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Bleues - Kadidiatou DIANI, l’incontournable

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Bleue la plus régulière depuis le début de la coupe du monde, Kadidiatou Diani n’en finit plus de rayonner au sein de cette équipe de France. Ne lui manque désormais plus qu’un but dans cette coupe du monde.
Bleues - Kadidiatou DIANI, l’incontournable
Ce n’est plus une anomalie, et pourtant chacun de ses récitals incite à écarquiller les yeux et ses dribbles coupent parfois même le souffle du spectateur. Kadidiatou Diani n’en finit plus de régaler à chacune de ses sorties sous le maillot frappé du coq. Hier encore- pour paraphraser un célèbre chanteur -elle a été le facteur X de l’attaque tricolore, la seule à vraiment emballer le match au cours d’une première mi-temps où les Bleues avaient un mal fou à faire douter Barbara.

Elle aurait pu offrir sa première passe décisive de la compétition dès la 23e minute, après avoir mystifié Tamires, mais le but de Gauvin a été refusé après intervention de la VAR. La délivrance est venue juste après la pause (52e), suite à un nouveau dribble sur la latérale gauche brésilienne, qui a vécu un match compliqué, comme toutes ses homologues opposées à la Parisienne depuis le début de la coupe du monde. C’est d’ailleurs un peu de sa « faute » si le jeu des Bleues penche à droite.

« Quelqu’un de très précieux », dit Corinne Diacre
« Elle a énormément progressé », disait, les yeux plein de fierté, son entraîneur à l’année, Olivier Echouafni (qui l’a également eu en sélection), sur le plateau de TF1 dimanche après la rencontre. L’ancien entraîneur de Sochaux sait de quoi il parle, lui qui l’a vue planter 13 buts en championnat et finir en tête du classement des passeuses en D1 (12 passes décisives) cette saison. « C’est quelqu’un de très précieux aujourd’hui, a évidemment reconnu Corinne Diacre en conférence de presse d’après-match. Je n’ai pas de préférence, je l’utilise là où j’ai besoin pour l’équipe tout simplement. Elle peut jouer à tous les postes offensifs, elle l’a déjà démontré, elle peut même aller à gauche ». Un enchaînement de compliments qui détonne avec la fin d’intervention de la coach française, qui s’est plaint du rendement de certaines de ses coéquipières.

C’est l’ailière au mètre 68, grâce à son jeu en une touche très efficace, qui avait lancé Amandine Henry sur le premier but de la compétition, face à la Corée du Sud le 7 juin dernier. Elle également qui avait fait souffrir la Norvège, même si c’est le côté gauche qui avait brillé ce soir-là (but de Le Sommer sur penalty, passe décisive de Majri sur le but de Gauvin). « Il lui manque encore de marquer un but, pour qu’elle puisse continuer à être performante », a fait justement remarquer Corinne Diacre.

Car l’ancienne joueuse de Juvisy n’a cadré que 2 de ses 9 frappes pour le moment dans cette coupe du monde, même si elle a souvent (5 fois) pris sa chance depuis l’extérieur de la surface. Il s’en est parfois fallu de peu, mais c’est tout ce qui lui reste à faire pour finir d’enchanter le public français. Ça tombe, les quarts s’annoncent encore plus compliqués. Peut-être face aux USA, contre qui elle a claqué un doublé en janvier… Alors qu’Eugénie Le Sommer a été très en-dedans face au Brésil et qu’on reproche justement à Gaëtane Thiney son manque d’efficacité, ce pourrait être son moment de briller.


Coupe du Monde - NORVEGE - AUSTRALIE, une rencontre ouverte ?

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La Norvège et l'Australie vont se disputer le deuxième billet pour les quarts de finale. Deux équipes où l'attaque s'est montrée plus à son aise que la défense, une rencontre spectaculaire n'est donc pas à exclure.
NORVEGE
Le parcours
La Norvège est parfaitement entrée dans la compétition en marquant trois buts en première mi-temps contre le Nigeria, avant de se montrer moins fringante dès la deuxième période, puis contre la France, où un but contre son camp de Wendie Renard l'a relancée, et enfin la Corée du Sud, dont la maladresse devant le but aura permis à la Norvège de s'en sortir avec une deuxième victoire en trois journée pour s'assurer la deuxième place du groupe.

Ses résultats
3-0 contre le Nigeria, but de Guro Reiten, Lisa Marie Utland, Ebi csc
1-2 contre la France, but de Renard csc
2-1 contre la Corée du Sud, buts de Caroline Hansen, Isabell Herlovsen sur penalties

AUSTRALIE
Le parcours
L'Australie n'a pas franchement fait grande impression lors de la phase de groupe, en commençant avec une défaite face à l'Italie, puis en étant menée 0-2 contre le Brésil, et enfin en voyant la Jamaïque revenir à 1-2. La défense des Matildas a été au niveau attendu -malheureusement pour elle- avec de nombreux buts encaissés, et une impression de fragilité qui ne pousse pas à l'optimisme. Heureusement pour elle, elle peut se reposer sur Sam Kerr, impliquée sur tous les buts de son équipe à l'exception d'un, et actuellement en tête du classement des buteuses avec Alex Morgan.

Australie
1-2 contre l'Italie, but de Sam Kerr
3-2 contre le Brésil, buts de Caitlin Foord, Chloe Logarzo, Monica csc
4-1 contre la Jamaïque, buts de Sam Kerr

La Norvège, pour retrouver les quarts
Coupe du Monde - NORVEGE - AUSTRALIE, une rencontre ouverte ?
Les joueuses de Martin Sjögren ont répondu aux attentes en terminant à la deuxième place de leur groupe, en s'appuyant sur un groupe restreint de joueuses. L'équipe n'a pas vraiment montré le potentiel d'aller loin dans la compétition, mais elle a su se montrer solide et profiter des opportunités qui lui étaient proposées pour terminet la phase de groupes avec deux victoires. La présence -attendue- de Caroline Hansen peut changer la donne.

Lors de la phase de groupe, l'équipe s'est appuyée sur un réservoir restreint de joueuses, avec onze titulaires indiscutables, et Lisa Marie Utland et Karina Saevik se sont partagées la onzième place, Frida Maanum et Elise Thorsnes étant les deux seules autres joueuses à avoir passé plus de quelques minutes sur le terrain. Une surprise de dernière minute n'est certes pas à exclure de la part de Sjögren, mais semble peu plausible à l'heure actuelle.

La défense norvégienne est bien huilée autour du duo de Chelsea Mjelde/Thorisdottir, mais les côtés avec Ingrid Moe Wold et Kristine Minde ont permis à ses adversaires de porter le danger de façon régulière sur les buts de Ingrid Hjelmseth, toujours bon pied bon œil à 39 ans. Au milieu, le duo central Boa Risa/Engen réalise un gros travail, et la future joueuse de Wolfsburg est d'ailleurs l'une des rares joueuses à parcourir en moyenne plus de 11 kilomètres par match. Sur les côtés, selon la formation voulue par Sjögren, les deux créatives de l'équipe, Guro Reiten et Caroline Hansen, qui peuvent faire la différence sur chaque action, sont très importantes dans le système de jeu mais ne doivent pas oublier les replis défensifs pour éviter les déséquilibres.

La Norvège a inscrit six buts lors de ses matches de poule ; si Reiten et Hansen comptent chacune un but et une passe décisive à leur actif, les attaquantes Herlovsen et Utland marquant chacune une fois, la Norvège a montré qu'elle savait mettre la pression sur les défenses adverses, avec deux buts contre son camp en sa faveur, et deux penalties obtenus -et convertis. Sa défense a encaissé trois buts, mais elle a également montré qu'elle pouvait être solide quand elle est sous pression.

L'Australie, pour la passe de quatre
Coupe du Monde - NORVEGE - AUSTRALIE, une rencontre ouverte ?
Les Matildas ont atteint les quarts de finale lors des trois dernières éditions, et veulent naturellement faire mieux cette année. Leur phase de poule n'a pas été à la hauteur des attentes avec notamment une défaite pour débuter face à l'Italie, et une défense permissive et pas épargnée par les blessures, puisqu'au forfait juste avant la compétition de Laura Alleway, Clare Polkinghorne s'est blessée, laissant l'équipe avec une défenseure centrale, Alanna Kennedy. Elle devrait cependant être remise pour le match, tout comme Tameka Yallop.

Les plus optimistes verront les sept buts inscrits lors des deux derniers matches de poule, et le retournement de situation face au Brésil, qui menait 2-0, pour annoncer une victoire australienne ce samedi contre la Norvège. Les moins optimistes verront les buts encaissés et la défaite face à l'Italie pour dire que l'Australie n'a pas les moyens d'aller plus loin. Mais tout le monde ne peut que constater l'importance de Sam Kerr, comme attendu.

L'attaquante star de l'équipe a inscrit cinq des huit buts de son équipe, et fait action de jeu sur deux autres. Elle est la principale arme des Matildas, et de ses performances dépendront les résultats de l'équipe dans cette compétition. Du côté défensif en revanche, le bilan est des plus médiocres. Aucun match sans encaisser de but, deux par l'Italie et le Brésil. Il y a des courants d'air et des problèmes de communication dans l'arrière-garde de l'Australie, qui semble capable de rompre à chaque offensive adverse. Face à des joueuses de la trempe de Hansen, Reiten et Herlovsen, il y a de quoi se faire du souci.

L'avis
Aucune des deux équipes n'a réalisé une phase de poule de premier plan, et les défenses n'ont pas été sans reproche. La dernière rencontre entre les deux équipes s'était soldée par un score 4-3, et leur début de compétition laisse penser qu'un tel résultat ne serait pas surprenant. La Norvège semble s'être montrée plus solide de façon générale, mais les deux équipes ont des arguments pour passer, avec des joueuses offensives de grande qualité qui vont devoir prendre le match à leur compte.

NORVEGE - AUSTRALIE

Stade
Le huitième de finale se déroulera au stade de Nice débaptisé à l'occasion de la compétition de son nom Allianz Riviera. Ce sera le cinquième et avant-dernier match. La Norvège y a joué contre la France (1-2).

Précédents
Il s'agit de la septième confrontation entre les deux équipes, avec un léger avantage pour la Norvège, dont le bilan est de 3 victoires, 2 défaites et un nul contre les Australiennes, 17 buts pour la Norvège, 8 pour l'Australie. C'est la troisième fois que l'Australie et la Norvège s'affrontent en Coupe du Monde Féminine de la FIFA. En 2007, les deux équipes se sont quittées dos à dos (1-1), avec une ouverture du score par Ragnhild Gulbrandsen pour les Scandinaves et une égalisation tardive de Lisa De Vanna pour les Océaniennes. En 2011, les Australiennes avaient déjà concédé l'ouverture du score (par Elise Thorsnes), avant de s'imposer 2-1 grâce à un doublé de Kyah Simon.

Arbitres
Riem Hussein (Allemagne) assistée de Kylie Cockburn (Ecosse) et Mihaela Tepusa (Roumanie)

Norvège :
XI probable : Hjelmseth ; Wold, Mjelde, Thorisdottir, Minde ; Boe Risa, Graham Hanse, Engen ; Saevik, Lehn Herlovsen, Reiten

Australie :
XI probable : Williams ; Carpenter, Kennedy, Catley, Kellond-Knight ; Yallop, van Egmond, Logarzo ; Gielnik, Kerr, Foord

Bleues - Kadidiatou DIANI, l’incontournable

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Bleue la plus régulière depuis le début de la coupe du monde, Kadidiatou Diani n’en finit plus de rayonner au sein de cette équipe de France. Ne lui manque désormais plus qu’un but dans cette coupe du monde.
Bleues - Kadidiatou DIANI, l’incontournable
Ce n’est plus une anomalie, et pourtant chacun de ses récitals incite à écarquiller les yeux et ses dribbles coupent parfois même le souffle du spectateur. Kadidiatou Diani n’en finit plus de régaler à chacune de ses sorties sous le maillot frappé du coq. Hier encore- pour paraphraser un célèbre chanteur -elle a été le facteur X de l’attaque tricolore, la seule à vraiment emballer le match au cours d’une première mi-temps où les Bleues avaient un mal fou à faire douter Barbara.

Elle aurait pu offrir sa première passe décisive de la compétition dès la 23e minute, après avoir mystifié Tamires, mais le but de Gauvin a été refusé après intervention de la VAR. La délivrance est venue juste après la pause (52e), suite à un nouveau dribble sur la latérale gauche brésilienne, qui a vécu un match compliqué, comme toutes ses homologues opposées à la Parisienne depuis le début de la coupe du monde. C’est d’ailleurs un peu de sa « faute » si le jeu des Bleues penche à droite.

« Quelqu’un de très précieux », dit Corinne Diacre
« Elle a énormément progressé », disait, les yeux plein de fierté, son entraîneur à l’année, Olivier Echouafni (qui l’a également eu en sélection), sur le plateau de TF1 dimanche après la rencontre. L’ancien entraîneur de Sochaux sait de quoi il parle, lui qui l’a vue planter 13 buts en championnat et finir en tête du classement des passeuses en D1 (12 passes décisives) cette saison. « C’est quelqu’un de très précieux aujourd’hui, a évidemment reconnu Corinne Diacre en conférence de presse d’après-match. Je n’ai pas de préférence, je l’utilise là où j’ai besoin pour l’équipe tout simplement. Elle peut jouer à tous les postes offensifs, elle l’a déjà démontré, elle peut même aller à gauche ». Un enchaînement de compliments qui détonne avec la fin d’intervention de la coach française, qui s’est plaint du rendement de certaines de ses coéquipières.

C’est l’ailière au mètre 68, grâce à son jeu en une touche très efficace, qui avait lancé Amandine Henry sur le premier but de la compétition, face à la Corée du Sud le 7 juin dernier. Elle également qui avait fait souffrir la Norvège, même si c’est le côté gauche qui avait brillé ce soir-là (but de Le Sommer sur penalty, passe décisive de Majri sur le but de Gauvin). « Il lui manque encore de marquer un but, pour qu’elle puisse continuer à être performante », a fait justement remarquer Corinne Diacre.

