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Coupe du Monde 2019 - Le NIGERIA peut-il surprendre l'ALLEMAGNE ?

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L'Allemagne, double championne du monde, va ouvrir le bal des huitièmes de finale face au Nigeria, le dernier des qualifiés au titre des meilleurs troisièmes. Une opposition a priori déséquilibrée, qui ne devrait pas offrir de surprise.
L'ALLEMAGNE
Le parcours
Placée dans un groupe relevé, l'Allemagne a remporté ses trois rencontres sans encaisser de but. A l'exception de son match contre l'Afrique du Sud, elle n'a certes pas ébloui, mais ce n'est pas son style de toute façon. La Chine et l'Espagne ont été battues sur le plus petit des scores, l'Afrique du Sud plus nettement. L'absence de Dzsenifer Marozsan ne lui a pas été préjudiciable, et il n'est pas exclu qu'elle revienne dès les huitièmes, même si elle débutera probablement la rencontre au mieux sur le banc.

Ses résultats :
1-0 contre la Chine, but de Giulia Gwinn
1-0 contre l'Espagne, but de Sara Däbritz
4-0 contre l'Afrique du Sud, buts de Melanie Leupolz, Sara Däbritz, Alex Popp, Lina Magull

LE NIGERIA
Le parcours
Le Nigeria n'est pas passé loin de l'élimination, et a accueilli avec une grande joie le coup de sifflet signalant la fin du match entre le Chili et la Thaïlande. Car si sa courte défaite face à la France lui avait permis de rester dans la course à la qualification, l'équipe avait perdu deux de ses trois rencontres de poule et avait une différence de but négative. Après un début de compétition manqué face à la Norvège, le Nigeria a montré un autre visage -notamment défensif- pour battre la Corée du Sud (punie en contre-attaque) et ne s'incliner qu'en fin de match face à la France. Elle tentera désormais de créer la surprise...

Ses résultats :
0-3 contre la Norvège
2-0 contre la Corée du Sud, buts de Kim Doyeon csc, Asisat Oshoala
0-1 contre la France

L'Allemagne, objectif grand huit
Coupe du Monde 2019 - Le NIGERIA peut-il surprendre l'ALLEMAGNE ?
La Mannschaft est une habituée des derniers tours de la compétition, et cette année devrait lui permettre d'atteindre encore au moins les quarts de finale. Face à la Chine et à l'Espagne, ses deux principaux concurrents du premier tour, elle s'est reposée avant tout sur sa solidité globale pour s'imposer. Si la défense peut plier, elle n'a pas encore rompu. Son attaque n'a pas été magnifique, mais elle marqué les buts nécessaires à la qualification.

Martina Voss-Tecklenburg, qui n'a pas hésité à faire appel à des jeunes talents, leur a également fait confiance. Giulia Gwinn fait partie des joueuses qui ont disputé toutes les minutes de la compétition jusqu'ici, qui a parcouru le plus de terrain (plus de onze kilomètres par match en moyenne, parmi les plus hauts totaux de la première phase), et elle compte à son actif le but de la victoire face à la Chine ainsi qu'une passe décisive, le tout en jouant à différents postes. Lena Oberdorf et Klara Bühl ont également montré de belles choses, et ont été titularisées.

Mais en l'absence de Dzsenifer Marozsan, et si l'Allemagne joue avant tout en équipe -ce n'est pas une coïncidence si c'est l'équipe qui court le plus avec une moyenne supérieure à 109 kilomètres par match-, une joueuse en particulier a sorti son épingle du jeu, Sara Däbritz, deux buts à son actif, mais surtout une présence de tous les instants, aussi bien offensivement que défensivement.

Voss-Tecklenburg n'a pas hésité à faire tourner son effectif même si cinq joueuses de champ n'ont pas quitté le terrain (Gwinn, Däbritz, Alex Popp, Sara Doorsoun et Marina Hegering). En trois rencontres, l'Allemagne n'a pas encaissé de but malgré une défense mouvante aux côtés d'un duo pour l'instant inamovible Sara Doorsoun/Marina Hegering. En attaque, Svenja Huth a épaulé Däbrtiz et Popp, alors qu'au milieu du terrain, les combinaisons de joueuses ont été plus nombreuses, en attendant le retour de Marozsan.

Le Nigeria, objectif surprise
Coupe du Monde 2019 - Le NIGERIA peut-il surprendre l'ALLEMAGNE ?
Les Super Falcons, qui n'avaient plus disputé la phase à élimination directe depuis 1999, ont cette fois réussi à sortir de leur groupe et n'ont plus rien à perdre. A l'exception d'une première période complètement ratée face à la Norvège pour son entrée dans la compétition, une performance qui lui a plombé son début de compétition et mis en péril sa qualification, le Nigeria s'est montré plutôt solide, et n'a encaissé qu'un but lors du reste de la première phase, sur penalty, un fait à ne pas sous-estimer.

Les remplacements de Faith Michael (blessée) et Tochukwu Oluehi (32 ans toutes les deux) par Chiamaka Nnadozie et Chiuma Okeke (18 ans toutes les deux) en défense a permis au Nigeria de montrer un autre visage tout autant qu'annoncer une nouvelle ère à venir pour l'équipe qui s'appuie sur plusieurs joueuses cadres, en défense centrale avec Osinachi Ohale et Onome Ebi avec Ngozi Ebere côté gauche, et au milieu du terrain avec Ngozi Okobe et Rita Chikwelu. Le trio d'attaque est lui aussi inamovible avec Desire Oparanozie, Asisat Oshoala et Francisca Ordega, trois joueuses dangereuses pour les défenses adverses malgré une réussite limitée jusqu'ici.

En plus de sa solidité défensive et de sa capacité à faire le dos rond, le Nigeria a montré contre la Corée du Sud notamment qu'il pouvait être une menace en contre-attaque, ce qui pourrait mettre à contribution une défense allemande qui n'est pas forcément très rapide, et qui malgré zéro but concédé, n'a pas toujours été des plus rassurantes. En quart de finale, les Super Falcons seront privées de leur latérale gauche titulaire, Ngozi Ebere, expulsée contre la France, et de Rita Chikwelu, qui a reçu deux cartons jaunes contre la Corée du Sud et la France.

L'avis
L'Allemagne partira grande favorite de cette confrontation face à une équipe nigériane revenue de loin et qui aura des arguments pour faire plier la Mannschaft si ses attaquantes montrent un peu plus d'adresse dans la zone de vérité. Sa défense, qui a été solide une fois la première période face à la Norvège passée, aest cependant vulnérable sur les coups de pieds arrêtés, un point fort de l'Allemagne, et sera en plus privée de deux joueuses-clés pour ce match.

Samedi 22 juin à 17h30
ALLEMAGNE - NIGERIA

Stade
Le huitième de finale se déroulera au stade des Alpes de Grenoble. Ce sera le cinquième et dernier match dans le stade isérois qui avait déjà accueilli le Nigeria face à la Corée du Sud (2-0).

Précédents
Deux matchs, deux victoires allemandes, 5 buts pour l'Allemagne, 0 pour le Nigeria

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L'Allemagne n'a jamais été éliminée de la compétition avant les quarts de finale.

Arbitres
Yoshimi Yamashita (Japon) assistée de Naomi Teshirogi (Japon) et Makoto Bozono (Japon)

Allemagne
XI probable : Schult ; Gwinn, Doorsoun, Hegering, Simon ; Huth, Leupolz, Magull, Däbritz ; Popp, Bühl

Nigeria
XI probable : Nnadozie ; Okeke, Ebi, Ohale, Nwabuoku ; Ayinde, Okobi, Kanu ; Ordega, Oparanozie, Oshoala


Coupe du Monde - NORVEGE - AUSTRALIE, une rencontre ouverte ?

