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Channel: Footofeminin.fr : le football au féminin
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ANGLETERRE - Vers un rapprochement de la Premier League avec la FA Women Super League

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La rumeur d'un rapprochement entre la Premier League et la FA Women Super League circulait depuis plusieurs années et la BBC vient de confirmer l'existence de pourparlers en vue d'un rapprochement dans un futur proche.
ANGLETERRE - Vers un rapprochement de la Premier League avec la FA Women Super League
Les deux compétitions sont désormais sponsorisées par la banque Barclays et un rapprochement entre les deux entités permettraient d'avoir une grosse valeur ajoutée au niveau du marketing de la compétition féminine à tout juste deux ans de l’Euro en Angleterre. Il faut rappeler que la Premier League est une entité indépendante de la Fédération Anglaise depuis 1992 et a réussi grâce à la vente des droits TV à en faire le championnat le plus riche du monde à défaut d'être le meilleur ou le plus spectaculaire.

Lors de la récente Assemblée Générale, les clubs ont accepté à l'unanimité d'étudier un rapprochement des deux entités dans un futur plus ou moins proche. Actuellement la FA WSL est gérée entièrement par la FA qui en a fait un outil au service des équipes nationales d'Angleterre, avec des résultats probants, trois demi-finales consécutives dans les tournois internationaux, et cela au détriment de l'intérêt des clubs.

La FA WSL est la seule Ligue européenne 100% professionnelle et sur l'ensemble des deux divisions treize équipes de Premier League sur les vingt-trois clubs sont présentes. On notera d'ailleurs que les Tottenham Hotspurs et Manchester United ont été promus cette année et la FA WSL ressemble de plus en plus au pendant féminin de la Premier League et un rapprochement semble être une suite logique au cheminement actuel. Il est intéressant de noter que le nom FA Women Premier League qui était le nom de la compétition de la troisième et quatrième division du football féminin est désormais disponible puisque le nom de ces championnats ont été changés en FA Women National League.
De là à jumeler la Barclays Premier League et la Barclays Women Premier, il n'y a qu'un pas qui pourrait être franchi bientt.

La Fédération Anglaise vient d'ailleurs d'annoncer les matchs d'ouvertures de la saison à venir et on aura droit au derby mancunien avec City qui recevra United alors que Chelsea recevra les Spurs et les champions Arsenal seront opposées à West Ham. On y voit clairement l'idée de prolonger la vague positive et de capitaliser sur les audiences TV afin d'attirer un maximum de spectateurs aux matchs. La rumeur circule d'ailleurs sur la possibilité de faire jouer en lever de rideau certaines équipes féminines à l'Emirates Stadium, Stamford Bridge à l'Etihad Stadium ou à Anfield.




Coupe du Monde - Les PAYS-BAS se sont montrées patientes

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Il aura fallu attendre la prolongation pour voir les championnes d'Europe en titre décrocher leur première place en finale. La délivrance est arrivée par Jackie Groenen face à des Suédoises qui ont manqué le coche en début de match.
Coupe du Monde - Les PAYS-BAS se sont montrées patientes
Quelques ajustements étaient effectués par les sélectionneurs dans ce duel d'Européens avec une formation néerlandaise où van de Sanden peut en vue depuis le début du tournoi était remplacée par Beerensteyn. Côté suédois, finalement, un seul changement était effectué en raison de la suspension de Rolfö, avec Hurtig titularisée alors que Bjorn initialement annoncée à la place de Rubensson devait renoncer en raison d'une blessure survenue à l'échauffement.

Marquer mais ne pas se découvrir, c'est un dilemme dont les deux équipes n'ont pas su trouver la solution. Tout du moins durant près de 100 minutes. Les Suédoises étaient malgré tout plus actives en début de rencontre. Jakobsson dans l'axe décalait pour Blackstenius dont la frappe était repoussée dans l'axe par van Veenendaal. Jakobsson, encore, arrivait à toute vitesse pour jouer le ballon mais se heurtant à la gardienne (13e). Le match manquait de rythme et c'est des tribunes qu'il arrivait avec une ola lancée après un quart d'heure de jeu seulement. Sur le terrain, van Veenendaal du bout des doigts sortait en corner un coup franc excentré d'Eriksson (19e).

van Veenendaal sollicitée
Les Néerlandaises commençaient après 25 minutes de jeu à sortir de leur camp, enchaînant quelques séries de passes intéressantes mais venir inquiéter Lindahl. La seule frappe lointaine de Spitse ne donnait rien (39e) pas plus que l'ultime coup franc avant la pause (45e). Ce sont toujours les Suédoises qui arrivaient à s'approcher du but adverse. La seule véritable occasion nette du premier acte était au crédit de Hurtig qui reprenait le ballon après un premier renvoi de la défense sur la tentative de Rubensson. van Veenendaal sortait le ballon d'un arrêt du pied (37e).

Lindahl décisive à son tour
Déjà peu en vue lors du tournoi, Martens cédait sa place à la pause. Cela ne changeait rien à la physionomie avec Blackstenius la première dangereuse à la reprise (48e). Puis sur une reprise d'Asllani contrée, c'est Fischer qui héritait du ballon, excentrée à droite dans la surface, qui plaçait une reprise croisée du droit au sol repoussée (56e). Miedema se mettait enfin en évidence pour les Néerlandaises après un corner joué au second poteau par Spitse. Démarquée, elle ajustait une reprise de la tête que Lindahl allait chercher du bout des doigts (64e). Wiegman décidait de faire entrer la Lyonnaise van de Sanden. Sous les applaudissements, elle commençait à mettre le feu sur deux ou trois accélérations et dans le temps additionnel, sa frappe croisée du droit sortie en corner par Lindahl aurait pu permettre d'éviter la prolongation (90+1e). C'est aussi ce que les partenaires de Asllani auraient aimé réussir. Mais la reprise de volée du gauche d'Asllani (84e) ou le coup franc d'Eriksson frappé direct (88e) terminaient au dessus du cadre.

Groenen seule buteuse
Les premiers instants de la prolongation ne semblaient pas plus animés. Un manque de rythme auxquels les Néerlandaises parvenaient enfin à mettre un terme avec un brin de réussite. Un ballon joué au milieu par van de Donk en direction de Miedema pour jouer en appui. Sembrant voulait intervenir et offrait le ballon de but à Groenen qui se retrouvait seule à s'avancer dans la surface pour armer une frappe croisée imparable (1-0, 99'). Les Suédoises n'allaient plus réussir à revenir dans la partie face à une défense orange qui tenait bon aisément à l'image de l'intervention de van Dongen sur Asllani (103e). Cette dernière devait quitter ses partenaires K.O. après avoir reçu le ballon en pleine tête et le rêve de finale s'était envolé


Coupe du Monde de la FIFA 2019 - Deuxième demi-finale
Mercredi 3 juillet 2019 - 21h00
PAYS-BAS – SUEDE : 1-0 a.p. (0-0, 1-0)
Lyon (Stade de Lyon "Groupama Stadium")
Temps très chaud (29°C) - Terrain excellent
Spectateurs : 48 452
Arbitres : Marie-Soleil Beaudoin (Canada) assistée de Princess Brown (Jamaïque) et Stephanie-Dale Yee Sing (Jamaïque). Arbitres réservistes : Kateryna Monzul (Ukraine), Maryna Striletska (Ukraine). Arbitres VAR : Massimiliano Irrati (Italie) assisté de Mohammed Abdulla Mohammed (Emirats Arabes Unis) et Chantal Boudreau (Canada)

But :
1-0 Jackie GROENEN 99' (van de Donk cherche Miedema à 25 m dans l'axe mais Sembrant dévie le ballon en intervenant sur le côté droit de l'attaque néerlandaise où Groenen hérite du ballon et s'avance dans la surface pour placer une frappe croisée du droit dans le petit filet opposé de Lindahl)

Avertissements : Sherida Spitse 85', Danielle van de Donk 116' pour les Pays-Bas ; Julia Zigiotti 94' pour la Suède

Pays-Bas : 1-Sari van Veenendaal (cap.) ; 2-Desiree van Lunteren, 3-Stefanie van der Gragt, 20-Dominique Bloodworth, 4-Merel van Dongen ; 14-Jackie Groenen, 10-Danielle van de Donk, 8-Sherida Spitse ; 21-Lineth Beerensteyn (7-Shanice van de Sanden 71'), 9-Vivianne Miedema, 11-Lieke Martens (19-Jill Roord 46'). Entr.: Sarina Wiegman-Glotzbach
Non utilisées : 16-Lize Kop, 23-Loes Geurts, 5-Kika van Es, 6-Anouk Dekker, 12-Victoria Pelova, 13-Renate Jansen, 15-Inessa Kaagman, 17-Ellen Jansen, 18-Danique Kerkdijk, 22-Liza van der Most

Suède : 1-Hedvig Lindahl ; 4-Hanna Glas, 5-Nilla Fischer, 3-Linda Sembrant, 6-Magdalena Eriksson (2-Jonna Andersson 111') ; 23-Elin Rubensson (16-Julia Zigiotti 78'), 9-Kosovare Asllani, 17-Caroline Seger (cap.) ; 10-Sofia Jakobsson, 11-Stina Blackstenius (20-Mimmi Larsson 111'), 8-Lina Hurtig (7-Madelen Janogy 78'). Entr.: Peter Gerhardsson
Non utilisées : 12-Jennifer Falk, 21-Zecira Musovic, 13-Amanda Ilestedt, 14-Julia Roddar, 15-Nathalie Björn, 19-Anna Anvegard, 22-Olivia Schough

Coupe du Monde - Sarina WIEGMAN (Pays-Bas) : "Les joueuses croient en leur capacité à gagner des trophées"

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C'est une sélectionneuse néerlandaise calme mais heureuse qui s'est exprimée en conférence de presse à l'issue de cette qualification historique en finale
Coupe du Monde - Sarina WIEGMAN (Pays-Bas) :
Est-ce que ce match a été le plus long, le plus difficile ?
Ce match a été le plus long, le plus difficile. Lieke (Martens) n’était pas en forme. Nous avions besoin d’une joueuse très en forme. Van de Donk a été mise plutôt sur le côté et on a fait des ajustements de position dans le XI. Ensuite, on a fait entrer Shanice. Elle a le même type de profil que Lineth. Nous avons réussi à progresser, nous étions en possession du ballon en 2e mi-temps.