Car l’ancienne joueuse de Juvisy n’a cadré que 2 de ses 9 frappes pour le moment dans cette coupe du monde, même si elle a souvent (5 fois) pris sa chance depuis l’extérieur de la surface. Il s’en est parfois fallu de peu, mais c’est tout ce qui lui reste à faire pour finir d’enchanter le public français. Ça tombe, les quarts s’annoncent encore plus compliqués. Peut-être face aux USA, contre qui elle a claqué un doublé en janvier… Alors qu’Eugénie Le Sommer a été très en-dedans face au Brésil et qu’on reproche justement à Gaëtane Thiney son manque d’efficacité, ce pourrait être son moment de briller.

Coupe du Monde - Les réactions brésiliennes : "J’aurais aimé sourire et pleurer de joie ce soir"

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C'est une Marta très émue qui a réagi hier soir après l'élimination du Brésil. Retrouvez sa réaction, celles de Tamires, Barbara et Andressa Alves
Coupe du Monde - Les réactions brésiliennes :
Marta (attaquante du Brésil) :
Au micro de la FIFA sur la pelouse : « On doit valoriser plus notre équipe. On demande beaucoup de soutien mais on doit se donner plus. J’aurais aimé sourire et pleurer de joie ce soir. Mais il faut retenir le plus important. On doit pleurer au début pour sourire à la fin. On doit en vouloir plus, s’entraîner plus, faire plus attention à nous, être prêtes à jouer 90 minutes ou plus. C’est ce que je demande aux jeunes aujourd’hui. Vous n’aurez pas éternellement une Formiga, une Marta ou une Cristiane ! Le football féminin dépend de vous pour survivre ! Pensez à cela. Pleurez au début pour sourire à la fin ! »

Sur l’avenir de la sélection : « Quand on voit Formiga à 41 ans, on se dit c’est un miracle. Mais elle prend soin d’elle, elle se donne. Pour la sortir d’un terrain d’entraînement, il faut être deux ou trois pour lui faire entendre raison. Elle s’entraîne avec acharnement, elle se donne jusqu’au bout. Mais elle n’est pas éternelle. Il faut que les jeunes s’inspirent de ça pour prendre le relais ».

Sur la différence avec la France : « Si la France est aujourd’hui à ce niveau c’est parce qu’elles jouent ensemble depuis longtemps. Mais le Brésil a mis tout son courage dans ce Mondial, on a lutté jusqu’au bout ».

Sur le bilan du Mondial : « Le bilan de la Coupe du monde est plutôt positif, pas seulement la mienne et mon record, mais toute la sélection ».

Tamires (défenseure du Brésil) : « Le Brésil tombe aujourd’hui. Mais le Brésil tombe debout. On savait que la France était meilleure sur le terrain. L’idée était de les bloquer et les empêcher de ressortir tranquillement. Elles n’ont pas eu la liberté qu’elles souhaitaient. Il nous a manqué le réalisme devant la cage mais c’était un match équilibré. On a respecté la tactique de jeu et ça a bien fonctionné. Mais le match s’est décidé sur un coup de pied arrêté »

Barbara (gardienne du Brésil) : « C’est un moment très triste, le rêve s’est de nouveau terminé ce soir. Le résultat aurait pu être différent. On a joué les yeux dans les yeux et on méritait la victoire je pense.

Sur ce qu’il a manqué au Brésil : « À l’heure actuelle, beaucoup de choses : les jambes, la tête, le niveau sur le terrain… Nous faisons des erreurs bêtes comme sur le deuxième but. Mais pourquoi c’est arrivé ? Je ne sais pas, c’est compliqué de parler à chaud comme ça. En tout cas, nous avons lutté jusqu’au bout ».

Sur son avenir : « Je ne prétends pas être à la prochaine Coupe du monde, vous savez, je ne sais déjà pas ce que je vais manger demain. J’aimerais disputer les Jeux Olympiques, peut-être terminer ma carrière là-bas. Il faut qu’on se prépare pour ce nouvel objectif, pour aller chercher la médaille d’Or ».

Andressa Alves (attaquante du Brésil) : « Je suis très fière de l’équipe aujourd’hui. Certains ont pu critiquer mais ils ont pu voir que les joueuses se battent jusqu’au bout. Cristiane a même terminé le match en se blessant. Sans ce coup de pied arrêté, on aurait pu aller aux tirs au but et avoir une issue heureuse. Mais ce n’est pas arrivé ».

Coupe du Monde - Les USA se qualifient et joueront la FRANCE

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Coupe du Monde - Les USA se qualifient et joueront la FRANCE

Coupe du Monde - Les USA se qualifient et joueront la FRANCE




Coupe du Monde de la FIFA 2019 - Huitième de finale
Lundi 24 juin 2019 - 18h00
ESPAGNE - ETATS-UNIS : 1-2 (1-1)
Reims (Stade Auguste Delaune)
Temps lourd et couvert (30°C) - Terrain excellent
Spectateurs : 19 663
Arbitres : Katalin Kulcsar (Hongrie) assistée de Katalin Torok (Hongrie) et Sanja Rodak (Croatie). Arbitres réservistes : Anna-Marie Keighley (Nouvelle-Zélande), Sarah Jones (Nouvelle-Zélande). Arbitres VAR : Danny Makkelie (Pays-Bas) assisté de Pawel Gil (Pologne) et Lucie Ratajova (République tchèque)

Buts
0-1 Megan RAPINOE 7' s.p. (Faute de Maria Leon sur Heath. Penalty frappé par Rapinoe du droit à ras de terre sur la droite de la gardienne prise à contre pied)
1-1 Jennifer HERMOSO 9' (Servie par Lucia Garcia à 20 m, Hermoso place une frappe du cou du pied droit qui va se loger dans la lucarne gauche de la gardienne)
1-2 Megan RAPINOE 76' s.p. (Jeu dangereux de Torrecilla sur Lavelle. Penalty frappé du droit à ras de terre sur la droite de la gardienne)

Avertissements : Irene Paredes 85' pour l'Espagne ; Megan Rapinoe 37' pour les Etats-Unis

Espagne : 13-Sandra Panos ; 7-Marta Corredera, 4-Irene Paredes (cap.), 16-Maria Leon, 3-Leila Ouahabi ; 6-Vicky Losada (22-Nahikari Garcia 32'), 14-Virginia Torrecilla (9-Mariona Caldentey 83'), 12-Patricia Guijarro ; 17-Lucia Garcia, 10-Jennifer Hermoso, 11-Alexia Putellas (21-Andrea Falcon 78'). Entr.: Jill Ellis
Non utilisées : 1-Dolores Gallardo, 23-Maria Quinones, 2-Célia Jimenez, 5-Ivana Andres, 8-Marta Torrejon, 15-Silvia Meseguer, 18-Aitana Bonmati, 19-Amanda Sampedro, 20-Andrea Pereira

Etats-Unis : 1-Alyssa Naeher ; 5-Kelley O'Hara, 7-Abby Dahlkemper, 4-Becky Sauerbrunn, 19-Crystal Dunn ; 16-Rose Lavelle (9-Lindsey Horan 89'), 8-Julie Ertz, 3-Samantha Mewis ; 17-Tobin Heath, 13-Alex Morgan (10-Carli Lloyd 85'), 15-Megan Rapinoe (cap.) (23-Christen Press 90+7'). Entr.: Jorge Vilda
Non utilisées : 18-Ashlyn Harris, 21-Adrianna Franch, 2-Mallory Pugh, 6-Morgan Brian, 11-Ali Krieger, 12-Tierna Davidson, 14-Emily Sonnett, 20-Allie Long, 22-Jessica McDonald


Coupe du Monde - La SUEDE plus solide que le CANADA rejoint l'ALLEMAGNE

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La Suède retrouve les quarts de finale et l'Allemagne après sa victoire 1-0 face au Canada ce lundi soir, sur un but de Stina Blackstenius peu après l'heure de jeu. A noter également le penalty repoussé par Hedvig Lindahl quelques minutes après le but suédois.
Coupe du Monde - La SUEDE plus solide que le CANADA rejoint l'ALLEMAGNE
Entre deux équipes physiques et tactiquement discplinée, les deux équipes, à la formation et composition attendues, ont livré une première période fermée, les attaques n'ayant pas réussi à trouver la solution pour décanter la rencontret. Les deux équipes ont bien tenté de se porter vers l'avant à la moindre opportunité, mais les défenses se sont montrées solides. La Suède a tenté de jouer avec Sofia Jakobsson en profondeur notamment, et son duel avec Alysha Chapman a été plutôt intéressant, des deux côtés du terrain (11', 18', 30', 32'), Kosovare Asllani subissant un traitement spécial, sans espace pour s'exprimer. Fridolina Rolfö de son côté était bien prise elle par Ashley Lawrence. De l'autre côté, Hanna Glas a été sollicité en début de rencontre avec Janine Beckie, mais s'est montrée solide (13', 14') pour éviter les centres. La question, alors que la pause était sifflée sans aucun tir cadré et trois tirs loin du cadre pour la Suède, était de savoir laquelle des deux équipes serait la première à céder.

Blackstenius et Lindahl, duo gagnant
La deuxième période débutait sur un rythme similaire à la première, mais le match se décantait dix minutes après son début, sur une action qui débuait avec une récupération d'Elin Rubensson à 25 mètres de ses buts. La milieu suédoise servait Asllani proche du rond central, et elle s'en allait dans la profondeur, le côté droit de la défense canadienne absent. Elle servait ensuite Stina Blackstenius dans la surface, et l'attaquante parvenait à placer son pied avant la double intervention de Stéphanie Labbé et Shelina Zadorsky pour ouvrir le score (55'). Les minutes suivantes voyaient la Suède pousser pour faire le break, et profiter notamment des montées d'Ashley Lawrence pas compensées. Il fallait un retour décisif de Sophie Schmidt devant Asllani pour éviter le 2-0 (59'). Idem deux minutes plus tard, Buchanan devançant Rolfö après une action collective suédoise (61'). L'attaquante de Wolfsburg, à 20 mètres dans l'axe, tentait ensuite une frappe puissante qui ne trouvait pas le cadre (62').

La rencontre manquait de basculer quelques minutes plus tard, sur un corner repoussé par la défense canadienne qui revenait sur Scott, dont la frappe était contrée par Asllani de la main. L'arbitre ne bronchait pas, et l'action se terminait avec une tête de Schmidt non cadrée (66'). Le VAR faisait son travail, et l'arbitre de la rencontre sifflait penalty à retardement (67'). Tiré par Janine Beckie, le ballon était dévié en corner par Hedvig Lindahl, qui s'était bien détendue (69'). Ce fait de jeu transcendait la Suède, qui se montrait très menaçante les minutes suivantes, par l'intermédiaire de Rolfö, qui effaçait plusieurs défenseures pour aller trouver le petit filet (70'), puis Rubensson qui centrait pour Blackstenius dans la surface, devancée par Buchanan (73'). A dix minutes de la fin de la rencontre, sur corner, Magda Eriksson reprenait le ballon de la tête mais était contrée par Labbé qui empêchait le but du break (80').

La minute suivante, un penalty était sifflé pour une grosse faute de Lawrence dans la suface, puis annulé pour cause de hors-jeu (82'). Mais la Suède n'arrêtait pas ses efforts, et sur coup franc, Asllani était trouvée seule dans la surface, et sa reprise partait vers le fond des filets avant d'être contré au dernier moment par Scott, qui préservait le score et l'espoir pour le Canada dans la rencontre. Le temps additionnel, avec sept minutes annoncées, semblait donner au Canada un dernier sursaut, mais Chapman (90+1'), Schmidt (90+2') ne trouvait pas le cadre, puis cette dernière devait réaliser un nouveau retour décisif dans sa surface suite à une longue course de Jakobsson qui cherchait Asllani (90+3'). Les minutes avançaient, et le Canada ne trouvait pas la faille, trop maladroit. Sa solidité tactique et défensive a sauté avec l'ouverture du score suédoise, et il n'a jamais donné l'impression de vraiment pouvoir revenir au score. Plus solide, mieux organisée, la Suède récolte une qualification logique pour les quarts de finale où elle retrouvera l'Allemagne

La joueuse du match : Hedvig Lindahl
Son arrêt a changé la dynamique de la rencontre entre les deux blocs, et elle s'est montrée solide de façon globale, notamment dans les airs.

Le fait du match
L'arrêt d'Hedvig Lindahl sur penalty (69'). Il empêche l'égalisation du Canada, et redonnait un coup de fouet à son équipe, qui n'allait pas être vraiment inquiétée par une équipe maladroite.

Coupe du Monde de la FIFA 2019 - Huitième de finale
Lundi 24 juin 2019 - 21h00
SUEDE - CANADA : 1-0 (0-0)
Paris (Parc des Princes)
Temps partiellement couvert (29°C) - Terrain excellent
Spectateurs : 38 078
Arbitres : Kate Jacewicz (Australie) assistée de Kathryn Nesbitt (Etats-Unis) et Felisha Mariscal (Etats-Unis). Arbitres réservistes : Sandra Braz Bastos (Portugal), Lisa Rashid (Angleterre). Arbitres VAR : Jose Maria Sanchez (Espagne) assisté de Paolo Valeri (Italie) et Manuela Nicolosi (France)

But :
1-0 Stina BLACKSTENIUS 55' (Asllani sur la gauche accélère et glisse en profondeur vers Blackstenius qui se jette pour tacler du droit à 11 m devançant la gardienne)

Avertissements : Fridolina Rolfö 45', Kosovare Asllani 68' pour la Suède ; Kadeisha Buchanan 85' pour le Canada

NB. Penalty tiré par Beckie sur la droite de Lindahl qui part du bon côté (69')

Suède : 1-Hedvig Lindahl ; 4-Hanna Glas, 5-Nilla Fischer, 3-Linda Sembrant, 6-Magdalena Eriksson ; 23-Elin Rubensson (15-Nathalie Björn 79'), 9-Kosovare Asllani, 17-Caroline Seger (cap.) ; 10-Sofia Jakobsson, 11-Stina Blackstenius (19-Anna Anvegard 90+4'), 18-Fridolina Rolfö (8-Lina Hurtig 89'). Entr.: Peter Gerhardsson
Non utilisées : 12-Jennifer Falk, 21-Zecira Musovic, 2-Jonna Andersson, 7-Madelen Janogy, 13-Amanda Ilestedt, 14-Julia Roddar, 16-Julia Zigiotti, 20-Mimmi Larsson, 22-Olivia Schough

Canada : 1-Stephanie Labbé ; 10-Ashley Lawrence, 3-Kadeisha Buchanan, 4-Shelina Zadorsky, 2-Alyssa Chapman (5-Rebecca Quinn 84') ; 15-Nichelle Prince (19-Adriana Leon 64'), 11-Desiree Scott, 13-Sophie Schmidt, 16-Janine Beckie (8-Jayde Riviere 84') ; 12-Christine Sinclair (cap.), 17-Jessie Fleming. Entr.: Kenneth Heiner-Møller
Non utilisées : 18-Kailen Sheridan, 21-Sabrina D'Angelo, 6-Deanne Rose, 7-Julia Grosso, 9-Jordyn Huitema, 14-Gabrielle Carle, 20-Shannon Woeller, 22-Lindsay Agnew, 23-Jenna Hellstrom

Coupe du Monde - Clap de fin pour les légendes brésiliennes ?