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La Norvège et l'Australie vont se disputer le deuxième billet pour les quarts de finale. Deux équipes où l'attaque s'est montrée plus à son aise que la défense, une rencontre spectaculaire n'est donc pas à exclure.
NORVEGE
Le parcours
La Norvège est parfaitement entrée dans la compétition en marquant trois buts en première mi-temps contre le Nigeria, avant de se montrer moins fringante dès la deuxième période, puis contre la France, où un but contre son camp de Wendie Renard l'a relancée, et enfin la Corée du Sud, dont la maladresse devant le but aura permis à la Norvège de s'en sortir avec une deuxième victoire en trois journée pour s'assurer la deuxième place du groupe.

Ses résultats
3-0 contre le Nigeria, but de Guro Reiten, Lisa Marie Utland, Ebi csc
1-2 contre la France, but de Renard csc
2-1 contre la Corée du Sud, buts de Caroline Hansen, Isabell Herlovsen sur penalties

AUSTRALIE
Le parcours
L'Australie n'a pas franchement fait grande impression lors de la phase de groupe, en commençant avec une défaite face à l'Italie, puis en étant menée 0-2 contre le Brésil, et enfin en voyant la Jamaïque revenir à 1-2. La défense des Matildas a été au niveau attendu -malheureusement pour elle- avec de nombreux buts encaissés, et une impression de fragilité qui ne pousse pas à l'optimisme. Heureusement pour elle, elle peut se reposer sur Sam Kerr, impliquée sur tous les buts de son équipe à l'exception d'un, et actuellement en tête du classement des buteuses avec Alex Morgan.

Australie
1-2 contre l'Italie, but de Sam Kerr
3-2 contre le Brésil, buts de Caitlin Foord, Chloe Logarzo, Monica csc
4-1 contre la Jamaïque, buts de Sam Kerr

La Norvège, pour retrouver les quarts
Coupe du Monde - NORVEGE - AUSTRALIE, une rencontre ouverte ?
Les joueuses de Martin Sjögren ont répondu aux attentes en terminant à la deuxième place de leur groupe, en s'appuyant sur un groupe restreint de joueuses. L'équipe n'a pas vraiment montré le potentiel d'aller loin dans la compétition, mais elle a su se montrer solide et profiter des opportunités qui lui étaient proposées pour terminet la phase de groupes avec deux victoires. La présence -attendue- de Caroline Hansen peut changer la donne.

Lors de la phase de groupe, l'équipe s'est appuyée sur un réservoir restreint de joueuses, avec onze titulaires indiscutables, et Lisa Marie Utland et Karina Saevik se sont partagées la onzième place, Frida Maanum et Elise Thorsnes étant les deux seules autres joueuses à avoir passé plus de quelques minutes sur le terrain. Une surprise de dernière minute n'est certes pas à exclure de la part de Sjögren, mais semble peu plausible à l'heure actuelle.

La défense norvégienne est bien huilée autour du duo de Chelsea Mjelde/Thorisdottir, mais les côtés avec Ingrid Moe Wold et Kristine Minde ont permis à ses adversaires de porter le danger de façon régulière sur les buts de Ingrid Hjelmseth, toujours bon pied bon œil à 39 ans. Au milieu, le duo central Boa Risa/Engen réalise un gros travail, et la future joueuse de Wolfsburg est d'ailleurs l'une des rares joueuses à parcourir en moyenne plus de 11 kilomètres par match. Sur les côtés, selon la formation voulue par Sjögren, les deux créatives de l'équipe, Guro Reiten et Caroline Hansen, qui peuvent faire la différence sur chaque action, sont très importantes dans le système de jeu mais ne doivent pas oublier les replis défensifs pour éviter les déséquilibres.

La Norvège a inscrit six buts lors de ses matches de poule ; si Reiten et Hansen comptent chacune un but et une passe décisive à leur actif, les attaquantes Herlovsen et Utland marquant chacune une fois, la Norvège a montré qu'elle savait mettre la pression sur les défenses adverses, avec deux buts contre son camp en sa faveur, et deux penalties obtenus -et convertis. Sa défense a encaissé trois buts, mais elle a également montré qu'elle pouvait être solide quand elle est sous pression.

L'Australie, pour la passe de quatre
Coupe du Monde - NORVEGE - AUSTRALIE, une rencontre ouverte ?
Les Matildas ont atteint les quarts de finale lors des trois dernières éditions, et veulent naturellement faire mieux cette année. Leur phase de poule n'a pas été à la hauteur des attentes avec notamment une défaite pour débuter face à l'Italie, et une défense permissive et pas épargnée par les blessures, puisqu'au forfait juste avant la compétition de Laura Alleway, Clare Polkinghorne s'est blessée, laissant l'équipe avec une défenseure centrale, Alanna Kennedy. Elle devrait cependant être remise pour le match, tout comme Tameka Yallop.

Les plus optimistes verront les sept buts inscrits lors des deux derniers matches de poule, et le retournement de situation face au Brésil, qui menait 2-0, pour annoncer une victoire australienne ce samedi contre la Norvège. Les moins optimistes verront les buts encaissés et la défaite face à l'Italie pour dire que l'Australie n'a pas les moyens d'aller plus loin. Mais tout le monde ne peut que constater l'importance de Sam Kerr, comme attendu.

L'attaquante star de l'équipe a inscrit cinq des huit buts de son équipe, et fait action de jeu sur deux autres. Elle est la principale arme des Matildas, et de ses performances dépendront les résultats de l'équipe dans cette compétition. Du côté défensif en revanche, le bilan est des plus médiocres. Aucun match sans encaisser de but, deux par l'Italie et le Brésil. Il y a des courants d'air et des problèmes de communication dans l'arrière-garde de l'Australie, qui semble capable de rompre à chaque offensive adverse. Face à des joueuses de la trempe de Hansen, Reiten et Herlovsen, il y a de quoi se faire du souci.

L'avis
Aucune des deux équipes n'a réalisé une phase de poule de premier plan, et les défenses n'ont pas été sans reproche. La dernière rencontre entre les deux équipes s'était soldée par un score 4-3, et leur début de compétition laisse penser qu'un tel résultat ne serait pas surprenant. La Norvège semble s'être montrée plus solide de façon générale, mais les deux équipes ont des arguments pour passer, avec des joueuses offensives de grande qualité qui vont devoir prendre le match à leur compte.

NORVEGE - AUSTRALIE

Stade
Le huitième de finale se déroulera au stade de Nice débaptisé à l'occasion de la compétition de son nom Allianz Riviera. Ce sera le cinquième et avant-dernier match. La Norvège y a joué contre la France (1-2).

Précédents
Il s'agit de la septième confrontation entre les deux équipes, avec un léger avantage pour la Norvège, dont le bilan est de 3 victoires, 2 défaites et un nul contre les Australiennes, 17 buts pour la Norvège, 8 pour l'Australie. C'est la troisième fois que l'Australie et la Norvège s'affrontent en Coupe du Monde Féminine de la FIFA. En 2007, les deux équipes se sont quittées dos à dos (1-1), avec une ouverture du score par Ragnhild Gulbrandsen pour les Scandinaves et une égalisation tardive de Lisa De Vanna pour les Océaniennes. En 2011, les Australiennes avaient déjà concédé l'ouverture du score (par Elise Thorsnes), avant de s'imposer 2-1 grâce à un doublé de Kyah Simon.

