui lui a permis de croire un instant à un incroyable retournement de situation ont signé un retour gagnant de l'Argentine en Coupe du monde. Des résultats obtenus avant tout grâce à sa tactique et son mental pour une sélection qui « existe » désormais au pays. Il faut espérer que ce n'est que le début d'un avenir plus souriant pour ces joueuses et la sélection.

Le Chili, à une barre du bonheur
Dans une situation similaire à celle de l'Argentine, le Chili n'a pas réussi non plus à s'extirper de son groupe où figuraient deux futurs occupants du podium, mais dans le sillage de sa gardienne Christiane Endler, elle n'est pas passée loin de créer une belle surprise pour sa première participation à une Coupe du monde, plus précisément à un penalty repoussé par la barre transversale. Le bilan reste cependant positif et demande confirmation.

En bonus
bonus 1 : Les États-Unis étaient parmi les favoris à leur succession et ont répondu aux attentes. Cela n'a pas été facile, loin de là, et les victoires étriquées en phase finale ont parfois suscité des discussions logiques. Mais le résultat est là, une quatrième étoile en huit Coupes du monde, la deuxième consécutive.

bonus 2 : Pour la première fois en huit Coupes du monde, deux équipes africaines sont sortis de leur groupe. Pour le Nigeria, c'était la deuxième fois seulement après 1999, alors que le Cameroun a réitéré sa performance d'il y a quatre ans. Pour les deux, il s'agit de résultats qui doivent permettre de continuer à se développer.

Coupe du Monde - L'équipe-type vue par FOOTOFEMININ

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Le Mondial est désormais clos. A l'heure du bilan, voici l'équipe-type et l'effectif type de la compétition issue de la rédaction.
Gardiennes :
Coupe du Monde - L'équipe-type vue par FOOTOFEMININ
Sari van Veenendaal : La gardienne néerlandaise a réalisé une grande Coupe du monde, logiquement récompensée par le Gant d'Or de meilleure gardienne de la compétition. Décisive lors de tous les matches de la phase finale, à commencer dès les huitièmes de finale face au Japon, elle a terminé fort son tournoi, et repoussé l'ouverture du score américaine en finale.

Egalement citées :
Christiane Endler, la gardienne chilienne s'est mise en évidence dans la direction de sa défense, et par des arrêts de grande classe notamment face aux États-Unis et particulièrement Christen Press. Malheureusement pour elle, le parcours du Chili ne lui permet pas d'être mise au premier plan.

Hedvig Lindahl, la gardienne suédoise ayant une nouvelle fois réalisé un tournoi solide en arrêtant notamment un penalty contre le Canada en huitièmes de finale. Des adieux à la Coupe du monde réussis.

Défenseures :
Lucy Bronze : la latérale anglaise, récompensée par le Ballon d'Argent, a une nouvelle fois réalisé un tournoi de grande qualité, aussi bien défensivement qu'offensivement.

Nilla Fischer : pilier d'une défense suédoise très solide, ce n'est pas une surprise de la retrouver dans l'équipe-type. Elle a été décisive jusqu'aux dernières minutes du match pour la troisième place face à l'Angleterre.

Magdalena Eriksson : il ne s'agit pas d'un choix par défaut malgré un choix restreint de joueuses à ce poste. La latérale suédoise a joué un rôle important dans les bons résultats de son équipe dans son couloir gauche, et ajoute sa capacité à tirer les coups de pieds arrêtés.

A égalité pour épauler Nilla Fischer en défense centrale :
Dominique Bloodworth : la Néerlandaise, qui n'est pas sortie de l'équipe, a été une présence rassurante tout au long de la compétition malgré les changements à ses côtés, aux postes de latérale gauche et dans l'axe droit de la défense centrale. Elle a également été une force sur les coups de pieds offensifs.

Becky Sauerbrunn : la patronne de la défense états-unienne a encore une fois permis de stabiliser une arrière-garde qui n'a pas donné toutes les garanties. Toujours très présente dans l'anticipation et la lecture du jeu, elle a joué un rôle important.

Également citées :
Hanna Glas au poste de latérale gauche. La Suédoise a réalisé un tournoi de grande qualité en se montrant solide en défense, présente en attaque, et n'a pas ménagé ses efforts.

Abby Dahlkemper en défense centrale : aux côtés de Becky Sauerbrunn, elle s'est imposée comme une présence fiable. Ce n'est pas un hasard si elle est la seule joueuse de champ à avoir disputé les sept rencontres de la compétition (avec Christen Press, souvent en fin de rencontre).

Elena Linari en défense centrale : aux côtés de Sara Gama dans l'axe de la défense italienne, elle a su faire parler sa discipline tactique pour mettre en échec les attaquantes adverses, à commencer par la Brésilienne Cristiane et la Chinoise Li Ying.

Milieux :
Sherida Spitse : la métronome du milieu néerlandais, meilleure passeuse de la compétition, est aussi importante dans le cœur du jeu du champion d'Europe que par sa précision sur coups de pieds arrêtés, arme importante de l'arsenal néerlandais, qui ont permis de débloquer plus d'une fois la situation.

Rose Lavelle : la milieu de terrain états-unienne disputait sa première Coupe du monde et n'a pas déçu. Une grosse activité, des qualités qui en font une joueuse à part dans l'équipe championne du monde, et un but en finale pour couronner une compétition réussie.

Kosovare Asllani : elle est la principale arme offensive de la Suède, et la seule créatrice de l'équipe. Sa fin de tournoi a été gâchée par un KO subi à la toute fin de la demi-finale, mais avant de laisser sa place lors du match pour la troisième place, elle a profité d'une offrande de la défense anglaise pour inscrire son troisième but du tournoi.

Également citées :
Amandine Henry : la milieu de terrain française paie l'élimination rapide des Bleues, et aurait certainement pu viser plus haut si l'aventure avait continué. Elle est une des rares Françaises à avoir tenu son rang.

Sara Däbritz : en l'absence de Dzsenifer Marozsan, elle a mené l'attaque allemande tout en jouant à différents postes. Trois fois buteuses, elle a joué un rôle important dans le parcours de la Mannschaft, et lui a offert la victoire contre l'Espagne notamment.

Julie Ertz : elle est un des piliers indéboulonnables des compositions de Jill Ellis. La milieu états-unienne, qui peut également jouer en défense centrale, est la patronne du milieu de terrain américain, et se montre également dangereuse au premier poteau sur les coups de pieds arrêtés.

Jackie Groenen : la Néerlandaise, auteure du seul but de son équipe face à la Suède en demi-finale, fait partie d'un trio pétri de qualité et complémentaire qui est le moteur de l'équipe désormais vice-championne du monde.

Danielle van de Donk : la dernière pièce du trio du milieu de terrain néerlandais n'a pas toujours connu de la réussite au cours du tournoi, mais elle n'a pas ménagé ses efforts, n'hésitant pas à changer de position pour le bien de son équipe. Un vrai atout.

Jill Scott : la métronome du milieu de terrain anglais donne souvent le ton. Plus elle est en vue, plus l'Angleterre a des chances de succès. Buteuse la plus rapide de la sélection anglaise dans le tournoi en quart de finale face à la Norvège, elle continue à se montrer indispensable.

Attaquantes :
Megan Rapinoe : Soulier d'Or et Ballon d'Or, championne du monde, elle a inscrit cinq des huit buts inscrits par les États-Unis en phase finale (elle était blessée lors de la demi-finale remportée 2-1). Incontournable, elle n'a pas forcément été étincelante dans le jeu, mais elle a montré encore une fois des nerfs d'acier, sa capacité à répondre présente dans les grands évènements et sous la pression. Avec en bonus son échange indirect avec Donald Trump qui lui a probablement donné un petit supplément d'âme.

Ellen White : elle n'a obtenu « que » le Soulier de Bronze, la faute notamment à deux buts refusés en demi-finale et lors du match pour la troisième place, mais elle n'a pas laissé planer le moindre doute. Elle était la meilleure attaquante de pointe de la compétition, en pleine possession de ses moyens.

Sofia Jakobsson : sur l'aile droite de l'attaque suédoise, elle a été aussi présente en attaque, où sa vitesse a fait des dégâts dans les défenses adverses, qu'en défense en soutien de ses coéquipières. Elle a inscrit deux buts, en quart de finale contre l'Allemagne, et contre l'Angleterre lors de la petite finale.