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Ce dimanche, la France va affronter le Brésil en huitièmes de finale de la Coupe du monde, un adversaire qu'elle a rencontré à plusieurs reprises ces dernières années, et contre lequel elle n'a jamais perdu. Le Brésil peut-il battre la France, qui partira favorite ?
Coupe du Monde - Clap de fin pour les légendes brésiliennes ?
Le Brésil a terminé à la troisième place de son groupe, à égalité de points mais derrière l'Italie et l'Australie. L'équipe avait bien débuté son tournoi, avec une victoire nette face à la Jamaïque 3-0 sur un triplé de Cristiane, avant de perdre contre l'Australie. Lors de ce match, la sélection auriverde menait 2-0, puis les Matildas avaient réduit le score avant la pause, avant de renverser la situation en seconde période, jouée sans Formiga ni Marta du côté brésilien. Les joueuses de Vadão ont ensuite terminé la phase de poule avec une victoire face à l'Italie sur un penalty de Marta.

Le Brésil a inscrit six buts en trois rencontres de poule, quatre par l'intermédiaire de Cristiane, deux sur penalty par Marta, désormais dix-sept buts en Coupe du monde, record hommes et femmes confondus. Le duo historique, dont la présence sur le terrain a été limitée pour cause de retour de blessures, s'est encore une fois montré indispensable. Au niveau défensif, l'équipe a encaissé trois buts, tous contre l'Australie.

Un effectif amoindri
La sélection brésilienne n'a pas été épargnée par les blessures, que ce soit avant la compétition avec plusieurs forfaits qui ont notamment contribué à amoindrir la défense (Rafaelle, Fabiana, Erika), des joueuses à l'état de santé incertain qui n'ont pas évolué à 100% lors de la phase de groupe, avec l'attaque comme secteur principalement touché (Cristiane, Marta, Beatriz), et les blessures survenues pendant la compétition. Formiga, sortie à la pause lors du deuxième match, était certes suspendue pour le troisième, mais également blessée. A l'heure actuelle, sa participation est toujours indécise même si le sélectionneur devrait compter sur elle. Andressa Alves, touchée à la cuisse gauche, a elle dit adieu à la suite de la compétition après le match contre l'Australie.

Il s'agit d'autant de coups durs pour la sélection, car la plupart des joueuses touchées sont des cadres de l'effectif. La bonne nouvelle, c'est que Marta, et probablement Cristiane, sont désormais en mesure de disputer un match en entier, et que Formiga peut être de retour contre la France. Les blessures en défense étant survenues avant le début de la compétition, les remplaçantes ont eu le temps de prendre leurs marques, notamment Leticia et Kathellen, l'axe droit de l'arrière-garde auriverde dans la compétition aux côtés des cadres Monica et Tamires. Au milieu du terrain, Andressinha n'est pas Formiga, mais elle une titulaire en puissance et pourrait débuter la rencontre que la joueuse du PSG soit présente ou non. L'absence d'Andressa Alves, qui avait été très bonne en début de tournoi, est gênante, mais le secteur offensif de la sélection et fourni aussi bien qualitativement que quantitativement.

Des atouts à faire valoir, mais également des points faibles
Après avoir perdu ses neuf matches précédant la Coupe du monde, le Brésil a remporté deux de ses trois rencontres de poule sans encaisser de but. Le bilan est donc plutôt positif à la veille de son huitième de finale face à la France. Parmi les points positifs également, les performances de Marta et Cristiane malgré un temps de jeu limité par des retours de blessure. Elles ont inscrit les six buts du Brésil, et l'équipe aura besoin d'elles à leur meilleur niveau pour continuer l'aventure. Si elle n'a pas marqué, Debinha a réalisé un début de tournoi très solide, et a notamment été particulièrement à son avantage contre l'Italie lors du troisième match. La défense, à l'exception du match contre l'Australie, ne s'est pas inclinée. Il y a donc pas mal de points positifs avant d'affronter la France, et une confiance remontée en flèche. La chaleur attendue, malgré un jour de repos en moins, pourrait également avoir son mot à dire, et les Brésiliennes seraient certainement plus habituées à de telles conditions.

Mais tout n'a pas été parfait, loin de là. Au niveau de l'attaque, l'inspiration a parfois manqué, et il y a eu de la maladresse dans le dernier geste. Très dangereuse de la tête lors des deux premiers matches, Cristiane n'a pas existé face à l'Italie qui a parfaitement joué le coup avec Elena Linari notamment. Mais tout peut arriver avec les joueuses de talent de l'effectif, auxquelles il ne faudra pas trop offrir de coup franc bien placés ou de penalties. Au niveau de la défense, le bilan est plutôt bon, mais il est difficile de se montrer enthousiaste. La France aura des opportunités, en passant par les couloirs tenus par les offensives Leticia et Tamires, ou dans l'axe avec un duo Kathellen/Monica qui n'inspire pas toujours confiance. La Bordelaise notamment a donné l'impression de pouvoir perdre le ballon assez facilement, et Eugénie Le Sommer comme Valérie Gauvin auraient tort de ne pas la mettre sous pression. Globalement, la tactique de la sélection est assez floue, et les joueuses ne se déplacent pas toujours en bloc, ce qui peut ouvrir des opportunités à des joueuses aimant jouer entre les lignes.

L'avis
Le Brésil a débuté la Coupe du monde avec un effectif amoindri et une longue série de défaites. Mais l'équipe a su se faire violence pour terminer avec deux victoires et s'offrir le droit de permettre à continuer à plusieurs légendes du jeu de prolonger le plaisir. Car en cas d'élimination, ce sera probablement la dernière fois que Marta, Cristiane et Formiga (quoique...) auront disputé un match de Coupe du monde.

LA SELECTION BRESILIENNE
Gardiennes
1. BARBARA, 30 ans (73 sélections)
12. ALINE, 30 ans (8)
22. LETICIA, 24 ans (1)

Défenseures
2. POLIANA, 28 ans (62/5)
3. DAIANE, 21 ans (5/0)
4. TAYLA, 27 ans (17/1)
6. TAMIRES, 31 ans (93/4)
13. LETICIA SANTOS, 24 ans (23/0)
14. KATHELLEN SOUSA, 23 ans (7/0)
21. MÔNICA, 32 ans (61/9)

Milieux
5. THAISA, 30 ans (81/5)
7. ANDRESSA ALVES, 26 ans (84/18)
8. FORMIGA, 41 ans (188/26)
15. CAMILA, 24 ans (17/2)
17. ANDRESSINHA, 24 ans (70/10)
18. LUANA, 26 ans (9/0)

Attaquantes
9. DEBINHA, 27 ans (84/28)
10. MARTA (146/107)
11. CRISTIANE (141/93)
16. BEATRIZ (71/22)
19. LUDMILA (15/1)
20. RAQUEL FERNANDES (46/8)
23. GEYSE (8/0)

Coupe du Monde - L'ALLEMAGNE, première qualifiée pour les quarts, a maîtrisé son sujet

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L'Allemagne s'est montrée impitoyable face au Nigeria, et d'une efficacité qui fait sa force. La Mannschaft s'est qualifiée pour les quarts de finale grâce à une victoire 3-0 grâce à Alex Popp, Sara Däbritz sur penalty et Lea Schüller en fin de rencontre. Fin de l'aventure pour le Nigeria.
Coupe du Monde - L'ALLEMAGNE, première qualifiée pour les quarts, a maîtrisé son sujet
Avec plusieurs changements -forcés- dans son équipe de départ, le Nigeria, qui n'avait rien à perdre, débutait bien le match, et se montrait dangereux dès les premières minutes de la rencontre avec un bon renversement de jeu de Desire Oparanozie qui obligeait Verena Schweers à tacler en corner (1'), sur lequel Francisca Ordega, dans un angle fermé, tentait de battre Almuth Schult, attentive (2'). Mais l'Allemagne mettait vite le pied sur le ballon, et répondait au début de match nigérian avec une belle occasion pour Lina Magull suite à une combinaison sur coup franc. Sa frappe était contrée par Osinachi Ohale qui se jetait devant elle (6'). La domination allemande s'accentuait au cours du quart d'heure suivant sans réelle opportunité cependant, jusqu'à un nouveau corner obtenu.

L'Allemagne fait le break
Sur celui-ci, Alex Popp plaçait une tête décroisée imparable et ouvrait le score (20'). Un but confirmé trois minutes plus tard par la VAR, qui vérifiait la position de Svenja Huth sur le corner. La minute suivante, Lina Magull obtenait un penalty suite à une faute d'Evelyn Nwabuoko, rapidement confirmé par la VAR. Sara Däbritz ne manquait pas l'opportunité qui lui était offerte de faire le break, et marquait son troisième but du tournoi (27'). Un score plutôt flatteur pour l'Allemagne, qui avait mis le pied sur le ballon mais manquait de justesse dans les trente mètres adverses avant l'ouverture du score. En fin de première période, Huth tentait un coup du scorpion qui ne trouvait pas le cadre (42'), puis le danger planait dans la surface nigérianne sur deux corners allemands (45'). Dans les arrêts de jeu, le Nigeria se procurait une situation dangereuse, le ballon était repoussé mais revenait sur Oparanozie, contrée (45+2'). L'Allemagne comptait deux buts d'avance à la pause.

Une seconde période moins intense
Coupe du Monde - L'ALLEMAGNE, première qualifiée pour les quarts, a maîtrisé son sujet
Face à une équipe nigérianne revenue avec des intentions offensives, l'Allemagne manquait de marquait un troisième but en contre-attaque dès le début de la rencontre, sur un long dégagement de Schult pour Klara Bühl, entrée en jeu pour la seconde période. La jeune attaquante tentait de trouver une coéquipière dans l'axe, mais Halimatu Ayinde effectuait un bon retour pour mettre en corner devant Lea Schüller qui attendait le ballon (48'). Entrée en jeu pour la seconde période également, Rasheedat Ajibade faisait la différence dans le couloir gauche et faisait parler sa vitesse pour faire la différence, mais son centre était un petit trop fort pour Oparanozie au second poteau (50').

Dans un match ouvert en début de secone période, le ballon circulait d'un but à l'autre sans occasion de but, mais Nnadozie (61') puis Ohale (62') étaient bien présentes dans la surface. Le Nigeria tentait de mettre la pression à l'entame du dernier quart d'heure pour réduire le score, mais sans y parvenir, et la tête de Chinaza Uchendu sur coup franc ne mettait pas Schult en danger (77'). L'Allemagne montrait ensuite tout son opportunisme, sur une mauvaise communication dans la défense, et la perte de balle d'Ayinde sous la pression de Gwinn, qui permettait à Schüller, sans contrôle, de battre Nnadozie une troisième fois dans la rencontre (82'). Un coup franc d'Oparanozie dans le temps additionnel, au-dessus (90+1'), et un centre d'Ajibade qui ne trouvait pas preneuse (90+5') étaient les dernières tentatives nigériannes de réduire le score. L'Allemagne se qualifie sans souci pour les quarts de finale, encore une fois avec sérieux et opportunisme pour terminer la rencontre avec une victoire nette. Le Nigeria n'avait pas les armes pour être une menace, et arrête donc son chemin en huitièmes de finale.

La joueuse du match : Alex Popp
L'ouverture du score, d'une belle tête décroisée, a fait du bien à l'Allemagne qui semblait en-dedans en début de rencontre. De façon générale, elle a été encore très présente tout au long de la rencontre.

Le fait du match
Le rapide break réalisé par l'Allemagne sur corner puis penalty, avec double intervention de la VAR qui a cassé le rythme et espacé les deux buts de huit minutes alors les deux actions se sont succédé.

Coupe du Monde de la FIFA 2019 - Huitième de finale
Samedi 22 juin 2019 - 17h30
ALLEMAGNE - NIGERIA : 3-0 (2-0)
Grenoble (Stade des Alpes)
Temps ensoleillé (27°C) - Terrain excellent
Spectateurs : 17 988
Arbitres : Yoshimi Yamashita (Japon) assistée de Naomi Teshirogi (Japon) et Makoto Bozono (Japon). Arbitres réservistes : Casey Reibelt (Australie), Maiko Hagio (Japon). Arbitres VAR : Carlos Del Cerro Grande (Espagne) assisté de Jose Maria Sanchez (Espagne) et Mayte Chavez (Mexique)

Buts :
1-0 Alexandra POPP 20' (Corner de la gauche tiré par Magull qui retombe est coupé par Popp plein axe d'une reprise de la tête)
2-0 Sara DÄBRITZ 27' s.p. (Faute de Nwabuoku sur Magull. Le penalty est frappé du gauche sur la gauche de la gardienne partie du bon côté mais qui ne peut toucher le ballon)
3-0 Lea SCHÜLLER 82' (Ayinde voit son ballon en retrait intercepté par Schüller à l'entrée de la surface qui place aussitôt une frappe en force du droit de 15 m)

Avertissements : Alexandra Popp 32', Svenja Huth 57' pour l'Allemagne ; Evelyn Nwabuoku 26', Desire Oparanozie 61', Rasheedat Ajibade 82' pour le Nigeria

Allemagne : 1-Almuth Schult ; 15-Giulia Gwinn, 23-Sara Doorsoun-Khajeh, 5-Marina Hegering, 17-Verena Schweers (2-Carolin Simon 46') ; 9-Svenja Huth, 18-Melanie Leupolz (19-Klara Bühl 46'), 20-Lina Magull (6-Lena Oberdorf 69'), 13-Sara Däbritz ; 11-Alexandra Popp (cap.), 7-Lea Schüller. Entr.: Martina Voss-Tecklenburg
Non utilisées : 12-Laura Benkarth, 21-Merle Frohms, 3-Kathrin Hendrich, 4-Leonie Maier, 8-Lena Goessling, 10-Dzsenifer Marozsan, 14-Johanna Elsig, 16-Linda Dallmann, 22-Turid Knaak