Arbitres
Riem Hussein (Allemagne) assistée de Kylie Cockburn (Ecosse) et Mihaela Tepusa (Roumanie)

Norvège :
XI probable : Hjelmseth ; Wold, Mjelde, Thorisdottir, Minde ; Boe Risa, Graham Hanse, Engen ; Saevik, Lehn Herlovsen, Reiten

Australie :
XI probable : Williams ; Carpenter, Kennedy, Catley, Kellond-Knight ; Yallop, van Egmond, Logarzo ; Gielnik, Kerr, Foord

Coupe du Monde - L'ALLEMAGNE, première qualifiée pour les quarts, a maîtrisé son sujet

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L'Allemagne s'est montrée impitoyable face au Nigeria, et d'une efficacité qui fait sa force. La Mannschaft s'est qualifiée pour les quarts de finale grâce à une victoire 3-0 grâce à Alex Popp, Sara Däbritz sur penalty et Lea Schüller en fin de rencontre. Fin de l'aventure pour le Nigeria.
Coupe du Monde - L'ALLEMAGNE, première qualifiée pour les quarts, a maîtrisé son sujet
Avec plusieurs changements -forcés- dans son équipe de départ, le Nigeria, qui n'avait rien à perdre, débutait bien le match, et se montrait dangereux dès les premières minutes de la rencontre avec un bon renversement de jeu de Desire Oparanozie qui obligeait Verena Schweers à tacler en corner (1'), sur lequel Francisca Ordega, dans un angle fermé, tentait de battre Almuth Schult, attentive (2'). Mais l'Allemagne mettait vite le pied sur le ballon, et répondait au début de match nigérian avec une belle occasion pour Lina Magull suite à une combinaison sur coup franc. Sa frappe était contrée par Osinachi Ohale qui se jetait devant elle (6'). La domination allemande s'accentuait au cours du quart d'heure suivant sans réelle opportunité cependant, jusqu'à un nouveau corner obtenu.

L'Allemagne fait le break
Sur celui-ci, Alex Popp plaçait une tête décroisée imparable et ouvrait le score (20'). Un but confirmé trois minutes plus tard par la VAR, qui vérifiait la position de Svenja Huth sur le corner. La minute suivante, Lina Magull obtenait un penalty suite à une faute d'Evelyn Nwabuoko, rapidement confirmé par la VAR. Sara Däbritz ne manquait pas l'opportunité qui lui était offerte de faire le break, et marquait son troisième but du tournoi (27'). Un score plutôt flatteur pour l'Allemagne, qui avait mis le pied sur le ballon mais manquait de justesse dans les trente mètres adverses avant l'ouverture du score. En fin de première période, Huth tentait un coup du scorpion qui ne trouvait pas le cadre (42'), puis le danger planait dans la surface nigérianne sur deux corners allemands (45'). Dans les arrêts de jeu, le Nigeria se procurait une situation dangereuse, le ballon était repoussé mais revenait sur Oparanozie, contrée (45+2'). L'Allemagne comptait deux buts d'avance à la pause.

Une seconde période moins intense
Coupe du Monde - L'ALLEMAGNE, première qualifiée pour les quarts, a maîtrisé son sujet
Face à une équipe nigérianne revenue avec des intentions offensives, l'Allemagne manquait de marquait un troisième but en contre-attaque dès le début de la rencontre, sur un long dégagement de Schult pour Klara Bühl, entrée en jeu pour la seconde période. La jeune attaquante tentait de trouver une coéquipière dans l'axe, mais Halimatu Ayinde effectuait un bon retour pour mettre en corner devant Lea Schüller qui attendait le ballon (48'). Entrée en jeu pour la seconde période également, Rasheedat Ajibade faisait la différence dans le couloir gauche et faisait parler sa vitesse pour faire la différence, mais son centre était un petit trop fort pour Oparanozie au second poteau (50').

Dans un match ouvert en début de secone période, le ballon circulait d'un but à l'autre sans occasion de but, mais Nnadozie (61') puis Ohale (62') étaient bien présentes dans la surface. Le Nigeria tentait de mettre la pression à l'entame du dernier quart d'heure pour réduire le score, mais sans y parvenir, et la tête de Chinaza Uchendu sur coup franc ne mettait pas Schult en danger (77'). L'Allemagne montrait ensuite tout son opportunisme, sur une mauvaise communication dans la défense, et la perte de balle d'Ayinde sous la pression de Gwinn, qui permettait à Schüller, sans contrôle, de battre Nnadozie une troisième fois dans la rencontre (82'). Un coup franc d'Oparanozie dans le temps additionnel, au-dessus (90+1'), et un centre d'Ajibade qui ne trouvait pas preneuse (90+5') étaient les dernières tentatives nigériannes de réduire le score. L'Allemagne se qualifie sans souci pour les quarts de finale, encore une fois avec sérieux et opportunisme pour terminer la rencontre avec une victoire nette. Le Nigeria n'avait pas les armes pour être une menace, et arrête donc son chemin en huitièmes de finale.

La joueuse du match : Alex Popp
L'ouverture du score, d'une belle tête décroisée, a fait du bien à l'Allemagne qui semblait en-dedans en début de rencontre. De façon générale, elle a été encore très présente tout au long de la rencontre.

Le fait du match
Le rapide break réalisé par l'Allemagne sur corner puis penalty, avec double intervention de la VAR qui a cassé le rythme et espacé les deux buts de huit minutes alors les deux actions se sont succédé.

Coupe du Monde de la FIFA 2019 - Huitième de finale
Samedi 22 juin 2019 - 17h30
ALLEMAGNE - NIGERIA : 3-0 (2-0)
Grenoble (Stade des Alpes)
Temps ensoleillé (27°C) - Terrain excellent
Spectateurs : 17 988
Arbitres : Yoshimi Yamashita (Japon) assistée de Naomi Teshirogi (Japon) et Makoto Bozono (Japon). Arbitres réservistes : Casey Reibelt (Australie), Maiko Hagio (Japon). Arbitres VAR : Carlos Del Cerro Grande (Espagne) assisté de Jose Maria Sanchez (Espagne) et Mayte Chavez (Mexique)

Buts :
1-0 Alexandra POPP 20' (Corner de la gauche tiré par Magull qui retombe est coupé par Popp plein axe d'une reprise de la tête)
2-0 Sara DÄBRITZ 27' s.p. (Faute de Nwabuoku sur Magull. Le penalty est frappé du gauche sur la gauche de la gardienne partie du bon côté mais qui ne peut toucher le ballon)
3-0 Lea SCHÜLLER 82' (Ayinde voit son ballon en retrait intercepté par Schüller à l'entrée de la surface qui place aussitôt une frappe en force du droit de 15 m)

Avertissements : Alexandra Popp 32', Svenja Huth 57' pour l'Allemagne ; Evelyn Nwabuoku 26', Desire Oparanozie 61', Rasheedat Ajibade 82' pour le Nigeria

Allemagne : 1-Almuth Schult ; 15-Giulia Gwinn, 23-Sara Doorsoun-Khajeh, 5-Marina Hegering, 17-Verena Schweers (2-Carolin Simon 46') ; 9-Svenja Huth, 18-Melanie Leupolz (19-Klara Bühl 46'), 20-Lina Magull (6-Lena Oberdorf 69'), 13-Sara Däbritz ; 11-Alexandra Popp (cap.), 7-Lea Schüller. Entr.: Martina Voss-Tecklenburg
Non utilisées : 12-Laura Benkarth, 21-Merle Frohms, 3-Kathrin Hendrich, 4-Leonie Maier, 8-Lena Goessling, 10-Dzsenifer Marozsan, 14-Johanna Elsig, 16-Linda Dallmann, 22-Turid Knaak