Egalement citées :
Kadidiatou Diani : une des rares satisfactions françaises du tournoi, elle aurait peut-être pu jouer l'équipe-type si la France avait continué l'aventure. Provocatrice, elle est la principale raison pour laquelle la France a fortement penché vers la droite pour son jeu...

Tobin Heath, sur l'aile droite états-unienne aux dribbles dévastateurs, et Caroline Hansen, à droite dans un 442 norvégien ou en soutien d'Isabell Herlovsen. Les deux joueuses ont fait beaucoup d'efforts, mais avec également beaucoup de déchet. La différence ? La qualité des joueuses qui les entouraient...

#D1F - Mercato : le point

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Le point sur les mouvements en D1
#D1F - Mercato : le point
LYON
Entr.: Jean-Luc Vasseur
Arrivées : Nikita Parris (Manchester City, ANG), Jean-Luc Vasseur (entraîneur), Janice Cayman [BEL] (Montpellier HSC), Jessica Silva [POR] (Levante UD, ESP), Katriina Talaslahti [FIN] (FC Bayern Munich, ALL), Emelyne Laurent (retour prête, EA Guingamp), Michel Sorin (AS Vitré, entraineur adjoint), Camille Abily (entraineure-adjointe, déjà au club)
Départs : Jessica Fishlock [GAL] (fin de prêt, Seattle Reign, USA), Soledad Jaimes [ARG], Reynald Pedros (entraîneur), Charles Devineau (entr. adjoint, La Roche VF)

PSG
Entr.: Olivier Echouafni
Arrivées : Jordyn Huitema (Whitecaps de Vancouver, CAN), Sara Däbritz (FC Bayern Munich, ALL), Léa Khelifi (FC Metz), Arianna Criscione (sans club, US Saint-Malo 2018)
Départs : Charlotte Voll [ALL] (SC Sand, ALL), Wang Shuang (Wuhan, CHI)

MONTPELLIER
Entr.: Frédéric Mendy
Arrivées : Frédéric Mendy (entr., déjà au club), Morgane Nicoli (retour de prêt, Lille OSC), Elisa De Almeida (Paris FC), Lisa Schmitz (FFC Turbine Potsdam, Allemagne), Lena Petermann (FC Turbine Potsdam)
Départs : Jean-Louis Saez (entr., reste au club), Virginia Torrecilla (Atlético Madrid, ESP), Casey Murphy [USA] (Reign FC, USA), Janice Cayman [BEL] (O. Lyonnais), Méline Gérard, Sofia Jakobsson, Linda Sembrant

BORDEAUX
Entr.: Pedro Martinez Losa
Arrivées : Charlotte Bilbault (Paris FC), Inès Jaurena (Paris FC), Ouleymata Sarr (Lille OSC), Estelle Cascarino (Paris FC), Khadija Shaw [JAM] (Easten Florida State College, USA), Pedro Martinez Losa [ESP] (directeur technique, Millwall Lionesses, ANG)
Départs : Solène Barbance (Dijon FCOF), Rose Lavaud (Dijon FCOF), Carol Rodrigues (Dijon FCOF), Chloé Bornes, Juliane Gathrat, Melike Pekel [TUR] (fin prêt, FC Metz), Jérôme Dauba (entr., fin de contrat)

PARIS FC
Entr.: Sandrine Soubeyrand
Arrivées : Coumba Sow (FC Zürich, SUI), Natascha Honegger (FC Lucerne, SUI), Marith Muller-Priessen (FFC Frankfurt, ALL)
Départs : Charlotte Bilbault (Bordeaux), Inès Jaurena (Bordeaux), Estelle Cascarino (Bordeaux), Karima Benameur, Elisa De Almeida (Montpellier HSC), Marina Makanza (FC Fleury)

AS SOYAUX
Entr.: Sébastien Joseph
Arrivées : Kimberley Cazeau (Rodez AF), Anissa Lahmari (reste au club, PSG)
Départs : Pamela Babinga

EA GUINGAMP
Entr.: Frédéric Biancalani
Arrivées : Héloïse Mansuy (Lille OSC), Luna Noergaard Gewitz (Fortuna Hjorring, DAN)
Départs : Charlotte Lorgeré (FC Metz), Julie Debever, Emelyne Laurent (fin prêt, O. Lyonnais), Claudine Falonne Meffometou Tcheno (FC Fleury), Léonie Le Moing (FC Nantes), Elodie Dinglor (FC Nantes), Maévane Drozo (Vannes OC)

DIJON FCOF
Entr.: Yannick Chandioux
Arrivées : Lena Goetsch (FC Vendenheim), Rose Lavaud (FCG Bordeaux), Solène Barbance (FCG Bordeaux), Pauline Dechilly (FC Metz), Carol Rodrigues (FCG Bordeaux), Elise Bonet (Rodez AF)
Départs : Allison Blais, Fatoumata Baldé (FC Nantes), Lalia Dali-Storti (AS Saint-Etienne), Coline Gouineau, Laura Magnin-Feysot (AS Nancy), Agathe Maetz (O. Marseille)

FC FLEURY
Entr.:
Arrivées : Stine Larsen (Brøndby IF, DAN), Rikke Sevecke (Brøndby IF, DAN), Cecilie Sandvej [DAN] (FFC Frankfurt, ALL), Laëtitia Philippe (Rodez AF), Hannah Diaz (Lille OSC), Claudine Falonne Meffometou Tcheno (EA Guingamp), Marine Dafeur (Lille OSC), Marina Makanza (Paris FC)
Départs : Rachel Corboz (Stade de Reims), Blandine Joly (O. Marseille), Alexandria Lamontagne [CAN], Mélissa Roy [CAN], Sarah Palacin (O. Marseille), Nadjma Ali Nadjim (O. Marseille)

FC METZ
Entr.: Manuel Peixoto
Arrivées : Melike Pekel [TUR] (Bordeaux), Charlotte Lorgeré (EA Guingamp), Sh'nia Demetrice Gordon (Univ. West Virginia, USA), Josiane Vasconcelos Costa (Benfica, POR), Kristen Ricks (Univ. Central Arkansas, USA), Sydney Drinkwater [USA] (AS Pierrots Vauban Strasbourg)
Départs : Marie-Laure Delie, Adeline Janela (FC Thionville), Léa Khelifi (PSG), Marina Fedorova [RUS], Pauline Dechilly (Dijon FCOF), Simone Gomes Jatoba [BRE] (arrêt), Joanna Viollaz (Montauban FCTG)

STADE DE REIMS
Entr.: Amandine Miquel
Arrivées : Rachel Corboz (FC Fleury)
Départs : Aurore Paprzycki (Lille OSC)

O. MARSEILLE
Entr.: Christophe Parra
Arrivées : Blandine Joly (FC Fleury), Sarah Palacin (FC Fleury), Candice Gherbi (AS Saint-Etienne), Nadjma Ali Nadjim (FC Fleury), Agathe Maetz (Dijon FCOF)
Départs : Amandine Soulard (Genève, SUI), Geneviève Richard, Stella Petrel (AS Nancy)

#D1F - Mercato : le point

Béatrice Kaboré, de l’US Saint Malo aux poteaux de Koh-Lanta !

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Après une incroyable aventure à Koh-Lanta, Béatrice Kaboré se livre en exclusivité à Actufoot. La joueuse de l'US Saint Malo, en D2 féminine, a accepté de se confier sur sa carrière mais également sur sa vision du football féminin !
Béatrice Kaboré, de l’US Saint Malo aux poteaux de Koh-Lanta !

Béatrice, pourquoi être passé du handball au football ?

J’ai pratiqué deux sports à bon niveau étant jeune à Ramatuelle, d’où je suis originaire : le handball et le tennis. Je n’avais jamais fait de football avant de commencer ma carrière en club, à part peut-être taper dans un ballon avec mes frères ! (Rires) Comme il y avait peu de compétition et de clubs de bon niveau dans les sports que je pratiquais, j’ai donc décidé de me tourner vers le football.

Qu’est ce qui vous a motivé à partir vers la Bretagne et l’US Saint-Malo ?

Depuis petite, j’ai toujours vécu entre Saint-Tropez, d’où je suis originaire, et le Burkina Faso avec ma mère. Je faisais des compétitions internationales quand je me trouvais en Afrique. J’ai parcouru plusieurs régions en France grâce au football, puisque je suis passé par la région parisienne et Juvisy (Paris FC aujourd’hui), à Muret vers Toulouse ou par Orvault, près de Nantes. On avait affronté Saint-Malo lors d’une rencontre de championnat et leur entraîneur m’avait observé et apprécié certaines caractéristiques de mon profil. Il est venu à ma rencontre et je n’ai pas hésité !