Nigeria : 16-Chiamaka Nnadozie ; 20-Chidinma Okeke, 5-Onome Ebi, 6-Evelyn Nwabuoku (15-Rasheedat Ajibade 46'), 3-Osinachi Ohale ; 17-Francisca Ordega, 18-Halimatu Ayinde, 13-Ngozi Okobi, 12-Uchenna Kanu (22-Alice Ogebe 84') ; 19-Chinwendu Ihezuo (11-Chinaza Uchendu 75'), 9-Desire Oparanozie (cap.). Entr.: Thomas Dennerby
Non utilisées : 1-Tochukwu Oluehi, 21-Alaba Jonathan, 2-Amarachi Okoronkwo, 7-Anam Imo, 8-Asisat Oshoala, 23-Ogonna Chukwudi


Coupe du Monde - Les réactions brésiliennes : "J’aurais aimé sourire et pleurer de joie ce soir"

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C'est une Marta très émue qui a réagi hier soir après l'élimination du Brésil. Retrouvez sa réaction, celles de Tamires, Barbara et Andressa Alves
Coupe du Monde - Les réactions brésiliennes :
Marta (attaquante du Brésil) :
Au micro de la FIFA sur la pelouse : « On doit valoriser plus notre équipe. On demande beaucoup de soutien mais on doit se donner plus. J’aurais aimé sourire et pleurer de joie ce soir. Mais il faut retenir le plus important. On doit pleurer au début pour sourire à la fin. On doit en vouloir plus, s’entraîner plus, faire plus attention à nous, être prêtes à jouer 90 minutes ou plus. C’est ce que je demande aux jeunes aujourd’hui. Vous n’aurez pas éternellement une Formiga, une Marta ou une Cristiane ! Le football féminin dépend de vous pour survivre ! Pensez à cela. Pleurez au début pour sourire à la fin ! »

Sur l’avenir de la sélection : « Quand on voit Formiga à 41 ans, on se dit c’est un miracle. Mais elle prend soin d’elle, elle se donne. Pour la sortir d’un terrain d’entraînement, il faut être deux ou trois pour lui faire entendre raison. Elle s’entraîne avec acharnement, elle se donne jusqu’au bout. Mais elle n’est pas éternelle. Il faut que les jeunes s’inspirent de ça pour prendre le relais ».

Sur la différence avec la France : « Si la France est aujourd’hui à ce niveau c’est parce qu’elles jouent ensemble depuis longtemps. Mais le Brésil a mis tout son courage dans ce Mondial, on a lutté jusqu’au bout ».

Sur le bilan du Mondial : « Le bilan de la Coupe du monde est plutôt positif, pas seulement la mienne et mon record, mais toute la sélection ».

Tamires (défenseure du Brésil) : « Le Brésil tombe aujourd’hui. Mais le Brésil tombe debout. On savait que la France était meilleure sur le terrain. L’idée était de les bloquer et les empêcher de ressortir tranquillement. Elles n’ont pas eu la liberté qu’elles souhaitaient. Il nous a manqué le réalisme devant la cage mais c’était un match équilibré. On a respecté la tactique de jeu et ça a bien fonctionné. Mais le match s’est décidé sur un coup de pied arrêté »

Barbara (gardienne du Brésil) : « C’est un moment très triste, le rêve s’est de nouveau terminé ce soir. Le résultat aurait pu être différent. On a joué les yeux dans les yeux et on méritait la victoire je pense.

Sur ce qu’il a manqué au Brésil : « À l’heure actuelle, beaucoup de choses : les jambes, la tête, le niveau sur le terrain… Nous faisons des erreurs bêtes comme sur le deuxième but. Mais pourquoi c’est arrivé ? Je ne sais pas, c’est compliqué de parler à chaud comme ça. En tout cas, nous avons lutté jusqu’au bout ».

Sur son avenir : « Je ne prétends pas être à la prochaine Coupe du monde, vous savez, je ne sais déjà pas ce que je vais manger demain. J’aimerais disputer les Jeux Olympiques, peut-être terminer ma carrière là-bas. Il faut qu’on se prépare pour ce nouvel objectif, pour aller chercher la médaille d’Or ».

Andressa Alves (attaquante du Brésil) : « Je suis très fière de l’équipe aujourd’hui. Certains ont pu critiquer mais ils ont pu voir que les joueuses se battent jusqu’au bout. Cristiane a même terminé le match en se blessant. Sans ce coup de pied arrêté, on aurait pu aller aux tirs au but et avoir une issue heureuse. Mais ce n’est pas arrivé ».

Coupe du Monde - Les USA qualifiés grâce à Megan RAPINOE joueront face la FRANCE

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Opposée à l'Espagne, l'équipe des États-Unis a souffert (2-1), mais grâce à un doublé de Megan Rapinoe sur penalty, elle s'est imposée et rejoint la France en quart de finale. Jenni Hermoso avait su profiter d'une erreur de Naeher pour remettre les deux équipes à égalité. L'Espagne pourra avoir des regrets, car elle a réalisé sa meilleure performance de la compétition.
Coupe du Monde - Les USA qualifiés grâce à Megan RAPINOE joueront face la FRANCE
Dans ce match où les États-Unis étaient nettement favorite, avec un onze attendu à l'exception de Lindsey Horan, qui débutait sur le banc, remplacée par Sam Mewis, Tobin Heath, partie à la limite du hors-jeu, obtenait un penalty dès la cinquième minute de jeu sur une faute de Mapi Leon, et Megan Rapinoe prenait ensuite Sandra Panos à contre-pied pour ouvrir le score (7'). L'Espagne ne doutait pas longtemps cependant grâce à une mauvaise passe d'Alyssa Naeher pour Becky Sauerbrunn. Le ballon était interceptée par Lucia Garcia qui servait Jenni Hermoso à la limite du retour de hors-jeu, direction lucarne (9').

Hermoso répond à Rapinoe
Coupe du Monde - Les USA qualifiés grâce à Megan RAPINOE joueront face la FRANCE
Les championnes du monde tentaient de reprendre la main rapidement, avec Rapinoe, servie joliment par Rose Lavelle dans le dos de Marta Corredera, sa frappe au premier poteau était déviée en corner (13'). Puis quelques minutes plus tard, avec Tobin Heath dans la surface, Rapinoe était devancée par Mapi Leon et l'Espagne parvenait difficilement à se dégager (17'). Alex Morgan manquait le ballon sur un centre de Crystal Dunn (19'), puis Julie Ertz le cadre, sur un centre de Kelley O'Hara suite à un coup franc (25'). Pas vraiment rassurante, Naeher se faisait peur ensuite, contrée par Alexia Putellas, mais le contre lui était finalement favorable et elle s'en sortait (27'). Puis l'Espagne se montrait dangereuse dans les dernières minutes de la première période sur plusieurs situations de centre (Lucia avec intervention de Ertz 38', Corredera pour Nahikari, trop juste 39') ou en pénétrant dans la surface, avec Lucia Garcia qui avait éliminé Ertz, mais voyait Mewis intervenir 45+3'). Malgré une domination globale des États-Unis, l'Espagne était au contact à la pause, et parvenait à se montrer menaçante sur les buts d'une Alyssa Naeher qui n'avait pas l'air dans un grand jour.

Rapinoe voit double
Les États-Unis continuaient à dominer territorialement en deuxième période, mais sans parvenir à se créer de réelle opportunité avant l'heure de jeu et une frappe des 20 mètres de Lavelle, qui passait juste au-dessus du but de Panos (60'). La rencontre était équilibrée, les deux équipes ne voulant pas céder. Patri Guijarro voyait son tir longer le but (63'), Sam Mewis sa frappe enveloppée frôler le poteau opposé (65'). Aucune équipe ne parvenait à prendre le dessus sur l'autre, jusqu'à ce qu'un nouveau penalty soit sifflé pour les États-Unis pour une faute de Virginia Torrecilla sur Lavelle (71'). La décision était confirmée à la 75e minute, et Rapinoe inscrivait son deuxième but de la soirée sur penalty pour redonner l'avantage aux championnes du monde au titre (76').

Les Espagnoles tentaient de réagir comme en première période, mais sans y parvenir cette fois-ci, et ce sont les Américaines, relancées par ce deuxième but, qui se montraient plus menaçantes, avec notamment un tir de l'extérieur du pied de Megan Rapinoe qui passait devant la cage de Panos (79'), ou une incursion de Tobin Heath dans la surface qui voyait cette fois-ci Leila Ouahabi prendre le dessus, la gardienne espagnole pouvant s'emparer du ballon sur le corner qui suivait (88'). Alors que la quatrième arbitre indiquait logiquement sept minutes de temps additionnel, l'Espagne lançait ses dernières forces dans la bataille pour obtenir la prolongation. Elles mettaient la pression sur le but américain, mais ne parvenaient pas à forcer la décision tout en s'exposant à des contre-attaques sans grand danger cependant. Irene Paredes, trop juste de la tête (90+2'), manquait également une reprise à la 90+7'. Les États-Unis obtenaient la qualification au terme d'une rencontre plus équilibrée qu'elles ne le pensaient certainement, et ont montré des failles que l'équipe de France, son prochain adversaire, devra bien étudier. L'Espagne a réussi à élever son niveau de jeu et se montrer opportuniste pour égaliser suite à une grosse erreur de Naeher, mais n'aura pas réussi à réussir l'exploit de sortir les championnes du monde en titre.

La joueuse du match : Megan Rapinoe
Elle a inscrit les deux buts de la victoire sur penalty, mais a également été la joueuse la plus dangereuse du côté américain pendant la rencontre.

Le fait du match
Le deuxième pénalty états-unien a coupé l'élan de l'Espagne, qui faisait jeu égal avec les États-Unis jusqu'ici. Un penalty qui rappelle le deuxième sifflé pour l'Espagne face à l'Afrique du Sud lors de son entrée dans la compétition.

Coupe du Monde de la FIFA 2019 - Huitième de finale
Lundi 24 juin 2019 - 18h00
ESPAGNE - ETATS-UNIS : 1-2 (1-1)
Reims (Stade Auguste Delaune)
Temps lourd et couvert (30°C) - Terrain excellent
Spectateurs : 19 663
Arbitres : Katalin Kulcsar (Hongrie) assistée de Katalin Torok (Hongrie) et Sanja Rodak (Croatie). Arbitres réservistes : Anna-Marie Keighley (Nouvelle-Zélande), Sarah Jones (Nouvelle-Zélande). Arbitres VAR : Danny Makkelie (Pays-Bas) assisté de Pawel Gil (Pologne) et Lucie Ratajova (République tchèque)

Buts
0-1 Megan RAPINOE 7' s.p. (Faute de Maria Leon sur Heath. Penalty frappé par Rapinoe du droit à ras de terre sur la droite de la gardienne prise à contre pied)
1-1 Jennifer HERMOSO 9' (Servie par Lucia Garcia à 20 m, Hermoso place une frappe du cou du pied droit qui va se loger dans la lucarne gauche de la gardienne)
1-2 Megan RAPINOE 76' s.p. (Jeu dangereux de Torrecilla sur Lavelle. Penalty frappé du droit à ras de terre sur la droite de la gardienne)

Avertissements : Irene Paredes 85' pour l'Espagne ; Megan Rapinoe 37' pour les Etats-Unis

Espagne : 13-Sandra Panos ; 7-Marta Corredera, 4-Irene Paredes (cap.), 16-Maria Leon, 3-Leila Ouahabi ; 6-Vicky Losada (22-Nahikari Garcia 32'), 14-Virginia Torrecilla (9-Mariona Caldentey 83'), 12-Patricia Guijarro ; 17-Lucia Garcia, 10-Jennifer Hermoso, 11-Alexia Putellas (21-Andrea Falcon 78'). Entr.: Jill Ellis
Non utilisées : 1-Dolores Gallardo, 23-Maria Quinones, 2-Célia Jimenez, 5-Ivana Andres, 8-Marta Torrejon, 15-Silvia Meseguer, 18-Aitana Bonmati, 19-Amanda Sampedro, 20-Andrea Pereira

Etats-Unis : 1-Alyssa Naeher ; 5-Kelley O'Hara, 7-Abby Dahlkemper, 4-Becky Sauerbrunn, 19-Crystal Dunn ; 16-Rose Lavelle (9-Lindsey Horan 89'), 8-Julie Ertz, 3-Samantha Mewis ; 17-Tobin Heath, 13-Alex Morgan (10-Carli Lloyd 85'), 15-Megan Rapinoe (cap.) (23-Christen Press 90+7'). Entr.: Jorge Vilda
Non utilisées : 18-Ashlyn Harris, 21-Adrianna Franch, 2-Mallory Pugh, 6-Morgan Brian, 11-Ali Krieger, 12-Tierna Davidson, 14-Emily Sonnett, 20-Allie Long, 22-Jessica McDonald


Coupe du Monde - La SUEDE plus solide que le CANADA rejoint l'ALLEMAGNE

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La Suède retrouve les quarts de finale et l'Allemagne après sa victoire 1-0 face au Canada ce lundi soir, sur un but de Stina Blackstenius peu après l'heure de jeu. A noter également le penalty repoussé par Hedvig Lindahl quelques minutes après le but suédois.
Coupe du Monde - La SUEDE plus solide que le CANADA rejoint l'ALLEMAGNE
Entre deux équipes physiques et tactiquement discplinée, les deux équipes, à la formation et composition attendues, ont livré une première période fermée, les attaques n'ayant pas réussi à trouver la solution pour décanter la rencontret. Les deux équipes ont bien tenté de se porter vers l'avant à la moindre opportunité, mais les défenses se sont montrées solides. La Suède a tenté de jouer avec Sofia Jakobsson en profondeur notamment, et son duel avec Alysha Chapman a été plutôt intéressant, des deux côtés du terrain (11', 18', 30', 32'), Kosovare Asllani subissant un traitement spécial, sans espace pour s'exprimer. Fridolina Rolfö de son côté était bien prise elle par Ashley Lawrence. De l'autre côté, Hanna Glas a été sollicité en début de rencontre avec Janine Beckie, mais s'est montrée solide (13', 14') pour éviter les centres. La question, alors que la pause était sifflée sans aucun tir cadré et trois tirs loin du cadre pour la Suède, était de savoir laquelle des deux équipes serait la première à céder.