Nigeria : 16-Chiamaka Nnadozie ; 20-Chidinma Okeke, 5-Onome Ebi, 6-Evelyn Nwabuoku (15-Rasheedat Ajibade 46'), 3-Osinachi Ohale ; 17-Francisca Ordega, 18-Halimatu Ayinde, 13-Ngozi Okobi, 12-Uchenna Kanu (22-Alice Ogebe 84') ; 19-Chinwendu Ihezuo (11-Chinaza Uchendu 75'), 9-Desire Oparanozie (cap.). Entr.: Thomas Dennerby
Non utilisées : 1-Tochukwu Oluehi, 21-Alaba Jonathan, 2-Amarachi Okoronkwo, 7-Anam Imo, 8-Asisat Oshoala, 23-Ogonna Chukwudi

ESPAGNE - Le Real Madrid aura son équipe en D1

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Profitant de la promotion du CD Tacon en Liga Feminina la saison prochaine, le Real Madrid, seul club majeur en Espagne, à ne pas disposer d'équipe féminine, a trouvé un accord pour acquérir les droits sportifs de ce club.
ESPAGNE - Le Real Madrid aura son équipe en D1
Après des mois de négociation, les clubs du Real Madrid et du CD Tacón ont trouvé un accord qui permettra au Real d'évoluer au plus haut niveau féminin espagnol dès la rentrée prochain. Une acquisition annoncé par OK Diario et confirmée par EL MUNDO qui sera officialisée la semaine prochaine pour un achat de plus de 300 000 Euros.

Le championnat espagnol comptera ainsi dès la saison prochaine outre l'arrivée du Real, les clubs du FC Barcelone, l'Atlético de Madrid, la Real Sociedad, l'Athletic Club, Levante.

Avec cette acquisition du CD Tacón, fondé en 2012, il reste désormais à organiser les lieux des rencontres et fixer des objectifs à la hauteur du club madrilène pour en faire l'un des clubs phares espagnols. Une chose semble assurée, l'entraîneur qui a permis à l'équipe du CD Tacón, David Aznar est conservé.

Coupe du Monde - Clap de fin pour les légendes brésiliennes ?

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Ce dimanche, la France va affronter le Brésil en huitièmes de finale de la Coupe du monde, un adversaire qu'elle a rencontré à plusieurs reprises ces dernières années, et contre lequel elle n'a jamais perdu. Le Brésil peut-il battre la France, qui partira favorite ?
Coupe du Monde - Clap de fin pour les légendes brésiliennes ?
Le Brésil a terminé à la troisième place de son groupe, à égalité de points mais derrière l'Italie et l'Australie. L'équipe avait bien débuté son tournoi, avec une victoire nette face à la Jamaïque 3-0 sur un triplé de Cristiane, avant de perdre contre l'Australie. Lors de ce match, la sélection auriverde menait 2-0, puis les Matildas avaient réduit le score avant la pause, avant de renverser la situation en seconde période, jouée sans Formiga ni Marta du côté brésilien. Les joueuses de Vadão ont ensuite terminé la phase de poule avec une victoire face à l'Italie sur un penalty de Marta.

Le Brésil a inscrit six buts en trois rencontres de poule, quatre par l'intermédiaire de Cristiane, deux sur penalty par Marta, désormais dix-sept buts en Coupe du monde, record hommes et femmes confondus. Le duo historique, dont la présence sur le terrain a été limitée pour cause de retour de blessures, s'est encore une fois montré indispensable. Au niveau défensif, l'équipe a encaissé trois buts, tous contre l'Australie.

Un effectif amoindri
La sélection brésilienne n'a pas été épargnée par les blessures, que ce soit avant la compétition avec plusieurs forfaits qui ont notamment contribué à amoindrir la défense (Rafaelle, Fabiana, Erika), des joueuses à l'état de santé incertain qui n'ont pas évolué à 100% lors de la phase de groupe, avec l'attaque comme secteur principalement touché (Cristiane, Marta, Beatriz), et les blessures survenues pendant la compétition. Formiga, sortie à la pause lors du deuxième match, était certes suspendue pour le troisième, mais également blessée. A l'heure actuelle, sa participation est toujours indécise même si le sélectionneur devrait compter sur elle. Andressa Alves, touchée à la cuisse gauche, a elle dit adieu à la suite de la compétition après le match contre l'Australie.

Il s'agit d'autant de coups durs pour la sélection, car la plupart des joueuses touchées sont des cadres de l'effectif. La bonne nouvelle, c'est que Marta, et probablement Cristiane, sont désormais en mesure de disputer un match en entier, et que Formiga peut être de retour contre la France. Les blessures en défense étant survenues avant le début de la compétition, les remplaçantes ont eu le temps de prendre leurs marques, notamment Leticia et Kathellen, l'axe droit de l'arrière-garde auriverde dans la compétition aux côtés des cadres Monica et Tamires. Au milieu du terrain, Andressinha n'est pas Formiga, mais elle une titulaire en puissance et pourrait débuter la rencontre que la joueuse du PSG soit présente ou non. L'absence d'Andressa Alves, qui avait été très bonne en début de tournoi, est gênante, mais le secteur offensif de la sélection et fourni aussi bien qualitativement que quantitativement.

Des atouts à faire valoir, mais également des points faibles
Après avoir perdu ses neuf matches précédant la Coupe du monde, le Brésil a remporté deux de ses trois rencontres de poule sans encaisser de but. Le bilan est donc plutôt positif à la veille de son huitième de finale face à la France. Parmi les points positifs également, les performances de Marta et Cristiane malgré un temps de jeu limité par des retours de blessure. Elles ont inscrit les six buts du Brésil, et l'équipe aura besoin d'elles à leur meilleur niveau pour continuer l'aventure. Si elle n'a pas marqué, Debinha a réalisé un début de tournoi très solide, et a notamment été particulièrement à son avantage contre l'Italie lors du troisième match. La défense, à l'exception du match contre l'Australie, ne s'est pas inclinée. Il y a donc pas mal de points positifs avant d'affronter la France, et une confiance remontée en flèche. La chaleur attendue, malgré un jour de repos en moins, pourrait également avoir son mot à dire, et les Brésiliennes seraient certainement plus habituées à de telles conditions.

Mais tout n'a pas été parfait, loin de là. Au niveau de l'attaque, l'inspiration a parfois manqué, et il y a eu de la maladresse dans le dernier geste. Très dangereuse de la tête lors des deux premiers matches, Cristiane n'a pas existé face à l'Italie qui a parfaitement joué le coup avec Elena Linari notamment. Mais tout peut arriver avec les joueuses de talent de l'effectif, auxquelles il ne faudra pas trop offrir de coup franc bien placés ou de penalties. Au niveau de la défense, le bilan est plutôt bon, mais il est difficile de se montrer enthousiaste. La France aura des opportunités, en passant par les couloirs tenus par les offensives Leticia et Tamires, ou dans l'axe avec un duo Kathellen/Monica qui n'inspire pas toujours confiance. La Bordelaise notamment a donné l'impression de pouvoir perdre le ballon assez facilement, et Eugénie Le Sommer comme Valérie Gauvin auraient tort de ne pas la mettre sous pression. Globalement, la tactique de la sélection est assez floue, et les joueuses ne se déplacent pas toujours en bloc, ce qui peut ouvrir des opportunités à des joueuses aimant jouer entre les lignes.

L'avis
Le Brésil a débuté la Coupe du monde avec un effectif amoindri et une longue série de défaites. Mais l'équipe a su se faire violence pour terminer avec deux victoires et s'offrir le droit de permettre à continuer à plusieurs légendes du jeu de prolonger le plaisir. Car en cas d'élimination, ce sera probablement la dernière fois que Marta, Cristiane et Formiga (quoique...) auront disputé un match de Coupe du monde.