Êtes-vous émue ce résultat ?
Je n’ai pas ressenti d’émotions pendant ce match. Je n’ai pas encore vraiment pris conscience de ce qui se passe. Pendant le match, on est concentré sur la victoire, on ne se retourne pas. C’est extraordinaire. Au cours des quarts de finale, j’avais ressenti beaucoup plus d’émotions que maintenant. Là je suis très calme.

Dix ans en arrière, imaginiez-vous un tel parcours ?
Je crois que ce potentiel existait mais il n’y avait pas encore les infrastructures. Cela a débuté vraiment en 2016. Les joueuses ont pu s’entrainer avec les installations requises et les joueuses ont pu beaucoup progresser. Elles ont aussi été transférées dans des clubs européens, cela a aidé. Elles ont développé leur talent, elles ont l’expérience et elles croient à leur capacité à remporter des trophées.

Qui peut aujourd’hui vous arrêter ?
Les États-Unis peuvent nous arrêter. C’est incroyable, d’être en finale. Ce sera très compliqué mais nous sommes prêtes et tout peut arriver sur un seul match. Si on veut s’imposer face aux États-Unis, il faut lutter. Il faut vraiment fournir de gros efforts et batailler pour marquer.

Qu’est ce que cela représente pour vous d’avoir deux femmes coachs en finale ?
Je suis très heureuse d’être en finale. Jill également. Si on veut élargir un peu, c’est une opportunité pour nous de progresser encore dans tous les aspects du football et de la société. Faisons encore plus d’efforts pour nommer des femmes aux plus hauts postes dans les instances internationales du football. Les femmes doivent avoir le courage de s’imposer, de prendre des risques pour prendre ces postes qui sont aujourd’hui accessibles. Nous devons montrer que nous avons le talent.

Comment expliquez-vous les manques de concentration face au but ?

Je ne crois pas que nous ayons manqué de discernement. Nous luttions face à des joueuses suédoises très talentueuses. Nous étions peut-être un peu brouillonnes mais peu à peu nous avons ajusté le jeu. La fatigue est arrivée mais nous avons eu suffisamment d’énergie pour être supérieures aux Suédoises.

Avez-vous un mot sur Shanice qui était remplaçante ce soir ?
Comme Dekker qui était déçue de ne pas faire partie du onze. Shanice a eu le même message, c’est décevant mais ce sont des remplaçantes qui peuvent entrer en jeu. Toutes les joueuses se comportent comme des professionnelles. C’est la force de l’équipe, d’accepter les choix et cela ne les empêche pas de tout donner dès qu’elles entrent en jeu.

Comment avez-vous réussi à transformer vos joueuses en combattantes ?
Je crois que moi-même que je suis une joueuse. J’ai un grand sens du collectif. C’est très important de jouer ensemble. J’ai vu cela aux Etats-Unis, comment faire face, comment motiver une équipe. C’est très utile de faire cela. Il fait associer cet esprit d’équipe. On ne joue jamais seul, on joue en tant que du collectif. C’est vraiment un sens du collectif, vous avez senti cette force.

Coupe du Monde - PAYS-BAS - SUEDE : les réactions de Bloodworth, van de Donk et Groenen

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Retrouvez les réactions des trois joueuses néerlandaises qualifiées pour la finale.
Coupe du Monde - PAYS-BAS - SUEDE : les réactions de Bloodworth, van de Donk et Groenen
Dominique Bloodworth (défenseure des Pays-Bas)
"C'est une sensation incroyable, je ne sais pas comment décrire ce sentiment différemment. En défense, je me sentais bien pendant les 120 minutes, mon arrière gauche Merel Van Dongen m'a aussi dit pendant le match qu'elle se sentait bien. Nous avions plein d’adrénaline et ça nous a permis d'aller jusqu'au bout du match.
Après avoir ouvert le score, on avait juste quelques minutes à tenir pour aller en finale. Nous nous sommes battues jusqu'à la fin et cela a suffi aujourd'hui.
Sari (Wiegman) a été incroyable pendant tout le tournoi. J'ai énormément de respect pour elle, c'est une gardienne de but extraordinaire, c'est une héroïne pour notre équipe.
Le tournoi a été très long, et la saison a été très longue pour la plupart des joueuses. On peut voir que les joueuses commencent à être fatiguées. Le match s'est joué sur le mental et l'équipe qui a réussi à trouver un surplus d'énergie a gagné. J'espère que nous pourrons faire de même contre les USA en finale.
Lors d'une finale tout peut arriver, même contre les USA. C'est une équipe très dure à battre, on va analyser leurs forces et faiblesses. Ceci afin de pouvoir voir les choses que nous pourrons exploiter afin de nous créer des occasions de buts.
Sur son tournoi en tant que titulaire : Ca me fait très plaisir et j'ai travaille très très dur pour arriver à ce résultat. Je suis très heureuse d'avoir jouer l’intégralité des minutes dans le tournoi et je veux continuer à m’améliorer. Je sais que parfois je fais des erreurs. Après un match, on n'arrive pas a dormir à cause de l'adrénaline et j'essaie toujours d'analyser le match pour voir que ce que je peux améliorer. Par exemple, je sais que mes passes n'ont pas toujours été très bonnes alors que normalement c'est une de mes forces. Ça sera l'une des choses que je vais regarder et essayer d’améliorer.

Coupe du Monde - PAYS-BAS - SUEDE : les réactions de Bloodworth, van de Donk et Groenen
Danielle Van De Donk (milieu des Pays-Bas)
"Je me sens vraiment bien, je suis excitée mais fatiguée en même temps. C'est un sentiment incroyable. Je ne sais pas comment expliquer comment nous avons progressé autant depuis notre première coupe du monde il y a 4 ans. Les qualifications ont été dures puisque nous sommes passées par les barrages. Nous avons prouvé que nous pouvons jouer du beau football et nous n'avons pas été championnes d'Europe par hasard. Je suis très fière de notre équipe et aussi de nos supporters qui sont extraordinaires.
J'aime le fait que nous soyons toujours les outsiders, je pense que la meilleure position pour nous. Les Américaines seront bien sur favorites. J'ai toujours été l'outsider et on s'y habitue. Parfois nos adversaires nous sous estiment et c'est un avantage pour nous.
C'est une finale avec tout ou rien, on sera fière de notre parcours et on donnera tout ce que l'on a au fond de nous pour y arriver et quelque soit le résultat du match, on aura fait un parcours extraordinaire.
Nous n'avons pas peur des USA, nous allons leur montrer ce qu'on a dans le ventre et on va peut-être réussir à les surprendre.


Jackie Groenen (buteuse des Pays-Bas)
Sur le but : J’ai vu un angle de tir idéal. Nous avions parlé que je devais saisir ma chance, cela s’est présenté, je me suis dit que c’était le bon moment. C’est van de Donk qui m’a toujours suggéré de tirer si j’étais en très bonne position. C’est le rêve de tout à chacun de marquer ce soir. Mais ce qui est important, c’est le travail de l’équipe. J’ai changé, mon style de jeu est différent.
Sur le match : Au début, la situation pour nous était vraiment très tendue. C’est un match avec un enjeu immense et nous savions que la Suède allait commencer très fort. Je crois que nous avons su gérer cette tension. Nous nous senties très fortes surtout lors de la prolongation. Nous avions l’énergie pour gérer cette tension.
La finale face aux USA : C’est une équipe extrêmement forte. Ce sont les Etats-Unis, c’est un match et il y a des possibilités de s’imposer. Tout peut arriver et j’espère que nous pourrons développer notre stratégie.
C’est une sensation incroyable. Je suis tellement fière, c’est un sentiment fabuleux de pouvoir jouer un tel match. Nous avons une grande confiance en nous. Nous avons un grand collectif et nous nous donnons de la confiance, les unes, les autres. Il nous reste encore un match mais nous pouvons encore devenir championnes du Monde. Ce sera difficile mais nous sommes prêtes à aborder cette finale.
Sur l’évolution de la sélection : Nous avons évolué en tant que collectif. Nous avons cette expérience d’être championnes d’Europe. Cela compte beaucoup et nous avons travaillé très dur. C’est formidable d’être en finale.

Coupe du Monde - ANGLETERRE - SUEDE : Des adieux, des absentes et encore un peu d’enjeu

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Quatrième confrontation de l’histoire entre deux nations européennes lors du match pour la troisième place en coupe du monde. Sur le podium en 2015, l’Angleterre veut conserver sa place sur le podium, mais la Suède, marquée par son échec, espère faire aussi bien qu’en 2011.
Coupe du Monde - ANGLETERRE - SUEDE : Des adieux, des absentes et encore un peu d’enjeu
Après la déception, trouver les forces et l’envie nécessaire pour quitter la compétition sur une note plus joyeuse. Telle est la mission qui attend ce samedi à Nice l’Angleterre et la Suède, les deux déçus des demi-finales, respectivement mardi face aux Etats-Unis et mercredi face aux Pays-Bas. Et à chaque fois, les désormais prétendants à la 3e place de ce Mondial sont passés tout près, et ils ont laissé beaucoup d’énergie dans la bataille.

Asllani incertaine côté suédois, Bright suspendue
Mais dans ce domaine, c’est peut-être les Blagult qui ont le plus perdu. Premièrement, contrairement aux Lionesses, qui se sont faites sortir en 90 minutes, la Suède, qui a joué 24 heures plus tard que son adversaire, a également dû disputer une prolongation harassante (qui est d’ailleurs allée jusqu’à la 127e minute). Pour le sélectionneur suédois, la récupération était une priorité : "Nous allons voir l’état de forme des joueuses qui ont joué 120 minutes. Il faudra donc planifier et voir combien de joueuses seront aptes" déclarait ce dernier dès mercredi soir. La Suède a aussi perdu Kosovare Asllani dans la bataille. Pour de bon ? Sonnée après avoir reçu un ballon dans la joue gauche, l’ancienne Parisienne était sortie sur civière, laissant beaucoup d’inquiétudes à ses partenaires.