Blackstenius et Lindahl, duo gagnant
La deuxième période débutait sur un rythme similaire à la première, mais le match se décantait dix minutes après son début, sur une action qui débuait avec une récupération d'Elin Rubensson à 25 mètres de ses buts. La milieu suédoise servait Asllani proche du rond central, et elle s'en allait dans la profondeur, le côté droit de la défense canadienne absent. Elle servait ensuite Stina Blackstenius dans la surface, et l'attaquante parvenait à placer son pied avant la double intervention de Stéphanie Labbé et Shelina Zadorsky pour ouvrir le score (55'). Les minutes suivantes voyaient la Suède pousser pour faire le break, et profiter notamment des montées d'Ashley Lawrence pas compensées. Il fallait un retour décisif de Sophie Schmidt devant Asllani pour éviter le 2-0 (59'). Idem deux minutes plus tard, Buchanan devançant Rolfö après une action collective suédoise (61'). L'attaquante de Wolfsburg, à 20 mètres dans l'axe, tentait ensuite une frappe puissante qui ne trouvait pas le cadre (62').

La rencontre manquait de basculer quelques minutes plus tard, sur un corner repoussé par la défense canadienne qui revenait sur Scott, dont la frappe était contrée par Asllani de la main. L'arbitre ne bronchait pas, et l'action se terminait avec une tête de Schmidt non cadrée (66'). Le VAR faisait son travail, et l'arbitre de la rencontre sifflait penalty à retardement (67'). Tiré par Janine Beckie, le ballon était dévié en corner par Hedvig Lindahl, qui s'était bien détendue (69'). Ce fait de jeu transcendait la Suède, qui se montrait très menaçante les minutes suivantes, par l'intermédiaire de Rolfö, qui effaçait plusieurs défenseures pour aller trouver le petit filet (70'), puis Rubensson qui centrait pour Blackstenius dans la surface, devancée par Buchanan (73'). A dix minutes de la fin de la rencontre, sur corner, Magda Eriksson reprenait le ballon de la tête mais était contrée par Labbé qui empêchait le but du break (80').

La minute suivante, un penalty était sifflé pour une grosse faute de Lawrence dans la suface, puis annulé pour cause de hors-jeu (82'). Mais la Suède n'arrêtait pas ses efforts, et sur coup franc, Asllani était trouvée seule dans la surface, et sa reprise partait vers le fond des filets avant d'être contré au dernier moment par Scott, qui préservait le score et l'espoir pour le Canada dans la rencontre. Le temps additionnel, avec sept minutes annoncées, semblait donner au Canada un dernier sursaut, mais Chapman (90+1'), Schmidt (90+2') ne trouvait pas le cadre, puis cette dernière devait réaliser un nouveau retour décisif dans sa surface suite à une longue course de Jakobsson qui cherchait Asllani (90+3'). Les minutes avançaient, et le Canada ne trouvait pas la faille, trop maladroit. Sa solidité tactique et défensive a sauté avec l'ouverture du score suédoise, et il n'a jamais donné l'impression de vraiment pouvoir revenir au score. Plus solide, mieux organisée, la Suède récolte une qualification logique pour les quarts de finale où elle retrouvera l'Allemagne

La joueuse du match : Hedvig Lindahl
Son arrêt a changé la dynamique de la rencontre entre les deux blocs, et elle s'est montrée solide de façon globale, notamment dans les airs.

Le fait du match
L'arrêt d'Hedvig Lindahl sur penalty (69'). Il empêche l'égalisation du Canada, et redonnait un coup de fouet à son équipe, qui n'allait pas être vraiment inquiétée par une équipe maladroite.

Coupe du Monde de la FIFA 2019 - Huitième de finale
Lundi 24 juin 2019 - 21h00
SUEDE - CANADA : 1-0 (0-0)
Paris (Parc des Princes)
Temps partiellement couvert (29°C) - Terrain excellent
Spectateurs : 38 078
Arbitres : Kate Jacewicz (Australie) assistée de Kathryn Nesbitt (Etats-Unis) et Felisha Mariscal (Etats-Unis). Arbitres réservistes : Sandra Braz Bastos (Portugal), Lisa Rashid (Angleterre). Arbitres VAR : Jose Maria Sanchez (Espagne) assisté de Paolo Valeri (Italie) et Manuela Nicolosi (France)

But :
1-0 Stina BLACKSTENIUS 55' (Asllani sur la gauche accélère et glisse en profondeur vers Blackstenius qui se jette pour tacler du droit à 11 m devançant la gardienne)

Avertissements : Fridolina Rolfö 45', Kosovare Asllani 68' pour la Suède ; Kadeisha Buchanan 85' pour le Canada

NB. Penalty tiré par Beckie sur la droite de Lindahl qui part du bon côté (69')

Suède : 1-Hedvig Lindahl ; 4-Hanna Glas, 5-Nilla Fischer, 3-Linda Sembrant, 6-Magdalena Eriksson ; 23-Elin Rubensson (15-Nathalie Björn 79'), 9-Kosovare Asllani, 17-Caroline Seger (cap.) ; 10-Sofia Jakobsson, 11-Stina Blackstenius (19-Anna Anvegard 90+4'), 18-Fridolina Rolfö (8-Lina Hurtig 89'). Entr.: Peter Gerhardsson
Non utilisées : 12-Jennifer Falk, 21-Zecira Musovic, 2-Jonna Andersson, 7-Madelen Janogy, 13-Amanda Ilestedt, 14-Julia Roddar, 16-Julia Zigiotti, 20-Mimmi Larsson, 22-Olivia Schough

Canada : 1-Stephanie Labbé ; 10-Ashley Lawrence, 3-Kadeisha Buchanan, 4-Shelina Zadorsky, 2-Alyssa Chapman (5-Rebecca Quinn 84') ; 15-Nichelle Prince (19-Adriana Leon 64'), 11-Desiree Scott, 13-Sophie Schmidt, 16-Janine Beckie (8-Jayde Riviere 84') ; 12-Christine Sinclair (cap.), 17-Jessie Fleming. Entr.: Kenneth Heiner-Møller
Non utilisées : 18-Kailen Sheridan, 21-Sabrina D'Angelo, 6-Deanne Rose, 7-Julia Grosso, 9-Jordyn Huitema, 14-Gabrielle Carle, 20-Shannon Woeller, 22-Lindsay Agnew, 23-Jenna Hellstrom

Coupe du Monde - Linda SEMBRANT (Suède) : « Je savais que Lindahl allait arrêter le ballon »

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La défenseure suédoise, à Montpellier depuis 2014, a livré dans un français parfait ses sentiments après la victoire à l’arrachée de son équipe face au Canada (1-0). Très fière de son équipe, elle a aussi félicité sa gardienne, qui a repoussé le penalty accordée à ses adversaires en deuxième mi-temps.
Coupe du Monde - Linda SEMBRANT (Suède) : « Je savais que Lindahl allait arrêter le ballon »
Qu’est-ce que ça fait de se dire qu’on va retrouver les quarts de finale de la coupe du monde (après 2011) ?
Je suis très contente, je suis fière de notre équipe, de la façon dont on a joué aujourd’hui. En première mi-temps c’était un peu compliqué, mais lors des 45 dernières minutes on a joué beaucoup mieux, on a réussi à marquer, puis on a réussi à tenir et à ne pas prendre de but, pour ça je suis très heureuse aujourd’hui.

Comment vous expliquez ce changement de visage entre les deux mi-temps ?
On a réussi à mieux garder le ballon une fois qu’on l’avait récupéré, on a réussi à trouver plus d’espaces entre les lignes, ça nous a donné plus de temps pour jouer. Défensivement aussi on était mieux, on était un peu plus agressives sur le porteur de balle, et ça nous a permis de défendre en avançant.

Vous vous êtes appuyées sur l’une de vos plus grandes qualités, la vitesse…
Oui on a des joueuses qui vont très vite devant. On a aussi des joueuses qui lisent très bien le jeu, et qui arrivent à se trouver entre les lignes pour mettre à profit cette vitesse. C’est un mélange de tout ça.

Vous voilà désormais confrontées à l’Allemagne, un adversaire que vous connaissez bien…
C’est vrai, depuis que je suis toute jeune on a plein d’histoires entre nous ! Ca a toujours été des matches compliqués, je sens que cette fois c’est notre tour.

Coupe du Monde - Linda SEMBRANT (Suède) : « Je savais que Lindahl allait arrêter le ballon »
Que dire de votre gardienne, Hedvig Lindahl, qui fait l’arrêt du match ?
Elle est très forte, elle a beaucoup travaillé pour arriver au niveau où elle est aujourd’hui. Je suis contente qu’elle ait réussi à faire cette arrêt, évidemment car c’est très important pour nous, elle le mérite. J’ai senti quand le penalty a été sifflé qu’elle allait arrêter le ballon. On sait qu’elle est grande, qu’elle est explosive. Elle a choisi le bon côté, et quand elle pousse sur ses jambes elle part loin. Le penalty est bien tiré quand même, mais c’est un bon arrêt.

Vous imaginez aller jusqu’en finale ?
Bien sûr ! Si on dispute une coupe du monde et qu’on imagine pas être en finale, je ne sais pas… Il faut toujours rêver, on sait que c’est une longue route pour y arriver, mais on sait que c’est possible, on travaille tous les jours pour, je suis contente qu’on ait franchi encore une étape aujourd’hui (lundi). Lors du premier match c’est toujours très différents il y a beaucoup d’émotion, maintenant on est bien dedans, et on veut continuer à avancer parce que plus tu sors tôt et moins tu as l’impression d’avoir joué une coupe du monde.

Vous aviez déjà joué devant autant de monde en France ?
Non pas en France, c’était magnifique. Ce sont des matches comme ceux-là qui vous procurent le plus de plaisir. J’aimerais jouer dans des ambiances comme celles-ci toutes les semaines, ce n’est pas encore le cas pour l’instant. Mais on rêve d’avoir de telles ambiances, comme ça avait été le cas aux J.O de Rio où on avait joué devant 80 000 personnes, c’est ce genre de matches dont on se souvient.

Coupe du Monde - Linda SEMBRANT (Suède) : « Je savais que Lindahl allait arrêter le ballon »

Coupe du Monde - SUEDE - CANADA : les réactions

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Retrouvez les réactions des joueuses canadiennes et suédoises après la qualification de la Suède en huitième de finale
Réactions du Canada : la déception prédomine
Coupe du Monde - SUEDE - CANADA : les réactions
Kadeisha Buchanan (défenseure du Canada) : « On savait que ça allait être un match accroché, on était confiantes mais on pouvait donner encore plus. Le temps a joué contre nous. Comme d’habitude, le Canada n’abandonne jamais, et on se bat jusqu’au coup de sifflet final.

Les espoirs déçus du Canada : Un jour sans ? Je pense que la Suède a très bien joué. Nous savions qu’elles étaient très dangereuses dans la transition, c’est ce qui nous « tué » aujourd’hui. On aurait pu mieux gérer ces phases.

La chaleur : Si ça nous a handicapé ? Non pas trop, je pense qu’on a bien géré ce paramètre, on a beaucoup de façon de lutter contre ces températures élevées.

Sophie Schmidt (milieu du Canada) : « Je pense qu’on a réalisé une performance solide, sur le but on s’est un peu trop exposées. Mais c’est comme ça que fonctionne le foot. On a été très bonnes en première mi-temps, mais on n’a pas réussi à se créer assez d’occasions franches pour pouvoir marquer, c’est peut-être ce qui nous a le plus manqué lors de ce tournoi.

La différence entre la première et la deuxième période : Une fois qu’elles ont réussi à marquer, c’était difficile de revenir, puisqu’elles ont gagné en puissance, elles ont aussi pris plus de confiance, on s’est battues pour revenir, c’est passé tout près, mais être tout près, ce n’est pas assez.

Le penalty : Je ne sais pas pourquoi Christine (Sinclair) n’a pas tiré le penalty, je ne faisais pas partie de la prise de décision. La gardienne (Hedvig Lindahl), a été phénoménale, elle couvre beaucoup d’espace. On pensait que le ballon allait rentrer, mais tout ce qui est placé un peu en hauteur, elle l’arrête. Janine Beckie n’a pas eu de chance.

Son sentiment : Je suis écœurée, cette élimination me fend le cœur, surtout pour celles dont c’était la dernière coupe du monde. Non je ne pense pas que ce soit injuste.

Allysha Champan (latérale du Canada) : « La performance du Canada : Malheureusement, les Suédoises ont des joueuses très grandes donc c’était difficile pour nous de reprendre le ballon suite aux actions qu’on avait construites. Je pense qu’on aurait pu faire mieux dans les 30 derniers mètres adverses, et dans les transitions défensives. Mais globalement, j’ai trouvé qu’on avait réalisé une bonne prestation. On a tout donné sur le terrain.

Le but Suédois qui change la physionomie du match : Oui ça les a un peu reboosté. Mais on a aussi eu des occasions d’égaliser ensuite, on n’a tout simplement pas su les convertir. Il y a évidemment ce penalty (raté), malheureusement ce n’est pas rentré mais il faut aller de l’avant ».

Coupe du Monde - SUEDE - CANADA : les réactions
Ashley Lawrence (latérale du Canada) : « La rencontre : C’était un match un peu bizarre. Je pense qu’on a bien joué, mais on savait que ça allait être serré. On s’est créé des occasions, on a failli marquer, la gardienne adverse fait un superbe arrêt sur le penalty, je pense que Beckie a bien tiré, mais parfois c’est comme ça. Bien sûr on est déçues, je pense qu’on doit gagner ce match. Notre objectif c’était de remporter la coupe du monde, mais c’est comme ça.

Le plan de jeu : On voulait utiliser les côtés oui, on savait qu’on avait de la vitesse dans les couloirs, afin de centrer vers Sinclair au centre, puisqu’elle est très bonne de la tête. Mais je pense qu’on doit faire plus, aussi quand on perd le ballon. On connaissait la vitesse de la Suède en transition, on devait leur couper l’espace défensivement. On a montré qu’on était ensembles, c’est notre équipe, on est collective et on est solides.
L’intensité qui a baissé de leur côté en deuxième période : On sait que pendant les matches, surtout face à la Suède, on va avoir des hauts et des bas. Parfois elles ont le ballon, parfois c’est nous, et quand c’est le cas on doit mieux faire. On doit prendre des risques, frapper au but. On doit en faire un peu plus, même si je pense qu’on a très bien joué ».

