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Bleues - FRANCE - ETATS-UNIS : les réactions de TORRENT, GAUVIN et LE SOMMER

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Bleues - FRANCE - ETATS-UNIS : les réactions de TORRENT, GAUVIN et LE SOMMER
Marion Torrent : « Son sentiment après ce match : On y était presque oui, il fallait marquer ce but, on a poussé jusqu'au bout, on avait la possession, on n'a pas réussi mais on s'est battues jusqu'au bout. Il n'y a pas trop de choses à dire.

Les USA : A un moment donné on faisait le jeu, mais les Américaines ont cette faculté de ne pas revenir défendre et offensivement elles restent devant, donc comme nous on attaque toutes ensembles, les filles qui ne défendent pas sur nous sont déjà positionnées haut sur le terrain. Nous on a pris un but sur coup franc, et sur un centre en deuxième mi-temps (elle s'arrête)...

La deuxième mi-temps : Ce deuxième but nous fait mal mais on a su rebondir, on s'est battues jusqu'au bout, c'est ce qu'on peut retenir ce soir.

La main d'O'Hara non sifflée : Bien sûr que c'est frustrant, on a la VAR, et apparemment, même si j'étais un peu loin de l'action, on m'a dit qu'il y avait main dans la surface. C'est difficile, parce qu'on voit qu'à certains matches, cette faute on la siffle, et aujourd'hui ce n'est pas le cas. Ça nous aurait peut-être permis de marquer un deuxième but, d'être en prolongation et ensuite on ne sait pas ce que ça aurait donné.

Bleues - FRANCE - ETATS-UNIS : les réactions de TORRENT, GAUVIN et LE SOMMER
Eugénie Le Sommer : « Le match : Oui on peut dire que ça a viré au cauchemar, c'est vrai qu'on voulait aller plus loin dans la compétition. On se voyait gagner ce match, on y croyait, et malheureusement on s'arrête là ce soir. C'est difficile. C'est le réalisme qui l'a emporté, on a été très peu de fois mises en difficulté, et malheureusement, elles ont été efficaces sur ces occasions. On n'a pas su saisir les opportunités pour marquer, pour revenir au score. On prend ce but très rapidement en première mi-temps, ça nous met en difficulté dès le début de match même si à 1-0 on y croyait encore et on voulait aller chercher l'égalisation. Débuter la deuxième mi-temps et encaisser un deuxième but ça a été difficile. Malgré tout on a été de l'avant, je pense qu'on a montré de belles choses. Techniquement, on a rivalisé avec elles, et tenté de jouer notre jeu malheureusement aujourd'hui on n'a pas été efficaces.

L'état d'esprit après l'élimination ? Je suis déçue, décue pour l'équipe parce qu'on pouvait faire mieux, on n'est pas passé loin, on les a embêté mais ça ne suffit pas ce soir.

La main d'O Hara dans la surface : Je n'ai pas revu les images mais on m'a dit qu'il y a penalty, je n'ai pas envie de me cacher derrière ça, ça aurait pu jouer en notre faveur, encore une fois ça ne l'a pas fait. Ça avait déjà été le cas face à l'Allemagne en 2015 (main de Majri sifflée qui permet à l'Allemagne de revenir sur penalty, NDLR), aujourd'hui ça se répète. Je ne dis pas qu'on veut gagner sur des décisions arbitrales, mais parfois si ça peut aider on prendre. Malheureusement c'est comme ça.

Ce qui leur a manqué ? De la verticalité. C'est vrai qu'on a réussi à avoir le ballon aux abords de leurs 30 mètres, mais après il faut qu'on arrive à déclencher une passe, un appel qui fait la différence, ou une frappe, et on n'a pas réussi à le faire notamment en première mi-temps où on les a très peu mises en difficulté. Ce soir c'est difficile.

Le niveau des Américaines : Je n'ai pas été impressionnée par cette équipe, je connais leur qualité, mais elles ont tremblé à la fin et c'est dommage qu'on n'ait pas réussi à égaliser. C'est différent de jouer cette équipe en compétition officielle et en match de préparation, même si on les a déjà joué et gagné lors de SheBelieves Cup, je me rappelle de notre victoire 3-0, elles voulaient l'emporter mais on les avait battu. Malheureusement en compétition elles sont toujours devant nous et elles nous battent à chaque fois, il faut qu'on continue à travailler, en tout cas aujourd'hui on a rivalisé avec elles et je pense qu'on peut être fières de ça. Mais ça ne suffit pas pour gagner le match, c'est dommage.

Son futur en équipe de France : on verra, ça ne dépend pas que de moi, mais pour l'instant je suis aussi déçue parce qu'il n'y aura pas de Jeux Olympiques, c'est difficile. Ca fait une compétition en moins, on verra. Pour l'instant je ne me pose pas de question et je veux continuer à jouer au foot en tout cas.

La progression du foot féminin : Il faut continuer à se développer, on le voit encore, il y a des pays (Etats-Unis, Allemagne) qui sont en avance sur nous et il faut rattraper ce retard. Je pense même à l'Espagne qui est en train de progresser rapidement. Il ne faut pas que le train passe. La fédération veut mettre des choses en place, c'est bien. Il va falloir qu'on mette les moyens pour pouvoir continuer de se professionnaliser, de progresser. Les autres pays le font, c'est peut-être pour ça qu'ils sont devant aussi. On a un bon championnat mais malheureusement toutes les équipes ne sont pas pro, et ça donne un championnat à deux vitesses, donc se professionnaliser c'est le seul moyen d'être au haut niveau. Avoir eu tout cet engouement va peut-être aider par rapport à ça, mais il y a plein de choses à faire, il ne faut pas se laisser dépasser par les autres pays.

Le bilan de la coupe du monde : Il y a une chose que je garderai à l'esprit, c'est l'engouement du public. Les gens ont vraiment été derrière nous, du début à la fin, ils nous ont aidé à pousser jusqu'au bout, malheureusement on n'a pas réussi à marquer ce deuxième but et à égaliser, mais le public a été encore une fois fantastique, on a réussi quelque chose par rapport à ça selon moi. Je suis fière d'avoir pu montrer à la France que le football pouvait aussi se jouer avec les filles, c'est une première victoire, c'est tout ce que je retiendrai. Avoir senti tout cette engouement, avoir conquis quelque part tout le public français, avoir senti toute la France derrière nous, c'est une bonne chose. Mais il ne faut pas se contenter de ça. Après le reste...

Une génération maudite ? Non, parce qu'aujourd'hui sur le terrain il n'y avait pas que des filles qui ont connu tous les échecs, il y a aussi des filles qui ont gagné des choses. Ce soir ça n'a pas tourné en notre faveur, mais il faut se poser les bonnes questions, voir ce qui n'a pas été, et revenir plus fortes.

Valérie Gauvin : "On pensait faire beaucoup mieux que ça et passer ce tour-là. Ça a été dur, je pense qu'on n'a pas été comme on le souhaitait. Il y a eu des moments compliqués malheureusement. On n'a pas lâché jusqu'au bout.

Je pense qu'on n'a pas été pointilleuse sur certaines choses techniques, je pense qu'on peut faire mieux que ça. On n'a pas réussi à bien jouer ou aller beaucoup plus vite pour faire déjouer l'adversaire. On a poussé, on n'a malheureusement pas eu d'occasions franches, même si on a été beaucoup devant leur but.

Ce soir ça n'a pas voulu rentrer même si Wendie a réussi a marquer, c'était un peu trop tard. Il faudra se servir de ça pour la suite même si c'est dur.

Le penalty vu du banc : Je pense qu'il y a penalty, le ballon touche la main, il faudra voir à la vidéo plus précisément . L'arbitre n'est pas partie voir la VAR non plus, ce n'est pas grave c'est comme ça. On aurait pu finir à 2-2. Il faut garder la tête haute car on a fait de belles choses. Le foot se joue sur des détails malheureusement ce soir ce n'est pas passé."



Bleues - Les prochaines échéances

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Les Tricolores ne prolongeront pas l'aventure de la Coupe du Monde au mois de juillet du côté de Lyon après leur élimination face aux Etats-Unis. Eliminées des JO, c'est désormais l'Euro 2021 qu'il faut préparer.
Bleues - Les prochaines échéances
A l'heure des conclusions et de faire les bagages, les Françaises vont désormais couper et faire un break de trois semaines avant de reprendre le chemin des entraînements avec leurs clubs. Le championnat reprendra le 24 août mais dès le lundi suivant, il sera de nouveau temps de repenser à l'équipe de France. En effet, un stage est programmé du 26 août au 3 septembre 2019 durant la période FIFA.

Eliminée de la Coupe du Monde, la France l'est aussi des Jeux Olympiques en 2020. Les Françaises passeront donc l'été 2020 hors des terrains, l'occasion de se reposer un peu plus alors qu'en cas de participation aux JO, prévus du 22 juillet au 8 août, il aurait fallu enchaîner une préparation dès juillet 2020 et aller jusqu'au terme de la saison 2020-2021 avec le Championnat d'Europe en Angleterre programmé du 11 juillet au 1er août 2021.


Stage de rentrée le 26 août
Hier soir, Corinne Diacre était finalement avant tout concerné par l'élimination du Mondial que celles des JO : "Les Jeux Olympiques, c'était un objectif secondaire. En plus quand vous voyez le nombre d'équipes européennes, une demi-finale n'aurait pas suffi". L'Europe, justement, les Françaises vont profiter de ce premier stage de rentrée pour préparer la campagne de qualification à l'Euro 2020.

Placée dans le groupe G, la France aura pour adversaires l'Autriche, la Serbie le Kazakhstan et la Macédoine du Nord. Pour les Bleues, les qualifications débuteront le 8 octobre 2019 au Kazakhstan puis un mois plus tard avec la réception de la Serbie. Il reste à savoir si d'éventuels matchs amicaux vont s'intercaler dans cette programme de reprise.

Les qualifications du groupe G
1er septembre 2019
Kazakhstan - Serbie

3 septembre 2019
Autriche - Macédoine du Nord

2 octobre 2019
Macédoine du Nord - Kazakhstan

5 octobre 2019
Macédoine du Nord - Serbie

8 octobre 2019
Serbie - Autriche
Kazakhstan - FRANCE

8 novembre 2019
Macédoine du Nord - Autriche

9 novembre 2019
FRANCE - Serbie

12 novembre 2019
Autriche - Kazakhstan

6 mars 2020
Serbie - Macédoine du Nord

10 avril 2020
FRANCE - Macédoine du Nord

11 avril 2020
Serbie - Kazakhstan

14 avril 2020
Autriche - FRANCE

3 juin 2020
Kazakhstan - Macédoine du Nord

5 juin 2020
FRANCE - Autriche

9 juin 2020
FRANCE - Kazakhstan
Autriche - Serbie

18 septembre 2020
Serbie - FRANCE

22 septembre 2020
Kazakhstan - Autriche
Macédoine du Nord - FRANCE

Bleues - FRANCE - ETATS-UNIS : avare de la VAR

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En ne se manifestant même pas auprès de l’arbitre Kateryna Monzuk lors du quart de finale entre les Bleues et les Américaines (1-2), pour une main dans la surface de O’Hara, la VAR a été le centre d’une nouvelle polémique. Elle a aussi ajouté de la frustration à la défaite des tricolores.
Bleues - FRANCE - ETATS-UNIS : avare de la VAR
Décidément, Amel Majri et les quarts de finale de la coupe du monde, ce n’est pas une grande histoire d’amour. Déjà, il y a quatre ans au Canada, la latérale gauche de l’équipe de France avait été malgré elle à l’origine du retour de l’Allemagne, dominée par la France et menée d’un but depuis la 64e minute. Alors qu’il reste moins de dix minutes à jouer, sur un centre-tir de Leonie Maier, depuis le côté gauche de la défense tricolore, la Lyonnaise, en plein extension, a vu le ballon heurter sa main gauche, décollée du corps.

Bien que sévère, le coup de sifflet de Carol Anne Chenard n’en reste pas moins logique, et Celia Sasic a ainsi pu permettre à l’Allemagne d’égaliser à six minutes de la fin du temps réglementaire, avant d’éliminer la France lors de la séance de tirs au but. Une cicatrice qui a été rouverte malgré elle par la Rhodanienne vendredi soir au Parc des Princes, en quart de l’édition 2019. Sauf que cette fois, c’est elle qui s’est retrouvée dans la position d’attaquante, à gauche de la surface des Etats-Unis, et qui a vu son centre repoussé par Kelley O’Hara depuis l’intérieur de sa surface, de la main, positionnée derrière son dos.