LA SELECTION BRESILIENNE
Gardiennes
1. BARBARA, 30 ans (73 sélections)
12. ALINE, 30 ans (8)
22. LETICIA, 24 ans (1)

Défenseures
2. POLIANA, 28 ans (62/5)
3. DAIANE, 21 ans (5/0)
4. TAYLA, 27 ans (17/1)
6. TAMIRES, 31 ans (93/4)
13. LETICIA SANTOS, 24 ans (23/0)
14. KATHELLEN SOUSA, 23 ans (7/0)
21. MÔNICA, 32 ans (61/9)

Milieux
5. THAISA, 30 ans (81/5)
7. ANDRESSA ALVES, 26 ans (84/18)
8. FORMIGA, 41 ans (188/26)
15. CAMILA, 24 ans (17/2)
17. ANDRESSINHA, 24 ans (70/10)
18. LUANA, 26 ans (9/0)

Attaquantes
9. DEBINHA, 27 ans (84/28)
10. MARTA (146/107)
11. CRISTIANE (141/93)
16. BEATRIZ (71/22)
19. LUDMILA (15/1)
20. RAQUEL FERNANDES (46/8)
23. GEYSE (8/0)

Coupe du Monde - Du suspense, du spectacle, et la NORVEGE qualifiée

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C'est pour l'instant LE match de cette Coupe du monde. Le huitième de finale entre la Norvège et l'Australie a offert un spectacle de plus de 120 minutes, avec du rythme, du drame, du beau football, Caroline Hansen dans ses œuvres, et surtout, du suspens. La Norvège s'en sort à l'issue de la séance de tirs au but, à sens unique (1-1, 4-1). Isabell Herlovsen avait ouvert le score en première période, Elise Kellond Knight lui a répondu en fin de match pour obtenir la prolongation, sans but inscrit.
Coupe du Monde - Du suspense, du spectacle, et la NORVEGE qualifiée
A peine 27 secondes étaient jouées dans cette rencontre que Sam Kerr trouvait le petit filet d'Ingrid Hjelmseth après s'être ouvert le chemin du but (1'). Le ton était donné dans ce match qui débutait sur un rythme soutenu. Cinq minutes plus tard, Caitlin Foord renversait le jeu vers Hayley Raso, qui s'infiltrait dans la surface, servait Sam Kerr qui lui remettait le ballon, et elle tirait au premier poteau mais voyait Hjelsmeth sur la route du ballon (6'). L'Australie, dominatrice en début de rencontre, voyait ensuite Tameka Yallop trouver Kerr au premier poteau, mais elle ne trouvait pas le cadre (11'). Puis sur un corner direct d'Emily van Egmond, Hjelmseth s'emparait du ballon en deux temps (15'). Après ce premier quart d'heure intéressant de la part des Matildas, elles baissaient le pied, et la Norvège prenait la direction de la rencontre.

Herlovsen ouvre le bal
Coupe du Monde - Du suspense, du spectacle, et la NORVEGE qualifiée
La première alerte sur le but de Lydia Williams survenait après une erreur de Foord, qui rendait le ballon à Caroline Hansen dans la surface, mais sa frappe était déviée par Williams puis dégagée (19'), tout comme un centre de Karina Saevik la minute suivante (20'). Alors que Minde s'approchait de la surface, le couloir droit australien ayant été déserté par Ellie Carpenter, Alanna Kennedy intervenait en deux temps pour éviter une bonne opportunié norvégienne (23'). Puis Hansen, qui n'était pas attaquée, pouvait s'approcher de la surface et armer sa frappe, assez loin du cadre (25'). La Norvège avait pris le dessus, mais l'Australie essayait de réagir, sur une touche rapide tout d'abord, qui permettait à Raso d'être trouvée dans la surface, mais elle était contrée par Minde et Hjelmseth pouvait s'emparer du ballon au premier poteau (30'). Dans la foulée, Kerr, seule, était trouvée en profondeur, mais cette fois-ci, Mjelde prenait le dessus (31'). Le ballon repartait vite du côté norvégien, et Saevik lançait Isabell Herlovsen dans le dos de Steph Catley, et allait ajuster Williams pour l'ouverture du score (31').

Les dernières minutes de la première période étaient rythmées, et il fallait une bonne intervention de Kennedy qui la contrait au dernier moment (38'), puis une série de corners était sifflée en faveur de la Norvège, l'Australie n'arrivait pas à se dégager. Sur un des corners, le ballon revenait sur Ingrid Moe Wold, seule à 20 mètres, qui voyait sa frappe manquer la lucarne (39'). A quelques minutes de la fin du premier acte, Marie Thorisdottir déviait un centre dans sa surface et Riem Hussein n'hésitait pas et montrait le point de penalty. Elle allait ensuite vérifier sa décision, et décidait finalement de l'annuler, pour le plus grand soulagement de la Norvège (44'). La Norvège était devant à la pause d'un match disputé sur un rythme élevé, au cours duquel les deux équipes ont eu des opportunités pour marquer.

L'Australie pousse en vain
Coupe du Monde - Du suspense, du spectacle, et la NORVEGE qualifiée
Devant à la pause, la Norvège pressait très haut en début de seconde période pour gêner les relances australiennes et tenter de marquer le but du break. Mais les Australiennes, derrière au tableau d'affichage, allaient pousser pour revenir au score. Un une deux entre Raso et Kerr, avec une frappe manquée par la première (50'). Un centre trop fort de Logarzo, lancée par une déviation de Kerr, et Foord ne pouvait pas rectifier la trajectoire (52'). Une frappe de Foord déviée par Mjelde en corner, qui voyait Kerr prendr le ballon de la tête, sans gêner Hjelmseth (59'). Et puis un but de Kerr, et une joie de courte durée car elle était hors-jeu (59'). Des frappes de Yallop (62') puis Kennedy (69') qui passaient juste au-dessus. Des centimètres qui manquent pour Kerr, sur corner (65') puis sur un centre de Carpenter (68')... l'Australie poussait, mais se mettait en danger derrière.

En contre attaque, Hansen mettait Williams à contribution (56', 64'), ou obligeait Catley à une bonne intervention décisive sur un centre au premier poteau (61'). Mais les efforts australiens finissaient par payer sur un corner direct d'Elise Kellond Knight (83'). Les Matildas continuaient à pousser pour assommer la Norvège, mais se voyait refuser deux penalties dans les dernières minutes de jeu, alors que Hansen manquait de marquer le but de la victoire dans les arrêts de jeu, sa frappe enroulée trouvant le poteau avant de longer la ligne de but (90+3'). Un match disputé sur un rythme très élevé, équilibré, qui allait continuer en prolongation.

Kennedy voit rouge
La prolongation débutait avec une belle opportunité pour l'Australie et Sam Kerr, trouvée en profondeur mais qui poussait trop son ballon et voyait Thorisdottir revenir (92'), et dans la foulée, elle était trouvée au premier poteau mais contrée par Mjelde, ce qui permettait à Hjelmseth de s'emparer du ballon (92'). De l'autre côté du terrain, Guro Reiten remisait pour Hansen, dont la frappe était contrée par Kennedy et sortie en corner (93'). La Norvège prenait la direction des opérations, et Vilde Boe Risa tentait une frappe de 25 mètres qui obligeait Williams à intervenir (95'), avant de s'interposer sur une contre-attaque avec Hanse trouvée par Reiten (99'). A la fin de la première période de prolongation, Kennedy était expulsée pour une faute Lisa Marie Utland (104'), décision confirmée par la VAR (105+1'), l'attaquante norvégienne échappant quelques instants plus tard à un deuxième carton jaune (105+3'). La Norvège était toute proche d'un deuxième but, mais Clare Polkinghorne, du bout du pied, empêchait Hansen d'aller au but (105+4'), et Boe Risa, d'une frappe de 30 mètres, tentait un lob repoussé par la barre transversale (105+5'). La Norvège terminait fort, mais les deux équipes étaient toujours à égalité à la mi-temps de la prolongation.