Christine Sinclair (attaquante du Canada) : « Ce qu’elle ressent après l’élimination : De la déception, pour être honnête je pense qu’on a bien joué ce soir. Je suis déçue du résultat mais pas de la façon dont on a joué, tout le monde a tout donné sur le terrain. En tant que joueuse on ne peut demander plus à ses coéquipières, on n’a pas eu assez de chance pour réussir à égaliser, mais c’est le jeu.

Le penalty :
On a plusieurs joueuses qui s’entraînent à les tirer après l’entraînement, Hedvig (Lindahl) avait arrêté mon penalty lors de l’Algarve Cup il y a quelques mois, c’est pourquoi je suis allée vers Janine (Beckie) pour lui demander si elle se sentait de le tirer. Elle m’a dit : « absolument ». Je me sens mal rien que de lui avoir demandé ça, j’ai toute confiance en elle, comme nous toutes, elle ne craint rien sur le terrain. Je lui ai demandé à la fin du match si elle avait placé le ballon où elle le voulait, elle m’a dit oui. On ne peut pas faire mieux. La gardienne a fait un arrêt de classe mondiale, c’est une grande gardienne, on ne pouvait rien faire en plus.

Si ça va la marquer : Celle-là va faire mal oui je pense, parce qu’on a bien joué, qu’on avait l’équipe pour aller plus loin dans ce tournoi, donc ça déçoit. Pour moi, la suite c’est d’aller à Portland, et d’essayer de gagner un championnat là-bas.
Si on la verra en 2023 : Je ne sais pas, on verra si le Canada veut de moi (sourire).

Suède-Allemagne : Ca va être une superbe rencontre, ce sont deux grosses équipes. Si la Suède peut battre l’Allemagne ? Oui, absolument, c’est une équipe très bien organisée défensivement, il saveznt prendre leur chance quand ils en ont une, et je crois que l’Allemagne n’a pas vraiment été bousculée jusqu’ici, donc ce sera un beau match.

Réactions suédoises : La confiance ascendante
Coupe du Monde - SUEDE - CANADA : les réactions
Peter Gerhardsson (entraîneur de la Suède) : « J’ai eu la meilleure préparation possible face à l’Allemagne avec le match de ce soir. La manière dont on a joué ce soir montre que l’on peut jouer à haut niveau, surtout sur la seconde période. Au début nous étions sur la défensive, mais ensuite nous sommes montées. Nous avons bien défendu jusqu’à avoir cette occasion de but. C’est important d’avoir des joueuses aussi comme Lindahl pour faire la différence ».

Sur la défense : « Nous avions eu des difficultés lors des premiers matchs en défense. On n’était pas assez bon à cause d’un défaut de communication de notre part. Sinclair nous a posé des difficultés ».

Sur Blackstenius : « Lorsqu’on joue en attaque, c’est mieux pour la confiance quand on marque beaucoup. Mais j’aime avoir une équipe haute. On a de très bonnes joueuses devant qui défendent aussi très haut. Il ne faut pas trop penser à la confiance en soi sur le moment. Il faut jouer simplement. J’ai dit à Stina qu’elle avait très bien jouée. Elle n’était pas inquiète ou gênée pendant les entraînements. C’est très important pour elle, ça va compter. Ça va lui donner confiance ».

Stina Blackstenius (attaquante de la Suède, buteuse du jour) : « Le prochain adversaire, l’Allemagne : Je ne me concentre pas sur cet adversaire pour l’instant, on va bien profiter de cette victoire et de cette qualification, on voulait remporter ce match, maintenant on a quelques jours pour se préparer.
Son but : Je reçois une superbe passe d’Asllani, et quand j’ai vu le ballon je n’avais qu’une envie : être la première sur le ballon. Je suis si contente de faire partie de cette équipe.

Le public : C’est incroyable de jouer devant autant de monde. Je ne peux pas vraiment expliquer ce qu’on ressent, j’ai vraiment apprécié ce moment ».

Kosovare Asllani (milieu de la Suède) : « Le match : On est restées patientes, on a tenté de rendre le match compliquées pour elles, on savait qu’on allait se créer des occasions. Peu à peu on a réussi à récupérer le ballon un peu plus haut, on a réussi à marquer un but magnifique je dois dire (sourire). Et puis évidemment il y a eu ce magnifique arrêt de notre gardienne sur le penalty. On a été meilleures en seconde période c’est vrai, mais on ne peut pas être excellentes de bout en bout, on n’a peut-être pas été dominantes lors des 45 premières minutes mais on a proposé un très bon bloc défensif, on savait que le jeu allait s’ouvrir, il fallait être patientes.

Ce que ça faisait de jouer au Parc, elle l’ancienne du PSG : J’adore le Parc ! Le PSG a une place spéciale dans mon cœur. Quand je reviens maintenant je sens que ça fait partie de mon histoire. Je me sentais vraiment intégrée au projet du PSG, j’y ai été pendant 3 ans et demi, donc c’est forcément spécial. En plus j’adore Paris.

Enfin gagner à Lyon (en demie et en finale) ? (rires) Peut-être, mais on va prendre match par match ! »

Coupe du Monde - SUEDE - CANADA : les réactions
Sofia Jakobsson (attaquante de la Suède) : « Son sentiment après cette partie : Oui forcément je suis heureuse, on ressent beaucoup de choses après un match aussi accroché. C’est un match où il y a tout eu, bien sûr il y a eu le penalty, mais on a eu des occasions, elles aussi en ont eu, c’était un match très disputé physiquement, mais je suis super contente qu’on puisse désormais jouer les quarts de finale.

Le discours à la mi-temps : le Canada a très bien joué lors des 45 premières minutes, peut-être qu’on était un peu nerveuses… En tout cas à la pause on s’est dit qu’il fallait qu’on croit plus en notre jeu, et que lorsqu’on recevait le ballon on devait très vite l’envoyer vers l’espace, et jouer sur nos joueuses rapides, car on va vite devant. C’est ce qu’on a bien réussi à faire, et ça nous a permis d’empocher cette victoire.

Les changements face aux USA qui ont permis de se reposer qui expliquent ce résultat ?
Je ne sais pas si c’était tactique, si c’était la fatigue. Mais les joueuses qui ont joué contre les Etats-Unis ont aussi été très performantes ce soir (lundi). Face aux Américaines, on a pas eu beaucoup de chance, concernant les buts qu’elles ont marqué. Je ne sais pas si c’était lié.

L’Allemagne : Pourquoi on pourrait les battre ? Parce qu’ils nous ont battu tant de fois que maintenant c’est notre tour (sourire). On a une équipe avec beaucoup de talent, des joueuses rapides, des joueuses techniques, une défense très forte et une gardienne incroyable, donc j’espère qu’on réalisera un grand match et qu’on arrivera à battre l’Allemagne. On a perdu en finale des derniers jeux olympiques, donc j’espère que maintenant ça va être notre tour. Si on joue comme aujourd’hui on a de bonnes chances de l’emporter. Avoir deux jours de repos en moins ? Non ce n’est pas un désavantage, on sait comment prendre soin de nos corps, on va boire beaucoup, bien manger, se reposer, et on sera prêtes.

Stina Blackstenius, qui marque le but de la victoire :
Oui je suis très contente pour elle, c’est une joueuse tellement talentueuse. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas réussi à marquer, c’est désormais chose faite, et c’est un but très important qui plus est.

Le public : C’était fantastique ! Je voudrais tellement pouvoir jouer devant autant de monde à chaque match ! Ce tournoi est très spécial, puisque le foot féminin a l’occasion de montrer qu’il peut livrer de très bons matches, les gens aiment ça, et c’est génial d’aller sur le terrain devant autant de personnes.

Hedvig Lindahl : Elle est fantastique, elle a déjà fait des parades comme celle-ci lors des jeux olympiques, c’est une gardienne explosive, très forte, elle a de l’expérience, et aujourd’hui elle vient de montrer que c’est l’une des meilleures gardiennes du monde. En dehors du terrain, c’est une leader. Elle a disputé tellement de tournois, elle parle avec tout le monde, que ce soit les jeunes ou non. Avec Caroline Seger, Nilla Fischer et d’autres joueuses importantes, c’est un guide pour l’équipe.

Coupe du Monde - Rencontre indécise entre l'ITALIE et la CHINE

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Le huitième de finale entre l'Italie et la Chine s'annonce aussi ouvert que peu spectaculaire. Qui remportera la bataille tactique de ces huitièmes de finale ?
Les parcours
L'Italie est la seule équipe qui a su secouer la hiérarchie mondiale pour terminer en tête de son groupe, vingt après sa dernière participation à l'épreuve. Elle a commencé son tournoi avec une première performance, et une victoire face à l'Australie obtenue au bout du temps additionnel. Un succès confirmé lors de la deuxième journée, avec un large succès face à la Jamaïque qui lui assurait déjà la qualification pour les huitièmes de finale. Sa défaite face au Brésil pour terminer ne l'empêchait pas de terminer à la première place du groupe devant l'Australie et le Brésil à égalité de points.

Les résultats :
2-1 face à l'Australie, buts de de Barbara Bonansea (x2)
5-0 face à la Jamaïque, buts de Cristiana Girelli (x3), Aurora Galli (x2)
0-1 face au Brésil

La Chine a obtenu sa qualification lors de la dernière journée de poule en qualité de meilleur troisième, validée après avoir obtenu le match nul face à l'Espagne, un match subi de bout en bout mais sans encaisser de but. Les Roses d'Acier avaient perdu lors de la première journée face à l'Allemagne avant de gagner face à l'Afrique du Sud, deux matches remportés sur le plus petit des scores. La Chine n'a pas vraiment fait le spectacle, mais la voilà, comme il y a quatre ans, en huitièmes de finale.

Les résultats :
0-1 face à l'Allemagne
1-0 face à l'Afrique du Sud, but de Li Ying
0-0 face à l'Espagne

L'Italie, pour que la belle histoire continue
Coupe du Monde - Rencontre indécise entre l'ITALIE et la CHINE
Le tournoi de l'Italie était réussi dès la première journée, et sa victoire en toute fin de temps additionnel face à l'Australie à la suite d'un match haché et parfois difficile à suivre. Une victoire confirmée face à la Jamaïque pour obtenir la qualification pour les huitièmes, et un dernier match perdu sans conséquence face au Brésil, l'Italie gardant la tête du groupe.

Offensivement, l'Italie a été plutôt bonne et a inscrit sept buts, tous lors des deux premières journées. Barbara Bonansea, qui amène le danger à chaque prise de balle, a inscrit le doublé de la victoire contre l'Australie, puis Cristiane Girelli (triplé) et Aurora Galli (doublé) se sont chargées de faire plier la Jamaïque. En soutien, Manuela Giugliano, qui a reculé d'un cran sur le terrain depuis les sélections de jeunes, n'a rien perdu de son activité sur le terrain et de la vision du jeu qui avait fait d'elle une des meilleures joueuses de la Coupe du monde U17 en 2014. Elle est actuellement la meilleure passeuse de l'équipe.

Défensivement, l'Italie a été solide, sans surprise. Elle a encaissé deux buts, tous les deux sur penalty face à l'Australie (converti en deux temps) et au Brésil. Laura Giuliani a réalisé de belles performances dans les buts, bien protégée par une défense disciplinée supplée par un milieu de terrain travailleur avec Valentina Cernoia, Aurora Galli et Manuela Giugliano. L'équipe est toujours au point tactiquement, comme l'a montré par exemple la défense sur Cristiane lors du dernier match de poule. Il va falloir une attaque créative et rapide pour prendre à défaut l'Italie, qui se repose sur sa discipline tactique et un onze qui évolue peu.

La Chine, pour revoir les quarts
En obtenant un match nul contre l'Espagne lors de la dernière journée, la Chine a obtenu le droit d'affronter l'Italie plutôt que les États-Unis, qui l'avait éliminée il y a quatre ans. Ceci ajoutée à la qualification consécutive au point obtenu, les Roses d'Acier, largement dominées par l'Espagne, passaient une bonne journée. Avant ce match nul et vierge, elles avaient démontré leur solidité défensive face à l'Allemagne, mais également des difficultés à faire la différence en attaque, avec notamment de la maladresse, pas aidées par les performances décevantes de Wang Shuang en ce début de compétition.

Défensivement, la Chine a été très solide. Elle n'a encaissé qu'un but en trois rencontres, face à l'Allemagne, but sur lequel une charge d'Alex Popp sur Wang Shanshan aurait pu être sifflée. Elle a ensuite souffert face à l'Espagne, mais n'a pas craqué, en partie grâce à la performance de Peng Shimeng dans les buts en seconde période. Difficile donc de marquer face à la Chine, qui veut retrouver son lustre d'antan. Solide défensivement, la Chine ne connait pas la même réussite de l'autre côté du terrain, où elle n'a inscrit qu'un but, contre l'Afrique du Sud. Elle n'est pas parvenu à prendre à défaut les défenses allemande et espagnole, pas faute d'opportunités face à la Mannschaft. Il lui faudra se montrer beaucoup plus adroite devant les buts italiens si elle veut espérer se qualifier sans avoir à passer par la séance de tirs au but.

L'avis
Entre deux équipes disciplinées tactiquement et solides défensivement, la rencontre s'annonce à la fois fermée et ouverte. Fermée dans le jeu, ouverte quand à la décision finale. L'Italie a marqué beaucoup plus que la Chine, mais elle n'a pas eu affaire à une défense aussi solide lors de ses trois matches de poule. Les Roses d'Acier devront elles savoir profiter des opportunités qui leur seront offertes en attaque.

Coupe du Monde - PAYS-BAS - JAPON, du beau jeu en perspective

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Les championnes d'Europe vont affronter les jeunes Nadeshiko ce mardi avec comme objectif de continuer leur route vers le titre. Les vice-championnes du monde ne partent pas favorites de cette confrontation, mais elles auront certainement leur mot à dire.
Les parcours
Trois matches, trois victoires pour les Pays-Bas en ce début de compétition, mais pas toujours facile. Face à la Nouvelle-Zélande, il a fallu attendre le temps additionnel pour faire la différence, puis face au Cameroun, les deux équipes étaient dos à dos à la pause. Face au Canada, les championnes d'Europe ont dû batailler pour obtenir la victoire, Christine Sinclair ayant remis les deux équipes à égalité à l'heure de jeu. Trois victoires, six buts marqués, une première place de groupe, les Pays-Bas ont fait le travail et tenu leur rang.