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Coupe du Monde - La revanche des gardiennes

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A l’heure des bilans de cette coupe du monde, celui des gardiennes est plutôt brillant. Car Sari Van Veenendaal, qui a reçu les gants d’or en fin de compétition, avait de la concurrence. Une bonne nouvelle à un poste souvent pointé du doigt par le passé, dont la progression s’explique par plusieurs facteurs.
La coupe du monde est une machine à rêves. Et à vocations. Et qui sait, si la plupart d’entre elles ont encore les chevauchées de Sofia Jakobsson, les célébrations d’Ellen White et de Megan Rapinoe ou la coupe tigrée de Shanice Van de Sanden en tête, certaines filles présentes en France ce mois-ci ont peut-être plus été subjuguées par les performances de Sari Van Veenendaal, la Néerlandaise, meilleure gardienne du tournoi. Car après une coupe du monde 2015 et un Euro 2017 où, la médiatisation grandissante attisant les critiques, le poste de gardienne avait été objet de railleries, ce Mondial en France a changé la donne.

« Lorsqu’on m’avait interrogé lors des précédentes compétitions, je disais qu’il y avait encore beaucoup de travail », raconte ainsi Sandrine Roux, gardienne internationale française de 1983 à 2000. « Et à la fin de cette coupe du monde, je m’aperçois qu’il y a eu beaucoup de travail de fait. Je connaissais certaines gardiennes, qui même à 36 ans ont élevé leur niveau », reconnait l’ancienne joueuse de la VGA Saint-Maur. De ce mois de football, on retiendra par exemple la prestation XXL de la Parisienne Christiane Endler face aux Etats-Unis en phase de groupe, avec ses 6 arrêts dont certains à la limite du paranormal.

Sandrine Roux a apprécié Sydney Schneider
Coupe du Monde - La revanche des gardiennes
Mais que dire des performances de la Suédoise Hedvig Lindahl, de l’Anglaise Karen Bardsley- notamment sa parade monumentale face au Japon -de la Chinoise Peng Shimeng, de la Norvégienne Ingrid Hjelmseth, qui a dégoûté la bande à Samantha Kerr en 8e, de l’Américaine Alyssa Naeher, déterminante dans le parcours des désormais quadruples championnes du monde, ou de Sarah Bouhaddi, une des seules Françaises au niveau dans ce Mondial. Sans oublier les prestations bluffantes de Vanina Correa pour l’Argentine. « Les gardiennes ont été déterminantes surtout, c’est ce qu’il manquait jusque-là, analyse Roux. On a aussi vu moins de boulettes et des gardiennes plus complètes, décisives et surtout actrices du jeu. Avant on avait l’impression que la gardienne subissait, là on les a vu apporter un plus à leur équipe », décrypte celle qui est aujourd’hui entraîneuse des gardiennes de la sélection U19, dont l’Euro débute le 16 juillet. A titre personnel, Sandrine Roux a surtout apprécié les performances de Sydney Schneider, dans les cages de la Jamaïque.

Un encadrement plus étoffé
« A 19 ans, elle est surprenante, admire l’ex-portière. Elle dégage une sérénité que j’ai rarement vue à cet âge-là. Et puis elle est complète, elle est grande… Moi je la prends tous les jours (sourire) ! ». Epatante lors de l’entrée en lice des Reggae Girlz face au Brésil (0-3), elle n’avait pu enrayer le naufrage de son équipe face à l’Italie (5-0), avant de rester sur le banc pour le match face à l’Australie. Alors comment expliquer cette progression généralisée ? Il y a d’abord l’encadrement des gardiennes, plus étoffé qu’il y a 20 ou 30 ans. « Quand j’ai commencé on n’avait rien, se souvient Sandrine Roux. Je devais être la première à disposer avoir quelqu’un qui venait au club pour nous faire travailler, autrement en sélection on n’avait personne, on s’entraînait entre nous… De nos jours, cela fait 10-15 ans que dans chaque sélection il y a un entraîneur des gardiens. Et dans les clubs de D1 pratiquement tous en ont ».

Toutes les gardiennes qui ont été au top ne font pas moins d’1m75
Coupe du Monde - La revanche des gardiennes
L’autre phénomène qui explique cette embellie, c’est la multiplication de profils jugés plus compatibles avec le poste : « Une gardienne qui est techniquement propre, mais qui est à 1m70 ou en dessous, à un moment donné, au haut niveau… Toutes les gardiennes qui ont été au top ne font pas moins d’1m75 », estime Sandrine Roux. Les deux références que sont l’Allemande Nadine Angerer et l’Américaine Hope Solo font cette taille. Dans cette coupe du monde, de toutes les gardiennes citées précédemment, seule Hjelmseth (1m73) est en dessous de cette barre symbolique. « Le poste de gardien, ce sera bientôt comme chez les garçons, avance Dominique Deplagne, entraineur des gardiennes au MHSC. Avant on mettait celui qui n’était pas bon dans le champ, maintenant il y a un travail spécifique qui est fait. Du moment que ce sont des spécialistes qui vont chercher des profils plus adaptés, les gardiennes qui ont les meilleures aptitudes, d’ici quelques années, ça va être le poste qui va progresser le plus vite », pressent-il.

Un plan national spécifique aux gardien(ne)s
Même si la gardienne aux 71 capes tempère : « Il faut trouver de vrais profils, c’est ça le problème. En France on n’y arrive pas. Des gardiennes d’1m75, moi, actuellement, je n’en ai même pas en équipe de France U19 ». La Fédération Française de Football compte bien développer le nombre de candidats au poste, en créant notamment dès la saison à venir un plan national spécifique aux gardiens de but. « Il y aura un ou plusieurs référents gardiens de but par ligue. On va également monter des centres de performances. A partir des U9, on va faire de la sensibilisation, afin de découvrir le poste, c’est important pour nous. Il faut susciter des vocations », explique Sandrine Roux.

« On les fera travailler beaucoup plus jeunes. Souvent, les filles ne commençaient à s’entraîner qu’à partir de 14-15 ans. Du coup des gardiennes avaient des lacunes qui étaient presque rédhibitoires. Il faut qu’on les fasse travailler bien plus tôt, à 12-13 ans, afin de répertorier celles et ceux qui s’en sortent le mieux », déroule, déterminée, celle qui a aussi été consultante pour Europe 1 et Canal+ lors de ce Mondial. Un enjeu déterminant, selon Roux : « Aujourd’hui on sait que sans gardienne solide on ne va pas au bout ». Et l’équipe de France, qui court encore après son premier podium en compétition, et rêve toujours d’une étoile sur le maillot, doit trouver celle qui succèdera, un jour, à Sarah Bouhaddi.


Coupe du Monde - Audiences TV, un grand pas en avant

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De nombreux records ont été battus lors de la Coupe du monde 2019, sur le terrain et en dehors. La couverture médiatique a été sans précédent, et les audiences télévisuelles notamment ont atteint des records dans de nombreux pays participant à la compétition.
Une finale record
Disputée entre les États-Unis et les Pays-Bas, la finale a battu des records dans les deux pays malgré l'heure matinale chez les désormais doubles championnes du monde en titre. Plus de 15 millions de téléspectateurs en cumulé, un record pour la Fox avec une finale plus regardée que la finale de la dernière Coupe du monde masculine, un record également pour Telemundo, le match devenant le plus regardé de l'histoire de la Coupe du monde féminine en espagnol. On peut également ajouter les 400% d'augmentation par rapport à la finale 2015 diffusée en prime time sur les plate-formes numériques de la FOX. Du côté néerlandais, le match a été dans la lignée d'une compétition record, avec près de 5,5 millions de Néerlandais devant le match, et une part d'audience de 88%. La finale de l'Euro n'avait attiré « que » 4,1 millions de téléspectateurs.

S'il est logique de voir la compétition être globalement plus suivie que la précédente et de voir les Pays-Bas, qui ont confirmé leur titre européen, obtenir des audiences records, la finale n'a pas été massivement suivie que dans les deux pays concernés. Au Brésil, le match est devenu le plus regardé hors matches de la sélection en Coupe du monde féminine ; en Angleterre, il a été plus suivi que le match pour la troisième place qui impliquait pourtant les Lionesses, et la finale la plus suivie de l'histoire, comme ce fut le cas en France. Dans d'autres pays, comme en Suède, en Allemagne ou encore en Espagne, elle fut logiquement le match « neutre » le plus regardé du tournoi, même si le quart de finale entre la France et les États-Unis a également connu un succès certain (ce fut le match « neutre » le plus regardé en Italie par exemple).