La Suédoise est finalement sortie le soir même de l’hôpital, et un médecin de la fédération s’est voulu rassurant : « Le diagnostic préliminaire ne montre pas signe de blessure grave ». Asllani a participé aux dernières séances d’entraînement de son équipe, mais vendredi, son coach n’a pas souhaité précisé si elle serait disponible. Ce serait une grosse perte pour les Nordiques, qui récupèreront tout de même à gauche de l’attaque Fridolina Rolfö, suspendue en demie. La maîtresse à jouer de l’équipe de Peter Gerhardsson reste quand même l’un des éléments clés de ce dispositif, et si Blackstenius et Jakobsson brillent autant dans ce mondial, c’est aussi grâce à sa qualité de passe et sa vista.

« On veut se faire justice »
Coupe du Monde - ANGLETERRE - SUEDE : Des adieux, des absentes et encore un peu d’enjeu
Alors que la Suède domine largement l’historique des confrontations directe (14 victoires à 3, 8 nuls), cette première confrontation entre les deux nations en coupe du monde risque de s’avérer beaucoup plus difficile pour elle. Même si la sélection suédoise n’a jamais échoué lors de ce match pour une place sur le podium, comme les Françaises le savent bien (après avoir battu l’Allemagne 4-0 en 1991, les Suédoises ont remporté leur 2e match pour la 3e place face aux tricolore en 2011, 2-1).

L’absence de Milie Bright, expulsée face aux Etats-Unis, et les forces laissées par les Anglaises lors de leur duel dantesque avec les Etats-Unis leur permettront-elles d’honorer le dicton « jamais 2 sans 3 » ? A 36 ans, la recordwoman de capes suédoise (136) Hedvig Lindahl veut croire que oui : « Quoiqu’il arrive les gens sont fiers de nous, mais on veut se faire justice et gagner la médaille de bronze ». Surtout pour son dernier match en coupe du monde, pour sa 5e participation.

« Elles ne me décevront pas »
Côté anglais, l’autre titulaire habituelle en charnière centrale, Steph Houghton, a eu beau rater le penalty de l’égalisation mardi, elle aura surtout à cœur de se rattraper à l’Allianz Riviera. Phil Neville devrait revenir à son 4-3-3, pour tenter de déstabiliser l’excellent bloc suédois. Et offrir une dernière cape à Karen Carney, qui prendra sa retraite internationale à l’issue de ce tournoi ? « Je pense qu'on aura besoin de 24 à 48h pour se remettre de cette déception. (…) Samedi, je veux voir l'attitude, la concentration de mes joueuses et je suis sûr qu'elles ne me décevront pas comme toujours », disait l’ancien Mancunien après la demie. Son groupe reste lui aussi sur une belle expérience dans ce match pour le bronze, qu’il avait remporté il y a 4 ans (1-0, a.p.) face à l’Allemagne.

Toutes ces données promettent une belle opposition, avec une équipe qui aime avoir le ballon et attaquer, et une qui s’appuie sur la verticalité, sa vitesse en contre et sa solidité défensive. Surtout que, pour certaines, la soirée pourrait être doublement réussie. On parle ici d’Ellen White, avec ses 6 buts au compteur dans ce Mondial. En marquant un 35e but pour sa sélection, ou plus, et si jamais Alex Morgan (6 buts également) ou Morgan Rapinoe (5 buts) manquent le coche dimanche en finale, elle pourrait aussi s’emparer du soulier d’or. De quoi effacer (un peu) la déception d’être passée à côté de l’or Mondial.

Coupe du Monde de la FIFA - Finale pour la 3e place
Samedi 6 juillet 2019 - 17h00
ANGLETERRE - SUEDE
Nice (Allianz Riviera)
Arbitres : Anastasia Pustovoytova (Russie) assistée de Ekaterina Kurochkina (Russie) et Petruta Iugulescu (Roumanie)

La Suède a remporté 14 de ses 25 précédentes confrontations avec l'Angleterre, pour 3 défaites et 8 nuls. C'est la première fois que les deux équipes s'affrontent en Coupe du Monde Féminine de la FIFA.

La Suède a remporté le dernier duel face à l'Angleterre sur le score de 2-0, Sofia Jakobsson et Anna Anvegard avaient été les buteuses.

Arbitrage - Deux Françaises en finale de la Coupe du Monde

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A défaut d'avoir l'Equipe de France en finale, ce sont deux arbitres françaises qui dirigeront la finale de la Coupe du Monde ce dimanche entre les Etats-Unis et les Pays-Bas au terme d'une saison de toutes les réussites.
Arbitrage - Deux Françaises en finale de la Coupe du Monde
Promue en Ligue 1 à l'issue de cette saison, Stéphanie Frappart continue de se faire remarquer. "Depuis son arrivée en Ligue 2 en 2014, elle a suivi une progression constante. Sa promotion est avant tout le fruit de son travail, de sa rigueur et de ses qualités développées sous la direction de la DTA. Comme tout nouvel arbitre à ce niveau, elle peut encore progresser. Stéphanie saura se montrer à la hauteur des espoirs placés en elle", déclarait Eric Borghini début juin en tant que représentant de l'arbitrage au COMEX.

Cette dernière affichait alors sa satisfaction : "Je suis fière et honorée de cette nomination. C’est un réel bonheur, la récompense d’années de travail et de sacrifices. Je tiens à remercier la DTA et la CFA de leur confiance Etre la première femme à devenir arbitre de Ligue 1 est à la fois un privilège, un honneur et une responsabilité. J’espère que mon parcours va encourager les jeunes filles et les femmes à s’engager dans l’arbitrage".

Un mois plus tard, la voici nommée dans la plus grande rencontre féminine avec une joie à la hauteur de l'événement : "C’est une émotion indescriptible parce qu’on travaille toutes depuis des années pour en arriver là, un peu comme les joueuses." Un aboutissement pour celle qui déclarait sur footofeminin cinq ans auparavant : "Je suis actuellement en première catégorie (juste en dessous de la Top List). L'objectif est de pouvoir aller à la Coupe du Monde."

Elle ne sera pas la seule française puis sa première assistante, Manuela Nicolosi, sera à ses côtés tout comme l'Irlandaise Michelle O'Neill. Un trio qui a déjà officié à trois reprises depuis le début de la compétition avec Argentine - Japon (0-0), Pays-Bas - Canada (2-1) et Allemagne - Suède (1-2).

Quelques dates
14 décembre 1983 : naissance au Plessis Bouchard
septembre 1993 : débute le football comme joueuse à l'AS Herblay
12 février 1997 : obtention sa première licence d'arbitre dans le Val d'Oise
juin 2005 : Jeune Arbitre de la Fédération
juin 2008 : nommée Arbitre Fédérale 5
juin 2009 : nommée Arbitre Fédérale 4
juin 2011 : nommée Arbitre Fédérale 3
6 août 2011 : premier match dirigé en National (Rouen - Dijon)
14 juillet 2012 : arbitre de la finale de l'Euro U19 Féminin
11 mai 2014 : élue meilleure arbitre aux trophées de l'UNFP
juin 2014 : nommée Arbitre Fédérale 2
8 août 2014 : premier match dirigé en Ligue 2 (Niort - Brest)
1er janvier 2015 : nommée parmi les 19 arbitres de l'Elite européenne
juin/juillet 2015 : participation à la Coupe du Monde au Canada
août 2016 : participation au tournoi olympique au Brésil
juin/juillet 2017 : participation au championnat d'Europe aux Pays-Bas dont une demi-finale
août 2018 : participation à la Coupe du Monde U20 en France dont la finale
28 avril 2019 : premier match dirigé en Ligue 1 (Amiens - Strasbourg)
11 mai 2019 : deuxième match dirigé en Ligue 1 (Nice - Nantes)
7 juin 2019 : nommée Arbitre Fédérale 1
7 juillet 2019 : arbitre de la finale de la Coupe du Monde

Le programme TV 100% foot féminin : la coupe du monde avant l'Euro U19

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Cette rubrique permet de mettre en avant le programme des émissions TV concernant le football féminin. Dans ces conditions plus question de louper une seule émission à la télévision.
TF1 et Canal + Sport proposent par ailleurs des émissions spéciales après la rencontre

Samedi 6 juillet - 17h00
Angleterre - Suède (TMC et Canal +)
Coupe du Monde - 3e place

Dimanche 7 juillet - 17h00
Etats-Unis - Pays-Bas (TF1 et Canal +)
Coupe du Monde - Finale

Le programme TV 100% foot féminin : la coupe du monde avant l'Euro U19
Mardi 16 juillet - 20h30
Ecosse - France
Euro U19 Féminin

Vendredi 19 juillet - 17h00
France - Pays-Bas
Euro U19 féminin

Lundi 22 juillet - 19h15
France - Norvège
Euro U19 féminin

Jeudi 27 juillet
Demi-finales
Euro U19 féminin

Dimanche 28 juillet - 17h00
Finale
Euro U19 féminin


DROITS TV
Le groupe TF1 (TMC...) a acquis les droits de la Coupe du Monde Féminine 2019. Les droits en accès payant ont été revendus au groupe Canal + qui diffusera les 52 matchs. Le groupe TF1 proposera 25 affiches dont celles de l'Equipe de France.

Le groupe M6 (W9...) dispose des droits des matchs de l'Equipe de France féminine (hors phase finale) à partir de la saison 2018-2019 et jusqu'en 2022-2023.

Le groupe Canal + (C8, CStar, C+ Sport, Foot+) dispose des droits de la D1 féminine à partir de la saison 2018-2019 et jusqu'en 2022-2023.

L'Equipe dispose des droits en clair des phases finales U19 Féminines

Eurosport dispose des droits en accès payant des phases finales U17 Féminines et U19 Féminines, de la Coupe du Monde U20

France TV dispose des droits de diffusion de la Coupe de France féminine, des Jeux Olympiques (tournoi de football féminin inclus) en 2020.