Les résultats
1-0 face à la Nouvelle-Zélande, but de Jill Roord
3-1 face au Cameroun, buts de Vivianne Miedema (x2), Dominique Bloodworth
2-1 face au Canada, buts de Anouk Dekker, Lineth Beerensteyn

Une seule victoire en trois matches pour les vice-championnes du monde en titre, face à l'Ecosse lors de la deuxième journée. Face à l'Argentine pour leur entrée dans la compétition, elles n'étaient pas parvenues à faire la différence pour concéder un match nul surprenant. Elles n'ont ensuite pas su profiter des opportunités face à l'Angleterre, plus efficace et logiquement vainqueur pour terminer en tête du groupe. Le Japon a dû suivre avec grand intérêt la fin de match entre l'Ecosse et l'Argentine, qui aurait pu le faire reculer au classement -sans mettre en doute la qualification.

Les résultats
0-0 face à l'Argentine
2-1 face à l'Ecosse, buts de Mana Iwabuchi, Yuika Sugasawa sur penalty
0-2 face à l'Angleterre

Les Pays-Bas, pour une qualification historique
Quatre ans après sa première apparition en Coupe du monde, les Néerlandaises ont l'occasion d'obtenir une première qualification pour les quarts de finale, son parcours s'étant arrêté en huitièmes de finale au Canada. Entre-temps, l'équipe a changé de statut et est devenue championne d'Europe, un statut qu'elle va tâcher de faire respecter, avec l'appui d'une marée orange dans les tribunes comme à chaque match.

Offensivement, l'équipe a connu du retard au démarrage, et a dû attendre les arrêts de jeu de son premier match face à la Nouvelle-Zélande pour se libérer et débuter sa compétition. Elle a ensuite marqué à trois reprises contre le Cameroun, puis deux fois encore contre le Canada pour un total de six buts, dont deux pour Vivianne Miedema qui est devenue la meilleure buteuse de l'histoire de la sélection, dépassant la barre des 60 buts à 22 ans. Les Pays-Bas ont pour l'instant fait le travail avec sérieux, et ne semble pas encore avoir atteint son plein potentiel, à moins que l'élément de surprise qui n'existe plus en sa faveur ne lui rende la tâche autrement plus difficile, notamment pour une joueuse comme Lieke Martens qui n'a pas eu le même rayonnement qu'elle avait pu avoir lors du titre européen.

Défensivement, l'équipe s'est montrée plutôt solide, mais a également montré des difficultés face à des attaquantes rapides ou dans la profondeur, et cela leur a valu deux buts encaissés face au Cameroun et au Canada. Il ne fait aucun doute que physiquement, la défense néerlandaise a du répondant, mais le gabarit de ses défenseures centrales notamment peut permettre des opportunités, comme le niveau quelque peu inconstant de ses latérales.

Le Japon, pour la surprise
Coupe du Monde - PAYS-BAS - JAPON, du beau jeu en perspective
La phase de poule a été compliquée pour le Japon, qui a été surpris d'entrée de jeu par la défense argentine dans une rencontre qu'il n'a pas su emballer. Sa victoire face à l'Ecosse ensuite est logique, mais l'équipe ne s'est pas totalement rassurée. Face à l'Angleterre enfin, les Nadeshiko n'ont pas su saisir les opportunités qui leur étaient offertes pour terminer avec une défaite qui concluait un début de tournoi poussif. Il y a huit, l'année de son titre mondial, le Japon avait également été battu par l'Angleterre 0-2 lors du dernier match de poule, avant d'éliminer le champion d'Europe en titre lors du premier match à élimination directe. De quoi avoir de l'espoir, pour les superstitieux.

Le Japon a notamment connu des difficultés offensives. Deux buts inscrits, tous les deux contre l'Ecosse, et deux matches sans parvenir à trouver les filets. Le bilan est maigre, mais face à l'Argentine, la sélection dirigée par Asako Takakura a manqué d'idées, puis face à l'Angleterre, mais également l'Ecosse, elle a manqué d'adresse. Pour continuer l'aventure, il lui faudra montrer plus d'efficacité et d'opportunisme. Défensivement non plus, le Japon n'a pas été particulièrement convaincant, avec trois buts encaissés, et une différence de but générale négative. L'équipe est encore en construction, et cela se voit. Mais face aux Pays-Bas, si elle parvient à retrouver une solidité défensive, car son arrière-garde sera testée, et qu'elle parvient à s'exprimer offensivement comme elle a su le faire par le passé, elle aura des opportunités face au but adverse.

L'avis
Les Pays-Bas partent favoris face au Japon, une équipe jeune, toujours en reconstruction, qui n'a pas convaincu lors de la première phase. Mais le jeu japonais a des caractéristiques qui peuvent lui permettre de mettre en danger l'arrière-garde des championnes d'Europe. Entre deux équipes capables de développer du beau jeu, chacune à leur façon, ce huitième de finale a le potentiel de terminer ce premier tour à élimination directe de belle manière.


#D1F - Mercato : nouvelles arrivées à GUINGAMP, DIJON et METZ

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Le point sur les mouvements en D1
#D1F - Mercato : nouvelles arrivées à GUINGAMP, DIJON et METZ
LYON
Entr.: Jean-Luc Vasseur
Arrivées : Nikita Parris (Manchester City, ANG), Jean-Luc Vasseur (entraîneur), Janice Cayman [BEL] (Montpellier HSC), Jessica Silva [POR] (Levante UD, ESP), Katriina Talaslahti [FIN] (FC Bayern Munich, ALL), Emelyne Laurent (retour prête, EA Guingamp)
Départs : Jessica Fishlock [GAL] (fin de prêt, Seattle Reign, USA), Soledad Jaimes [ARG], Reynald Pedros (entraîneur), Charles Devineau (entr. adjoint, La Roche VF)

PSG
Entr.: Olivier Echouafni
Arrivées : Jordyn Huitema (Whitecaps de Vancouver, CAN), Sara Däbritz (FC Bayern Munich, ALL), Léa Khelifi (FC Metz)
Départ : Charlotte Voll [ALL] (SC Sand, ALL)

MONTPELLIER
Entr.: Frédéric Mendy
Arrivées : Frédéric Mendy (entr., déjà au club), Morgane Nicoli (retour de prêt, Lille OSC), Elisa De Almeida (Paris FC), Lisa Schmitz (FFC Turbine Potsdam, Allemagne)
Départs : Jean-Louis Saez (entr., reste au club), Virginia Torrecilla (Atlético Madrid, ESP), Casey Murphy [USA], Janice Cayman [BEL] (O. Lyonnais), Méline Gérard

BORDEAUX
Entr.: Pedro Martinez Losa
Arrivées : Charlotte Bilbault (Paris FC), Inès Jaurena (Paris FC), Ouleymata Sarr (Lille OSC), Estelle Cascarino (Paris FC), Khadija Shaw [JAM] (Easten Florida State College, USA), Pedro Martinez Losa [ESP] (directeur technique, Millwall Lionesses, ANG)
Départs : Solène Barbance (Dijon FCOF), Rose Lavaud (Dijon FCOF), Carol Rodrigues, Chloé Bornes, Juliane Gathrat, Melike Pekel [TUR] (fin prêt, FC Metz), Jérôme Dauba (entr., fin de contrat)

PARIS FC
Entr.: Sandrine Soubeyrand
Arrivées : Coumba Sow (FC Zürich, SUI), Natascha Honegger (FC Lucerne, SUI)
Départs : Charlotte Bilbault (Bordeaux), Inès Jaurena (Bordeaux), Estelle Cascarino (Bordeaux), Karima Benameur, Elisa De Almeida (Montpellier HSC)

SOYAUX
Entr.: Sébastien Joseph
Arrivées : Kimberley Cazeau (Rodez AF)
Départs : Anissa Lahmari (fin de prêt)

EA GUINGAMP
Entr.: Frédéric Biancalani
Arrivées : Héloïse Mansuy (Lille OSC), Luna Noergaard Gewitz (Fortuna Hjorring, DAN)
Départs : Charlotte Lorgeré (FC Metz), Julie Debever, Emelyne Laurent (fin prêt, O. Lyonnais), Claudine Falonne Meffometou Tcheno (FC Fleury)

DIJON FCOF
Entr.: Yannick Chandioux
Arrivées : Lena Goetsch (FC Vendenheim), Rose Lavaud (FCG Bordeaux), Solène Barbance (FCG Bordeaux)
Départs : Allison Blais, Fatoumata Baldé (FC Nantes), Lalia Dali-Storti, Coline Gouineau, Laura Magnin-Feysot, Agathe Maetz

FC FLEURY
Entr.:
Arrivées : Stine Larsen (Brøndby IF, DAN), Rikke Sevecke (Brøndby IF, DAN), Cecilie Sandvej [DAN] (FFC Frankfurt, ALL), Laëtitia Philippe (Rodez AF), Hannah Diaz (Lille OSC), Claudine Falonne Meffometou Tcheno (EA Guingamp)
Départs : Rachel Corboz (Stade de Reims), Blandine Joly (O. Marseille), Alexandria Lamontagne [CAN], Mélissa Roy [CAN], Sarah Palacin (O. Marseille)

FC METZ
Entr.: Manuel Peixoto
Arrivées : Melike Pekel [TUR] (Bordeaux), Charlotte Lorgeré (EA Guingamp), Sh'nia Demetrice Gordon (Univ. West Virginia, USA), Josiane Vasconcelos Costa (Benfica, POR), Kristen Ricks (Univ. Central Arkansas, USA), Sydney Drinkwater [USA] (AS Pierrots Vauban Strasbourg)
Départs : Marie-Laure Delie, Adeline Janela, Léa Khelifi (PSG), Marina Fedorova [RUS], Pauline Dechilly, Simone Gomes Jatoba [BRE] (arrêt)

STADE DE REIMS
Entr.: Amandine Miquel
Arrivées : Rachel Corboz (FC Fleury)
Départs : Aurore Paprzycki (Lille OSC)

O. MARSEILLE
Entr.: Christophe Parra
Arrivées : Blandine Joly (FC Fleury), Sarah Palacin (FC Fleury)
Départs : Amandine Soulard, Cindy Caputo

#D1F - Mercato : nouvelles arrivées à GUINGAMP, DIJON et METZ

Coupe du Monde - Solide, l'ITALIE continue sa route

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Après avoir terminé en tête de son groupe, l'Italie a continué sur sa lancée face à la Chine avec une victoire 2-0, buts de Valentina Giacinti et Aurora Galli en début de chaque période, pour se qualifier pour les quarts de finale comme en 1991. Elle attend désormais son prochain adversaire.
Coupe du Monde - Solide, l'ITALIE continue sa route
Le début de match était à sens unique, avec une grosse pression italienne sur les buts chinois. Il y avait plusieurs alertes, sur coup franc (3'), sur des centres contrés (7') ou encore sur une mauvaise passe de Han Peng pour Valentina Giacinti qui se retournait vite mais ne parvenait pas à trouver le cadre (13'). La défense chinoise d'ordinaire si organisée se trouvait en grande difficulté face à la volonté italienne. Et logiquement, les Azzurre ouvrait le score par l'intermédiaire de Giacinti, très dangereuse en début de rencontre. Elle était au début de l'action, avec un contre favorable sur Wu Haiyan, puis à la conclusion, la frappe d'Elisa Bartoli contrée dans la surface (15'). Sur l'action, la gardienne chinoise aurait pu être expulsée pour sa sortie sur la latérale italienne.

Giacinti met l'Italie devant
Après l'ouverture du score, l'Italie baissait assez rapidement le pied, et la Chine montait en régime. Son retour dans le match aurait pu se faire sur penalty si l'arbitre avait sifflé le pied de Sara Gama à la tête de Wang Shuang, mais ce n'était pas le cas (25'). Laura Giuliani, maladroite sur ses dégagements depuis le début de partie, avait l'occasion de se mettre en évidence, avec une belle claquette sur une frappe de Wang Yan qui retombait sous la barre (28'). Si la Chine faisait planer le danger, c'est l'Italie qui passait proche du but du break, avec Valentina Bergamaschi dans la profondeur, dont la frappe était déviée en corner par Peng Shimeng, décisive sur le coup (33'). La fin de la première période était nettement dominée par la Chine, mais la défense italienne était bien en place, et Elena Linari (35', 37'), Alia Guagni (43') et Bartoli (45+3') avaient toutes l'occasion de faire des interventions décisives et empêcher les Roses d'Acier de revenir au score. A la pause, l'Italie était devant au tableau d'affichage.

Galli, le but du break
La Chine avait bien fini la première période mais elle encaissait rapidement un deuxième but et ne pouvait pas retrouver le rythme. L'Italie ne profitait pas d'une perte de ballon dangereuse (48'), mais trouvait rapidement l'ouverture avec Aurora Galli, entrée en jeu avant la pause à la place de Cristiana Girelli, et qui marquait de 25 mètres, sans élan, petit filet opposé (49'). La tâche, déjà compliquée pour la Chine maladroite dans le dernier geste face à une défense bien en place, se compliquait encore plus avec ce deuxième but. Les Roses d'Acier se tournaient vers l'attaque et s'exposait à des contre-attaques plutôt bien gérées, mais ne parvenait pas à susprendre l'arrière-garde transalpine.

Quand la Chine parvenait à faire la différence, et une joueuse chinoise se trouvait en position de frappe, c'était en manquant de puissance (65', 68', 75', 84'), en étant contrée ou en hésitant à tirer (Li Ying 78'). La Chine n'y arrivait pas, et c'est même l'Italie, avec Giacinti, qui s'offrait la dernière occasion de la rencontre et obligeait Peng Shimeng à se coucher (90+2'). Solide, l'Italie a su marquer quand il le fallait avant de se reposer sur sa défense bien en place pour mettre en échec les différentes tentatives chinoises, qui ont en plus manqué de mordant. Vingt-huit après, voilà l'Italie de retour en quart de finale. La Chine était trop « tendre » pour espérer un autre résultat.

La joueuse du match : Elisa Bartoli
La latérale italienne a réalisé un match très solide, comme toute la défense, mais elle a permis avec l'appui d'Elena Linari de bien s'occuper de la joueuse chinoise la plus dangereuse, Li Ying. Elle est également impliquée sur le premier but italien.

Le fait du match
Le deuxième but italien signé Aurora Galli, inscrit en tout début de seconde période, n'a pas permis à la Chine de reprendre le match sur la lancée de la fin du premier acte. L'Italie a pu ensuite gérer son avance au score.