« Il y a quatre ans, Amel, on lui a sifflé pour moins que ça »
Sur le moment, alors que la faute ne semblait pas évidente depuis les tribunes du Parc des Princes, on a tout de suite vu Majri regarder vers l’arbitre, dénoncer la main de l’Américaine et réclamer un penalty. En en oubliant même de continuer de jouer. Mais le ralenti était implacable, et c’est alors qu’un frisson a parcouru une petite partie des tribunes, déjà tournée vers l’intervention de la VAR et le probable penalty qu’elle allait accorder aux Bleues. Amandine Henry, qu’on n’a pas vu se scandaliser après la main d’O’Hara, l’a elle-même raconté après-coup : « Discuter ça ne sert à rien maintenant, moi je me dis qu’il y a la VAR, donc s’il y a quelque chose ça va forcément revenir ». Sauf que…

Dans la foulée, Majri a obtenu un coup franc côté gauche, et l’arbitre, l’Ukrainienne Kateryna Monzul, ne semble pas être alertée par le VAR. Le jeu a finalement repris comme si de rien état. Forcément, alors que l’équipe de France venait de revenir à 2-1, qu’elle aurait pu obtenir une balle d’égalisation, le fait que la dame au sifflet ne soit même pas allée consulter l’écran qui a tant fait parlé de lui lors de ce Mondial étonne. « C’est vrai, il y aurait pu avoir un penalty, a déclaré Wendie Renard, qui venait de visionner les images, après le match. Je me rappelle, il y a quatre ans, Amel on lui a sifflé pour moins que ça. Même durant cette compétition il y a des mains qui ont été sifflées pour moins que ça, donc… Quoi dire ? Je ne sais pas, au tour précédent les Etats-Unis ont eu deux penalties plus que généreux, et là la VAR ne fonctionnait peut-être pas… », tentait d’expliquer, amère, la défenseure centrale tricolore.

« A 2-2, vu comment les Américaines étaient dans le jeu… »
« C’est triste », a ajouté Amandine Henry, quand Marion Torrent disait, les larmes aux yeux : « C’est frustrant ». La gardienne américaine Alyssa Naeher a tenté de désamorcer la polémique, en expliquant : « De là où j’étais, on n’aurait pas dit qu’il y avait main », mais en visionnant à nouveau les images, elle a peut-être changé d’avis depuis. La ballon d’Or 2018 Ada Hegerberg, coéquipière de Majri à Lyon, a dit pour sa part sur TF1 : « Personnellement je trouve que c'est penalty. Chaque fois, c'est différent ».

« Je n’ai pas envie de me cacher derrière ça, ça aurait pu jouer en notre faveur, encore une fois ça ne l’a pas fait, a lâché Eugénie Le Sommer, qui a rappelé elle aussi ses souvenirs du penalty accordé à l’Allemagne en 2015. Je ne dis pas qu’on veut gagner sur des décisions arbitrales, mais parfois si ça peut aider on prend ». Car si les Bleues ne doivent pas leur sortie de route précoce qu’à ce seul fait de jeu, il a changé la donne, profondément voulait croire Wendie Renard en zone mixte : « Si c’est sifflé et s’il y a 2-2, vu comment elles étaient dans le jeu, elles n’arrivaient pas à ressortir… ». Une façon de dire que les Bleues auraient sûrement pu faire leurs valises pour le Groupama Stadium la semaine prochaine. Mais encore une fois, elles n’ont pas bénéficié d’un coup de main du destin.

Bleues - LE SOMMER, de la fête à la défaite

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Après des débuts encourageants, l’attaquante de l’équipe de France Eugénie Le Sommer a multiplié les ratés, et accumulé les prestations décevantes. Un crève-cœur pour la Lyonnaise, qui visait très haut lors de ce Mondial.
Bleues - LE SOMMER, de la fête à la défaite
Parfois, les contes de fées commencent très bien, et finissent très mal. Depuis vendredi soir, Eugénie Le Sommer le sait mieux que personne. Désabusée après l’élimination en quart de finale face aux Etats-Unis, l’attaquante aux 164 sélections en équipe de France n’a pas vécu le rêve escompté lors de cette coupe du monde sur ses terres, où elle espérait bien rentrer doublement dans l’histoire.

2 buts en 2 matches et puis c’est tout
D’abord en emmenant la France plus loin qu’elle n’avait jamais été pour le Mondial, puis en en profitant pour égaler voire dépasser le records de buts de Marinette Pichon en sélection (81 buts). Las, pour la 5e fois consécutive lors d’une compétition internationale, les Bleues se sont faites sortir en quart, et son compteur but avec le maillot frappé du coq est resté bloqué à 76 unités. « On se voyait gagner ce match, on y croyait, malheureusement on s’arrête là. C’est difficile. C’est le réalisme qui l’a emporté », disait-elle après le match, les yeux dans le vide, entre frustration, désillusion et colère.
Pourtant, tout avait bien commencé dans ce Mondial pour la Lyonnaise, qui sortait d’une saison magnifique avec le Fenottes (triplé championnat-coupe de France-Ligue des champions). Lors du match d’ouverture de cette 8e édition, le 7 juin au Parc des Princes, c’est elle qui s’était précipité au premier poteau pour reprendre un centre venu de la droite de Gaëtane Thiney et marquer le premier but de la compétition. Et guider l’équipe de France vers un franc succès (4-0) qui a suscité beaucoup d’espoirs.

« Elle n’est pas à 100% de ce qu’elle peut faire »
Après une prestation déjà plus compliquée face à la Norvège lors du deuxième match de poules, elle avait tout de même réussi à libérer les Bleues sur penalty (victoire finale 2-1), et à égaler Marie-Laure Delie comme meilleure buteuse française en coupe du monde (5 buts). Mise au repos face au Nigéria, elle avait retrouvé sa place sur le flanc gauche contre le Brésil, pour une prestation très moyenne, ponctuée de nombreux ratés devant le but, que ce soit dans les tirs ou dans les centres. « Eugénie, je trouve qu’elle n’est pas à 100% de ce qu’elle peut faire. On connait ses qualités, elle a fait beaucoup pour bien récupérer, c’est un élément moteur et même à 80% ça reste quelqu’un d’essentiel », avait dit Diacre en conférence de presse d’avant-match jeudi, comme pour envoyer un signal à l’attaquante de 30 ans.

Mais en quart de finale face aux Etats-Unis, où Le Sommer, encore peu en vue, a eu autant de mal à mettre en danger la gardienne adverse, c’est même son entente avec Majri, d’habitude si bien huilée, qui a déraillé. Alors, comment expliquer que celle qu’on décrivait comme l’atout offensif numéro 1 des Bleues avant le Mondial, ait passé son temps dans l’ombre d’une Kadidiatou Diani qui rayonnait côté droit ?

« Il faut se poser les bonnes questions »
La fatigue due à une longue saison dans le Rhône ? « On a eu le temps pour bien se préparer, et puis c’est pareil pour toutes les autres joueuses donc non », a-t-elle balayé d’un revers de la main. Blessée lors de la préparation (on évoque alors une gêne à un muscle fessier), la meilleure buteuse de l’histoire de l’OL (257 buts) n’avait pas pu participer aux matches de préparation face à la Thaïlande et à la Chine.

« Je ne sais pas, a répondu la Bretonne lorsqu’on lui a demandé si cette éventuelle blessure l’avait handicapé. Je me sentais bien sur les derniers matches après forcément ça a tronqué ma préparation », reconnaissait-elle toutefois, forcément touchée : « Je pense que j’aurais pu faire mieux, il y a un peu de déception par rapport à ça aussi. J’aurais pu apporter plus à l’équipe, malheureusement je n’ai pas réussi à le faire, mais c’est comme ça dans le football », a-t-elle conclu, fataliste.

D’autres explications peuvent être avancées, à savoir son positionnement sur le terrain en équipe de France. Replacée dans l’axe, avec Gauvin ou Diani dans un 4-4-2. Aurait-elle eu plus de liberté, d’espace pour combiner et faire passer plus de frissons dans la défense adverse ? Elle joue aussi beaucoup à gauche à Lyon, et il serait donc trop facile de tout mettre sur le dos de l’organisation tactique de Corinne Diacre. Ce côté droit qui a bien fonctionné mais beaucoup vampirisé le ballon au détriment de la Lyonnaise est-il lui aussi une réponse au pourquoi de ce rendez-vous manqué ? « Il faut se poser les bonnes questions, voir ce qui n’a pas été, et revenir plus fortes », a dit Le Sommer, triste également à l’idée de manquer le rendez-vous des Jeux de Tokyo l’été prochain. Elle a désormais devant elle plusieurs semaines de vacances pour faire le point, et un heureux évènement (mariage) à venir avant de repartir de plus belle la saison prochaine.

Coupe du Monde - Les PAYS-BAS au rendez-vous des demi-finales

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Face à l'Italie, les Pays-Bas ont assumé leur statut de favori et gagné 2-0 grâce à Vivianne Miedema et Stefanie van der Gragt buteuses en seconde période. Avec l'élimination de la France hier, les Néerlandaises font coup double et s'assurent une qualification pour les Jeux olympiques 2020.
Coupe du Monde - Les PAYS-BAS au rendez-vous des demi-finales
Entre deux équipes qui ont très peu fait tourner depuis le début de la compétition, le match débutait sur un rythme plutôt soutenu malgré la chaleur. Les deux latérales italiennes Elisa Bartoli et Alia Guagni avaient changé de côté pour profiter de la vitesse de Guagni face à Shanice van de Sanden. Les Pays-Bas se montraient les plus offensives à l'entame de la rencontre, avec Lieke Martens (2') ou Shanice van de Sanden (3'), Desiree van Lunteren (6', 10', 16') mais le danger restait faible sur les buts des Azzurre, qui répondaient avec Guagni, à la récupération du ballon et dont le tir ne trouvait le cadre (7'), et Barbara Bonansea, qui déviait de la tête pour Valentina Bergamaschi, dont la tentative de lob était manquée et le ballon était récupéré par Sari van Veenendaal (13').

Des occasions rares sous la chaleur
Le danger se précisait quelque peu à l'approche de la demi-heure de jeu, et il fallait une bonne intervention d'Elena Linari pour intercepter le ballon sur un une-deux entre Danielle van de Donk et Vivianne Miedema (27'), et van Veenendaal gagnait son duel aérien avec Valentina Giacinti (28'), l'attaquante italienne croisant trop sa frappe sur un service de Bergamaschi (36'). La fin du premier acte était en faveur des Pays-Bas, qui poussaient pour marquer avant la pause, mais la frappe de Martens n'était pas assez puissante (37'), comme le coup franc à terre de Spitse (42'). Jackie Groenen faisait le mauvais choix sur contre-attaque, et oubliait van de Sanden seule dans le couloir droit (45+1'). De l'autre côté, en contre-attaque également, Merel van Dongen devait réaliser un bon tacle défensif devant Giacinti dans la surface, et permettait à van Veenendaal de récupérer le ballon 45+4'). Malgré l'absence de but et la chaleur, les deux équipes offraient un match agréable.

Les Pays-Bas, efficaces sur coups francs
Alors que la première période avait été somme toute plutôt équilibrée, le second acte était à sens unique pour les championnes d'Europe face à une Italie qui s'effondrait. De façon assez floue tout d'abord, avec des frappes de Martens (50', 55') et van de Sanden (54') qui manquaient de puissance, une autre de Groenen contrée (51'), et un centre de van Lunteren un peu trop fort pour Miedema (52'), puis de façon plus précise. Van de Donk trouvait la barre d'une frappe aux 18 mètres (58'), le coup franc puissant de Spitse de 30 mètres (63'), et enfin, la délivrance, sur un coup franc tiré par la capitaine néerlandaise, qui trouvait la tête de Miedema. Laura Giuliani ne pouvait que toucher le ballon, mais ne pouvait empêcher l'ouverture du score, logique au vu de la domination grandissante des Néerlandaises (70').