Le groupe Canal + (Canal + Sport) dispose des droits des matchs de l'Olympique Lyonnais en Ligue des Champions (hors finale) pour la saison 2018-2019

beINSPORT dispose des droits des matchs à domicile du Paris-Saint-Germain en Ligue des Champions (hors finale) pour la saison 2018-2019

ET AUSSI
Late Football Club
Inside dans un club
Chaque mercredi vers 23h20 sur Canal + Sport

OL TV propose chaque lundi à 16h30 les buts de l'OL

Coupe du Monde - Laura GEORGES : "C'est vraiment un message fort"

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Chargée de l'accompagnement de l'arbitrage féminin au sein de la FFF, l'ancienne internationale Laura Georges a évoqué la nomination de Stéphanie Frappart pour la finale.
Coupe du Monde - Laura GEORGES :
Tout d'abord, qu'est ce que vous fais de vous retrouver place Bellecour pour ce match contre les FIFA Legends ?
Cela fait plaisir. Il y a des filles avec qui je n'avais joué depuis des années, avec qui j'étais adversaire. Je suis contente de faire appel à des filles qui ont marqué l'histoire du club de Lyon mais aussi de l’Équipe de France. J'ai joué là, c'est top de jouer devant son public.

Coupe du Monde - Laura GEORGES :
Stéphanie Frappart a été désignée pour la finale. En tant que représentante du développement de l'arbitrage féminin, cela doit vous faire plaisir ?
Je suis contente. On se posait la question. Je la félicite. Une finale U20 maintenant une finale seniors. C'est vraiment un message fort pour le travail qui est entrepris à la Fédération. C'est surtout féliciter sa carrière, son travail, ce qu'elle représente, le travail qu'elle effectue tous les jours. Aussi les sacrifices, avec ce qu'elle effectue à la Fédération, dans les commissions féminines, elle analyse les matchs de nos autres arbitres et elle travaille à côté. Elle vient aussi d'être nommée en Ligue 1.

Est-ce que cela peut être moteur pour les vocations à l'arbitrage féminin ?
J'espère qu'elle montrera la voie auprès de nos jeunes filles. C'est plus qu'un moteur avec le travail que l'on fait. Cela accompagne tout cela. On espère que cela va donner envie de faire du haut niveau dans l'arbitrage. En fin de saison, on a fait un séminaire avec les meilleures espoires de notre Ligue qui ont rencontré les arbitres féminines de D1 et D2, mais aussi Stéphanie, pour leur donner envie et leur dire aussi que le haut niveau vous pouvez y avoir accès. Cela va dans notre sens avec le travail entrepris.

Qu'avez-vous pensé du parcours de la France ?
On espérait mieux. Je ne commenterais pas. Je n'ai pas à cacher quoi ce que soit mais ce n'est pas moi qui fait les analyses de matchs.


Coupe du Monde - La SUEDE s'offre le bronze

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Huit ans après avoir décroché la troisième place face à la France en Coupe du Monde et deux ans après la médaille d'argent aux JO, la Suède s'est offert une nouvelle médaille en s'imposant face à l'Angleterre (2-1)
Coupe du Monde - La SUEDE s'offre le bronze




Coupe du Monde de la FIFA 2019 - Finale pour la 3e place
Samedi 6 juillet 2019 - 17h00
ANGLETERRE - SUEDE : 1-2 (1-2)
Nice (Allianz Riviera)
Temps ensoleillé (29°C) - Terrain excellent
Spectateurs : 20 316
Arbitres : Anastasia Pustovoytova (Russie) assistée de Ekaterina Kurochkina (Russie) et Petruta Iugulescu (Roumanie). Arbitres réservistes : Kate Jacewicz (Australie), Chantal Boudreau (Canada). Arbitres VAR : Felix Zwayer (Allemagne) assisté de Bastian Dankert (Allemagne) et Kathryn Nesbitt (Etats-Unis)

Buts :
0-1 Kosovare ASLLANI 11' (Blackstenius côté gauche délivre un centre fort au second poteau que Greenwood renvoie dans l'axe à 14 m pour la reprise du droit sans contrôle d'Asllani. La gardienne touche le ballon et l'envoie sur son poteau gauche avant qu'il ne finisse sa course dans le but)
0-2 Sofia JAKOBSSON 22' (Jakobsson sur la gauche combine avec Blackstenius qui lui remet à l'angle de la surface où Jakobsson s'infiltre vient fixer Houghton à 10 m et enroule une frappe du droit vers le petit filet opposé)
1-2 Francesca KIRBY 31' (Parris joue avec Scott au milieu qui trouve Kirby dans la profondeur qui entre côté droit dans la surface fixe et crochète Sembrant et place un intérieur du gauche vers le petit filet opposé)

Avertissements : Jade Moore 90+4' pour l'Angleterre ; Hedvig Lindahl 85' pour la Suède

Angleterre : 13-Carly Telford ; 2-Demi Stokes, 5-Stephanie Houghton (cap.), 15-Abbie McManus (17-Rachel Daly 83'), 3-Alex Greenwood ; 10-Francesca Kirby, 8-Jill Scott, 16-Jade Moore ; 7-Nikita Parris (20-Karen Carney 74'), 18-Ellen White, 22-Beth Mead (9-Jodie Taylor 50'). Entr.: Philip Neville
Non utilisées : 1-Karen Bardsley, 21-Mary Earps, 4-Keira Walsh, 11-Toni Duggan, 12-Demi Stokes, 14-Leah Williamson, 19-Georgia Stanway, 23-Lucy Staniforth

Suède : 1-Hedvig Lindahl ; 4-Hanna Glas, 5-Nilla Fischer, 3-Linda Sembrant, 6-Magdalena Eriksson ; 15-Nathalie Bjorn (13-Amanda Ilestedt 72'), 9-Kosovare Asllani (16-Julia Zigiotti 46'), 17-Caroline Seger (cap.) ; 10-Sofia Jakobsson, 11-Stina Blackstenius, 18-Fridolina Rolfö (8-Lina Hurtig 27'). Entr.: Peter Gerhardsson
Non utilisées : 12-Jennifer Falk, 21-Zecira Musovic, 2-Jonna Andersson, 7-Madelen Janogy, 14-Julia Roddar, 19-Anna Anvegard, 20-Mimmi Larsson, 22-Olivia Schough, 23-Elin Rubensson


Coupe du Monde - ETATS-UNIS - PAYS-BAS : Une finale entre habituées et néophytes

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Alors que les Américaines ont toujours terminé sur le podium et comptent déjà trois titres à leur palmarès, les Néerlandaises n'en sont qu'à leur deuxième participation et leur première finale mondiale.
Coupe du Monde - ETATS-UNIS - PAYS-BAS : Une finale entre habituées et néophytes
Elles étaient annoncées comme favorites et devaient se défaire du pays hôte en quart de finale. Les Américaines ont répondu présentes. Après avoir démarré sur les chapeaux de roue pour faire tomber le score record d'entrée de compétition face à la Thaïlande (13-0), elles ont assuré un premier tour sans encombre. La suite fut plus disputée avec trois qualifications sur le score de 2-1 face à l'Espagne, la France et l'Angleterre, mais jamais elles n'ont semblé être dépassés. Pour cette dernière opposition, elles partiront toujours favorites et aussi sures d'elles pour décrocher une quatrième étoile.

Deuxième finale en deux ans pour les Pays-Bas
Coupe du Monde - ETATS-UNIS - PAYS-BAS : Une finale entre habituées et néophytes
Face à elles, des Néerlandaises en pleine ascension. Championnes d'Europe en 2017, les partenaires de Vivianne Miedema apparaissent comme une génération dorée en pleine réussite. Avec le statut d'outsiders, elles sont les dernières représentantes européennes à pouvoir espérer faire chuter les tenantes du titre américaines. La machine orange pourra-t-elle faire dérailler celles des USA ? "Ce sera très compliqué mais nous sommes prêtes et tout peut arriver sur un seul match. Si on veut s’imposer face aux États-Unis, il faut lutter. Il faut vraiment fournir de gros efforts et batailler pour marquer" a déclaré Sarina Wiegman, la sélectionneuse néerlandaise.

Il ne faut pas croire que les Américaines vont craindre qui que ce soit. Fidèle à elle-même et à son équipe, Megan Rapinoe est prête à assumer : "La pression pour nous est énorme, mais nous la supportons parfaitement et nous continuons à avancer". La sélectionneuse Sarina Wiegman ne se montre pas offusquée par ces discours : "Je ne pense pas que les joueuses américaines soient arrogantes. Je pense qu'elles sont très confiantes, ça fait partie de leur culture. Elles ont gagné tant de trophées qu'elles peuvent l'être".

Une culture de la gagne depuis 20 ans
Jill Ellis comptera encore sur la force mentale de son groupe : "Toutes nos joueuses sont constamment sous pression, elles sont compétitrices, concentrées avec un instant de survie. La culture appliquée depuis plus de 20 ans permet de lutter jusqu'au bout et d'avoir cet esprit compétitif. C'est le milieu dans lequel nous les formons. J'ai dit à mes joueuses, ce sont les matchs les plus difficiles qui parsèment ce parcours vers la finale. Elles ont réussi à trouver le chemin, c'est le résultat de leur force mentale, de la culture qui est inculquée. Cela permet de trouver des solutions à tout".

Une équipe qui a su aussi tirer à profit du premier quart d'heure lors de ces six premières rencontres pour ouvrir le score. Une réussite que les adversaires connaissent mais n'ont pas réussi à annihiler. Un scénario qui n'a rien de secret pour Jill Ellis : "Nous tentons de marquer dans les premières minutes mais on ne peut pas toujours le faire. On tente de prendre l'avantage rapidement mais l'adversaire veut le même résultat". Les Néerlandaises pourraient aussi essayer de prendre les devants.

Rapinoe et Martens de retour ?
Absente en demi-finale, Megan Rapinoe sera-t-elle rétablie de sa blessure aux ischio-jambiers. La question est de mise car Christen Press a pleinement assumé son remplacement mais Jill Ellis devrait l'aligner. Autre joueuse blessée, Rose Lavelle sortie sur blessure, ne sera pas non plus au mieux de sa forme mais son importance au milieu de terrain en fait un atout clé pour cette finale.