En France, une grande réussite
Coupe du Monde - Audiences TV, un grand pas en avant
En ce qui concerne les matches de l'équipe de France, le match le moins suivi a été -assez logiquement- celui face au Nigeria lors de la troisième journée de la phase de groupe, pour un total de 9,6 millions de téléspectateurs et environ 40% de part de marché. Des chiffres inférieurs aux autres rencontres des Bleues, mais assez similaires aux autres matches de groupe, celui face à la Norvège enregistrant le plus grand nombre de spectateurs (10,3 millions), le match d'ouverture face à la Corée du Sud la plus grosse part d'audience (environ 45%). A l'exception de la rencontre face au Nigeria, les chiffres ont grimpé au fur et à mesure des rencontres et que la compétition avançait, jusqu'au quart de finale face aux États-Unis, un des matches les plus suivis du tournoi de façon générale, et par près de 12 millions de téléspectateurs en France, pour une part de marché de presque 56%. Tous ces chiffres sont bien supérieurs à ceux obtenus lors des éditions précédentes, le quart de finale face aux États-Unis étant quasiment trois fois plus regardé que celui de 2015 face à l'Allemagne. Si les augmentations de téléspectateurs et de part de marché sont parfaitement logiques, la France étant pays-hôte, ils sont toutefois particulièrement satisfaisants et montré bien le soutien apporté à la sélection comme cela fut le cas à chaque match au stade.

Parmi les matches « neutres », diffusés en intégralité par Canal + et en partie par le groupe TF1, les résultats sont sans surprise, avec des les meilleurs chiffres pour la finale, suivie par près de six millions de téléspectateurs, soit plus de 42% de part de marché. Le podium est complété par la demi-finale entre l'Angleterre et les États-Unis, avec un nombre de téléspectateurs quasiment équivalent à la finale, mais une part de marché environ 10% moins importante, et la deuxième demi-finale entre les Pays-Bas et la Suède, avec plus de 4 millions de téléspectateurs et une part de marché d'environ 25%. Les matches diffusés par le groupe TF1 (une vingtaine) l'ont été principalement sur la chaîne TMC, qui a été leader de la TNT à plusieurs reprises. La part d'audience la plus important a été enregistrée lors du huitième de finale entre l'Espagne et les États-Unis (environ 12%), le nombre de téléspectateurs le plus élevée lors du match pour la troisième place entre la Suède et les États-Unis (1,9 million de téléspectateurs sur TMC).

Plus généralement, des audiences en forte hausse
Du côté du champion du monde états-unien, en dehors de la finale, le nombre de téléspectateurs moyen a connu une hausse significative par rapport à la dernière édition, disputée pourtant à des horaires plus « abordables ». Du côté du nouveau vice-champion du monde, la popularité grandissante de la sélection championne d'Europe s'est fait ressentir dans les stades de l'Hexagone, mais également à domicile devant la télévision. Aucun match n'a été en-dessous de 62,5% de part de marché, et quatre ont été aux alentours des 80%. La finale a battu ces excellents chiffres puisque quasiment neuf téléspectateurs sur dix ont regardé le match.

Le Brésil a été éliminé rapidement, mais les audiences ont battu des records. La finale 2015 était auparavant le match le plus regardé de l'histoire des Coupes du monde féminines, mais l'édition 2019 a fait mieux, avec des parts de marché généralement aux alentours des 50%. L'entrée en lice contre la Jamaïque a été le deuxième plus suivi de l'histoire, puis le record a été presque battu lors du match face à l'Italie, avant d'exploser lors du huitième de finale face à la France avec plus de 35 millions de téléspectateurs, soit dix millions de plus que la finale 2015. Une prise de conscience positive pour l'avenir ?

En Angleterre, chaque match ou presque a permis d'établir un nouveau record (Ecosse, Cameroun, Norvège), jusqu'à la demi-finale face aux États-Unis qui a doublé le score du match d'ouverture face au voisin écossais avec près de 9 millions de téléspectateurs, une pointe à plus de 11,8 million, et une part de marché proche des 45%. Des chiffres très encourageants, soulignant les progrès de la sélection qui va participer aux prochains Jeux olympiques et surtout accueillir l'Euro en 2021.

En plus
En Allemagne, le quart de finale face à la Suède a été le match de football féminin le plus regardé depuis 2013, et la finale le match neutre le plus regardé devant le quart de finale entre la France et les États-Unis. En Suède, l'élimination en demi-finale face aux Pays-Bas, avec une part de marché de 80%, est tout simplement devenu la diffusion sportive la plus regardée en 2019 dans le pays, et surtout, le match de football féminin avec la plus grosse part d'audience de l'histoire (faisant mieux au passage que la moyenne des téléspectateurs lors de la Coupe du monde 2018). En Italie, le match de la troisième journée de poule face au Brésil a largement battu le record pour un match de football féminin avec plus de 7,3 millions de téléspectateurs, mais l'audience la plus importante a été obtenue lors du quart de finale face aux Pays-Bas (près de 45%), vue par plus de six millions de téléspectateurs. Avec 64% des téléspectateurs présents devant leur télévision, la défaite face à l'Angleterre en quart de finale a été la plus suivie des trois dernières éditions en Norvège. Au Chili, la rencontre face aux États-Unis a été le match le plus regardé d'une Coupe du monde féminine, plutôt logique alors que l'équipe participait à son premier tournoi. Record identique pour la Thaïlande face à la Suède, battant le précédent record établi il y a quatre ans face à la Côte d'Ivoire. Pas de records en revanche du côté du Japon où de la Chine, combinaison d'horaires pas très pratiques et d'aventures plutôt brèves. Les audiences ne sont pas connues à l'heure actuelle dans les pays africains ayant pris part à la compétition, mais un rapport complet est attendu en octobre.

La couverture médiatique de la Coupe du monde 2019 a permis au football féminin de franchir un nouveau palier dans son développement au niveau mondial. Des États-Unis à la Thaïlande, du Brésil à l'Italie, les audiences télévisuelles ont connu un boom qui attend d'être confirmé dans quatre ans. Si les résultats globaux des équipes européennes ont permis de faciliter les audiences avec des horaires favorables, les records enregistrés aux États-Unis et au Brésil montrent bien l'évolution de la popularité de la discipline. En France, le public a répondu présent, au stade ou devant la télévision, et il faut désormais réussir à surfer sur la vague...

Coupe du Monde - Les déceptions du tournoi

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Maintenant que la Coupe du monde a pris fin, c'est l'occasion de faire le bilan... Voici nos déceptions que ce soit les sélections nationales ou les joueuses dont on attendait plus...
Equipes
En France, la force de l'habitude
Les compétitions se suivent et se ressemblent pour l'équipe de France, éliminée pour la cinquième fois consécutive en quart de finale. Favorite ou outsider, dominatrice ou non, le résultat est le même. Cette défaite face aux États-Unis a suivi la logique des rencontres précédentes face au Nigeria et au Brésil, deux victoires longues à se dessiner. Face à une adversité plus forte -mais loin d'être intouchable-, cela n'est logiquement pas passé, et certaines joueuses ont montré leurs limites à ce niveau de la compétition.

On peut se satisfaire de l'affluence dans les stades et des audiences télévisuelles, le parcours des Bleues leur aura certainement permis de gagner en popularité et des nouveaux supporters (à confirmer), mais est-ce que cela suffira à permettre à la discipline de passer au niveau supérieur ? Seul l'avenir nous le dira, mais une élimination précoce n'est certainement pas la meilleure façon de s'y prendre.

Joueuses et staff doivent désormais se remettre en question -les torts sont partagés- et travailler ensemble pour parvenir à retrouver le devant de la scène. La non-qualification pour les Jeux olympiques peut permettre de remettre certaines choses à plat, et travailler sur du moyen terme avec en vue la Coupe du monde 2023. Une chose est certaine, ce n'est pas le positionnement d'Eugénie Le Sommer, ni le non-penalty contre les États-Unis qui ont causé la chute des Bleues. Il faut se poser les vraies questions...