Les Italiennes impuissantes
Les Italiennes ne semblaient pas vraiment en mesure de pouvoir répondre à l'ouverture du score malgré une situation qui n'avait rien de rédhibitoire. Les Pays-Bas obtenaient un nouveau coup franc le long de la ligne de touche couloir droit, et après la pause fraîcheur, faisaient le break. Le coup franc était à nouveau tiré par Spitse, qui trouvait cette fois la tête de Stefanie van der Gragt qui ne laissait aucune chance à Giuliani (80'). C'est à ce moment-là que l'Italie retrouvait un petit regain d'énergie, mais Giacinti, lancée par Galli dans le dos de la défense, se heurtait à la bonne sortie de van Veenendaal (83') pour ce qui constituait sa seule opportunité de la seconde période. Le rythme baissait nettement en fin de match, les Pays-Bas étant en contrôle. Peut-être un petit peu trop, puisque Miedema, par deux fois, préférait décaler Martens dans la surface au lieu de tirer, dont la frappe enveloppée manquait le cadre (84'), puis qui voyait Manuela Giugliano venir lui prendre le ballon dans les pieds (86'). Les Néerlandaises seront bien au rendez-vous des demi-finales, et attendent désormais leur adversaire, qui sera l'Allemagne ou la Suède. C'est la fin d'un beau parcours pour les Italiennes qui ont lâché prise en seconde période, mais ont donné rendez-vous pour l'avenir.

La joueuse du match : Sherida Spitse
Les coups de pieds arrêtés sont un des points forts des Pays-Bas, et la capitaine est une double menace, au tir et à la passe. Cet après-midi, elle a signé deux passes décisives pour Miedema et van der Gragt pour offrir la qualification en demi-finale aux championnes d'Europe, en plus de son rôle de plaque tournante au milieu du terrain, parfaitement rempli.

Le fait du match
Le premier but inscrit par Vivianne Miedema, qui décante la rencontre et valide la domination de plus en plus importante des Pays-Bas au fil de la rencontre et surtout de la deuxième période. L'Italie n'a pas eu les moyens de réagir.

ITALIE - PAYS-BAS : 0-2 (0-0)
Valenciennes (Stade du Hainaut)
Spectateurs : 22 600
Arbitre : Claudia Umpiérrez (Uruguay)

Buts :
0-1 Vivianne MIEDEMA 70' (Coup franc le long de la ligne de touche côté gauche à 35 m frappé du droit par Spitse qui dépose le ballon sur la tête de Miedema à 6 m qui reprend d'une tête décroisée devant Cernoia, Giuliani ne peut qu'effleurer le ballon)
0-2 Stefanie VAN DER GRAGT 80' (Coup franc de Spitse côté droit à 25 m qui trouve la tête de van der Gragt qui s'élève plus haut que Guagni. La gardienne est encore trop juste pour repousser)

Italie : 1- Laura Giuliani, 13- Elisa Bartoli (17- Lisa Boattin 46'), 5- Elena Linari, 3- Sara Gama, 7- Alia Guagni, 4- Aurora Galli, 23- Manuela Giugliano, 21- Valentina Cernoia, 11- Barbara Bonansea (9- Daniela Sabatino 55'), 2- Valentina Bergamaschi (15- Annamaria Serturini 76'), 19- Valentina Giacinti

Pays-Bas : 1- Sari van Veenendaal, 4- Merel van Dongen, 20- Dominique Bloodworth, 3- Stefanie van der Gragt (6- Anouk Dekker 87'), 2- Desiree van Lunteren, 8- Sherida Spitse, 14- Jackie Groenen, 10- Danielle van de Donk, 11- Lieke Martens, 9-Vivianne Miedema (19- Jill Roord 87'), 7- Shanice van de Sanden (21- Lineth Beerensteyn 56')

Coupe du Monde - ITALIE - PAYS-BAS : les réactions des sélectionneuses

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Retrouvez les réactions de Milena Bertolini et Sarina Wiegman à l'issue de la rencontre.
Coupe du Monde - ITALIE - PAYS-BAS : les réactions des sélectionneuses
Miléna Bertolini (entraîneure de l’Italie) : « Je n’imaginais rien d’aussi beau, avec de tels résultats. Lorsque nous avons quitté l’Italie, je ne pensais pas qu’on atteindrait un tel niveau, surtout dans la phase éliminatoire. Bien entendu on est tristes ce soir. Mais fières du parcours que l’on a fait ».

Sur l’impact de ce Mondial en Italie : « Les joueuses ont permis de rendre les gens amoureux du football féminin en Italie. Elles ont fait beaucoup pour le développement de la discipline là-bas. Ce Mondial va en prime leur permettre de gagner en confiance ».

Sur la seconde période : « On a eu du mal après la pause physiquement. Au niveau tactique, nous avons su nous mettre au niveau des néerlandaises. Mais lorsque l’on joue un quart face aux Pays-Bas, il faut tout faire pour les empêcher de marquer car on n’aura pas beaucoup d’occasions. À la pause, j’ai vu la fatigue sur les visages. Mais je n’avais que trois changements, dont un que j’ai fait car une joueuse s’était blessée. Lorsqu’on est fatigué, on perd en lucidité et on finit par prendre de mauvaises décisions ».

Sur l’implication des clubs italiens : « Les grands clubs font déjà beaucoup pour le foot féminin. Ils ont commencé il y a deux ans mais ils font déjà beaucoup pour changer le sport. Mais il faut aussi une volonté politique, pour que le football féminin soit reconnu autant que le football masculin. Les joueuses, ce sont des amateurs et elles ont affronté des professionnelles dans cette Coupe du monde. C’est exceptionnel d’obtenir de tels résultats face à des pros. Mais les clubs doivent maintenant leur donner de meilleures conditions pour avancer ».

Sur elle, son staff et d’éventuels regrets : « Si nous sommes allés jusqu’ici, même si la lumière est sur moi, c’est aussi grâce à notre staff, sportif, médical, etc. Je ne vais pas m’évaluer moi-même. Mais je veux donner un vote de confiance à mon staff aujourd’hui. Ils vous aident à aller plus loin que vous ne le feriez vous-même. Sur les regrets, nous sommes arrivées fatiguées à la Coupe du monde. Lors du 5e match, nous étions vidées. Ça s’est ressenti sur la seconde période ce soir ».

Sarina Wiegman (entraîneure des Pays-Bas) : « Je suis ravie de mon équipe. Depuis l’Euro, nous avons gagné confiance en nous. Nous devions améliorer notre jeu pour aller loin dans cette Coupe du monde, ce que nous avons fait. Je suis plus fière que surprise d’être en demi-finale du Mondial aujourd’hui ».

Le discours à la mi-temps : « Je n’ai pas beaucoup parlé. Je leur avais déjà dit qu’il y avait beaucoup d’espaces sur les côtés, que les distances au milieu étaient trop larges. C’était ce que nous devions changer pour mieux conserver le ballon et améliorer nos passes ».

Sur la qualification pour les JO : « Ce sont des tournois très importants donc c’est essentiel pour nous d’y être. C’est une compétition importante pour notre discipline. Je n’en ai jamais rêvé mais j’y serais en tant que coach. Maintenant, on peut en prime atteindre la finale de la Coupe du monde. C’est un rêve qui devient réalité ».

Sur un éventuel départ s’il y avait eu une défaite : « Je n’y ai jamais pensé. Le but est d’avoir constamment des retours constructifs. Je suis heureuse d’être l’entraîneur de cette équipe néerlandaise ».

Sur la fatigue de l’équipe : « Je ne suis pas vraiment inquiète, nous avons trois jours pour se remettre. Les victoires aident en prime au niveau mental. Il faut maintenant définir de nouveaux objectifs et continuer de travailler pour y arriver ».

Sur les supporters : « Ils nous aident énormément. Ils ont fait l’effort de venir partout en France, même jusqu’à Rennes. C’est un sentiment unique que de voir autant de monde nous soutenir. Et l’on s’y habitue vite ».

Sur une potentielle victoire finale : « Nous devons encore jouer les demi-finales, beaucoup de choses peuvent se passer durant ce match. Il va falloir se battre jusqu’au bout. On a vu que certains matchs pouvaient être plus difficile pour nous. Et collectivement nous voulons fournir une bonne performance mercredi prochain ».

Bleues - Corinne DIACRE confirmée à son poste

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Le Président de la FFF interrogé par l'Equipe samedi dernier, a confirmé que Corinne Diacre resterait à la tête des Bleues à la rentrée.
Bleues - Corinne DIACRE confirmée à son poste
"Oui, c'est clair. Elle sera à la tête des Bleues à la rentrée", la phrase est claire et précise, le Président de la FFF n'a pas souhaité mettre un terme à la collaboration de Corinne Diacre à la tête de l'Equipe de France après deux ans. La sélectionneuse en contrat jusqu'en 2021 va donc désormais pouvoir préparer l'Euro en Angleterre.

Au terme d'une élimination en quart de finale face aux Etats-Unis (1-2), le Président Noël Le Graët qui visait la finale pour son équipe a qualifié le parcours d'honorable, ajoutant "Jusqu'à hier, cela se passait correctement".

Contrairement à Olivier Echouafni, remercié après l'Euro 2017, Philippe Bergerôo au terme des JO 2016 et Bruno Bini de l'Euro 2013, Corinne Diacre a les faveurs pour poursuivre ses deux premières années à la tête des Bleues.

La reprise aura lieu par un premier rassemblement le 26 août et le 3 septembre entre les deux premières journées de D1.
>> Plus d'infos ici

Coupe du Monde - La SUEDE s'offre l'ALLEMAGNE

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Dans ce remake de la finale des JO 2016, la Suède a réussi le coup parfait face à l'Allemagne et s'offre un séjour d'une semaine supplémentaire en France dans le dernier carré.
Coupe du Monde - La SUEDE s'offre l'ALLEMAGNE
La Suède optait pour un jeu direct qui allait mettre en difficulté la défense allemande jusqu'alors restée invaincue. Une première alerte arrivait par Jakobsson face à Schult (13e). Les Allemandes prenaient pourtant l'avantage en premier lorsque Däbritz perçait les lignes pour servir Magull dont le contrôle du droit était aussi réussi que la frappe entre les jambes de la gardienne (1-0, 16'). Trois minutes plus tard, une tête de Schüller posait moins de problème à Lindahl (19e).

Les Suédoises ne se laissaient pas déstabiliser et sur une longue balle de Sembrant pour Jakobsson dans l'axe, elle arrivait à 11 m côté droit et finissait par une frappe croisée du droit dans le petit filet (1-1, 22'). L'arme offensive des Suédoises était proche de réussir à nouveau avec Rolfö pour Blackstenius et Schult qui sortait en corner (37e). Après l'entrée de Maier avant la pause suite à la blessure de Simon, Marozsan à peine rétablie (fracture à l'orteil) faisait son entrée.

Deuxième but dès la reprise
Coupe du Monde - La SUEDE s'offre l'ALLEMAGNE
Un apport qui n'allait pas suffire aux Allemandes cueillies à froid avec un centre de Jakobsson et la reprise de la tête de Rolfö repoussée par Schult mais où surgissait Blackstenius (1-2, 48'). La réaction allemande était difficile et Lindahl veillait en sortant de sa surface pour repousser le ballon. Däbritz tentait alors le lob qui passait à côté (57e). Même après la sortie prématurée de Fischer, la défense suédoise ne paniquait pas. Mieux ce sont ses partenaires qui auraient pu achever l'Allemagne avec Blackstenius (71e, 88e) puis Jakobsson (78e). Sur une dernière action, un centre Huth pour la tête d'Hegering ne trouvait pas le cadre (90+3e).

La joueuse du match : Sofia Jakobsson
La Montpelliéraine qui n'a pas beaucoup brillé cette saison en D1 a montré toute son importance dans le dispositif suédois permettant d'égaliser avant d'être à l'origine du second but.

Le fait de match : l'entrée de Marozsan
Absente des trois derniers matchs, la sélectionneuse qui n'avait probablement pas prévu cela a été contrainte de faire entrer la Lyonnaise. Son apport dans le jeu s'est avéré insuffisant, tout comme sur les coups de pied arrêtés.