Côté néerlandais, c'est Lieke Martens qui est l'incertitude. Peu en vue lors du tournoi, sortie blessée, la sélectionneuse ne s'est pas prononcée : "Nous ne savons pas encore si elle fera partie du onze de demain, nous déciderons demain matin".

Coupe du Monde de la FIFA 2019 - Finale
Dimanche 7 juillet 2019 - 17h00
ETATS-UNIS - PAYS-BAS
Décines-Charpieu (Groupama Stadium)
Arbitres : Stéphanie Frappart assistée de Manuela Nicolosi et Michelle O'Neill. 4e arbitre : Claudia Umpiérrez

Coupe du Monde - Un stade comble pour finir

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Supporters américains et néerlandais devraient copieusement garnir les tribunes du stade ce dimanche pour la finale. La meilleure affluence de la compétition devrait tomber alors que l'on a pu constater tout au long du tournoi des sièges vides dans des rencontres à guichets fermés.
Coupe du Monde - Un stade comble pour finir
53 512 lors d'Etats-Unis - Angleterre, 48 452 lors de Pays-Bas - Suède, les deux demi-finales qui étaient à guichets fermés n'ont pour autant pas fait le plein. Le taux de remplissage annoncé par les organisateurs à Lyon est en effet de 88% alors que tous les billets avaient été rapidement annoncés vendus. La cause, les nombreux américains qui se sont saisis des packs 3 matchs (demi-finales + finale) pour ne pas manquer les matchs de leur sélection nationale.

La première raison, notre offre tarifaire
Coupe du Monde - Un stade comble pour finir
Nécessairement après des prix très abordables, les Américains, qui représentent 15% des acheteurs de la compétition, ont privilégié le match de mardi entre les USA et l'Angleterre pour ne pas se rendre le lendemain au stade. Du coup, un écart de quelques 5 000 spectateurs sur les deux matchs. Un phénomène de "no show" auquel le LOC s'attendait. Il y a une dizaine de jours, Erwan Le Prévost, Président du LOC déclarait : "On ne s'en cache pas puisqu'on communique à la fois sur le nombre de billets vendus et sur l'affluence réelle au stade à la 75e minute de chaque rencontre. La première raison de ce phénomène de "no show", et on l'assume, c'est notre politique tarifaire avec des places à partir de 9 euros pour les matches de groupes. On a aussi vendu des packs pour trois matches. Quand vous dépensez 27 euros pour voir trois matches en 5 ou 7 jours, vous décidez parfois de faire autre chose et de pas venir au stade".

8e affluence de l'histoire du tournoi ce soir
Autre phénomène possible pour ces "no show" en demi-finales, des spectateurs qui ont acheté le pack qui était la première solution de vente pour garantir son billet en finale lors du lancement de la billetterie au début de l'automne dernier. Début mars après l'ouverture à l'unité, tous avaient vendus ce qui devrait amener à ce que le stade soit comble car quelque soi les adversaires, le public avait noté et organisé ce rendez-vous.

Avec une configuration de 57 900 places, l'enceinte lyonnaise devrait devenir la 8e affluence de toute l'histoire de la compétition (si l'affluence dépasse 55 832), derrière le record inaccessible d'Etats-Unis - Chine en 1999 (90 185), mais aussi la finale de 1991 entre les Etats-Unis et la Norvège (63 000). 20 000 supporters américains et 5 000 néerlandais sont attendus ce dimanche pour le rendez-vous final.

1 163 000 billets alloués
Coupe du Monde - Un stade comble pour finir
L'organisateur et la FIFA sont tout de même satisfaits des résultats. Après la phase de groupes, 68% de billets avaient été vendus et le taux de remplissage final sera autour de 75% sur l’intégralité du Mondial alors que 1 073 412 ont été présents dans les tribunes sur les 1 163 000 billets alloués. 25 rencontres se seront déroulées à guichets fermés dont tous ceux de la France et des Etats-Unis. Lors de la candidature en 2014, la promesse faite par la FFF à la FIFA était d'atteindre 57% soit 770 000 billets.

U19 - Gilles EYQUEM annonce sa liste des 20 joueuses pour l'Euro

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A l'issue de la semaine de stage à Clairefontaine, Gilles Eyquem a dévoilé la liste des 20 joueuses qui disputeront l'Euro en Ecosse du 12 au 28 juillet.
U19 - Gilles EYQUEM annonce sa liste des 20 joueuses pour l'Euro
Neuf éléments ont quitté le groupe ce dimanche à l'annonce de la liste. Pour la seconde semaine de préparation à Clairefontaine, les Bleuettes joueront une rencontre à Clairefontaine face à la Chine ce jeudi 11 juillet (15h00).

Les Françaises s'envoleront ensuite pour l'Ecosse où elles affronteront le pays hôte le mardi 16 juillet. Elles joueront ensuite les Pays-Bas le vendredi 19 juillet puis les Norvégiennes le lundi 22 juillet.

LA LISTE
Gardiennes
Mary Innebeer (Lille OSC)
Justine Lerond (FC Metz)

Défenseures
Selma Bacha (O. Lyonnais)
Maëlle Lakrar (Montpellier HSC)
Assimina Maoulida (US Orléans)
Lisa Martinez (Montpellier HSC)
Manon Revelli (O. Lyonnais)
Emeline Saint-Georges (Lille OSC)

Milieux
Julie Dufour (Lille OSC)
Thelma Eninger (Paris Saint-Germain)
Oriane Jean-François (Paris FC)
Margaux Le Mouël (EA Guingamp)
Chloé Philippe (Stade de Reims)
Carla Polito (Lille OSC)

Attaquantes
Lorena Azzaro (O. Lyonnais)
Sandy Baltimore (Paris Saint-Germain)
Vicki Becho (Paris Saint-Germain)
Kessya Bussy (US Orléans)
Naomie Feller (Stade de Reims)
Melvine Malard (O. Lyonnais)

Coupe du Monde - Brigitte HENRIQUES : "Il faut bien structurer les clubs pour générer des recettes"

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A l'heure de la finale, la Vice-Présidente de la FFF Brigitte Henriques fait le bilan de la Coupe du Monde, l'évolution de la D1 féminine et l'héritage pour le football féminin français.
Coupe du Monde - Brigitte HENRIQUES :
Quel bilan faites-vous de l'organisation ?
Depuis 2015, on s'était fixé cinq enjeux :
- Que ce soit célébré partout en France, là on a plus que réussi, cela a eu un rayonnement incroyable,
- Remplir les stades, on est 74% et plus d'un million cent de billets vendus. On avait un objectif de 56%,
- Des supporters avec un engouement de tous les pays du monde
- L'organisation jusqu'à présent qui a été une belle réussite. Il y a eu juste un petit couac au début avec les délégations ministérielles qui fait que l'on n'avait pas bien anticipé toutes ces venues,
- L'héritage, on a anticipé. La DTN est mobilisée pour pouvoir fixer les missions prioritaires de nos cadres techniques pour pouvoir accueillir les nouvelles licenciées plus les 15 millions d'Euros qui ont été dédiés pour les infrastructures et le matériel.

"Il y aura un avant et un après"
Pour Gianni Infantino, c'est la plus belle Coupe du Monde qui n'ait jamais existé. Il y aura un avant et un après. Le plus grand bonheur que l'on ait, c'est que l'on ait vu des gens heureux malgré le fait que notre équipe soit sortie en quart. On avait une chance sur cinq de tomber sur les Etats-Unis au tirage au sort. En terme de performance, on aurait tellement voulu le deuxième rêve de gagner.

Les audiences, avec 12 millions sur TF1, plus d'un million sur Canal +, et cela a été dans le Monde entier. Il y a 11,7 millions pour la première demi-finale en Angleterre, 30 millions au Brésil, 7 millions en Italie, on sait que cela est parti. A mon avis, il va y avoir quelque chose qui va s'enclencher partout au niveau mondial. Infantino a annoncé qu'il y aurait 1 milliard de subventions pour développer partout dans le monde, pour aider les clubs. Noël Le Graët a dit à Gianni Infantino que ce serait bien que l'événement soit organisé tous les deux ans pour que l'on n'oublie pas.

"On a largement atteint les objectifs fixés"
Par rapport aux retombées économiques et aux moyens investis, quelles retombées attendez-vous ?
Quand on avait candidaté, l'objectif était de ne pas perdre d'argent. On avait vraiment étudié un budget avec la FIFA pour ne pas perdre d'argent. Ensuite, on avait un engagement d'apporter 15 millions d'Euros avec la FIFA dont 6 millions avec les partenaires nationaux et le reste avec la billetterie. Aujourd'hui, on a atteint 74% donc on sait que l'on a largement atteint les objectifs qui nous étaient fixés. Après ce sera des discussions qui ont déjà été établies entre Noël Le Graët et la FIFA. On verra ensuite comme cela se passera.

Une professionnalisation de la D1 à moyen terme
Coupe du Monde - Brigitte HENRIQUES :
L'après Coupe du Monde ne sera-t-il pas difficile à maintenir, en dehors du contexte de la Coupe du Monde ?
En France, on va continuer tout le travail qui a été fait autour des matchs de l'Equipe de France pour que les stades soient remplis. On sait que la D1 est diffusée tous les week-ends. On sait aussi que l'équipe de France a été déplacée de W9 à M6. Canal va mettre des dispositifs plus importants sur la D1. La priorité est maintenant les championnats de D1 et de la D2 derrière. La bonne nouvelle est Arkema vient de donner 80 000 Euros à chaque club de D1. Noël Le Graët est aussi en train de négocier avec la LFP pour qu'il y ait une enveloppe dans les deux ans pour que les clubs de D1 puissent investir davantage. On a une hétérogénéité de budgets. On a des budgets en D1 même pour les clubs pro qui sont à 500 000 Euros, deux clubs à 5 et 6 millions, c'est énorme. Eux investissent depuis longtemps mais on va aider les clubs à investir davantage avec cette négociation.
Comme Infantino a annoncé qu'il voulait aider avec ce milliard les clubs de haut niveau, c'est vraiment enclenché. Cela va permettre d'aller plus loin dans la gestion plus professionnelle des équipes, sur le plan médical, des infrastructures.