Italie : 1- Laura Giuliani, 13- Elisa Bartoli, 5- Elena Linari, 3- Sara Gama, 7- Alia Guagni, 21- Valentina Cernoia, 23- Manuela Giugliano, 2- Valentina Bergamaschi (18- Italia Mauro 63'), 11- Barbara Bonansea (6- Martina Rosucci 71'),10- Cristiana Girelli (4- Aurora Galli 39'), 19- Valentina Giacinti

Chine : 12- Peng Shimeng, 2- Liu Shanshan, 3- Lin Yuping, 5- Wu Haiyan, 6- Han Peng, 17- Gu Yasha (9- Li Yang 46'), 13- Wang Yan (21- Wei Yao 61'), 20- Zhang Rui, 10- Li Ying, 11- Wang Shanshan (15- Song Duan 61'), 7- Wang Shuang

Coupe du Monde - les PAYS-BAS à l'arraché

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Face à un Japon séduisant, les Pays-Bas ont beaucoup souffert mais ont fini par arracher la victoire (2-1) grâce à un penalty de Lieke Martens à la 90e minute de jeu. Elle avait ouvert le score en première période, avant de voir Yui Hasegawa lui répondre en fin de première période.
Coupe du Monde - les PAYS-BAS à l'arraché
Entre les championnes d'Europe et les vice-championnes du monde, ce sont les Néerlandaises qui ont pris le meilleur départ dans le match en effectuant notamment un pressing haut pour gêner les relances japonaises, et priver les Nadeshiko de ballons. Une tactique payante, mais qui se heurtait à l'arrière-garde japonaise, bien en place. Aya Sameshima (5'), Saki Kumagai (7'), Nana Ichise (16') devant Vivianne Miedema empêchaient la buteuse néerlandaise de se mettre en position de frappe. Ichise, après avoir contré Miedema, contrait également Danielle van de Donk et les Pays-Bas obtenaient un corner. Sur celui-ci, Lieke Martens, au premier poteau, réussissait une aile de pigeon, le ballon passant entre les jambes de Yuika Sugasawa pour aller terminer petit filet opposé, une belle -et logique- ouverture du score pour les Néerlandaises (17').

Hasegawa répond à Martens
Coupe du Monde - les PAYS-BAS à l'arraché
La réponse japonaise était presque immédiate, suite à un jeu à trois avec Yui Hasegawa et Mana Iwabuchi qui servait ensuite Sugasawa, dont la frappe enveloppée ne trouvait que le poteau de Sari van Veenendaal (20'). Une belle occasion de revenir dans la partie manquée, mais le jeu s'équilibrait ensuite, avant de basculer avec des Nadeshiko plus entreprenantes. Merel van Dongen déviait de justesse un bon centre de Risa Shimizu pour Iwabuchi (36'), puis le Japon obtenait une égalisation logique suite à une belle action collective. Couloir gauche, Hina Sugita trouvait Sugasawa en pivot, qui servait Iwabuchi, dans l'axe. Celle-ci éliminait Jackie Groenen avant de servir d'une petite passe axiale Hasegawa couverte par les deux défenseures centrales néerlandaises loin du ballon, qui ajustait van Veenendaal (43'). A la pause, rien n'était décidé entre deux équipes qui auront eu leur période de domination.

Martens, le penalty de la qualif'
Coupe du Monde - les PAYS-BAS à l'arraché
A l'exception d'un coup franc de Sherida Spitse qui obligeait Ayaka Yamashita à bien se coucher (49'), la seconde période était assez nettement dominée par le Japon. Sugasawa (57'), Emi Nakajima qui obligeait van Veenendaal à un bel arrêt (64'), Hasegawa qui manquait le cadre après une super talonnade d'Iwabuchi (71'), Iwabuchi en angle fermé (76') apportaient le danger sur les buts néerlandais, quand de l'autre côté, Ichise se montrait encore décisive, sur un centre, puis une frappe de Desiree van Lunteren (75'). La renconre manquait de basculer sur une belle frappe de Sugita, qui avait éliminé Dominique Bloodworth d'un crochet avant de voir sa frappe repoussée par la barre (79'). Les actions s'enchaînaient pour les Nadeshiko, et van Veenendaal réalisait un arrêt décisif sur une frappe de Momiki (80'), puis Narumi Miura manquait le cadre de très peu, bien décalée par Momiki (82').

Finalement, la décision se faisait sur une main de Kumagai dans sa surface, qui permettait à Martens de convertir le penalty, son deuxième but de la soirée, à la 90e minute. Les Japonaises avaient beau pousser pour l'égalisation pendant le temps additionnel, avec encore une frappe de Sugita repoussée par Spitse (90+2'), le score n'évoluait pas. Une élimination cruelle pour le Japon, que l'on aura vu à son avantage, et plutôt heureuse pour les championnes d'Europe qui auront beaucoup subi. Il y a aura donc bien sept équipes européennes en quarts de finale. Le Japon a toutefois montré qu'il était bel et bien de retour, et prend rendez-vous pour les Jeux olympiques.

La joueuse du match : Hina Sugita
La jeune milieu de terrain japonaise a encore été omniprésente au cœur du jeu son équipe. Sa performance est à l'image de celle des Nadeshiko ce soir, très intéressante, et manquant d'un peu de justesse ou de chance pour forcer la décision, avec notamment la transversale qu'elle a trouvé en fin de match.

Le fait du match
Le penalty accordé et converti par Lieke Martens a bien évidemment changé le cours de la rencontre. Inscrit à la 90e minute après une grosse domination japonaise, les Pays-Bas ont profité d'une main de la malheureuse Saki Kumagai pour se qualifier pour leur premier quart de finale mondial.

Coupe du Monde de la FIFA 2019 - Huitième de finale
Mardi 25 juin 2019 - 21h00
PAYS-BAS - JAPON : 2-1 (1-1)
Rennes (Roazhon Park)
Temps ensoleillé (22°C) - Terrain excellent
Spectateurs : 21 076
Arbitres : Melissa Borjas (Honduras) assistée de Shirley Perello (Honduras) et Chantal Boudreau (Canada). Arbitres réservistes : Ekaterina Koroleva (Etats-Unis), Sian Massey (Angleterre). Arbitres VAR : Chris Beath (Australie) assisté de Clément Turpin (France) et Kylie Cockburn (Ecosse)

Buts :
1-0 Lieke MARTENS 17' (Corner frappé tendu au premier poteau par Spitse dévié d'une aile de pigeon du droit à l'angle des 5,5 m par Martens qui envoie le ballon au petit filet opposé, passant entre les jambes de Sugasawa)
1-1 Yui HASEGAWA 43' (Sugita sur le côté gauche centre sur Sugasawa dans l'axe à l'entrée de la surface qui remet pour Iwabuchi qui glisse le ballon d'une balle piquée dans l'espace vers Hasegawa qui ouvre bien son pied droit à 10 m pour tromper d'un ballon piqué van Veenendaal sur sa gauche)
2-1 Lieke MARTENS 90' s.p. (Main de Kumagai sur une frappe de Miedema. Martens frappe le penalty en ouvrant son pied droit pour prendre à contre-pied la gardienne)

Avertissement : Saki Kumagai 89' pour le Japon

Pays-Bas : 1-Sari van Veenendaal (cap.) ; 2-Desiree van Lunteren, 3-Stefanie van der Gragt, 20-Dominique Bloodworth, 4-Merel van Dongen (5-Kika van Es 85') ; 14-Jackie Groenen, 10-Danielle van de Donk (19-Jill Roord 87'), 8-Sherida Spitse ; 7-Shanice van de Sanden (21-Lineth Beerensteyn 68'), 9-Vivianne Miedema, 11-Lieke Martens. Entr.: Sarina Wiegman-Glotzbach
Non utilisées : 16-Lize Kop, 23-Loes Geurts, 6-Anouk Dekker, 12-Victoria Pelova, 13-Renate Jansen, 15-Inessa Kaagman, 17-Ellen Jansen, 18-Danique Kerkdijk, 22-Liza van der Most

Japon : 18-Ayaka Yamashita ; 22-Risa Shimizu, 4-Saki Kumagai (cap.), 5-Nana Ichise, 3-Aya Sameshima ; 7-Emi Nakajima (15-Yuka Momiki 72'), 17-Narumi Miura, 6-Hina Sugita, 14-Yui Hasegawa ; 9-Yuika Sugasawa, 8-Mana Iwabuchi (13-Saori Takarada 90+1').Entr.: Asako Takakura
Non utilisées : 1-Sakiko Ikeda, 21-Chika Hirao, 2-Rumi Utsugi, 10-Mizuho Sakaguchi, 11-Rikako Kobayashi, 12-Moeka Minami, 16-Asato Miyagawa, 19-Jun Endo, 20-Kumi Yokoyama, 23-Shiori Miyake

Le programme TV 100% foot féminin : Le programme TV actualisé

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Cette rubrique permet de mettre en avant le programme des émissions TV concernant le football féminin. Dans ces conditions plus question de louper une seule émission à la télévision.
TF1 et Canal + Sport proposent par ailleurs des émissions spéciales après la rencontre

Jeudi 27 juin - 21h00
Norvège - Angleterre (TF1 et Canal +)

Vendredi 28 juin - 21h00
France - Etats-Unis (TF1 et Canal +)

Samedi 29 juin - 15h00
Italie - Pays-Bas (TMC et Canal +)

Samedi 29 juin - 18h30
Allemagne - Suède (TMC et Canal +)

Le programme TV 100% foot féminin : Le programme TV actualisé
Mardi 2 juillet - 21h00
Demi-finale n°1 (TF1 et Canal +)

Mercredi 3 juillet - 21h00
Demi-finale (TF1 et Canal +)

Samedi 6 juillet - 17h00
Match pour la 3e place (TMC et Canal +)

Dimanche 7 juillet - 21h00
Finale (TF1 et Canal +)



DROITS TV
Le groupe TF1 (TMC...) a acquis les droits de la Coupe du Monde Féminine 2019. Les droits en accès payant ont été revendus au groupe Canal + qui diffusera les 52 matchs. Le groupe TF1 proposera 25 affiches dont celles de l'Equipe de France.

Le groupe M6 (W9...) dispose des droits des matchs de l'Equipe de France féminine (hors phase finale) à partir de la saison 2018-2019 et jusqu'en 2022-2023.

Le groupe Canal + (C8, CStar, C+ Sport, Foot+) dispose des droits de la D1 féminine à partir de la saison 2018-2019 et jusqu'en 2022-2023.

L'Equipe dispose des droits en clair des phases finales U19 Féminines

Eurosport dispose des droits en accès payant des phases finales U17 Féminines et U19 Féminines, de la Coupe du Monde U20

France TV dispose des droits de diffusion de la Coupe de France féminine, des Jeux Olympiques (tournoi de football féminin inclus) en 2020.

Le groupe Canal + (Canal + Sport) dispose des droits des matchs de l'Olympique Lyonnais en Ligue des Champions (hors finale) pour la saison 2018-2019

beINSPORT dispose des droits des matchs à domicile du Paris-Saint-Germain en Ligue des Champions (hors finale) pour la saison 2018-2019

ET AUSSI
Late Football Club
Inside dans un club
Chaque mercredi vers 23h20 sur Canal + Sport

OL TV propose chaque lundi à 16h30 les buts de l'OL

Jeux Olympiques - Les trois qualifiés seront connus au plus tard le 6 juillet

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Après l'élimination des pays non européens en dehors des Etats-Unis, sept équipes de la zone UEFA sont encore en lice. Un scénario qui complique la tâche pour décrocher l'un des sésames pour 2020 mais aussi qui assure qu'il sera connu dès l'issue de cette Coupe du Monde.
Jeux Olympiques - Les trois qualifiés seront connus au plus tard le 6 juillet
Les qualifiés de la zone UEFA pour les Jeux Olympiques sont toujours déterminés au regard du parcours des sélections européennes lors de la Coupe du monde qui précède les Jeux Olympiques. Les trois équipes effectuant le meilleur parcours décrochent les sésames. Si pour les JO 2016, il n'avait pas été possible de connaître tous les qualifiés dès la fin de la compétition en raison des nombreuses éliminations en huitième de finale de la Coupe du Monde 2015, il n'en sera pas de même pour cette édition 2019.

7 équipes pour 3 places
Au début de la Coupe du Monde, huit équipes européennes pouvaient se qualifier. Seule l'Ecosse, non reconnue par CIO, n'était pas éligible. A l'inverse, l'Angleterre est l'équipe qui pourra se qualifier au nom de la Grande-Bretagne suite à une décision prise communément entre les quatre fédérations de la Grande-Bretagne (Ecosse, Pays de Galles, Irlande du Nord et Angleterre) le 1er octobre dernier. A l'issue des huitièmes de finale, l'Espagne a perdu tout espoir et il reste donc 7 équipes potentielles.

Les Bleues ont besoin de deux succès
Deux cas de figure se présenteront au terme des quarts de finale. Il y aura nécessairement a minima 3 équipes européennes en demi-finale et une quatrième si la France élimine les Etats-Unis. Dans le cas où la France se qualifie, les demi-finales permettront de déterminer les deux premiers qualifiés victorieux des demies, le troisième représentant sera connu lors du match pour la 3e place le 6 juin à Nice.

Si la France venait à être éliminée vendredi soir, elle permettrait au vainqueur du premier quart de finale, la veille d'être qualifié pour les JO 2020 à Tokyo, et aux deux vainqueurs de samedi soir de compléter la liste. Dans ce second cas, la France manquerait pour la prochaine les JO après deux participations en 2012 et 2016 et devrait attendre 2024 où elle est qualifiée d'office en tant que pays hôte.

Qualifications pour les JO 2020
12 équipes

- 1 : Japon (pays hôte)
- 1 : Brésil (Amérique du Sud/CONMEBOL)
- 1 : Nouvelle-Zélande (Océanie/OFC)
- 3 : (Europe/UEFA) parmi Allemagne, Angleterre, France, Italie, Norvège, Pays-Bas, Suède
- 1 : (Afrique/CAF) : connu le 9 février 2020
- 2 : (Amérique du Nord et Centrale/CONCACAF) : connu trimestre 2020
- 2 : (Asie/AFC) : connu le 11 mars 2020
- 1 : Barrage CONMEBOL-CAF : Chili - équipe à déterminer

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