Coupe du Monde - Les déceptions du tournoi
L'Australie, désastre annoncé
Il est difficile d'être surpris par l'élimination des Matildas dès les huitièmes de finale face à un adversaire qui n'avait pas l'allure d'un favori pour le titre. Mais les Australiennes ont confirmé tout au long de la compétition des gros manques aux niveaux défensif et tactique. Cela a permis d'offrir quelques matches spectaculaires, mais l'équipe n'avait pas les moyens d'aller plus loin en jouant ainsi. Et Sam Kerr, qui a pratiquement à elle seule permis la qualification des Matildas en huitièmes de finale, était trop esseulée face à la Norvège pour forcer la décision.

Brésil, la fin d'une époque
C'est lors d'un dernier baroud d'honneur face à la France, poussée en prolongation, que trois légendes du football mondial ont mis fin à leur carrière en Coupe du monde. Le Brésil n'avait pas de quoi aller plus loin réellement, handicapé qui plus est par de nombreuses blessures, et il ne s'agit donc pas tant d'une déception en terme de résultat que l'avenir incertain de la sélection alors que Formiga, Cristiane et Marta ont porté à bout de bras pendant de longues années. Il y a des joueuses de qualité (à commencer par Debinha, qui aura réalisé un bon tournoi) qui vont devoir prendre de nouvelles responsabilités, mais il faudra plus (et notamment l'appui de la fédération) pour retrouver le devant de la scène.

Coupe du Monde - Les déceptions du tournoi
L'Allemagne en demi-teinte
Une élimination en quart de finale, la deuxième consécutive après l'Euro 2017, fait tâche du côté allemand, qui plus est face à une équipe de Suède battue 4-1 lors de l'édition précédente et 2-1 en finale des derniers Jeux olympiques. Mais la Mannschaft a connu beaucoup de changements depuis le titre olympique, et Martina Voss-Tecklenburg n'a pris les rênes de la sélection que peu avant la compétition. Elle n'a pas hésité à faire appel à de très jeunes joueuses, et l'équipe se tourne vers l'avenir avec en figure de proue Giulia Gwinn, désignée logiquement meilleure jeune joueuse du tournoi, qui aura joué l'intégralité des matches de l'équipe à différents postes, et offert la victoire lors du premier match. L'absence sur blessure de Dzsenifer Marozsan (bien supplée par Sara Däbritz) n'a certainement pas aidé le parcours de la Mannschaft, mais la reconstruction passe aussi parfois par des résultats décevants.

Le Japon, objectif JO
La Coupe du monde n'était pas l'objectif des Nadeshiko, pourtant en finale des deux précédentes éditions. En reconstruction depuis 2016, les Jeux olympiques l'année prochaine et peut-être la Coupe du monde dans quatre ans sont en vue. C'est une équipe très jeune qui a disputé le Mondial français, et si le résultat global, une élimination dès les huitièmes de finale après une phase de poule médiocre, est décevant, il y a des raisons de se réjouir. Elle a su retrouver contre les Pays-Bas, futur finaliste, toutes les qualités qui lui ont permis d'atteindre les sommets mondiaux avec de très jeunes joueuses qui ont pris rendez-vous pour l'avenir. Cette Coupe du monde était une étape dans la reconstruction, le résultat est décevant sur le papier, mais le tableau est loin d'être complètement noir...

En bonus : Écosse
Néophyte en Coupe du monde, elle a accroché l'Angleterre puis le Japon en revenant au score en fin de match et en faisant planer un petit doute. Puis elle menait 3-0 face à l'Argentine à un quart d'heure de la fin de la dernière journée de poule, et pouvait envisager plutôt sereinement une qualification historique pour les huitièmes de finale. Et... le trou noir. L'équipe n'a pas su mettre en œuvre le nécessaire pour conserver le score, et l'Argentine est revenue comme une furie pour un match nul final qui éliminait les deux équipes. L’Écosse a laissé passer une belle opportunité, mais nul doute que l'on reverra l'équipe à l'avenir, et pour certaines joueuses certainement dès l'année prochaine aux Jeux olympiques sous les couleurs de la Grande-Bretagne.

Joueuses
Coupe du Monde - Les déceptions du tournoi
Des joueuses qui passent à côté de leur compétition, cela arrive à chaque tournoi. Voici un top 3 (+1) des joueuses très attendues qui n'ont pas eu le rendement espéré, ce qui n'a pas forcément eu d'impact sur les résultats de leur équipe.

Alex Morgan (États-Unis) : L'attaquante phare de l'équipe championne du monde a terminé avec le Soulier d'Argent, devancée par sa coéquipière Megan Rapinoe qui avait le même bilan (6 buts, trois passes), mais avec moins de minutes au compteur. Sur le papier, le bilan est plutôt flatteur pour celle qui avait dépassé la barre des cent buts inscrits en sélection peu avant la Coupe du monde. Mais le bilan comptable est biaisé, puisque cinq buts sur six ont été inscrits contre la Thaïlande, ainsi que ses trois passes décisives. Il fallait attendre les demi-finales pour qu'elle retrouve le fond des filets, marquant un but certes décisif, mais insuffisant pour lui éviter d'être une déception. Elle n'a que peu pesé sur les défenses adversaires qui ont globalement su la contenir, cherchant les penalties à défaut d'être dangereuse, et si elle s'est pliée à des tâches plus collectives, on attendait plus d'elle.

Eugénie Le Sommer (France)
Meilleure buteuse et passeuse (ex-aequo) de l'équipe de France depuis l'arrivée de Corinne Diacre sur l'aile gauche de l'attaque tricolore, pilier de l'équipe et deuxième joueuse la plus capée de la sélection avant le début de la compétition, elle était très attendue et faisait théoriquement partie des joueuses en lice pour un Ballon. Son tournoi a d'ailleurs bien commencé, avec un but lors de chacun des deux premiers matches face à la Corée du Sud et à la Norvège (sur penalty). Remplaçante entrée en jeu face au Nigeria, elle a ensuite disparu face au Brésil et aux États-Unis lors de la phase finale, quand l'équipe avait le plus besoin d'elle.

Shanice van de Sanden (Pays-Bas)
Oui, les Pays-Bas ont atteint la finale de la Coupe du monde et tenu les États-Unis en échec pendant une heure. Mais ce n'est pas grâce à son ailière droite, maladroite depuis le début de la compétition, qui a accumulé les mauvais choix. Elle a perdu sa place de titulaire lors des deux derniers matches de façon assez logique, sa remplaçante Lineth Beerensteyn s'étant montrée décisive lors de ses entrées en jeu.
A un degré moindre, c'est également le cas de Lieke Martens, qui a elle fini blessée. Avant les dernières rencontres du Mondial cependant, elle avait eu une influence plutôt limitée sur le jeu de son équipe, loin des performances de l'Euro. Son but face au Japon sur une aile de pigeon ne peut pas faire oublier ses performances en demi-teinte qui ont, avec celle de van de Sanden, obligé les Pays-Bas à trouver d'autres solutions pour se hisser en finale.

U19 - Les Bleuettes s'imposent grâce aux remplaçantes

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A cinq jours du début de l'Euro U19, la sélection française disputait sa seule et unique rencontre de préparation face à la Chine. Une opposition qui s'est décantée après l'entrée des remplaçantes à l'heure de jeu.
U19 - Les Bleuettes s'imposent grâce aux remplaçantes
Etait-ce le manque de compétition depuis la fin du championnat il y a plus de deux mois pour certaines joueuses ou bien le temps lourd qui régnait sur Clairefontaine ? Toujours est-il que les Françaises, tout comme leurs adversaires en stage en France, ont eu du mal à donner du rythme en début de rencontre. Après 45 minutes de jeu, il n'y avait pas d'occasions franches à relever. Tout juste quelques opportunités mal exploitées qui auraient donné un meilleur résultat. A la 16e minute, la capitaine Philippe trouvait Malard dans la surface qui croisait trop sa tentative. Vingt minutes après, sur un centre de Bussy depuis la droite, Philippe récupérait le ballon à l'entrée de la surface mais ratait sa reprise (35e). Avec un jeu en attaque placée, et la volonté d'utilisation des couloirs, la France ne se précipitait pas mais n'arrivait pas à trouver les décalages malgré la puissance de Bacha à gauche et la technique de Bussy sur la droite. Face à elles, la formation chinoise se contentait de quelques ballons récupérés au milieu pour lancer des contres avec Yao Mengjia. Lakrar et Saint-Georges veillaient.