Coupe du Monde de la FIFA 2019 - Quart de finale
Samedi 29 juin 2019 - 18h30
ALLEMAGNE - SUEDE : 1-2 (1-1)
Rennes (Roazhon Park)
Temps très chaud (32°C) - Terrain excellent
Spectateurs : 25 301
Arbitres : Stéphanie Frappart (France) assistée de Manuela Nicolosi (France) et Michelle O'Neill (Irlande). Arbitres réservistes : Melissa Borjas (Honduras), Felisha Mariscal (Etats-Unis). Arbitres VAR : José Maria Sanchez (Espagne) assisté de Chris Beath (Australie) et Lucie Ratajova (République tchèque)

Buts :
1-0 Lina MAGULL 16' (Erreur de relance d'Eriksson, Däbritz récupère et accélère à droite pour servir dans l'axe Magull qui enchaîne à 11 m contrôle et reprise du droit entre les jambes de Lindahl)
1-1 Sofia JAKOBSSON 22' (Longue balle de 60 m de Sembrant pour Jakobsson qui part dans l'axe et surprend la défense centrale pour placer à 11 m côté droit une frappe croisée du droit dans le petit filet)
b[1-2 Stina BLACKSTENIUS 48'] (Jakobsson à droite centre pour la reprise de la tête de Rolfö. Schult repousse sur Blackstenius qui place une reprise du gauche à 5 m)

Avertissement : Fridolina Rolfö 56' pour la Suède

Allemagne : 1-Almuth Schult ; 15-Giulia Gwinn, 23-Sara Doorsoun-Khajeh, 5-Marina Hegering, 2-Carolin Simon (4-Leonie Maier 43') ; 13-Sara Däbritz, 16-Linda Dallmmann (10-Dzsenifer Marozsan 46'), 20-Lina Magull ; 9-Svenja Huth, 11-Alexandra Popp (cap.), 7-Lea Schüller (6-Lena Oberdorf 69'). Entr.: Martina Voss-Tecklenburg
Non utilisées : 12-Laura Benkarth, 21-Merle Frohms, 3-Kathrin Hendrich, 8-Lena Goessling, 14-Johanna Elsig, 17-Verena Schweers, 18-Melanie Leupolz, 19-Klara Bühl, 22-Turid Knaak

Suède : 1-Hedvig Lindahl ; 4-Hanna Glas, 5-Nilla Fischer (13-Amanda Ilestedt 66'), 3-Linda Sembrant, 6-Magdalena Eriksson ; 23-Elin Rubensson (15-Nathalie Bjorn 86'), 9-Kosovare Asllani, 17-Caroline Seger (cap.) ; 10-Sofia Jakobsson, 11-Stina Blackstenius, 18-Fridolina Rölfo (8-Lina Hurtig 90+5'). Entr.: Peter Gerhardsson
Non utilisées : 12-Jennifer Falk, 21-Zecira Musovic, 2-Jonna Andersson, 7-Madelen Janogy, 14-Julia Roddar, 16-Julia Zigiotti, 19-Anna Anvegard, 20-Mimmi Larsson, 22-Olivia Schough


SUISSE - L'internationale Florijana ISMAILI portée disparue

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La capitaine des Young Boys de Berne et internationale suisse Florijana Ismaili est portée disparue depuis samedi après un accident de baignade au Lac de Côme, a annoncé son club dimanche.
SUISSE - L'internationale Florijana ISMAILI portée disparue
Samedi après-midi au lac de Côme (nord de l'Italie), "elle a sauté dans l'eau mais n'est jamais remontée à la surface", a précisé le club bernois, "en contact étroit avec les membres de la famille".

"La police poursuit ses recherches. Nous sommes très préoccupés et nous n'avons pas abandonné l'espoir que tout se terminera bien", ont ajouté les Young Boys, 7e du dernier championnat de Suisse dans un communiqué.

La milieu de terrain de Young Boys avait passé la journée au Lac de Côme, en Italie, où elle a loué un bateau pneumatique avec une amie rapporte le Corriere del Ticino. L'internationale aurait plongé dans le lac pour se rafraîchir, mais n'est plus réapparue à la surface. Une première alerte a été lancée dès 16h30 immédiatement après sa disparition.

Les recherches sont malheureusement restées vaines a indiqué l'agence italienne ANSA. Des équipes spéciales d'hommes-grenouilles ont sondé les profondeurs du lac en face de Musso, à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec le Tessin, jusqu'à samedi soir tard. Les recherches ont repris ce dimanche matin précise le journal 24 heures.

Internationale suisse depuis 2014, Florijana Ismaili compte 33 sélections et a inscrit trois buts.


Bleues - Le bilan joueuse par joueuse

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Les Bleues ont disputé 5 matchs dans cette compétition avant de la quitter vendredi dernier en quart de finale. L'occasion de faire le bilan individuel de la prestation des Tricolores
Bleues - Le bilan joueuse par joueuse
Sarah Bouhaddi : moyenne 6
5 matchs - 480 minutes - 4 buts encaissés
> Pas franchement sollicitée face à la Corée du Sud et au Nigéria, elle avait fait le nécessaire lors du match contre la Norvège, capital lors de cette phase de groupe. La gardienne aux 145 sélections a eu beaucoup plus de travail face au Brésil, et si elle ne pouvait rien sur le but de Thaisa, elle a été parfaite le reste du match. Son rôle pour couper les longs ballons de l’adversaire lorsque l’équipe de France jouait haut a permis de soulager un peu sa défense. Mais elle n’a pu éviter à l’équipe de France de couler face aux Américaines.

Marion Torrent : moyenne 4,4
4 matchs - 379 minutes - 0 but - 0 passe
> Son premier Mondial, Marion Torrent s’en souviendra longtemps. Mais peut-être pas en bien, tant la Montpelliéraine a été critiquée. Irréprochable dans son abattage, avec une qualité de centre qui a souvent créé le danger et un apport offensif satisfaisant, elle a toutefois été dépassée en défense. Parfois mal placée, souvent battue dans les duels, sa prestation totalement ratée face aux Etats-Unis n’a pas franchement aidé les Françaises à se rassurer derrière et les adversaires ont su appuyé sur son couloir.

Eve Périsset : moyenne 5,5
3 matchs - 117 minutes - 0 but - 0 passe
> Elle faisait partie de celles qui ont eu leur chance afin de mettre le doute à Corinne Diacre (par rapport à son 11 de départ), en débutant face au Nigéria lors du 3e match de poule. Mais l’expérience n’a pas du tout fonctionné. Comme paralysée par l’enjeu, Perisset n’a jamais permis d’apporter le surnombre en attaque, et malgré quelques bonnes interventions derrière, elle n’a pas été irréprochable défensivement.

Bleues - Le bilan joueuse par joueuse
Griedge Mbock : moyenne 5,7
5 matchs - 480 minutes - 0 but - 0 passe - 1 avertissement
> Son état physique avant la coupe du monde, avec cette blessure au genou gauche, a d’abord interrogé, avant que la sélectionneuse et la principale intéressée affirme qu’elle était à 100%. Et si elle a livré trois premiers matches globalement convaincants, la suite de sa compétition a été beaucoup moins réussie. Perdue au duel et dans le placement, elle a sombré contre le Brésil, et offert le coup franc synonyme de premier but lors du quart face aux Etats-Unis.

Wendie Renard : moyenne 5,2
5 matchs - 480 minutes - 4 buts - 0 passe - 1 avertissement
> Corinne Diacre lui avait retiré le brassard pour que la Lyonnaise se concentre plus en profondeur sur son jeu, mais cela ne lui a réussi qu’à moitié. Meilleure buteuse française de cette coupe du monde (4 réalisations), elle a affiché un visage plus mitigé en défense. Son but contre son camp face à la Norvège a marqué les esprits, si elle a eu quelques lacunes en défense dès que l’adversaire jouait en profondeur, elle a souvent réalisé des interventions autoritaires devant son but.

Amel Majri : moyenne 5,6
5 matchs - 462 minutes - 0 but - 3 passes
> Comme on aurait pu le redouter, sa propension à jouer vers l’avant, à une position où elle est plus habituée à jouer avec l’OL, a fini par jouer des tours à l’Équipe de France. C’est de son côté qu’est venu le deuxième but américain, lors de l’élimination des tricolores. Son entente avec Eugénie Le Sommer permettait de rééquilibrer un peu le jeu côté gauche. Mais cette complicité a totalement disparu en quart.

Bleues - Le bilan joueuse par joueuse
Amandine Henry : moyenne 6,3
5 matchs - 480 minutes - 2 buts - 1 passe
> Avec Bouhaddi et Diani, la capitaine de l’équipe de France a été la seule à tenir son rang lors de cette coupe du monde. Présente au duel au milieu de terrain, infatigable lorsqu’il s’agit de gratter des ballons dans les pieds de l’adversaire, son état d’esprit exemplaire a même été récompensé du but de la qualification face au Brésil en huitième. Insuffisant pour emmener les Bleues plus loin.

Elise Bussaglia : moyenne 5,4
4 matchs - 390 minutes - 0 but - 0 passe - 1 avertissement
> Sa qualité de passe et sa couverture au milieu de terrain ont fait des merveilles face à la Corée du Sud. Mais dès que les matches à haute intensité se sont présentés, son manque d’impact et son retard sur quelques actions adverses ont mis en danger la défense des tricolores.

Charlotte Bilbault : moyenne 5
2 matchs - 98 minutes - 0 but - 0 passe
> Elle a été plein d’allant lors du match face au Nigéria, son seul en tant que titulaire lors de ce Mondial. Elle a beaucoup tenté de créer du danger, avec des passes vers l’avant pour prendre à revers la défense des Super Falcons. Avec beaucoup de déchet toutefois. Et elle ne semble pas au niveau pour prendre le relais d’Henry ou Bussaglia lors de grosses affiches comme face aux championnes du monde en titre.

Gaëtane Thiney : moyenne 5,6
5 matchs - 386 minutes - 0 but - 2 passes
> L’une des joueuses dont on a le plus parlé lors de cette coupe du monde. Son manque de vitesse sur le terrain, son jeu parfois à contre-temps qui empêchait les Françaises de progresser plus vite vers l’avant, ses ballons et duels perdus… Tout a été décortiqué sur le jeu de la capitaine du PFC. Mais elle a aussi été la joueuse la plus précieuse et la plus régulière sur coups de pied arrêtés. Et son jeu de déviations et de passes a permis de faire des différences en attaque, malgré tout. Une compétition mitigée où elle a manqué de marquer, peut-être la dernière après une édition 2015 où elle avait manqué le but de la qualif’ en quart face à l’Allemagne.

Bleues - Le bilan joueuse par joueuse
Eugénie Le Sommer : moyenne 5,4
5 matchs - 410 minutes - 2 buts - 1 passe - 1 avertissement
> Des débuts prometteurs, une fin de compétition traversée comme une fantôme, où celle qui avait l’habitude d’être la pièce maîtresse du jeu offensif de l’équipe nationale a tout raté ou presque. Des centres parfois faciles envoyés en six mètres, des frappes qui n’ont jamais fait trembler les gardiennes adverses… Le tout alors qu’elle n’a pas eu beaucoup d’occasions de se mettre en valeur. Après ses deux premiers matches où elle a fait la différence, elle a disparu, et déçu pour une joueuse pourtant clé de l'équipe.

Kadidiatou Diani : moyenne 6,5
5 matchs - 418 minutes - 0 but - 1 passe
> LA satisfaction de cette coupe du monde pour la France. Décisive, constamment à faire des différences côté droit, précieuse également grâce à son gros volume de jeu, qui lui a permis des retours défensifs qui ont soulagé ses partenaires, elle a aimanté le jeu de sa sélection côté droit, et rayonné, y compris face aux Etats-Unis où Dunn a vécu un enfer. Ne lui a manqué qu’un but, signe qu’elle a parfois été trop altruiste.

Viviane Asseyi : moyenne 5,3
3 matchs - 179 minutes - 0 but - 0 passe
> Dans l’état d’esprit, la Bordelaise a été irréprochable. Titularisée par Diacre face au Nigéria, elle n’a pas lésiné sur les efforts défensifs, et fut l’une des rares a dynamisé une rencontre pas vraiment passionnante. Mais elle n’a pas été irréprochable techniquement. Une compétition encourageante pour elle.