Une professionnalisation à terme de D1 féminine ?
Oui, c'est la prochaine étape. L'étape est d'abord de permettre aux clubs professionnels d'investir davantage pour avoir des staffs vraiment complets, d'avoir aussi de la préformation, de la formation. Après il est certain que dans un moyen terme, il faut que l'on ait une professionnalisation des joueuses mais avant cela, il faut bien structurer pour générer des recettes. Si on ne génère pas de recettes et que l'on n'investit pas de l'argent, on ne pourra pas professionnaliser les joueuses. La finalité est qu'elles soient dans les meilleures conditions.

Cela passe par des obligations sur les infrastructures d'accueil et des stades adaptés ?
On a mis les choses dans le bon sens. On a d'abord élargi la base, maintenant il y a la licence club que l'on a voté il y a un an. Avec la Ligue professionnelle, les sections féminines vont intégrer les critères pour la licence Pro. La prochaine étape, il faut que l'on ait de meilleures affluences à toutes proportions gardées et j'espère que le spectacle plaira autant avec notre club de D1 et ce cercle vertueux que l'on est en train de déclencher avec la Coupe du Monde.

Que pensez-vous de la nomination de Stéphanie Frappart pour la finale ?
Je suis contente pour elle. Ce n'est pas facile l'arbitrage dans les fédérations que ce soit chez nous ou ailleurs. Ce n'est bien évidemment la priorité que ce soit chez nous comme cela n'était pas la priorité chez les joueuses il y a cinq ans. Il y a vraiment une énergie à donner. Stéphanie est la vitrine de notre pays avec Manuela Nicolosi. On est passé à 1 050 arbitres, c'est beaucoup. Il n'y a qu'en Allemagne en Europe, où elles sont à 2 500. C'est une grosse satisfaction pour le football féminin, pour l'arbitrage et même pour le foot français.


Coupe du Monde - ETATS-UNIS - PAYS-BAS : les compos, Rapinoe débute

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Jill Ellis peut compter sur Megan Rapinoe dans cette finale. Absente en demi, elle fait son retour dans le XI. La coach a par ailleurs privilégié Mewis à la place de Horan.
Côté néerlandais, Sarina Wiegman a effectué plusieurs changements. Incertaine, Lieke Martens est finalement rétablie et débutera bien à gauche. Côté droit comme en demi-finale, Lineth Beerensteyn a été préférée à la Lyonnaise Shanice van de Sanden.

Surprise en défense avec la titularisation d'Anouk Dekker qui n'a joué que 3 matchs dans la compétition. Merel van Dongen en fait les frais et se retrouve sur le banc. Bloodworth glisse sur le côté gauche.

Coupe du Monde - ETATS-UNIS - PAYS-BAS : les compos, Rapinoe débute

Coupe du Monde - ETATS-UNIS - PAYS-BAS : les compos, Rapinoe débute

Bleues - Corinne DIACRE fait le bilan, (pas) calmement

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Quelques jours après l’élimination de l’équipe de France de « sa » coupe du monde, Corinne Diacre est revenue, dans deux médias français, sur l’aventure des Bleues au Mondial. Forcément déçue, et avec une pointe d’amertume et de regrets qu’elle n’a pas cherché à dissimuler.
Bleues - Corinne DIACRE fait le bilan, (pas) calmement
Neuf jours après la claque de l'élimination en quart, le débrief. Et celui de Corinne Diacre- pour sa première prise de parole depuis l’élimination face aux Etats-Unis -diffusé quelques heures avant la finale de coupe du monde qu’elle s’était érigée en objectif, est salé. Dans deux interviews, accordées au Parisien dans son édition du dimanche et à Téléfoot, sur TF1, la sélectionneuse a pu se confier, et distiller quelques analyses qui ne manqueront pas de faire réagir.

Interrogée dans le quotidien francilien sur le jeu des Bleues, elles a ainsi déclaré : « Moi aussi, je reste sur ma faim. On a fait des matches de préparation bien plus probants que les cinq joués au Mondial. Pour quelle raison ? En amical, il n’y a pas d’enjeu. On leur a mis de la pression avec le staff mais à la fin (…) l’enjeu était imaginaire. Là, il était bien réel. (…) Quand on y est confronté, il faut le supporter ».

"Le plan de jeu ce n’était pas ça"
Ce qui voudrait dire que les Tricolores n’ont retenu aucune leçon de l’Euro 2017, où la pression due à l’enjeu avait aussi été avancé pour expliquer la déconvenue. Mais c’est surtout au moment de parler des Lyonnaises que l’ancienne coach de Soyaux s’est lâchée : « On ne peut pas dire qu’on a eu un collectif performant. Ça veut donc dire que nos individualités n’ont pas été performantes. La saison de Lyon a été très longue. (…) J’ai failli devoir me passer de Mbock et Le Sommer contre la Corée du Sud (le 7 juin). Est-ce que toutes ces joueuses ont fait le maximum (pour bien se préparer, NDLR) ? Il faut que tout le monde se pose les bonnes questions », a dit Diacre, en reprenant sur la fin presque mot pour mot Eugénie Le Sommer, qui avait dit la même chose en zone mixte juste après l’élimination des tricolores.

La numéro 9 de l’équipe de France, qui n’a pas autant performé que prévu pendant la compétition a été une nouvelle fois évoquée par Corinne Diacre, sur Téléfoot : « On a pas déployé le jeu qu’on savait faire, a commencé la sélectionneuse tricolore. Eugénie, ça fait 20 mois qu’elle joue à gauche avec moi. Quand elle a joué dans l’axe avec son club, on ne peut pas dire que c’est là où elle a été la plus performante. Même moi je lui ai dit : ’Pourquoi tu restes à gauche ?’ Le plan de jeu ce n’était pas ça. Sauf que c’est ce qu’elle a fait. Pour quelles raisons ? Je pense qu’on en discutera plus tard ».

"Un peu trop reposé sur nos lauriers"
Puis, au Parisien, sur les leçons à tenir de cette compétition elle a complété : « On a des choses à changer, ça ne se fera pas du jour au lendemain. (…) L’échec doit nous faire réagir. (…) Aujourd’hui, on se contente trop de ce qu’on a ». Avant de conclure : « Nous nous sommes peut-être un peu trop reposé sur nos lauriers. Il faut mettre les bouchées doubles », tout en ajoutant qu’elle n’avait aucun regret quant à la composition d’équipe : « Le premier critère était celui de la performance. Quand on vit huit semaines à 39 personnes, ce n’est pas pour se mettre sur la tronche tous les jours ». Après…

En tout cas, elle a déjà prévenu de revenir vers ses joueuses (tout en écartant une probable fin de carrière internationale de Bussaglia ou Thiney) dans quelques semaines : « J’ai dit aux filles quand on s’est quitté que je les appellerai début août ». Des coups de fils qui ne seront sans doute pas anodins, pour le futur de l’équipe de France dont la prochaine liste sera annoncée avant la première journée de championnat et un stage dès le 26 août.


Coupe du Monde - Les Américaines, la tête dans les étoiles

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Les Américaines auront patienter une heure avant de faire craquer les Néerlandaises à bout de souffle. Un premier but survenu après l'appel au VAR et réussi par Rapinoe, un second personnel de Lavelle et le tenant du titre a logiquement conservé son trophée ce qui ne leur était jamais arrivé.
Coupe du Monde - Les Américaines, la tête dans les étoiles
Pour cet ultime rendez-vous de la Coupe du Monde, Jill Ellis pouvait compter sur le retour de sa capitaine Megan Rapinoe, effectuant un autre changement dans son onze par rapport à celui victorieux de l'Angleterre en laissant Horan sur le banc aux dépens de Mewis. Le onze néerlandais apportait son petit lot d'inattendus. Si van de Sanden était sur le banc comme en demi, préférant Beerensteyn dans une position plus en pointe de l'attaque, Sarina Wiegman décidait de titulariser Dekker et son 1,82 m à la place de Van Dongen. C'est Bloodworth qui glissait ainsi sur le côté gauche de la défense orange.

van Veenendaal repousse l'échéance
Fidèles à leurs habitudes des cinq matchs éliminatoires en CONCACAF et des six premiers de la phase finale de la Coupe du Monde, les Américaines se pressaient vers l'avant pour assaillir la défense néerlandaise. Cinq premières minutes intenses avant de voir les Orange ressortirent pour équilibrer les débats et chercher un jeu direct. Ce qui avait jusqu'à présent permis de faire la différence, ne l'était pas cette fois-ci. Le quart d'heure de jeu passé, le score était encore et toujours vierge. La Suède était la dernière formation à y être parvenue en matchs officiels lors des JO 2016. Un exploit qui allait se poursuivre jusqu'à la pause grâce au talent de van Veenendaal.

La gardienne d'Arsenal se chauffait une première fois les gants sur un centre de Lavelle (17e) puis un renversement du jeu initié par Dunn (23e). La première frappe cadrée du match arrivait à la 27e minute du jeu et cette fois-ci, il fallait le talent de van Veenendaal pour éviter de céder. Un corner de Rapinoe joué tendu dévié par Ertz qui rebondissait sur Bloodworth avant que le ballon ne soit repris d'une volée du gauche par Lavelle de 11 m (27e). Les joueuses de Wiegman commençaient à accuser le coup dans l'étouffante chaleur lyonnaise. Morgan réclamait en vain un penalty (37e), et ce sont deux centres successifs de Rapinoe qui rappelaient le danger environnant. Le premier dévié par Mewis repoussé avec réussite par la gardienne néerlandaise, le suivant dans la même minute sauvé du pied sur une déviation de Morgan (38e).

Les Pays-Bas ont puisé...
La mi-temps n'était plus loin mais les Pays-Bas semblaient proche de la rupture, n'arrivant plus à resserrer le marquage. Sur un ballon de Ertz, Morgan se retrouvait en bonne position à 18 m pour armer une frappe puissante du gauche et au prix d'une belle horizontale sur sa gauche, van Veenendaal était encore décisive (40e). En danger côté droit de sa défense, Bloodworth venait prendre la place de van Lunteren pour éviter de craquer (41e).