Un trio entrant gagnant
U19 - Les Bleuettes s'imposent grâce aux remplaçantes
En seconde période, après avoir recomposé sa charnière centrale, tout d'abord par la sortie voulue de Saint-Georges puis cinq minutes plus tard celle forcée de Lakrar, blessée. Un principe de précaution qui n'a pas eu d'incidence sur la prestation tricolore en défense. C'est dans le secteur offensif que les changements se sont ressentis. Le Mouël faisait son entrée au milieu de terrain, puis Eninger et Becho apportaient la touche supplémentaire pour enfin trouver les solutions. Une action partie à droite d'Eninger avec Becho qui centrait fort devant le but. Le Mouël reprenait au premier poteau et envoyait le ballon mourir dans la lucarne gauche de Mengdi (1-0, 64').

Auparavant, Bacha avait allumé quelques banderilles. La première cadrée d'une frappe de 18 m sur un renvoi (56e), la seconde d'un peu plus loin et dans le même registre, dégagée par la tête de Yuan Cong (63e). L'ouverture du score aurait pu libérer la sélection française mais les Chinoises s'essaièrent aussi à quelques sorties offensives. Sur une glissade française, Ou Yiyao et Tian Yunlang manquaient de justesse pour cadrer face au but de Innebeer (80e). Enfin suite à deux coups francs obtenus à droite, Ou Yiyao cherchaient Wang Linlin (88e) et Tian Yunlang (89e) sans succès.

Les Françaises peuvent désormais s'envoler vers l'Ecosse où elles débuteront face au pays hôte.



Match de préparation au Championnat d'Europe U19 de l'UEFA
Jeudi 11 juillet 2019 - 15h00
FRANCE - CHINE : 1-0 (0-0)
Clairefontaine-en-Yvelines (Stade Michel Platini)
Temps lourd et couvert (27°C) - Terrain excellent
Spectateurs : 120
Arbitres : Jennifer Maubacq (France) assistée de Clothilde Brassart (France) et Naïma Khettou (France). 4e arbitre : Siham Benmahammed (France)

But :
1-0 Margaux LE MOUËL 64' (Eninger sur le côté droit trouve d'une passe au sol dans la surface Becho qui centre fort devant le but et Le Mouël vient de reprendre du droit, le ballon prenant de la hauteur pour finir dans la lucarne gauche au premier poteau de la gardienne)

Aucun avertissement

France : 1-Justine Lerond (16-Mary Innebeer 72') ; 13-Manon Revelli, 4-Emeline Saint-Georges (12-Assimina Maoulida 46'), 5-Maëlle Lakrar (2-Lisa Martinez 51'), 3-Selma Bacha ; 8-Oriane Jean-François ; 7-Kessya Bussy (20-Vicki Becho 61'), 17-Julie Dufour (15-Thelma Eninger 61'), 14-Chloé Philippe (cap.) (10-Margaux Le Mouël 52'), 11-Sandy Baltimore (19-Lorena Azzaro 72') ; 9-Melvine Malard (18-Naomie Feller 72'). Entr.: Gilles Eyquem
Non utilisée : 6-Carla Polito

Chine : 1-Zhu Mengdi ; 23-Zhan Zewen (3-Chen Mengyuan 72'), 17-Li Yuehua, 12-Si Yu (cap.), 9-Yuan Cong, 24-Wang Linlin ; 21-Sun Pingwei, 6-Shao Shiyu (11-Shen Menglu 72'), 8-Ou Yiyao ; 18-Li Yinghua (20-Tian Yunlang 57'), 10-Yao Mengjia (19-Han Xuan 61'). Entr.: Park Taeha
Non utilisées : 22-Wang Meixing (G), 25-Hao Yixin (G), 2-Yang Shuihui, 4-Zhou Xinyu, 5-Chen Yaunmeng, 13-Tan Qing, 16-Li Yingrui, 26-Yang Xiaoxia

U19 - Les Bleuettes s'imposent grâce aux remplaçantes

U19 - Les Bleuettes s'imposent grâce aux remplaçantes

Classement FIFA - Les USA se détachent, la FRANCE reste quatrième

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Alors que le rideau est tombé sur la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France 2019™, un nouvel ordre s’est établi au sein du Classement mondial féminin FIFA/Coca-Cola.
Sans surprise, les États-Unis (1er, inchangé), désormais double tenants du titre, ont conforté leur première place après avoir disposé de quatre de leurs six poursuivants directs. Les Stars and Stripes comptent à présent 121 points d’avance sur l’Allemagne (2ème, inchangé), soit le plus grand écart jamais enregistré entre un leader et son dauphin au classement mondial.

Vice-champions du monde pour leur deuxième apparition en Coupe du Monde, les Pays-Bas (3èmes, plus 5) enregistrent pour leur part la plus forte progression au sein du Top 10. Les Oranje Leeuwinnen occupent la troisième place, soit le meilleur classement de leur histoire. Battue en quart de finale par les futures championnes américaines, la France reste en quatrième position.

La Suède (6e, plus 3), troisième de France 2019, réalise elle aussi une excellente opération et réintègre le Top 6 pour la première fois depuis plus de deux ans, tandis que les éliminations prématurées du Canada (7ème, moins 2) et de l’Australie (8ème, moins 2) et la quatrième place de l’Angleterre (5ème, moins 2) leur coûtent quelques places.

Plus loin, les Philippines (67èmes, plus 7) et l’Inde (57ème, plus 6) progressent grâce à leurs bonnes performances lors des matches de qualification pour le Tournoi Olympique de Football féminin de Tokyo 2020.

En Afrique, le Gabon (124ème) réintègre le classement pour la première fois depuis août 2016 après son impressionnante victoire à l’extérieur face au Congo lors des qualifications olympiques.

Le classement a lui-même atteint de nouveaux sommets, puisque le nombre d’équipes qui y figurent est passé de 155 à 158, sans qu’aucune équipe n’en soit retirée pour inactivité prolongée, ce qui constitue un record historique.

La prochaine édition du Classement mondial féminin FIFA/Coca-Cola sera publiée le 27 septembre 2019.

>> LE CLASSEMENT COMPLET

Leader États-Unis (inchangé)
Entrées dans le Top 10 RDP Corée (9ème, + 2)
Sorties du Top 10 Japon (11ème, - 4)
Nombre total de matches disputés 171
Plus grand nombre de matches disputés États-Unis (12)
Plus grande progression (points) États-Unis (+ 79)
Plus grand progression (places) Philippines (67èmes, + 7)
Plus grand recul (points) République de Corée (- 78)
Plus grand recul (places) Namibie (138ème, - 10)
Nouvelles entrées Azerbaïdjan, RD Congo, Gabon

Classement FIFA - Les USA se détachent, la FRANCE reste quatrième

#D1 Arkema - Le calendrier des matchs est sorti

Euro U19 - Présentation (1/2) : L'ESPAGNE remet son titre en jeu

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A peine la Coupe du monde terminée que se joue l'Euro des moins de 19 ans qualificatif pour la prochaine Coupe du monde des moins de 20 ans. Une compétition dont on ne connaît pas encore le pays-hôte. Présentation du groupe A, d'une compétition, qui se déroulera du 16 au 28 juillet en Ecosse.
Groupe A
Avec l'Ecosse, pays-hôte, la France, la Norvège et les Pays-Bas, c'est le groupe le plus « abordable », mais également le plus ouvert. L'Ecosse ne partira pas favorite, mais voudra rêver à domicile, la Norvège et les Pays-Bas ne seront pas des adversaires faciles pour la France. Il faudra profiter du tirage au sort qui lui a permis d'éviter les « gros » de la catégorie.

Ecosse
Qualifiée en tant que pays-hôte, l'Ecosse n'a donc pas pris part à un Tour Elite pour disputer son sixième Euro de la catégorie, la première fois depuis 2017. En cinq apparitions, elle n'a jamais réussi à se qualifier pour les demi-finales de la compétition, et ne partira pas favorite cette fois-ci encore avec trois équipes, la France, la Norvège et les Pays-Bas, qui auront les faveurs des pronostics. Mais qui sait, la participation de l'équipe A à sa première Coupe du monde cet été servira peut-être de détonateur pour en faire de même à l'étage inférieur, c'est en tout cas ce qu'espère la sélectionneuse de l'équipe Pauline Hamill.

Euro U19 - Présentation (1/2) : L'ESPAGNE remet son titre en jeu
France
La France a largement remporté ses deux premières rencontres du Tour Elite disputées à domicile face au Portugal (6-0) puis la Slovaquie (6-0), mais elle s'est ensuite fait peur face à la Slovénie qui avait également remporté ses deux premières rencontres. Le match décisif pour la qualification a terminé sur un match nul et vierge, mais la France, dominatrice mais maladroite, a failli se faire piéger en toute fin de match et ainsi laisser échapper la qualification.