Direction tirs au but
Coupe du Monde - Du suspense, du spectacle, et la NORVEGE qualifiée
La deuxième période de la prolongation voyait la Norvège accentuait encore sa domination, à 11 contre 10, et l'Australie mettait ses derniers efforts pour maintenir le score. Maanum était contrée par Logarzo au dernier moment (114'), Hansen trouvait Utland au premier poteau, contrée (118'), la frappe de Hansen manquait de puissance et était bien stoppée par Williams (120'). L'Australie passait proche du bon coup, avec un centre de Kerr pour Gielnik qui remisait pour Yallop, dont la frappe à ras de terre était captée sans souci par Hjelmseth (120'). Un dernier rush de Hansen mettait le feu dans la défense australienne, puis la fin de la prolongation était sifflée. La séance de tirs au but était ensuite à sens unique, la Norvège obtenant sa qualification pour les quarts de finale. Une qualification logique au vu de la prolongation.

La joueuse du match : Caroline Hansen/Lydia Williams
Caroline Hansen, parce qu'elle a réalisé un très grand match, et mis le feu dans la défense australienne de la première à la dernière minute. Mais si elle a pu réaliser une telle prestation (sans toutefois se montrer décisive), c'est en partie grâce, ou à cause des arrêts de Lydia Williams, qui ont permis à l'Australie de faire durer le plaisir jusqu'à la séance de tirs au but.

Le fait du match
Il y a eu beaucoup de faits notables au cours de la rencontre, qu'il s'agisse d'actions de jeu, ou de décisions controversées. A choisir, l'occasion manquée par Sam Kerr dès la première minute de la rencontre. Elle aurait pu changer le cours de la rencontre. Ou pas.

Coupe du Monde de la FIFA 2019 - Huitième de finale
Samedi 22 juin 2019 - 21h00
NORVEGE - AUSTRALIE : 1-1 a.p. (1-0, 1-1) (tab 4-1)
Nice (Allianz Riviera)
Temps ensoleillé (23°C) - Terrain excellent
Arbitres : Riem Hussein (Allemagne) assistée de Kylie Cockburn (Ecosse) et Mihaela Tepusa (Roumanie). Arbitres réservistes : Jana Adamkova (République tchèque), Maria Sukenikova (Slovaquie). Arbitres VAR : Felix Zwayer (Allemagne) assisté de Katrin Rafalski (Allemagne) et Sascha Stegemann (Allemagne)

Buts :
b[1-0 Isabell LEHN HERLOVSEN 31'] (Centre depuis la droite de Sævik qui trouve Lehn Herlovsen à l'entrée de la surface. Elle contrôle puis ouvre son pied droit à 13 m pour conclure)
1-1 Elise KELLOND-KNIGHT 83' (Corner frappé à droite par Kellond-Knight qui vient passer entre les jambes de Engen au premier poteau puis finir dans le petit filet opposé sans être touché)

Tirs au but
1-0 Caroline Graham Hansen
--- Samantha Kerr (au dessus)
2-0 Guro Reiten
--- Emily Gielnik (arrêté)
3-0 Maren Mjelde
3-1 Stephanie Catley
4-1 Ingrid Syrstad Engen

Avertissements : Kristine Minde 53', Lisa-Marie Karlseng Utland 96', Vilde Bøe Risa 105+2' pour la Norvège
Expulsion : Alanna Kennedy 104' pour l'Australie

Norvège : 1-Ingrid Hjelmseth ; 2-Ingrid Moe Wold (5-Synne Skinnes Hansen 102'), 6-Maren Nævdal Mjelde (cap.), 3-Maria Thorisdottir, 17-Kristine Minde ; 21-Karina Sævik (18-Frida Leonhardsen Maanum 72'), 8-Vilde Bøe Risa, 14-Ingrid Syrstad Engen, 16-Guro Reiten ; 10-Caroline Graham Hansen, 9-Isabell Lehn Herlovsen (11-Lisa-Marie Karlseng Utland 77'). Entr.: Martin Sjögren
Non utilisées : 12-Cecilie Hauståker Fiskerstrand, 23-Oda Maria Hove Bogstad, 4-Stine Hovland, 7-Elise Hove Thorsnes, 13-Therese Sessy Åsland, 15-Amalie Vevle Eikeland, 19-Cecilie Redisch Kvamme, 22-Emilie Nautnes

Australie : 1-Lydia Williams ; 21-Ellie Carpenter (22-Amy Harrison 120+2'), 14-Alanna Kennedy, 7-Stephanie Catley, 8-Elise Kellond-Knight (4-Clare Polkinghorne 94') ; 6-Chloe Logarzo, 10-Emily van Egmond (5-Karly Roestbakken 116'), 13-Tameka Yallop ; 16-Hayley Raso (15-Emily Gielnik 74'), 20-Samantha Kerr (cap.), 9-Caitlin Foord. Entr.: Ante Milicic
Non utilisées : 12-Teagan Micah, 18-Mackenzie Arnold, 2-Gema Simon, 3-Aivi Luik, 11-Lisa De Vanna, 17-Mary Fowler, 19-Katrina Gorry, 23-Teigen Allen

Coupe du Monde - L'ANGLETERRE, grande favorite face au CAMEROUN

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Le troisième huitième de finale opposera ce dimanche l'Angleterre, un des favoris de la compétition, au Cameroun, qualifié lors de la dernière journée. Une affiche a priori déséquilibrée, mais qui pourrait offrir un spectacle de qualité.
L'ANGLETERRE
L'Angleterre a eu affaire à trois adversaires très différents et a remporté ses trois matches de poule, n'encaissant qu'un seul but face à l'Ecosse. Elle n'a pas forcément brillé, n'a jamais été vraiment à l'abri d'un retour adverse, mais elle s'est montrée solide pour terminer en tête de son groupe devant le Japon, battu 2-0.

Ses résultats
2-1 face à l'Ecosse, buts de Nikita Parris sur penalty, Ellen White
1-0 face à l'Argentine, but de Jodie Taylor
2-0 face au Japon, buts de Ellen White

LE CAMEROUN
Le Cameroun a dû attendre la troisième journée et la 95e minute de son match face à la Nouvelle-Zélande pour obtenir sa deuxième qualification en huitièmes de finale, en deux participations. Gabrielle Aboudi Onguéné et ses coéquipières avaient donné du fil à retordre au Canada pour débuter, avant de réussir à marquer contre les Pays-Bas, mais avec deux défaites au compteur. Elles ont su saisir leur chance lors de la dernière journée pour s'offrir un nouveau huitième de finale.