Avec aucun tir cadré à la pause, les Orange n'étaient pas en reste en privilégiant un jeu plus direct dans l'axe. Lancée en profondeur, Beerensteyn ne pouvait récupérer le ballon, Naeher lisait bien le jeu pour venir se coucher sur le ballon à l'entrée de la surface (12e). Dans le même registre, Miedema cherchait Beerensteyn et amenait une nouvelle intervention de Naeher cette fois-ci hors de sa surface (26e). Un pressing des deux attaquantes néerlandaises auraient pu même amener à une occasion franche si Beerensteyn n'en avait pas oublié le ballon (36e). Et lorsque l'opportunité semblait la bonne, c'est Dahlkemper qui stoppait Beerensteyn (41e). Les offensives néerlandaises laissaient aussi apparaître la fébrilité américaine comme sur l'ultime corner avant la pause (45+4e).

...avant de craquer
Dès la pause, Jill Ellis remplaçait O'Hara en défense par Krieger mais c'est en attaque que les Américaines restaient présentes. Un premier corner d'entrée rappelait la pression américaine (47e). Au fil des minutes, l'intensité du match laissait des espaces aux Américaines face à des Orange qui puisaient dans les réserves. Les interventions défensives néerlandaises se faisaient tardives jusqu'à la décision du penalty. L'intervention tardive de van der Gragt sur l'épaule de Morgan était logiquement transformée en penalty après l'appel au VAR. Rapinoe le transformait sans trembler et emmenait son équipe vers la victoire (1-0, 61'). Unique réaction adverse par Miedema après avoir fait le plus dur seule face à trois défenseures, elle oubliait de frapper finalement contrée par Dahlkemper (65e).

La suite était assommante pour les Pays-Bas. Lavelle s'offrait une action individuelle de toute beauté pour conclure par une frappe croisée du gauche (2-0, 69'). L'addition était proche de s'alourdir avec un contre amené par Rapinoe et Heath mais la seconde était contrée in extremis par Spitse (71e). van Veenendaal était de nouveau aux affaires devant Morgan (73e) puis Dunn (75e). Le sang neuf apporté par les entrées de Roord et van de Sanden n'y changeait rien. Les tentatives néerlandaises n'aboutissaient pas. Le rouleur compresseur américain filait vers un quatrième sacre mondial, le deuxième consécutif.

La joueuse du match : Sari van Veenendaal
La gardienne néerlandaise n'aura pas porté son équipe vers un sacre mondial mais elle aura longtemps permis de rester à 0-0. Arrêt réflexe, belles détentes et prises de balle solides, son travail a permis de tenir une heure. Ne pouvant rien, sur le penalty, et le second but, elle a continué après coup à éviter un afflux de buts américains.

Le fait du match : le VAR
Si le VAR n'avait pas appelé Stéphanie Frappart, c'est un corner qui aurait été sifflé sur l'intervention de van der Gragt devant Morgan. La décision n'a souffert d'aucune contestation et c'est finalement sur une bonne note et un usage rapide et à bon escient que l'outil a été utilisé.

Coupe du Monde de la FIFA 2019 - Finale
Dimanche 7 juillet 2019 - 17h00
ETATS-UNIS - PAYS-BAS : 2-0 (0-0)
Décines-Charpieu (Groupama Stadium)
Temps lourd (30°C) - Terrain excellent
Spectateurs : 57 900
Arbitres : Stéphanie Frappart (France) assistée de Manuela Nicolosi (France) et Michelle O'Neill (Irlande). 4e arbitre : Claudia Umpiérrez (Uruguay). Arbitre réserviste : Luciana Mascarana (Uruguay). Arbitres VAR : Carlos Del Cerro Grande (Espagne) assisté de Mariana De Almeida (Argentine) et Jose Maria Sanchez (Espagne)

Buts :
1-0 Megan RAPINOE 61' s.p. (Centre de Heath depuis la droite légèrement dévié de la tête par Spitse. van der Gragt veut intervenir devant Morgan mais vient mettre ses crampons sur l'épaule droite de Morgan. Après usage de la VAR, penalty sifflé et tiré par Rapinoe qui ouvre son pied droit pour marquer à ras de terre sur la droite de van Veenendaal prise contre-pied)
2-0 Rose LAVELLE 69' (Lavelle effectue une percée dans l'axe, crochète devant van der Gragt puis place une frappe croisée du gauche de 15 m qui termine sur la gauche de van Veenendaal)

Avertissements : Abby Dahlkemper 41' pour les Etats-Unis ; Sherida Spitse 10', Stefanie van der Gragt 60' pour les Pays-Bas

Etats-Unis : 1-Alyssa Naeher ; 5-Kelley O'Hara (11-Ali Krieger 46'), 7-Abby Dahlkemper, 4-Becky Sauerbrunn, 19-Crystal Dunn ; 3-Samantha Mewis, 8-Julie Ertz, 16-Rose Lavelle ; 17-Tobin Heath (10-Carli Lloyd 87'), 13-Alex Morgan, 15-Megan Rapinoe (cap.) (23-Christen Press 79'). Entr.: Jill Ellis
Non utilisées : 18-Ashlyn Harris, 21-Adrianna Franch, 2-Mallory Pugh, 6-Morgan Brian, 9-Lindsey Horan, 12-Tierna Davidson, 14-Emily Sonnett, 20-Allie Long, 22-Jessica McDonald

Pays-Bas : 1-Sari van Veenendaal ; 2-Desiree van Lunteren, 6-Anouk Dekker (7-Shanice van de sanden 73'), 3-Stefanie van der Gragt, 20-Dominique Bloodworth ; 14-Jackie Groenen, 10-Danielle van de Donk, 8-Sherida Spitse, 11-Lieke Martens (19-Jill Roord 70') ; 21-Lineth Beerensteyn, 9-Vivianne Miedema. Entr.: Sarina Wiegman-Glotzbach
Non utilisées : 16-Lize Kop, 23-Loes Geurts, 4-Merel van Dongen, 5-Kika van Es, 12-Victoria Pelova, 13-Renate Jansen, 15-Inessa Kaagman, 17-Ellen Jansen, 18-Danique Kerkdijk, 22-Liza van der Most


Coupe du Monde - Les récompenses individuelles : Megan RAPINOE rafle les trophées, la FRANCE le fair play

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Megan Rapinoe a été élue meilleure joueuse et meilleure buteuse du tournoi. Sari van Veenendaal est élue meilleure gardienne alors que la France récolte le prix du fair play
Coupe du Monde - Les récompenses individuelles : Megan RAPINOE rafle les trophées, la FRANCE le fair play
Meilleures joueuses
🥇 Megan RAPINOE - #USA
🥈 Lucy BRONZE - #ENG
🥉 Rose LAVELLE - #USA

Meilleures buteuses
🥇 Megan RAPINOE - #USA
🥈 Alex MORGAN - #USA
🥉 Ellen WHITE - #ENG

Meilleure gardienne
Sari VAN VEENENDAAL #NED

Meilleure espoir
Giulia GWINN #GER

Prix du fair play
FRANCE


Coupe du Monde - Le public américain entre ferveur et militantisme

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Près de la moitié des spectateurs présents en tribune étaient à la cause américaine. Les explosions de joie lors des buts américains ont fait vibrer l'enceinte lyonnaise jusqu'au coup de sifflet final puis les revendications d'égalité ont été scandées
Coupe du Monde - Le public américain entre ferveur et militantisme
Etait-ce un signe annonciateur lorsque la présentation des équipes était terminée, les trois grands drapeaux déployés se retiraient après les hymnes, celui du trophée de la Coupe du Monde glissait du même côté que celui des Stars and Stripes. Les Américaines étaient les grandissantes favorites de cette finale et leurs supporters n'avaient pas hésité à acquérir depuis plusieurs mois les premiers sésames pour garnir les tribunes. En dehors des places alloués aux supporters des deux équipes allouées derrière les buts, la grande majorité était en faveur des USA soit plus de 20 000 personnes.

Les supporters américains remportent aussi la finale
Coupe du Monde - Le public américain entre ferveur et militantisme
Dès les hymnes nationaux, le ton était donné. Alors que les Néerlandais ont marqué de leur empreinte la compétition en sillonnant les villes hôtes avec leurs maillots orange et leur danse devenue célèbre, la dernière manche a été en faveur des Américaines. Malgré quelques chants "Holland, Holland" en début de match, les explosions de joie lorsque le penalty fut accordé, puis transformé ont été sans égal. Même en demi-finale, de la tribune, nous n'avions pas ressenti une telle vibration. L'intensité monta encore d'un cran sur l'exploit de Lavelle, la cause était entendue et le public le savait.

La bronca pour Infantino, le public US réclame l'égalité
Quelques instants après le coup de sifflet final, la cérémonie des trophées se préparait. C'est alors que le public scandait "Equal Pay ! Equal Pay". Puis lors de la descente des officiels vers la pelouse, les sifflets se sont élevés du côté du public américain. En très grande majorité à l'annonce de son nom envers le Président de la FIFA, Gianni Infantino, qui malgré ses annonces de revalorisation des sommes attribuées au football féminin ne semble pas avoir convaincu outre-Atlantique.

Megan Rapinoe veut aussi tourner la page des revendications : "Tout le monde est prêt pour que cela se concrétise, en a marre d'entendre cela. Passons à la suite, comment on soutient les fédérations, on aide les championnats dans le monde entier" s'appuyant sur l'élan donné par les audiences et la popularité de l'événement : "On a fait le show le plus incroyable. On ne peut rien faire de plus pour être les meilleures ambassadrices. Il fait passer à l'étape supérieure" concluait celle qui a été élue meilleure joueuse de la compétition.

Coupe du Monde - Stéphanie FRAPPART une décision qui fait basculer la finale

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Au sifflet pour cette finale de la coupe du monde entre les Etats-Unis et les Pays-Bas (2-0), la Française Stéphanie Frappart a pris une décision litigieuse en accordant un penalty en faveur des joueuses de Jill Ellis. Une décision qui a eu un impact majeur sur la rencontre.
Coupe du Monde - Stéphanie FRAPPART une décision qui fait basculer la finale
Pour sa première finale de coupe du monde féminine en tant qu’arbitre centrale, on parierait que Stéphanie Frappart aurait aimé un peu moins faire parler d’elle. Mais une décision, qui a scellé l’issue de ce match, l’a forcément placé au cœur des débats après la rencontre. Stefanie Van der Gragt, la fautive, raconte l’action : « Il y a un long ballon, quelqu’un le retouche de la tête, et j’étais tournée de l’autre côté, Alex Morgan vient dans mon dos. Je ne la vois pas, j’essaye de dégager, mais malheureusement je la touche. Elle est intelligente, elle sait que je ne la vois pas, c’était bien joué ».