Dans la compétition, seule l'Allemagne fait mieux que la France en terme de participations et de titres, même si l'Espagne revient vite sur le deuxième point. Cet été, le premier objectif des Tricolores, comme de toutes les équipes participantes, sera d'obtenir la qualification pour la Coupe du monde des moins de 20 ans. Mais la France doit et va viser plus haut, c'est à dire le titre, après sa finale perdue en Irlande du Nord il y a deux ans. Gilles Eyquem pourra compter sur six des sept joueuses qui ont participé au dernier Mondial U20, mais sera privé d'Amélie Delabre qui avait été la meilleure buteuse française de la compétition ex-aequo avec Emelyne Laurent. Fait rare pour être souligné, la présence de deux joueuses surclassées de deux et trois ans (Assimina Maoulida et Vicki Becho respectivement). La France fera son entrée dans la compétition face à l'Ecosse, pays-hôte, et n'aura pas droit à l'erreur avant d'affronter les Pays-Bas et la Norvège, ses deux principaux concurrents pour la qualification pour les demi-finales et la Coupe du monde. Car si elle a échappé à l'Espagne, l'Allemagne et l'Angleterre, elle fera face à deux, voire trois équipes physiques et bien organisées sur le terrain.

Norvège
La Norvège a remporté ses trois rencontres du Tour Elite disputé à domicile, face à l'Irlande du Nord (2-1), l'Ukraine (7-1) et enfin le Danemark de Dajan Hashemi (3-0), une belle performance qui montre qu'il ne faudra pas prendre cette équipe à la légère. Si elle s'est fait peur face à l'Irlande du Nord pour son entrée dans le tournoi, la sélection norvégienne a mis les points sur les « i » lors de son match décisif face à son principal concurrent lors de la dernière journée.

Attention à la Norvège, demi-finaliste de l'Euro des moins de 17 ans en 2018 tout comme les Pays-Bas, et qui sera emmenée par plusieurs joueuses de cette génération talentueuse. Les Frida Maanum, Sophie Haug ou Andrea Norheim ne sont plus là, mais l'équipe est de qualité et parfaitement en mesure de se qualifier pour les demi-finales et obtenir une troisième participation à la Coupe du monde des moins de 20 ans, compétition qu'elle n'a pas disputée depuis 2012. L'équipe évoluera en principe en 352 avec un trio Sunde/Baekkelund/Haugland très solide en défense et habile sur les coups de pieds arrêtés, notamment Sunde. Le milieu renforcé autour de la talentueuse Tvedten est bien articulé, et pourrait poser plus d'un problème à ses adversaires alors qu'en attaque, Olsen est une buteuse prolifique.

Pays-Bas
Après une victoire aisée face à la Bulgarie (6-0) pour débuter son Tour Elite disputé à domicile, la jeune équipe des Pays-Bas a remporté ses deux matches suivant avec plus de difficulté, face à la Russie (1-0) puis l'Islande (2-1), les deux équipes les plus dangereuses du groupe qui s'étaient neutralisées lors de la première journée pour offrir un boulevard aux Néerlandaises.

Pour sa neuvième participation à l'épreuve, l'équipe des Pays-Bas cherchera à obtenir sa qualification pour une deuxième Coupe du monde U20 consécutive après avoir découvert l'épreuve l'année passée avec trois joueuses qui seront présentes en Ecosse, parmi lesquelles Joëlle Smits qui n'a cepdendant pas été la joueuse la plus en vue des qualifications côté néerlandais. Les deux ailières Kirsten van de Westeringh (gauche) et Romée Leuchter (droite) ont été très efficaces, et les trois forment un trio très dangereux. La profondeur du banc pose quelques questions, mais l'équipe A a montré qu'il n'y avait pas forcément besoin d'un gros banc pour aller loin dans une compétition internationale... et s'il ne s'agit évidemment pas des mêmes joueuses, le parcours de leurs aînées donnera certainement aux jeunes Oranje un surplus de volonté, attention donc.

Calendrier
16 juillet : Norvège-Pays-Bas à 16h, Ecosse-France à 19h30
19 jullet : Pays-Bas-France à 16h, Ecosse-Norvège à 18h15
22 juillet : Pays-Bas-Ecosse à 18h15, France-Norvège à 18h15

Les matchs de la France sont diffusés en direct sur la Chaine L'Equipe

Le programme TV 100% foot féminin : l'Euro U19 et la Toulouse International Ladies Cup télévisés

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Cette rubrique permet de mettre en avant le programme des émissions TV concernant le football féminin. Dans ces conditions plus question de louper une seule émission à la télévision.
Mardi 16 juillet - 20h30
Ecosse - France
Euro U19 Féminin

Vendredi 19 juillet - 17h00
France - Pays-Bas
Euro U19 féminin

Lundi 22 juillet - 19h15
France - Norvège
Euro U19 féminin

Jeudi 27 juillet
Demi-finales
Euro U19 féminin

Dimanche 28 juillet - 17h00
Finale
Euro U19 féminin

Le programme TV 100% foot féminin : l'Euro U19 et la Toulouse International Ladies Cup télévisés
Mardi 6 août - 17h45
Montpellier HSC - Chelsea WFC
Toulouse International Ladies Cup

Mardi 6 août - 21h00
PSG - FC Bayern Munich
Toulouse International Ladies Cup

Jeudi 9 août - 17h45
Match pour la troisième place
Toulouse International Ladies Cup

Jeudi 9 août - 21h00
Finale
Toulouse International Ladies Cup


DROITS TV
Le groupe TF1 (TMC...) a acquis les droits de la Coupe du Monde Féminine 2019. Les droits en accès payant ont été revendus au groupe Canal + qui diffusera les 52 matchs. Le groupe TF1 proposera 25 affiches dont celles de l'Equipe de France.

Le groupe M6 (W9...) dispose des droits des matchs de l'Equipe de France féminine (hors phase finale) à partir de la saison 2018-2019 et jusqu'en 2022-2023.

Le groupe Canal + (C8, CStar, C+ Sport, Foot+) dispose des droits de la D1 féminine à partir de la saison 2018-2019 et jusqu'en 2022-2023.

L'Equipe dispose des droits en clair des phases finales U19 Féminines

Eurosport dispose des droits en accès payant des phases finales U17 Féminines et U19 Féminines, de la Coupe du Monde U20

France TV dispose des droits de diffusion de la Coupe de France féminine, des Jeux Olympiques (tournoi de football féminin inclus) en 2020.

Le groupe Canal + (Canal + Sport) dispose des droits des matchs de l'Olympique Lyonnais en Ligue des Champions (hors finale) pour la saison 2018-2019

beINSPORT dispose des droits des matchs à domicile du Paris-Saint-Germain en Ligue des Champions (hors finale) pour la saison 2018-2019

ET AUSSI
Late Football Club
Inside dans un club
Chaque mercredi vers 23h20 sur Canal + Sport

OL TV propose chaque lundi à 16h30 les buts de l'OL


En vente : Album photos relié

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Eric Baledent a suivi la Coupe du Monde 2019 en France. Le photographe vous propose de retrouver dans un album relié de 50 pages ses plus beaux clichés sur la compétition.
En vente : Album photos relié

Euro U19 - Présentation du groupe B (2/2) : L'ESPAGNE remet son titre en jeu

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A peine la Coupe du monde terminée que se joue l'Euro des moins de 19 ans qualificatif pour la prochaine Coupe du monde des moins de 20 ans. Une compétition dont on ne connaît pas encore le pays-hôte. Présentation du groupe B, d'une compétition, qui se déroulera du 16 au 28 juillet en Ecosse.
Euro U19 - Présentation du groupe B (2/2) : L'ESPAGNE remet son titre en jeu
C'est le groupe le plus relevé, puisque l'Allemagne, l'Angleterre et l'Espagne se disputeront les deux places qualificatives pour la Coupe du monde des moins de 20 ans, à moins que la Belgique ne parvienne à créer la surprise...

Allemagne
Aucun souci pour la Mannschaft lors du Tour Elite, avec deux larges victoires face à la Grèce (4-0) et la République Tchèque (5-0) pour débuter et s'assurer de la première place du groupe, avant de partager les points avec l'Autriche lors de la dernière journée (2-2).