Delphine Cascarino : moyenne 6
5 matchs - 182 minutes - 0 but - 0 passe
> Elle avait été étincelante contre le Danemark en avril, et on pensait donc logiquement qu’elle pourrait apporter toute sa vitesse et sa qualité balle au pied dans la quête de titre des Bleues cet été. Elle a fait des différences, mais pas autant qu’espéré. Notamment face où au Nigéria où elle a paru trop timide, notamment face au but. Son entrée face au Brésil a fait du bien, tout comme contre les Etats-Unis, mais jamais assez pour permettre aux Bleues de marquer. Une bonne expérience pour elle, même si on en attend plus lors des prochaines échéances.

Valérie Gauvin : moyenne 5
5 matchs - 332 minutes - 2 buts - 0 passe - 1 avertissement
> Une bonne prestation face à la Corée du Sud, Corinne Diacre voulait qu’elle pèse sur les défenses adverses et c’est ce qu’elle avait plutôt réussi à faire, en marquant, face à la Norvège et au Brésil. Mais elle a trop souvent disparu au cours des rencontres, et n’a pas fait peser de danger contre les Etats-Unis.

Grace Geyoro :
2 matchs - 5 minutes - 0 but - 0 passe
La milieu du PSG reste comme l’énigme de la composition du groupe de Corinne Diacre. La coach souhaite l’utiliser comme relais de Gaëtane Thiney, mais n’a fait appel à elle que pour une poignée de minutes dans ce Mondial… Alors qu’elle aurait pu constituer une alternative crédible à Elise Bussaglia, par exemple.

Sakina Karchaoui :
1 match - 2 minutes - 0 but - 0 passe
N’a pas eu sa chance lors de cette compétition.

Corinne Diacre :
On a beaucoup discuté de sa personnalité, et elle a contribué à alimenter le débat par ses conférences de presse, notamment celle avant la Norvège. Elle a eu deux ans pour composer sa liste, et a longtemps tenu à l'écart des joueuses comme Kheira Hamraoui hors de sa liste des 23. La Barcelonaise aurait pourtant pu apporter autre chose dans l’entrejeu. Grace Geyoro également, mais Diacre l’a très peu utilisé. Si son choix de se passer de Marie-Antoinette Katoto en pointe pouvait se comprendre par son manque d'expérience, on ne sait pas pourquoi elle a si peu utilisé le schéma Le Sommer-Diani-Cascarino, si convaincant en janvier.

Bilan général de l’équipe :
Un Mondial décevant, si ce n’est pour trois joueuses (Bouhaddi, Henry, Diani), qui ont à chaque fois tenu leur rang. Comme souvent ces dernières années lors de grandes compétition majeures, il a encore manqué de l’efficacité aux tricolores, même si, en terme de jeu, on en était pas non plus au désastre de l’Euro Hollandais. Mais il faut dire qu’à part face à la Corée du Sud, cette équipe était loin d’être irréprochable, voire tout simplement emballante sur certaines rencontres. La faute peut-être à un schéma de jeu trop connu, que Diacre a vainement tenté de bousculer face au Brésil… où le 4-2-3-1 aurait été plus efficace. Certaines cadres (Le Sommer, Mbock, Thiney), ont été trop inconstantes pour que les Bleues espèrent aller plus loin, et les promesses de cette équipe de France (Cascarino, Asseyi) ont été trop justes pour bousculer l’ordre établi.

Coupe du Monde (Demi) - ANGLETERRE - ETATS-UNIS en trois points clés

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Ce mardi se dispute la première demi-finale de la Coupe du monde, entre l'Angleterre et les États-Unis, champions du monde en titre. Une rencontre qui s'annonce équilibrée et disputée entre les deux meilleures attaques et les deux meilleures défenses du tournoi.
Les buts rapides
L'Angleterre et les États-Unis sont les deux meilleures attaques du tournoi, avec 11 et 22 buts inscrits respectivement. Si les championnes du monde en titre ont marqué plus de la moitié de leurs buts lors du premier match face à la Thaïlande (13-0), l'Angleterre a été plus prolifique depuis le début de la phase de matches à élimination directe, avec six buts inscrits contre quatre.

Mais plus que des attaques en verve, les deux équipes ont commun d'avoir réussi depuis le début du tournoi à trouver rapidement le fond des filets adverses. Sur un total de dix matches pour les deux équipes, neuf buts ont été inscrits dans le premier quart d'heure, seule la rencontre entre l'Angleterre et l'Argentine ayant été plus longue à se décanter. Les deux équipes cont inscrit 56% des buts marqués dans le premier quart d'heure (9 sur un total de 16) et ont plutôt logiquement toujours trouvé la faille en premier. Est-ce qu'un scénario différent fera dérailler l'une d'entre elles ce mardi ?

Le duel : Megan Rapinoe versus Lucy Bronze
Coupe du Monde (Demi) - ANGLETERRE - ETATS-UNIS en trois points clés
Entre deux équipes de grande qualité, les duels à surveiller seront nombreux. Mais aucun ne sera aussi surveillé que celui entre Megan Rapinoe, auteure des quatre buts des États-Unis depuis les huitièmes de finale, et Lucy Bronze, la meilleure latérale droite du monde, aussi solide en défense qu'importante dans son apport offensif. Sur les performances depuis le début de la compétition avantage net à l'Anglaise dans le jeu, car trois des cinq buts inscrits par Rapinoe l'ont été sur coup de pied arrêté, et son influence dans le jeu a été plutôt discrète face à l'Espagne et la France.

Autre duel particulièrement intéressant, celui entre Nikita Parris et Crystal Dunn. Il va s'agir d'un gros test pour la latérale américaine après deux matches en demi-teinte, voire ratés. Elle va devoir monter son niveau d'un cran défensivement pour éviter les débordements de la future Lyonnaise, et devoir compter sur ses coéquipières pour stopper un côté droit anglais très performant avec également les montées de Lucy Bronze. On ajoutera un troisième duel, à distance celui-ci entre deux gardiennes solides, Alyssa Naeher et Karen Bardsley, capables cependant de se montrer fébriles...

Changement de narration ?
D'un côté, une équipe anglaise qui avait échoué en demi-finale il y a quatre et pour sa première apparition dans le dernier carré, sur une (magnifique) tête de Laura Bassett... contre son camp, dans le temps additionnel face au Japon. D'un autre, une équipe états-unienne qui a déjà disputé quatre finales, et n'a jamais terminé hors du podium. Au niveau de l'histoire et de l'expérience, logiquement, avantage championnes du monde en titre.

D'un côté, une équipe anglaise qui a dominé ses deux adversaires en phase finale, le Cameroun et la Norvège, sur le score de 3-0. De l'autre, une équipe américaine qui s'est qualifiée au forceps face au Brésil et à la France sur le score de 2-1 à chaque fois. Au niveau de l'impression laissée lors de la compétition, avantage Angleterre, qui n'a pourtant pas vraiment convaincu, mais a su se montrer efficace et opportuniste pour obtenir des victoires nettes en huitièmes et quarts de finale.

L'avis de FOF
Le duel s'annonce serré entre deux équipes au niveau proche. Les deux meilleures attaques du tournoi sont également les deux meilleures défenses. L'Angleterre n'a plus encaissé de but depuis la première journée et Claire Emslie. Les États-Unis, qui n'avaient pas encaissé de but en phase de poule, en a concédé un contre le Brésil puis la France. Mais avoir la meilleure défense depuis le début de la compétition ne garantit rien comme a pu le vérifier l'Allemagne, qui a encaissé ses deux premiers -et donc derniers- buts du tournoi en quart de finale face à la Suède.

L'Angleterre et les États-Unis possèdent un bilan récent parfaitement équilibré, avec une victoire 1-0 de chaque côté, et un match nul 2-2 lors de la dernière édition de la SheBelieves Cup. Cette demi-finale ne devrait pas proposer autre chose qu'une nouvelle confrontation disputée. Reste à savoir quels secteurs de jeu seront les plus performants ce mardi entre les deux meilleures attaques et défenses de la compétition...


#D1F - Mercato : Marith Muller-Priessen au Paris FC

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Le point sur les mouvements en D1
#D1F - Mercato :  Marith Muller-Priessen au Paris FC
LYON
Entr.: Jean-Luc Vasseur
Arrivées : Nikita Parris (Manchester City, ANG), Jean-Luc Vasseur (entraîneur), Janice Cayman [BEL] (Montpellier HSC), Jessica Silva [POR] (Levante UD, ESP), Katriina Talaslahti [FIN] (FC Bayern Munich, ALL), Emelyne Laurent (retour prête, EA Guingamp), Michel Sorin (AS Vitré, entraineur adjoint), Camille Abily (entraineure-adjointe, déjà au club)
Départs : Jessica Fishlock [GAL] (fin de prêt, Seattle Reign, USA), Soledad Jaimes [ARG], Reynald Pedros (entraîneur), Charles Devineau (entr. adjoint, La Roche VF)

PSG
Entr.: Olivier Echouafni
Arrivées : Jordyn Huitema (Whitecaps de Vancouver, CAN), Sara Däbritz (FC Bayern Munich, ALL), Léa Khelifi (FC Metz)
Départ : Charlotte Voll [ALL] (SC Sand, ALL)

MONTPELLIER
Entr.: Frédéric Mendy
Arrivées : Frédéric Mendy (entr., déjà au club), Morgane Nicoli (retour de prêt, Lille OSC), Elisa De Almeida (Paris FC), Lisa Schmitz (FFC Turbine Potsdam, Allemagne)
Départs : Jean-Louis Saez (entr., reste au club), Virginia Torrecilla (Atlético Madrid, ESP), Casey Murphy [USA] (Reign FC, USA), Janice Cayman [BEL] (O. Lyonnais), Méline Gérard

BORDEAUX
Entr.: Pedro Martinez Losa
Arrivées : Charlotte Bilbault (Paris FC), Inès Jaurena (Paris FC), Ouleymata Sarr (Lille OSC), Estelle Cascarino (Paris FC), Khadija Shaw [JAM] (Easten Florida State College, USA), Pedro Martinez Losa [ESP] (directeur technique, Millwall Lionesses, ANG)
Départs : Solène Barbance (Dijon FCOF), Rose Lavaud (Dijon FCOF), Carol Rodrigues, Chloé Bornes, Juliane Gathrat, Melike Pekel [TUR] (fin prêt, FC Metz), Jérôme Dauba (entr., fin de contrat)

PARIS FC
Entr.: Sandrine Soubeyrand
Arrivées : Coumba Sow (FC Zürich, SUI), Natascha Honegger (FC Lucerne, SUI), Marith Muller-Priessen (FFC Frankfurt, ALL)
Départs : Charlotte Bilbault (Bordeaux), Inès Jaurena (Bordeaux), Estelle Cascarino (Bordeaux), Karima Benameur, Elisa De Almeida (Montpellier HSC)

SOYAUX
Entr.: Sébastien Joseph
Arrivées : Kimberley Cazeau (Rodez AF)
Départs : Anissa Lahmari (fin de prêt)

EA GUINGAMP
Entr.: Frédéric Biancalani
Arrivées : Héloïse Mansuy (Lille OSC), Luna Noergaard Gewitz (Fortuna Hjorring, DAN)
Départs : Charlotte Lorgeré (FC Metz), Julie Debever, Emelyne Laurent (fin prêt, O. Lyonnais), Claudine Falonne Meffometou Tcheno (FC Fleury)

DIJON FCOF
Entr.: Yannick Chandioux
Arrivées : Lena Goetsch (FC Vendenheim), Rose Lavaud (FCG Bordeaux), Solène Barbance (FCG Bordeaux), Pauline Dechilly (FC Metz)
Départs : Allison Blais, Fatoumata Baldé (FC Nantes), Lalia Dali-Storti, Coline Gouineau, Laura Magnin-Feysot, Agathe Maetz

FC FLEURY
Entr.:
Arrivées : Stine Larsen (Brøndby IF, DAN), Rikke Sevecke (Brøndby IF, DAN), Cecilie Sandvej [DAN] (FFC Frankfurt, ALL), Laëtitia Philippe (Rodez AF), Hannah Diaz (Lille OSC), Claudine Falonne Meffometou Tcheno (EA Guingamp), Marine Dafeur (Lille OSC)
Départs : Rachel Corboz (Stade de Reims), Blandine Joly (O. Marseille), Alexandria Lamontagne [CAN], Mélissa Roy [CAN], Sarah Palacin (O. Marseille)

FC METZ
Entr.: Manuel Peixoto
Arrivées : Melike Pekel [TUR] (Bordeaux), Charlotte Lorgeré (EA Guingamp), Sh'nia Demetrice Gordon (Univ. West Virginia, USA), Josiane Vasconcelos Costa (Benfica, POR), Kristen Ricks (Univ. Central Arkansas, USA), Sydney Drinkwater [USA] (AS Pierrots Vauban Strasbourg)
Départs : Marie-Laure Delie, Adeline Janela (FC Thionville), Léa Khelifi (PSG), Marina Fedorova [RUS], Pauline Dechilly (Dijon FCOF), Simone Gomes Jatoba [BRE] (arrêt)

STADE DE REIMS
Entr.: Amandine Miquel
Arrivées : Rachel Corboz (FC Fleury)
Départs : Aurore Paprzycki (Lille OSC)

O. MARSEILLE
Entr.: Christophe Parra
Arrivées : Blandine Joly (FC Fleury), Sarah Palacin (FC Fleury)
Départs : Amandine Soulard, Cindy Caputo

#D1F - Mercato :  Marith Muller-Priessen au Paris FC

SUISSE - Le corps de Florijana ISMAILI retrouvé

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Le corps de l'internationale suisse Florijana Ismaili a été retrouvé ce mardi trois jours après sa disparition. Elle n'avait pas refait surface après avoir sauté d'un bateau au Lac de Côme.
SUISSE - Le corps de Florijana ISMAILI retrouvé
D'intenses opérations de recherches des secouristes ont permis de localiser le corps avec l'aide d'un robot à 200 mètres de profondeur, selon un média italien.