Ses résultats
0-1 face au Canada
1-3 face aux Pays-Bas, but de Gabrielle Aboudi Onguéné
2-1 face à la Nouvelle-Zélande, buts de Ajara Nchout Njoya

L'Angleterre doit rester sérieuse
Coupe du Monde - L'ANGLETERRE, grande favorite face au CAMEROUN
Troisièmes il y quatre ans, les Lionesses ont l'opportunité de retrouver dans un premier temps les quarts de finale. Elles ont en tout cas bien géré la première phase, tant en terme de résultats, avec trois victoires en trois matches, qu'en terme de gestion d'effectif, puisque seules trois joueuses ont disputé l'intégralité des trois premiers matches, Steph Houghton, Lucy Bronze et Jill Scott, et une seule autre a passé la barre des 180 minutes équivalente à deux matches joués, Nikita Parris (184 minutes). Tous les voyants sont au vert pour l'Angleterre qui n'a jamais survolé ses rencontres, laissant l'Ecosse réduire le score et être une menace lors des dix dernières minutes, ne prenant l'avantage sur l'Argentine qu'à l'heure de jeu, et en ne se mettant à l'abri contre le Japon qu'à la 84e minute. Mais le résultat est là, une qualification avec trois victoires en autant de rencontres.

L'attaque de l'Angleterre n'a peut-être pas été aussi performante qu'attendu, mais elle a inscrit cinq buts en trois rencontres, dont trois pour la seule Ellen White, qui a marqué lors de ses deux titularisations, et surtout inscrit un doublé contre le Japon. Nikita Parris avait ouvert le bal sur penalty contre l'Ecosse, Jodie Taylor rempli son rôle face à l'Argentine. Au niveau de la défense, un seul but encaissé, face à l'Ecosse, un but qui a permis aux joueuses de Shelley Kerr de relancer le suspens en fin de match (en vain). Quelque peu à l'instar de l'Allemagne sans Dzsenifer Marozsan, l'Angleterre n'impressionne pas particulièrement, mais fait le travail avec sérieux. Il n'y a pas de raison que son parcours s'arrête ce dimanche.

Le Cameroun, pour une surprise de taille
Coupe du Monde - L'ANGLETERRE, grande favorite face au CAMEROUN
Avant-dernier qualifié pour les huitièmes de finale, le Cameroun est allé chercher son billet au bout du match contre la Nouvelle-Zélande. L'équipe avait auparavant montré un visage plutôt séduisant face au Canada, vainqueur sur le plus petit des scores, et aux Pays-Bas, tenus en échec à la pause après une égalisation de Gabrielle Onguéné, comme souvent la principale arme offensive -généreuse dans l'effort mais plutôt maladroite pour l'instant- de cette équipe du Cameroun. Elle sera une des principales joueuses à surveiller pour l'Angleterre, et un duel intéressant s'annonce entre elle et Lucy Bronze. Elle fait partie des joueuses cadres qui ont disputé l'intégralité ou presque des rencontres, à l'instar d'Annette Ngo Ndom dans les buts, Estelle Johnson et Yvonne Leuko en défense, le duo Raissa Feudjio et Jeanette Yango au milieu.

Le Cameroun a encaissé plus de buts (5) qu'il n'en a marqué (3), mais il a été plus dangereux offensivement que les résultats ne le disent, et avec plus d'adresse devant le but, notamment pour punir les équipes adverses en contre-attaque, la sélection aurait pu se faciliter la tâche. Heureusement pour elle, Ajara Nchout Njoya n'a elle pas raté sa cible lors de ce match décisif contre la Nouvelle-Zélande, et son doublé qui a propulsé le Cameroun en huitièmes de finale. Avec elle et Onguéné, l'équipe compte deux joueuses infatigables qui n'hésitent pas à provoquer les défenses adverses. Du côté de la défense, le Cameroun a montré qu'il pouvait se montrer solide malgré cinq buts encaissés. Parmi ces buts, un l'a été contre son camp, une volée manquée contre la Nouvelle-Zélande, et deux sur des situations de coups de pieds arrêtés, un domaine où il faudra être solide contre l'Angleterre.

L'avis
L'Angleterre a toutes les cartes en main pour se qualifier pour les huitièmes de finale. Le Cameroun devrait avoir des opportunités, notamment par l'intermédiaire d'Onguéné, mais ne devrait pas avoir les moyens de créer la surprise face à une équipe solide.

Dimanche 23 juin à 17h30
ANGLETERRE - CAMEROUN
Valenciennes (Stade du Hainaut)
Arbitre : Qin Liang (Chine)

Coupe du Monde - L'ANGLETERRE élimine le CAMEROUN

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Favorites, les Anglaises ont logiquement assuré leur qualification aidée aussi par les décisions du VAR. Après un but sur un coup franc indirect, un but signalé hors-jeu était validé par le VAR avant la pause. En seconde période, le Cameroun a de nouveau été victime d'une décision du VAR.
Coupe du Monde - L'ANGLETERRE élimine le CAMEROUN
Les Anglaises ont rapidement bénéficié d'une belle opportunité pour ouvrir la marque. Un contrôle d'Ejangue dans les 5,5 m et un ballon dont sa gardienne se saisissait, offrait un coup franc indirect que Houghton décalée par Duggan concluait avec un peu de réussite (1-0, 14'). L'envie camerounaise ne suffisait pas pour inquiéter les Anglaises. Avec un jeu trop brouillon, Bardsley n'était pas inquiétée. Juste avant la pause, les Anglaises inscrivaient le deuxième but (45e+5) après visionnage du VAR, qui annulait un hors-jeu signalé par l'arbitre assistante. Une décision contestée par Camerounaises, qui refusaient durant plus de trois minutes de reprendre le jeu.

Le Cameroun conteste
Coupe du Monde - L'ANGLETERRE élimine le CAMEROUN
Au retour des vestiaires, les Anglaises n'avaient pas encore repris leurs esprits que le Cameroun pensait revenir dans le coup. Suite à un dégagement raté de Bardsley, Onguene centrait pour Nchout qui concluait (48e). Mais l'intervention du VAR changeait tout. Et le Cameroun voyait le ciel lui tomber sur la tête. Awona était légèrement hors-jeu sur son retour. Une nouvelle erreur de la défense et une passe en retrait de Greenwood interceptée par Takounda voyait

Après ces différents atermoiements, l'Angleterre enfonçait le clou sur un corner de Duggan repris par Greenwood (3-0, 58'). Vingt minutes plus tard, un nouvel appel au VAR était fait mais cette fois-ci, l'arbitre ne désignait pas le point de penalty d'une rencontre cauchemardesque pour le Cameroun.

Les Anglaises sans trop forcer se qualifient pour les huitièmes et joueront la Norvège. Le Cameroun qualifié in extremis lors de la phase de poule n'a pas pu faire mieux qu'il y a quatre ans au Canada.

Le fait du match
Les Camerounaises ont refusé de reprendre le jeu après la validation du deuxième but anglais criant à l'injustice. Alors que sur l'action, l'arbitre assistante avait signalé le hors-jeu, White avait au terme de l'action marqué. Mais après visionnage du VAR, le hors-jeu signalé a été annulé. Une décision qui n'a pas plu aux Camerounaises, qui ont refusé de reprendre le jeu pendant plus de trois minutes.