La Mannschaft sera sans surprise une des favorites de la compétition dont elle détient le record de victoires. Mais si elle était présente en finale l'année passée (défaite 0-2 face à l'Espagne), il ne s'agissait que de sa première accession à ce stade de la compétition depuis... 2011, l'année de son dernier titre. Dans cette catégorie, la Mannschaft ne fait plus aussi peur, et le bilan récent de la France face à elle en est une bonne illustration. Mais l'Allemagne reste l'Allemagne, et le groupe appelé a les qualités pour remporter la compétition (plusieurs étaient présentes l'année passée) malgré les absences de joueuses telles que Lena Oberdorf, Klara Bühl ou encore Sjoeke Nüsken, désormais avec les A. Le milieu de terrain et l'attaque sont particulièrement bien fournis, et la menace viendra de partout. L'ailière gauche Paulina Käte Krumbiegel a marqué trois buts lors du Tour Elite, l'attaquante Shekiera Martinez deux, tout comme Gina-Maria Chmielinski, souvent sur l'aile droite. Mais elles ne seront pas les seules joueuses à surveiller...

Angleterre
Lors du Tour Elite, l'Angleterre a facilement validé sa qualification pour l'Euro avec trois larges victoires face à la Turquie (7-0), la Suède (4-0) et l'Italie (2-0). Treize buts inscrits, zéro encaissé, un bilan parfait avant un groupe compliqué à l'Euro.

Avec un seul titre à son palmarès dans la compétition, l'Angleterre veut confirmer la forme ascendante de ses sélections de jeunes (les U20 ont terminé sur le podium de la dernière Coupe du monde, les U17 restent sur trois participations aux demi-finales de l'Euro) et retrouver les cîmes européennes rencontrées en 2009. Depuis, la sélection a été stoppée à deux reprises en finale par la France, et Rehanne Skinner pourra compter sur une équipe solide et complète, avec en premier lieu Lauren Hemp, très en vue lors de la dernière Coupe du monde des moins de 20 ans, ou encore Jessica Naz en attaque. L'adversité sera de taille, et pour confirmer et continuer les efforts et les résultats obtenus récemment à tous les niveaux, une qualification pour le Mondial sera importante pour ces jeunes joueuses.

Belgique
Les jeunes Red Flames ont arraché leur qualification lors du Tour Elite après une victoire contre la Suisse (2-0), et deux matches nuls contre la Finlande (1-1) et la Pologne (2-2). Une histoire de temps additionnel qui a fait basculer les résultats en sa faveur pour sa qualifier avec un but inscrit de plus que la Finlande. Une équipe contre laquelle elle a égalisé dans le temps additionnel lors de la deuxième journée, avant de faire de même contre la Pologne lors de la troisième journée pendant que la Finlande se faisait elle rejoindre dans le temps additionnel...

La qualification pour un deuxième Euro U19, après celui de 2014 (élimination en phase de groupe), a été longue à se dessiner pour les jeunes Belges emmenées par Lisa Petry et Esther Buabadi, buteuses providentielles. Le niveau va monter de plusieurs crans lors de l'Euro, et le tirage au sort a offert une opposition des plus relevées aux jeunes Red Flames, qui n'ont que très peu de chances de rejoindre les demi-finales...

Espagne
Les doubles tenantes du titre n'ont connu aucun souci pour se qualifier lors du Tour Elite disputé à domicile, avec trois victoires aisées face à la Serbie (2-0), la Hongrie (7-0) et l'Irlande (3-0). Douze buts inscrits, 0 encaissé, idéal avant de voir le niveau monter à l'Euro.

En finale lors des cinq dernières éditions et titrée les deux dernières années, la sélection espagnole sera la principale favorite à sa propre succession. Emmenée par six joueuses cadres vice-championnes du monde U20 Coll, Pujadas, Alexandri, Navarro, Andujar, et Pina, mais également des joueuses doublement titrées en U17 et/ou U19, la sélection espagnole dispose d'un banc sans équivalent pour accompagner ses piliers. La passe de trois est parfaitement dans ses cordes, avec dans un coin de la tête l'envie d'aller chercher le titre mondial l'année prochaine. Mais il faudra avant prendre le dessus sur l'Angleterre et/ou l'Allemagne, ses deux principaux concurrents du groupe qui auront des arguments à faire valoir pour stopper les Espagnoles et leur série de cinq finales consécutives. Elle a été stoppée en mai chez les U17 (également cinq finales consécutives assorties de deux titres), et ses adversaires essaieront de faire de même dans la catégorie supérieure...

Calendrier
16 juillet : Espagne-Belgique 16h, Angleterre-Allemagne à 19h30
19 juillet : Angleterre-Espagne à 16h, Belgique-Allemagne à 18h15
22 juillet : Belgique-Angleterre à 16h, Allemagne-Espagne à 16h



Euro U19 - Gilles EYQUEM : "Cela va monter en puissance"

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Avant de débuter ce soir face à l'Ecosse (20h30), le sélectionneur Gilles Eyquem évoque la préparation et les objectifs du tournoi.
Euro U19 - Gilles EYQUEM :
Retour sur le stage de préparation élargi
On a essayé d'être cohérent par rapport à l'équilibre du groupe, des vingt joueuses pour l'Euro. On s'était fixé sur un nombre de filles par ligne. Cela a été un des critères, l'autre, celles qui paraissaient le mieux et qui pouvaient apporter le plus à l'équipe que soient jeunes ou pas. C'est toujours un moment délicat pour les filles qui nous ont quitté en pleine préparation. Cela fait partie des choix que doit assumer l'entraîneur. Je leur ai demandé de rester prêtes car jusqu'au premier match, il y avait moyen de les rappeler.

Les présences des joueuses Thelma Eninger et Vicki Becho
C'est lié à la finale du Challenge U19 où elles ont montré qu'elles avaient des qualités. Je les ai fait venir au stage. Elles ont vite montré lors du stage qu'elles méritaient de partir avec nous. Cela a rééquilibré entre Lyon et Paris (rire) !

Le match de préparation face à la Chine (1-0)
On avait mis l'accent sur un gros travail de préparation. C'est normal que les filles aient les jambes lourdes. On n'avait pas fait de ce match, l'obligation de gagner. On a été depuis le départ sur l'Ecosse (ndlr : vendredi dernier) dans l'affûtage pour être prêt le premier match.

L'Ecosse
Sur le papier, c'est l'équipe la moins huppée avec la Belgique de l'autre côté mais il faut toujours se méfier. Elles sont chez elles. Ce sont des équipes qui vont être prêtes. On va avoir l'avantage de jouer sur un très beau terrain, large. Cela va nous plaire. Maintenant il va falloir être présent dans l'impact.

Les deux autres adversaires
Cela va monter en puissance. Les Pays-Bas ont une très belle équipe. C'est collectivement très propre. La Norvège que l'on a vu en mars et qui nous a battue, qui met beaucoup d'impact. Les autres nations travaillent aussi. Si l'on veut rester dans le top 4, il va falloir cravacher.

Objectif Coupe du Monde U20 ?
C'est l'objectif premier. Être en demi-finale, c'est signe de Coupe du Monde. On est là pour donner de l'expérience et du vécu aux joueuses. Il n'y a rien de mieux. La cerise sur le gâteau, ce sera le titre : 2013, 2016 et ... 2019.

#D2F - Les compositions des groupes connus

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Le BELFA a homologué la composition des groupes du Championnat de France de D2.
#D2F - Les compositions des groupes connus
Contrairement aux dernières saisons, le découpage géographique des deux groupes de D2 a été effectué différemment avec un diagonale de la Bretagne vers l'Aveyron.

Les deux clubs relégués de D1 ont été répartis dans chaque groupe. Rodez dans le A, et Lille dans le B.

Le groupe A se retrouve ainsi composé de clubs issus des Ligues Bretagne, Pays de la Loire, Centre Val de Loire, Nouvelle Aquitaine et Occitanie complétés par deux clubs franciliens.

Le groupe B est composé d'équipes des Hauts de France, de Normandie, du Grand Est, d'Auvergne Rhône Alpes, de Méditerranée et d'un club francilien.

Concernant les promus, les équipes de Bergerac, Nantes sont dans le groupe A. Le groupe B reçoit celle d'Amiens et Nice.

Challenge U19 - Les compositions des groupes connus

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Les compositions des six groupes de cinq équipes pour la première phase.
Challenge U19 - Les compositions des groupes connus

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