Samedi, la joueuse de 24 ans, était avec une amie sur un bateau proche de la ville de Musso au lac de Côme. Ismaili avait plongé dans l'eau mais son corps n'était réapparu et son amie avait aussitôt donné l'alerte. Née à Berne, mais originaire d'Albanie, elle jouait depuis 2011 avec l'équipe des Young Boys. Depuis 2004, elle évoluait avec l'équipe nationale comptant 33 sélections et avait participé à la Coupe du Monde 2015 au Canada.

Footofeminin.fr présente ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

Coupe du Monde - Gérard COLLOMB (Lyon) : "Nous sommes devenus la capitale mondiale du football féminin"

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Le Maire de Lyon et de la Métropole de Lyon assistera aux trois matchs programmés à Décines. Il a évoqué l'afflux d'Américains, l'impact sur le tourisme et a aussi joué des pronostics en mettant une pièce sur l'Angleterre.
Coupe du Monde - Gérard COLLOMB (Lyon) :
Avez-vous une idée des retombées que ces matchs vont avoir ?
Nous sommes devenus la capitale mondiale du football féminin, c'est quelque chose d'extrêmement important. Il va y avoir des centaines de millions de téléspectateurs qui vont découvrir la ville. Les retombées pour la ville de Lyon seront extrêmement importantes. Si on regarde le seul match de ce soir, les Américains sont plus de 14 000 ici et découvrent la ville, j'espère qu'ils vont la trouver belle et qu'ils reviendront dans les prochaines années pour y faire du tourisme. Tous les hôtels sont complets, les commerces vont se remettre un peu de la crise que l'on a connu lors des derniers mois.

Avec trois matchs, les spectateurs vont s'installer en plus pour une semaine, c'est un plus ?
Les Américains sont arrivés hier ou avant-hier et vont rester jusqu'à la finale, ils ont acheté jusqu'à la finale. Dans les rues de Lyon, ce matin, on entendait parler qu'anglais ou américain. Nous sommes une ville touristique qui a été primée. Nous essayons d'ouvrir au tourisme international et des événements comme cela sont pour nous de gros événements. Si nous pouvons le faire, c'est parce que l'on a réussi à construire ce genre de stade. Nous avons été très critiqués parce que nous avions un modèle un peu original avec un stade à statut privé. L'environnement était public et le stade privé, on voit que c'est un modèle qui fonctionne et qui permet d'accueillir de grands événements.

En se positionnant comme ville d'accueil, vous attendiez vous à cet impact ?
Ce qui se passe aujourd'hui est significatif de la société. Le mouvement féminin est en train de monter en gamme partout dans le monde, et tout simplement la place des femmes est en train de changer et nous en sommes très heureux. Jean-Michel Aulas avait eu l'intuition de construire une grande équipe féminine il y a quelques années avec Loulou Nicollin de Montpellier. On s'aperçoit que Lyon est dans les grands clubs européens que nous gagnions des titres de champion de France et champion d'Europe. Ceux qui aime le sport, ont découvert une autre façon de jouer au football qui a d'ailleurs peut-être d'élan impulsif mais une précision dans les passes qui est tout à fait étonnante.

Est-ce mieux en terme d'impact d'avoir les Etats-Unis que la France ?
On aurait aimé qu'il y ait la France qui est constituée d'une base lyonnaise importante. On fera contre mauvaise fortune, bon coeur. Les Françaises ont perdu avec panache mais les gens se sont enthousiasmés lors du match face aux USA jusqu'au dernier moment. C'était bien, cela montrait que l'équipe en voulait mais que l'on a encore des paliers à franchir par rapport aux Etats-Unis. A nous de les franchir au cours des prochaines années.

Un mot sur le match de ce soir (Angleterre - USA) ?
Je pense que la qualité des équipes ce soir devrait nous offrir quelque chose d'exceptionnelle et je pense que l'équipe d'Angleterre ce soir peut venir chatouiller les USA même si sur le papier, elles ont une longueur d'avance.

Le musée des Bleues à Lyon jusqu'au 6 août
Coupe du Monde - Gérard COLLOMB (Lyon) :
L’exposition itinérante sur l’histoire des Bleues termine sa tournée nationale jusqu'au samedi 6 juillet à Lyon, ville hôte des demi-finales et de la finale du Mondial 2019.
Elle est située à l'Atrium de l'Hôtel de Ville (entrée place des Terreaux), tous les jours de 12h00 à 18h00.

Coupe du Monde - Les ETATS-UNIS défendront leur titre dimanche

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En ayant menées deux fois au score, après avoir concédé l'égalisation par White, les Américaines sans Rapinoe ont tenu bon grâce au penalty de Houghton arrêté par Naeher. Elles seront de nouveau présentes dimanche à Lyon.
Coupe du Monde - Les ETATS-UNIS défendront leur titre dimanche
Pour cette demi-finale anglophone entre deux favoris au titre suprême, les sélectionneurs avaient décidé de concocter quelques surprises dans le onze de départ. Phil Neville laissait tomber son habituel 4-2-3-1 pour un 4-4-2. Dans le but, Telford prenait la place de Bardsley tandis que Daly et Mead prenaient les places de Kirby et Mead. Son homologue Jill Ellis replaçait Horan au coeur du jeu américain à la place de Mewis et l'autre surprise était la présence de Press dans le onze et Rapinoe laissée sur le banc. Un choix tactique ou physique qui va s'avérer payant.

Un premier quart d'heure toujours concluant
Coupe du Monde - Les ETATS-UNIS défendront leur titre dimanche
Fidèle à son habitude, l'équipe américaine imposait son rythme dès les premières minutes faisant passer de longues et difficiles minutes à l'arrière-garde anglaise. Lavelle était l'illustration de cette domination s'offrant un petit pont sur Bright dans la surface avant d'enchaîner par une frappe en angle fermé repoussée par Telford. Le ballon se retrouvait alors sur Press qui ne pouvait reprendre correctement (4e). Une défense anglaise aux abois, des supporters US qui appuyaient et sur un nouveau centre de Lavelle, le ballon était péniblement renvoyé (7e). Les Américaines allaient poursuivre leur série de buts dans le premier quart d'heure. Il fallait tout juste dix minutes pour y parvenir. C'est Press qui se chargeait de mettre à profit sa titularisation en reprenant de la tête un centre au second poteau de O'Hara (0-1, 10').

L'efficacité de White
Coupe du Monde - Les ETATS-UNIS défendront leur titre dimanche
L'Angleterre avait aussi sa spécificité et White ne manquait pas de rappeler son efficacité devant le but en parvenant à égaliser neuf minutes après l'ouverture du score sur le premier tir anglais. Son 16e tir du tournoi, le 10e cadré se concluait par son 6e but. Le sens du but en déviant parfaitement le centre de Mead et aussi la réussite en venant le placer dans la lucarne avec l'aide du poteau (1-1, 19'). Ce but remettait l'équipe anglaise à flot, celle-ci enchaînant plusieurs offensives et rééquilibrant alors les débats. C'est Walsh à deux reprises de manière quasi similaire qui amenait quelques frayeurs à Naeher et son arrière-garde. Une première fois sur son ballon en profondeur dans l'axe dévié par Sauerbrunn aurait pu surprendre (28e). La seconde fois, Naeher le sortait en corner du bout des gants (33e).

Morgan fête son anniversaire par un but
Coupe du Monde - Les ETATS-UNIS défendront leur titre dimanche
Cependant lorsque les Américaines reprenaient leurs esprits offensifs, la défense anglaise n'arrivait pas à contenir Lavelle (16e, 23e, 25e). Cadrées ou non, chacune de ses initiatives étaient sources de danger. Le deuxième but américain n'allait cependant pas arriver par son intermédiaire. Au départ, une relance de Dahlkemper pour Press sur la gauche qui jouait court sur Horan. La milieu américain venait d'une passe du cou du pied déposer le ballon sur la tête de Morgan (1-2, 31'). Morgan recollait avec White en tête du classement des buteuses.

Le VAR, un but refusé, un penalty sifflé mais manqué
Au retour des vestiaires, un coup franc de Mead depuis la droite pour Bright au second poteau était remis dans l'axe. Difficilement White s'essayait dos au but à un retourné au sol (50e). Puis avant l'heure de jeu, Phil Neville remettait son équipe dans un dispositif plus classique en 4-3-3 avec l'entrée de Kirby. Parris se repositionnait à droite devant Bronze. Le duo retrouvé n'allait cependant pas en tirer profit. De l'autre côté, on était même proche de voir Press faire le break en profitant d'une relance manquée de Telford. Press tentait une frappe enroulée du gauche de 20 m juste à coté (60e).

Les Anglaises allaient avoir pourtant l'occasion de jouer la prolongation. White croyait bien à l'égalisation. Mais le bel enchaînement dans l'axe Walsh, Scott et White qui se retrouvait seule pour ajuster du gauche Naeher était finalement annulé par le VAR (68e). Un outil qui était bénéfique dix minutes plus tard aux Anglaises. Alors que le centre de Stokes n'était pas repris par White, cette dernière ratait le ballon pour avoir vu son pied de frappe contré par Sauerbrunn. L'appel du VAR deux minutes après obligeait l'arbitre brésilienne a visionné les images pour finalement accorder le penalty. La capitaine Houghton se chargeait de le frapper mais sa tentative manquait de puissance et Naeher choisissait le bon côté (81e).

L'occasion était trop belle et les Américaines sont bien présentes dimanche pour défendre leur titre. Une troisième qualification sur le score de 2-1 face à un adversaire européen. Après l'Espagne, puis la France, l'Angleterre n'a pas réussi à mettre un terme à l'hégémonie américaine qui s'assure de nouveau un podium dans le tournoi.