Coupe du Monde - Stéphanie FRAPPART une décision qui fait basculer la finale
Dans la foulée, le ballon ayant été dégagé côté droit, l’arbitre tricolore accorde un corner, et ne semble pas douter de sa décision. Mais dans l’oreillette, la VAR s’active, et l’alerte sur le contact entre Morgan et Van der Gragt, que la Française, peut-être masquée, n’avait pas vu dans un premier temps. Elle décide alors d’aller visionner les images elle-même sur le bord du terrain, et après quelques secondes de réflexion, accorde finalement un penalty aux Américaines. « Sur le moment, je pensais qu’il n’y avait pas penalty. Maintenant j’ai vu la vidéo, c’est un peu facile d’accorder ce penalty, mais je la touche », admettait après-match, dépitée, la Barcelonaise Van der Gragt, bien malheureuse sur le coup.

De son côté, Alex Morgan ne tentait pas de minimiser l’incident : « Quand le VAR a été appelée, j’étais très contente parce que ça faisait plusieurs fois que, devant leur but, j’avais l’impression qu’elles (les Néerlandaises, NDLR) y allaient un peu fort. Là cette fois c’est un pied haut, vous le voyez j’ai un gros bleu sur le bras (elle montre son bras droit où l’on voit effectivement une trace du contact, NDLR) ».

Coupe du Monde - Stéphanie FRAPPART une décision qui fait basculer la finale
« Je n’ai pas vu les images, mais j’ai entendu tout le monde dire qu’il n’y avait pas penalty, mais malheureusement quand l’arbitre revient de la VAR… Et malheureusement Sari (Van Veenendaal) n’a pas pu l’arrêter ». En effet, Megan Rapinoe s’est emparée du ballon pour aller marquer le premier des deux buts qui ont scellé le sacre américain.

Car menée d’un but, déjà bien épuisée par leur duel, les Néerlandaises ont reconnu après coup que cela avait fait basculer la partie. Forcément, l’action prête à débat, car Morgan est touchée, sur un geste involontaire de la défenseure centrale néerlandaise. Mais d’autre penalty ont déjà été sifflés pour des faits similaires dans cette compétition. Comme par exemple quand Marion Torrent avait obtenu un penalty pour les Bleues face à la Norvège en phase de groupe, pour un coup de crampon involontaire d’Engen qui dégageait le ballon.

Pour le reste de son match, Stéphanie Frappart a été correcte. Elle a sévit très tôt, en donnant par exemple un carton jaune à Spitse dès la 10e minute. Pour asseoir son autorité et éviter que le match ne devienne trop rugueux ensuite ? Lors du reste de la partie, elle n’a pas sifflé outre-mesure, et souvent laissé le jeu se poursuivre alors que les deux équipes se livraient un combat acharné, et que quelques contacts auraient peut-être mérités d’être plus sévèrement sanctionnés. Elle a également refusé un premier penalty à Morgan, qui se plaignait d’un coup d’épaule de Bloodworth, trop léger pour siffler ce soir. Mais de son match, Américains et Néerlandais retiendront éternellement cette 58e minute, qui a condamné les uns, et envoyé les autres au paradis.

Coupe du Monde - ETATS-UNIS - PAYS-BAS : les réactions des joueuses

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Retrouvez les réactions des joueuses américaines Alex Morgan, Lindsey Horan, Ali Krieger, Megan Rapinoe, Desiree van Lunteren
Coupe du Monde - ETATS-UNIS - PAYS-BAS : les réactions des joueuses
Alex Morgan (attaquante des États-Unis) :
« On peut souffler, on sait maintenant que tout le travail accompli jusqu'ici en valait la peine. Ce qui nous a amené jusqu'ici ? L'adversité et la confiance. On a su faire face aux défis qui nous étaient proposés, on savait que ce serait la coupe du monde la plus disputée à laquelle on participait, mais on se challenge aussi nous-mêmes ».

Sur l'adversaire : « Les Pays-Bas ont montré qu'ils méritaient d'être en finale. On a joué d'égal à égal avec eux. Ils ont eu des bonnes séquences, leur gardienne a fait des arrêts fantastiques en première période sur des tirs qui auraient pu faire but. On va encore les voir à ce niveau pendant quelques années je pense ».

Sur le retour en championnat : « On va d'abord célébrer, je suis prête à sabrer le champagne (rires). Je suis si fière de cette équipe. Tellement de joueuses ont brillé durant ce tournoi. On va fêter pendant cette semaine avant de retourner dans nos équipes. On a une saison à finir avant un tournoi olympique bien plus lointain. Il va falloir travailler encore ».

Comparaison avec l'équipe de 1999 : « Je déteste nous comparer aux équipes passées. Chacune a écrit sa légende, on essaye d'entretenir la tradition. Et on a plutôt réussi à le faire ».

Coupe du Monde - ETATS-UNIS - PAYS-BAS : les réactions des joueuses
Lindsey Horan (milieu des États-Unis) :
« Le deuxième but a aidé à plier le match. Mais on a continué de pousser jusqu'au bout. On est championnes du monde à la fin, c'est juste un sentiment énorme. C'est incroyable ce que cette équipe a fait, toutes les personnes qui en faisait partie. Toutes ont eu leur importance ».

Sur le niveau du Mondial : « Beaucoup d'équipes ont progressé et se sont rapprochées ces dernières années. C'est pour cela que cette Coupe du monde a été incroyable. Tant de bons matchs et de bonnes équipes. Ça rend le succès encore meilleur aujourd'hui ».


Ali Krieger (défenseure des États-Unis) :
« Je suis si heureuse de cette médaille. J'ai travaillé dur pour revenir dans l'équipe ces deux dernières années, pour jouer ces 45 minutes aujourd'hui. C'est pour cela que je travaille dur tous les jours, pour être prête à chaque fois ».

« C'est ma troisième finale de Coupe du monde d'affilée. Je suis si heureuse de représenter les USA encore aujourd'hui, ma famille, mes coéquipières. C'est un groupe magnifique et ce fut une expérience incroyable. On la fêter comme on devait, on la méritait après tout ce travail ces dernières années. On a fait un boulot incroyable sur cette Coupe du monde ».

Coupe du Monde - ETATS-UNIS - PAYS-BAS : les réactions des joueuses
Megan Rapinoe (attaquante des Etats-Unis) :
« Ce qu'elle a dit à Infantino après que le public l'a sifflé, et réclamé l'égalité des salaires : On a blagué, on s'est souri. (Potache) Il sait que je sais, je crois qu'il a dit qu'on devrait avoir une conversation sur le sujet, et j'adorerais que ça ait lieu.

L'Egalité des salaires : Il faut que tout le monde s'assoit ensemble et se mettre au travail. Ce jeu a fait tellement pour nous, on a tout donné au jeu. C'est ce qui fait qu'on a réussi à avoir cette qualité sur le terrain. Mais comment fait-on pour que cette qualité soit à la hauteur des salaires ?

Son Mondial : Pouvoir jouer au plus haut niveau d'une coupe du monde, j'adore ça. C'est dur de mettre des mots sur ce que cette équipe a fait. Je l'ai déjà dit, mais je pense que cette formation peut changer le monde autour de nous, c'est un sentiment incroyable.

Le penalty : Le fait que la VAR ait beaucoup fait parler d'elle dans cette coupe du monde, et encore aujourd'hui ? (Ironiquement) Allez la VAR ! Bien sûr, elle (la VAR) n'allait pas manquer la finale. Pour revenir sur l'action, c'est ce qu'Alex (Morgan) a fait tout au long du tournoi. Elle a mis son corps en jeu, entre la balle et les défenseures. C'était la première fois que tous ces arbitres l'utilisaient, donc je pense que globalement, sur ce point, ça a plutôt été une bonne coupe du monde.

Son soulier d'Or : Depuis le début du tournoi, Alex (Morgan) a fait en sorte que ce soit l'une de nous, qui remporte ce trophée, donc c'est incroyable.

Desiree Van Lunteren (défenseure des Pays-Bas) : « On peut être fières de nous. On a fait un tournoi incroyable, avec des matchs difficiles. On est restées unies jusqu'au bout pour atteindre cette finale. Les USA sont une grande équipe et on a eu des opportunités. On peut être fières aujourd'hui ».

Sur la défense néerlandaise : « La tactique était bonne. On a joué avec quatre défenseures et quatre milieux. La défense a tenu le choc, ce qui nous a permis d'enchaîner et de souffler par moment. Cela nous a aidé en seconde période jusqu'à ce moment du penalty ».

Sur la seconde période : « Je pense qu'après le penalty, il y avait encore le temps pour revenir et égaliser. Mais avec le deuxième but, on avait l'impression que l'équipe n'y croyait plus. Ça devenait difficile face aux Américaines qui poussaient ».

Sur le penalty : « Je ne sais pas s'il y a penalty. Si je regarde de ma position, non. Mais je ne vois pas bien. Je n'ai pas encore revu les images ».

Sur l'évolution du football néerlandais : « Si on regarde d'où on vient, on fait du très bon travail. On gagne le championnat d'Europe, aujourd'hui on atteint une finale de Coupe du monde. On a fait un bon pas en avant et on ne peut que continuer à progresser ».

Sur les supporters : « Nos fans sont incroyables. Sans eux, on n'aurait pas joué cette finale ».

Sur les JO : « On espère faire aussi bien l'an prochain, voire même mieux. On va devoir travailler plus dur et donner le meilleur de nous-même ».

Bilan de la CDM : « Si on regarde ce tournoi, on n'a pas joué notre meilleur football. Mais on a cru en ce dernier et en notre équipe. Il va falloir améliorer cela en espérant qu'on sera encore plus fortes dans le futur ».

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