Le fait du match
Le penalty obtenu après l'appel au VAR et raté par Houghton qui aurait permis à l'Angleterre de revenir à 2-2 et d'entrevoir la prolongation. La frappe manquée par la capitaine anglaise a été bloquée par Naeher partie du bon côté

Coupe du Monde de la FIFA 2019 - Première demi-finale
Mardi 2 juillet 2019 - 21h00
ANGLETERRE - ETATS-UNIS : 1-2 (1-2)
Décines-Charpieu (Stade de Lyon "Groupama Stadium")
Temps chaud (27°C) - Terrain excellent
Spectateurs : 53 512
Arbitres : Edina Alves Batista (Brésil) assistée de Neuza Back (Brésil) et Tatiane Sacilotti (Brésil). Arbitres réservistes : Melissa Borjas (Honduras), Shirley Perello (Honduras). Arbitres VAR : Carlos Del Cerro Grande (Espagne) assisté de Tiago Martins (Portugal) et Manuela Nicolosi (France)

Buts :
0-1 Christen PRESS 10' (Lavelle décale sur la droite pour O'Hara qui délivre un centre pour la reprise de la tête à l'angle des 5,5 m au second poteau de Press devant Bronze en retard sur son marquage)
1-1 Ellen WHITE 19' (Centre depuis la gauche de Mead pour White qui ouvre son pied droit pour dévier à 6 m vers la lucarne opposée avec l'aide du poteau)
1-2 Alex MORGAN 31' (Press sur la gauche joue sur Horan juste à l'extérieur de la surface côté gauche qui vient déposer du coup du pied droit le ballon pour la reprise de la tête de Morgan qui vient couper au premier poteau devant Mead. Telford est trop juste)

Avertissements : Millie Bright 40' et 86', Nikita Parris 90+5' pour l'Angleterre : Lindsey Horan 47', Becky Sauerbrunn 83' pour les Etats-Unis
Expulsion : Millie Bright 86' pour l'Angleterre

NB. Penalty pour une faute peu évidente de Sauerbrunn sur le pied droit de White qui armait sa frappe. Houghton le frappe du droit avec peu de puissance et Naeher le bloque (84e)

Angleterre : 13-Carly Telford ; 2-Lucia Bronze, 5-Stephanie Houghton (cap.), 6-Millie Bright, 12-Demi Stokes ; 17-Rachel Daly (19-Georgia Stanway 89'), 8-Jill Scott, 4-Keira Walsh (16-Jade Moore 71'), 22-Beth Mead (10-Francesca Kirby 58') ; 18-Ellen White, 7-Nikita Parris. Entr.: Philip Neville
Non utilisées : 1-Karen Bardsley, 21-Mary Earps, 3-Alex Greenwood, 9-Jodie Taylor, 11-Toni Duggan, 14-Leah Williamson, 15-Abbie McManus, 20-Karen Carney, 23-Lucy Staniforth

Etats-Unis : 1-Alyssa Naeher ; 5-Kelley O'Hara (11-Ali Krieger 87'), 7-Abby Dahlkemper, 4-Becky Sauerbrunn, 19-Crystal Dunn ; 9-Lindsey Horan, 8-Julie Ertz, 16-Rose Lavelle (3-Samantha Mewis 65') ; 17-Tobin Heath (10-Carli Lloyd 80'), 13-Alex Morgan (cap.), 23-Christen Press. Entr.: Jill Ellis
Non utilisées : 18-Ashlyn Harris, 21-Adrianna Franch, 2-Mallory Pugh, 6-Morgan Brian, 12-Tierna Davidson, 14-Emily Sonnett, 15-Megan Rapinoe, 20-Allie Long, 22-Jessica McDonald


Coupe du Monde - Phil NEVILLE : "Je me projette déjà sur les deux années suivantes"

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Philip Neville a longuement échangé en conférence de presse revenant sur la prestation de son équipe, le penalty manqué et les prochains objectifs.
Coupe du Monde - Phil NEVILLE :
Pensez-vous que vous pouviez faire mieux ce soir ?
Quand on a eu le penalty, c'était à elle de tirer. Cela fait six mois qu'on travaille, qu'on analyse tout. C'est un travail que tout le monde a fait. On a raté un penalty. On avait des taux très élevés de succès. Nikita Parris tire normalement les penalties. Elle en a raté deux, on en a parlé avec l'équipe. On a pensé que la prochaine meilleure joueuse tirerait le penalty. Ce n'était pas juste le hasard, on n'a pas juste décidé hier, c'est un travail qui a duré six mois avec des centaines et des centaines de penalties. On en marque et on en rate, c'est le football.

Est-ce que cela va être difficile de motiver l'équipe pour le match à Nice ?
Je pense qu'on aura besoin de 24 à 48h pour se remettre de cette déception. Je n'ai pas de mots qui pourrait tout efffacé ce soir. On est à notre meilleur niveau mondial, si on parle de notre classement. Dans trois jours, on aura un autre match à jouer. Avant le match, c'était quelque chose que l'on ne voulait pas imaginer. Maintenant c'est notre prochain objectif. Samedi, je veux voir l'attitude, la concentration de mes joeuuses et je suis sûr qu'elles ne me décevront pas comme toujours.

Gagner était la chose la plus importante. On ne peut pas trouver de consolation. Je pense que les personnes attendent de nous voir gagner les matchs. Elles voulaient gagner et j'imagine que les joueuses n'ont pas écouté quand je leur ai dit que j'étais fier d'elles. Elles veulent plus que ca, on est venu pour gagner mais on n'y est pas parvenu. Les USA ont vraiment très bien joué durant les 15 premières minutes. On était trop en retrait puisquon a commencé à faire les bonnes passes. Je pense que ce sont les meilleures 90 minutes que nous ayons fait.

Quel a été votre message aux joueuses ?

Je ne voulais pas voir de larmes. Je leur ai dit "Vous avez perdu mais en ayant joué de la façon dont vous vouliez jouer". Elles ont tout donné sans regret. On a pardu mais il n'y a pas de regrets. On est arrivé avec des attentes et il faudrait vraiment que l'on puisse sourire. Ce n'est pas encore fini. On devra battre la Suède ou les Pays-Bas et je pense que l'on affrontera les Pays-Bas.
Ma première pensée est comment on va jouer samedi et ma deuxième idée, c'est comme on va remporter la médaille d'Or aux JO et l'Euro 2021. Ce sont cela les prochains objectifs. Le but est de devenir les meilleurs au monde et on va continuer à travailler tant que l'on n'attendra pas cet objectif.

Vous aviez été critiqué à votre nomination. Comment vous projetez-vous ?
J'ai déjà commencé, je me projette déjà sur les deux années suivantes, c'est comme ça que je travaille. Les 18 derniers mois m'ont donné les choses que je n'avais connues dans ma carrière. Cela m'a donné beaucoup de joie. Avant le match, les filles étaient souriantes, elles ont joué comme elles devaient jouer. Elles sont sur la bonne route. On a eu des matchs difficiles contre le Pays de Galles mais je pense que tout cela nous rend meilleur. Les plus jeunes joueuses sont ici et ont encore dix à quinze ans devant elles. On a encore treize joueuses à la maison qui sont prêtes à relever le défi pour l'équipe. Il faut toujours aller de l'avant avec un rythme très élevé.


Coupe du Monde - Jill ELLIS (Etats-Unis) : "Nous sommes ici pour remporter le trophée"

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La sélectionneuse américaine a insisté sur l'importance de son groupe et sa force mentale lors de la conférence de presse. Une équipe focalisée sur la victoire finale.
Coupe du Monde - Jill ELLIS (Etats-Unis) :
Pourquoi Megan Rapinoe n'était pas sur le terrain ce soir ?
Elle n'était disponible aujourd'hui. Elle était un peu blessée (ndlr : à l'ischio-jambier). Nous avons un très bon banc et nous l'avons remplacée. Press a joué un match incroyable. Nous voulons pas trop parlé par rapport à sa blessure. C'était une option tactique que nous avions. Ce n'était pas vraiment un secret.

Quel est le secret de la réussite de votre équipe en toutes circonstances ?
Toutes nos joueuses sont constamment sous pression, elles sont compétitrices, concentrées avec un instant de survie. La culture appliquée depuis plus de 20 ans permet d'avoir ce résultat, de lutter jusqu'au bout et d'avoir cet esprit compétitif. C'est le milieu dans lequel nous les formons.
J'ai dit à mes joueuses, ce sont les matchs les plus difficiles qui parsèment ce parcours vers la finale. Elles ont réussi à trouver le chemin, c'est le résultat de leur force mentale, de la culture qui est inculquée. Cela permet de trouver des solutions à tout. Cela permet d'atteindre ce résultat. La Coupe du Monde, c'est la pression par excellence et vous devez avoir confiance en ses joueuses qui peuvent rester compétitives même sous pression.

Qui voulez-vous jouer en finale ?

Je ne sais pas qui mais je me moque de savoir. On va voir. Les Pays-Bas ont une très grande équipe. La Suède, on a vu comment elles ont évolué. Le match de demain sera un match épique. On jouera contre l'équipe qui sortira. On a joué contre la Suède mais cela fait longtemps que l'on n'a pas joué les Pays-Bas.

C'est stratégique de marquer dans le premier quart d'heure ?
Nous tentons de marquer dans les premières minutes mais on ne peut pas toujours le faire. Tous les entraineurs répondraient cela à cette question. Quand on a des opportunités, on tente de prendre l'avantage rapidement mais l'adversaire veut le même résultat. Mais ensuite vous avez aussi des moments à vide qui sont exploités par les adversaires?

Il y a eu deux hors-jeu limite, le penalty sifflé. Est-ce justifié ?
Je n'ai pas encore vu la vidéo, je ne sais pas s'il fallait mettre un carton rouge ou pas. Je suis sure que Sauerbrunn ne voulait pas jouer la joueuse mais je n'ai pas vu la vidéo. Je ne peux pas faire plus de commentaires.

Comment expliquez-vous cette mentalité de gagnante ?
J'ai énormément de très bonnes joueuses. Toutes les joueuses ont les mêmes infos. L'attention est concentrée sur toutes nos joueuses. Press a fait cette différence. Elle s'était entrainée, était très concentrée. Peu importe comment on gagne, il faut juste rapporter la victoire. Il y a toujours quelque chose à dire. Si cela prend 94 minutes, cela dure 94 minutes. Nous étions prêtes à jouer les tirs au but. Nous voulions gagner le match et ça c'est la mentalité. C'est la force des joueuses qui ont une très bonne cohésion et l'envie de travailler collectif.

Comment arrivez-vous à maintenir les joueuses concentrées avec tout ce qui se dit en dehors ?
Mon équipe, mes joueuses peuvent dire ce qu'elles veulent à tout moment mais cela revient à la mentalité. On n'est pas ici pour parler de Trump ou autre chose, nous sommes ici pour remporter le trophée. Il y a toujours des éléments externes qui peuvent tenter d'interrompre mais nous avons su gérer cela. Ce sont des joueuses professionnelles.

Un mot sur votre gardienne qui a été critiquée ?
Je ne sais pas attention aux commentaires. Elle est ma gardienne numéro 1 et ici c'était le moment de briller pour les personnes qui le peuvent et elle a réussi et c'est une excellente joueuse. Les gens s'inquiètent pour elle mais elle a énormément de capacités. Elle a réussi un arrêt incroyable.

Coupe du Monde - ANGLETERRE - ETATS-UNIS : les réactions des joueuses

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Retrouvez les réactions de Steph Houghton, Ellen White, Christen Press, Alex Morgan
Steph Houghton (défenseure anglaise) : « J'ai le cœur brisé, mais je suis très fière de l'équipe car on s'est battues tellement fort durant ce tournoi. On était si proches contre la meilleure équipe du monde, on est déçues. Je pense qu'on a été la meilleure équipe en terme de jeu, mais finalement, des sautes de concentration nous ont coûté.
Sur le penalty : On m'a dit aujourd'hui que je prenais les penalties et j'avais confiance, car j'en ai marqué toute la semaine. Mais je ne l'ai pas bien pris, et la gardienne a choisi le bon côté. »

Ellen White (attaquante anglaise) : : « Je suis très triste, nous avons tout donné. Nous n'avons pas réussi à donner le dernier coup de collier et à atteindre la finale. Je suis triste pour toute l'équipe et tout l'encadrement. Je suis très fière de faire partie de cette équipe, c'est mon sentiment ce soir.
Je ne suis pas parmi les joueuses désignées pour tirer les penalties. Les choix sont faits par les coachs, c'est leur décision. Oui bien sûr si on m'avait demandé de tirer je l'aurais fait. Nous en tirons à l'entraînement et on fait des statistiques et c'est comme ca qu'on décide qui va tirer.
Le hors-jeu sur son but refusé : Quand l'arbitre est allé à la VAR, je me suis rendue compte qu'il y avait peut-être hors-jeu. Je ne pensais pas qu'il y avait hors-jeu, je n'ai pas revu l'action. La VAR est là pour vérifier ces choses-là et ils ont pris la bonne décision puisqu'il avait donc hors-jeu. »

Coupe du Monde - ANGLETERRE - ETATS-UNIS : les réactions des joueuses
Christen Press (attaquante américaine) : « C'est fou. C'est tellement d'émotions, quel effort d'équipe. Le fait d'avoir su rester fortes, de jouer et de pouvoir marquer, afin d'aller en finale, c'est incroyable. Mon but ? Très honnêtement, j'ai pu voir Carli Lloyd exécuter des têtes, donc j'ai fait ressortir ma « Carli Lloyd intérieure ».

Alex Morgan (attaquante américaine) : « Elue meilleure joueuse : Alyssa Naeher devrait être nommée joueuse du match (c'est elle qui a reçu le prix, NDLR). Elle nous a sauvé aujourd'hui. On devait s'en tenir à notre défense sur la défense et on l'a plutôt bien fait. Je suis si fière de chacune d'entre nous ce soir. Notre banc est tellement profond, on l'a prouvé. Comment vous pouvez battre ça ?
Sur le match : Je pense que nous avons très bien joué. Nous avons eu beaucoup de chance par ce que nous avons réussi à sauver ce penalty. Je pense que cette équipe a eu beaucoup de mérite cette fois-ci.
3e finale d'affilée : C'est un résultat incroyable. Chaque finale m'a donné quelque chose de spécial et de complémentaire. J'étais la capitaine c'est vraiment magnique c'est quelque chose de très émotionnel. Cela représente beaucoup pour nous de pouvoir augmenter le niveau ensemble. C'était incroyable de voir cet union et de parcourir ce chemin ensemble.

Coupe du Monde - ANGLETERRE - ETATS-UNIS : la tête à l'envers !

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Le match entre Anglaises et Américaines a livré toutes ses promesses. Mais ce sont les championnes du monde en titre, imperturbables, qui ont rallié la finale. Une victoire qui tient aussi grâce aux défaillances anglaises aux moments forts, surtout sur penalty. Tout s’est aussi joué dans les têtes.
Coupe du Monde - ANGLETERRE - ETATS-UNIS : la tête à l'envers !
Dans un combat aussi acharné, avec autant de courses, de duels, d’intensité en général, les nerfs sont souvent mis à rude épreuve. Et dans ces cas-là, le mental fait souvent la différence. La première demi-finale de cette coupe du monde, entre les États-Unis et l’Angleterre, l’a encore prouvé. Avec son scénario fou, il a fallu avoir le cœur bien accroché outre-Manche pour voir Lucy Bronze et sa bande échouer à nouveau d’entrée dans le dernier carré.

« J’étais confiante »
Déjà cruelle il y a quatre ans, l’élimination des Lionesses leur laissera des regrets. Car elles avaient réussi à revenir face à ces Américaines qui sont décidément inarrêtables dans le premier quart d’heure. Comme lors de leurs cinq premiers matches du Mondial, elles ont fait craquer mardi la meilleure défense de la compétition au bout de la 10e minute, sur une tête de Christen Press. « Nous tentons de marquer dans les premières minutes mais on ne peut pas toujours le faire, a expliqué Jill Ellis. Tous les entraineurs répondraient à cette question ainsi. Mais vous avez aussi des moments à vide qui sont exploités par les adversaires ». Deux trous d’air qui ont plombé la soirée anglaise.

3 penalties ratés sur 4
Coupe du Monde - ANGLETERRE - ETATS-UNIS : la tête à l'envers !
Après l’envolée de Press, qui avait remplacé Megan Rapinoe, blessée, dans le onze de départ, c’est Alex Morgan qui reprenait un centre de Lindsay Horan dans les airs (2-1, 31e), alors qu’Ellen White, magnifique d’efficacité à nouveau, avait remis les compteurs à zéro (1-1, 19e). « Je pense que nous avons très bien joué, a confié Alex Morgan après la partie. Nous avons eu beaucoup de chance par ce que nous avons réussi à sauver ce penalty. (Alyssa) Naeher a réalisé un bon match et fait un sauvetage incroyable », a tenu à dire l’ancienne Lyonnaise, dont c’était l’anniversaire.

Le penalty en question, c’est celui manqué par Steph Houghton, à la 84e minute. « On m’a dit aujourd’hui que je prenais les penalties et j’étais confiante, car j’en ai marqué toute la semaine », a expliqué la capitaine malheureuse à la BBC. Phil Neville, son entraîneur, a eu lui aussi bon espoir, comme il l’a raconté : « Quand on a obtenu le penalty, je me suis tourné vers le banc et je leur ai dit ‘On va gagner ce match’». Sauf que Naeher, a plongé sur sa droite pour stopper la frappe molle de l’Anglaise. « Je ne l’ai pas bien pris », a-t-elle reconnu. Fâcheux, car ensuite les Anglaises n’ont jamais revu le but de si près.

« Ce n’est pas encore fini »
« J’ai le cœur brisé, mais je suis très fière de l’équipe car on s’est battues tellement fort durant ce tournoi. On était si proches contre la meilleure équipe du monde, a dit encore la joueuse de Manchester City. Je pense qu’on a été la meilleure équipe en terme de jeu, mais finalement, des sautes de concentration nous ont coûté ». Des manques récurrents sur penalty, où l’Angleterre avait failli par deux fois dans cette compétition, contre l’Argentine et la Norvège, à chaque fois avec Nikita Parris aux 11 mètres (elle en a inscrit un face à l’Ecosse). Personne n’a pourtant obtenu plus de penalties que son équipe (4) dans ce Mondial. Neville a débriefé sur ce point après-coup : « Parris tire normalement les penalties. Elle en a raté deux, on en a parlé avec l'équipe. On a pensé que la prochaine meilleure joueuse tirerait le penalty », pas suffisant. Déjà, en 2011, c’est son manque de réussite dans ce domaine qui leur avait coûté cher.

Les Anglaises avaient échoué lors des tirs au but contre la France, les ratés de Rafferty et Faye White permettant alors aux Bleues d’obtenir leur ticket pour les demies. Sans conséquence jusqu’alors, ce manque de réussite dans l’exercice a fini par coûter cher à une équipe qu’on disait plus en réussite que les Three Lions sur ce point. « On a perdu mais il n'y a pas de regrets. Ce n'est pas encore fini. On devra battre la Suède ou les Pays-Bas », a conclu Phil Neville, qui voudra faire ce samedi aussi bien que Mark Sampson au Canada (3e).

Coupe du Monde - SUEDE - PAYS-BAS, expérience contre insouciance

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La deuxième demi-finale de la Coupe du monde sera 100% européenne, entre la Suède, finaliste des derniers JO, et les Pays-Bas, champions d'Europe en titre. Une opposition à l'issue incertaine entre une équipe suédoise pleine d'expérience, et une équipe néerlandaise historique.
La Suède, prime à l'expérience
Coupe du Monde - SUEDE - PAYS-BAS, expérience contre insouciance
Présente lors de tous les rendez-vous mondiaux depuis 1991, la Suède a déjà atteint trois fois le dernier carré, la dernière fois en 2011. Elle constitue avec l'Allemagne et la Norvège le trio d'équipes européennes qui n'ont jamais manqué le rendez-vous mondial, mais au contraire de ses deux « voisins », la Suède n'a aucun titre à son palmarès. Elle a déjà atteint la finale, en 2003, s'inclinant finalement contre l'Allemagne -comme ce fut le cas lors de la finale des derniers Jeux olympiques. Pour sa quatrième apparition à ce stade de la compétition, la Suède espère naturellement égaliser son bilan et remporter une deuxième victoire.

La Suède est l'exemple même de l'équipe qui serre le jeu dès l'arrivée de la phase finale. Certes, elle était dans un groupe facile qui lui a permis de se qualifier en deux journées et faire souffler certaines cadres lors de la troisième. Mais avec l'arrivée des matches couperets, elle a montré un autre visage. Plus solide défensivement, toujours opportuniste offensivement, avec des contre-attaques souvent bien menées, et une équipe qui ne ménage pas ses efforts, jouant collectivement. Peter Gerhardsson a su pour l'instant trouver la bonne alchimie entre les cadres et la nouvelle génération. Le potentiel était là avant la compétition, mais il existait un point d'interrogation. Pour l'instant, l'équipe répond sur le terrain, et le Canada comme l'Allemagne en ont fait les frais.

Côté effectif, il ne devrait pas y avoir de surprise dans l'équipe de départ contrairement à ce qui a pu se passer lors de la première demi-finale. La seule question est de savoir qui va remplacer Fridolina Rolfö, suspendue. Lina Hurtig et Anna Anvegard sont les joueuses offensives les plus utilisées après les titulaires habituelles, mais une titularisation de Madelen Janogy amènerait un surplus de vitesse qui serait intéressant face à une défense néerlandaise qui n'est pas des plus rapides. Dans tous les cas, il faudra à la remplaçante être prête à effectuer les mêmes efforts défensifs que Rolfö. La Suède ne peut gagner qu'avec un collectif qui fonctionne parfaitement, et ce n'est pas sans raison que sur les onze joueuses ayant disputé au moins l'équivalent de sept mi-temps sur dix jusqu'à présent, seule la gardienne Hedvig Lindahl et les défenseures centrales Linda Sembrant et Nilla Fischer n'atteignent pas la barre des 10 kilomètres parcourus par match (moyenne de 10,5km pour les huit autres, chiffre obtenu sur une base de 450 minutes disputées).

Les Pays-Bas, la pression est tombée
Coupe du Monde - SUEDE - PAYS-BAS, expérience contre insouciance
Les championnes d'Europe, que le titre a placées sous les feux des projecteurs, n'ont pas vraiment brillé, mais cette qualification historique pour les demi-finales associée à une première participation aux JO l'année prochaine leur enlève une grosse pression, comme l'a confié Vivianne Miedema lors de la conférence de presse d'avant-match. Désormais, c'est du bonus. Si les Pays-Bas n'ont pas l'historique de leur adversaire du jour dans la compétition, elles ont toujours l'espoir de réaliser le doublé. Quel que soit le résultat du match, les Néerlandaises, dont la première apparition en Coupe du monde il y a quatre ans avait pris fin dès les huitièmes de finale, auront réussi leur tournoi, et marqué la compétition avec l'appui d'un public qui n'a pas hésité à se déplacer en nombre, confirmer la popularité toujours plus grandissant de l'équipe depuis son titre européen.

Le parcours des Pays-Bas n'a été particulièrement aisé, et ses rencontres ont souvent été disputées -mais toutes remportées. Seuls le Cameroun et l'Italie ont été battus avec deux buts d'écart, le break étant réalisé en fin de match. Ses deux matchs couperets remportés face au Japon et à l'Italie ont été marqués d'un petit coup de pouce, avec un penalty inscrit à la 90e minute face aux maladroites Nadeshiko, et une équipe transalpine qui avait épuisé ses réserves physiques en seconde période.

Sarina Wiegman n'a pas évolué depuis le titre européen, et son équipe est réglée comme une horloge. En dehors du temps de jeu divisé en défense entre Stefanie van der Gragt et Anouk Dekker au centre, et Merel van Dongen et Kika van Es à gauche, le reste de l'équipe de départ est immuable, tout comme les entrées en jeu de Lineth Beerensteyn et Jill Roord. La recette n'a pas changé, et pourtant, cela continue à marcher pour l'instant, malgré un tournoi plutôt décevant de la part de Lieke Martens notamment, malgré un superbe but aile de pigeon sur corner.

Bilan croisé
Les deux équipes ont inscrit dix buts dans la compétition, mais elles ont trouvé le fond des filets adverses de manière différente. Là où la Suède a surtout marqué suite à des débordements sur les ailes et en contre-attaque, les Pays-Bas ont inscrit la moitié de leurs buts sur coups de pieds arrêtés, dont les quatre inscrits en huitièmes et quarts de finale.

Les deux défenses sont également proches, avec trois buts encaissés pour les Pays-Bas, et quatre pour la Suède, un chacun depuis le début de la phase finale. Mais le bilan est peut-être un peu trompeur, car les championnes d'Europe ont concédé plus d'occasions, et sans la maladresse du Japon par exemple, le nombre de buts concédés serait certainement plus élevé, tandis que la Suède a concédé trois buts « sans importance » en match de poule.

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