Coupe du Monde de la FIFA 2019 - Huitième de finale
Dimanche 23 juin 2019 - 17h30
ANGLETERRE - CAMEROUN : 3-0 (2-0)
Valenciennes (Stade du Hainaut)
Spectateurs : 20 148
Arbitre : Qin Liang (Chine)

Buts:
1-0 Stephanie HOUGHTON 14' (Coup franc indirect de Duggan à 5,5m qui décale sur Houghton qui place une frappe du droit en force touchée par la gardienne et dévie le poteau au ras du montant gauche)
2-0 Ellen WHITE 45+4' (Bronze à 20 m d'un extérieur du droit trouve White à la limite du hors-jeu dans l'axe qui contrôle et ajuste la gardienne du gauche)
3-0 GREENWOOD 58' (Corner à gauche de Duggan à ras de terre repris du gauche à 10 m au premier poteau par Greenwood qui place le ballon plein axe)

Avertissement : Yvonne Leuko Chibosso 4', Alexandra Takounda 90+10' pour le Cameroun


Bleues - FRANCE - BRESIL : 4-4-2 avec Diani et Gauvin en attaque

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Après un premier tour organisé en 4-2-3-1, Corinne Diacre a procédé un changement d'organisation. Thiney est remplaçante, Asseyi titulaire et c'est un duo Gauvin - Diani qui est annoncé en attaque?
Bleues - FRANCE - BRESIL : 4-4-2 avec Diani et Gauvin en attaque

Les yeux sur les Bleues : Joseph et Philippe reviennent sur les performances de la France

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L’entraîneur de l’ASJ Soyaux Sébastien Joseph et la néo-floriacumoise Laëtitia Philippe, livrent leurs avis sur le parcours jusqu’ici sans faute (mais pas sans critiques) des Bleues dans cette coupe du monde. Et se montrent confiants en vue du 8e de finale face au Brésil, dimanche au Havre (21h).
Les yeux sur les Bleues : Joseph et Philippe reviennent sur les performances de la France
Sébastien Joseph (entraîneur de l’ASJ Soyaux) : « Le bilan de la phase de poule : J’ai été convaincu oui, elles ont fait ce qu’elles avaient à faire, elles s’en sortent avec le 9 points, et 3 victoires alors qu’elles n’avaient pas non plus une poule facile. Jeudi les USA ont fait le travail face à la Suède, mais jusque-là elles avaient eu des oppositions assez faibles. Nous le Nigéria c’était le champion d’Afrique, la Norvège qui est une très belle nation… A chaque fois elles ont bien géré. On les a critiqué lors du troisième match mais c’était de la gestion, on sait qu’on a plus à perdre qu’à gagner et les joueuses se préservent parce qu’elles savent qu’à l’approche des matches à élimination directe un carton pourrait les handicaper, elles doivent faire attention aux blessures, etc…

Un plan de jeu trop lisible ? On dit souvent que c’est une force et une faiblesse. On connait le onze-type et le système des Bleus, ainsi que le schéma de jeu. Il y a un peu moins de liberté que ce qu’on a parfois chez les garçons, avec des joueurs qui dézonent, des ouvertures, des croisements… Là on a un schéma et des circuits préférentiels. Le point positif c’est que ça donne beaucoup d’automatismes et de certitudes aux joueuses, mais du côté négatif c’est que du côté de l’adversaire tout est plus facile à mettre en place pour le contrecarrer.

Le jeu qui penche à droite ? Il y a aussi beaucoup d’automatismes à gauche, c’est aussi ça la force de l’équipe de France, si le côté droit est bloqué, on a une joueuse comme Amandine Henry, avec sa qualité de passe en tant qu’axiale droit, renverser le jeu sur la gauche (comme Wendie Renard le fait également), et là-bas elle va retomber sur Le Sommer et Majri. Ce sont 4 Lyonnaises qui ont aussi beaucoup d’automatismes dans leur club, et qui peuvent prendre les choses en main. On voit que Le Sommer rentre souvent dans le cœur du jeu pour laisser le couloir à Majri, là ou côté droit, Cascarino et Diani aiment bien partir de loin, être dans la percussion, arriver lancées, avec plus une latérale qui va avoir pour rôle de ressortir et de centrer, que Majri qui se retrouve presque à chaque fois en position d’ailière. Je pense que l’équipe de France saura varier.

Des faiblesses ? J’ai trouvé que sur les coups de pieds arrêtés, on avait tendance parfois à se compliquer la tâche, et que la plupart des corners joués à deux n’ont pas été d’une grande réussite. Il y a eu des combinaisons sur coup franc à trois que je n’ai pas trouvé efficace, alors qu’on sait qu’on a de la qualité, par Thiney ou par Majri, de joueuses qui peuvent très bien les frapper, et dans le jeu aérien, on a des joueuses comme Le Sommer, qui a un très bon timing et Renard, avec ses qualités athlétiques hors-normes, qui peuvent faire la différences.

Thiney critiquée : On va dire que son deuxième et troisième match n’ont pas été à la hauteur de ce qu’on peut attendre d’elle, maintenant c’est une joueuse qui va avoir la capacité d’élever son niveau de jeu. Avoir des joueuses avec du vécu ça peut être décisif. On l’a dit elle a une bonne qualité de frappe sur coup de pied arrêtés, ce sera important dans ces rencontres qui vont être de plus en plus serrées. Après c’est un choix par rapport au banc qu’on a, on n’a pas vraiment d’autre profil de numéro 10. Maeva Clémaron, Grace Geyoro et Charlotte Bilbault ont plus des profils de numéro 6.

L’adversaire, le Brésil : En poules, on a vu une équipe capable du meilleur comme du pire, par exemple face à l’Australie où elles mènent 2-0 avant de perdre 3-2. Il y a un potentiel offensif extrêmement intéressant. Des joueuses comme Marta ou Cristiane m’impressionnent beaucoup, il y a de la qualité technique, on retrouve de l’essence du foot brésilien. Mais comme chez les garçons les défaillances se trouvent plutôt dans le secteur défensif, même si je trouve que Kathellen Sousa est une super défenseure. Pour moi la gardienne (Barbara) est l’élément faible de cette équipe. Si elle est fréquemment sollicitée, elle peut mettre son équipe en difficulté. Je pense que ça devrait le faire, après de ce que j’ai vu sur la première phase, la France et les Etats-Unis sont les deux nations au-dessus. Il y a 2-3 outsiders comme l’Allemagne, l’Angleterre voire la Suède qui peuvent être embêtantes à jouer sur un match.

Ses impressions sur la coupe du monde : Pour l’instant on voit globalement un beau Mondial, il y a du jeu, du spectacle, des buts, c’est bien. Ce qui prête le plus à discussion c’est l’arbitrage, et ça montre encore une fois que la vidéo ne peut pas tout régler. Sinon le niveau est homogène. On a vu que les équipes asiatiques ont été un peu en dessous. Même une équipe comme le Japon qui prédomine de manière générale en Asie n’a pas été extraordinaire non plus. Dès les huitièmes, on va vraiment avoir des confrontations intéressantes, tous les matches seront serrés je pense, c’est bien. Ca fait une bonne promotion pour le foot féminin.

Le public : Même si on n’aime pas le foot féminin, il faut vivre dans un autre monde pour ne pas savoir qu’elle a lieu en France. Même sur (la radio) Rire&Chansons on en parle ! C’est une bonne chose, la présence médiatique va donner un autre éclairage sur le foot féminin, c’est important de garder cet élan car d’autres évènements vont venir concurrencer ça.

Laëtitia Philippe (gardienne de Fleury, 4 sélections en équipe de France) : « Le bilan de la phase de poule : Je trouve qu’elles ont fait le boulot. C’est vrai notamment sur le premier match, car quand on démarre une compétition à la maison, on ne sait jamais comment ça va se dérouler, on peut passer au travers à cause de la pression, mais elles ont très bien géré, et livré une belle performance, c’était très fluide dans le jeu, ça leur a donné confiance pour la suite. Face à la Norvège, elles ont fait le nécessaire elles ont encore été intéressantes dans le jeu. Elles auraient pu douter après l’égalisation mais elles parviennent à marquer derrière, mentalement ça a tenu. Après le 3e match on sait que lorsqu’on est déjà qualifié, donc on fait des changements et ça s’est un peu ressenti sur le terrain, mais elles finissent avec trois victoires, c’est bien pour elles.

« Toto » ? (Marion Torrent, sa partenaire pendant 10 ans au MHSC) Elle fait un bon début de coupe du monde, elle a pu souffler au troisième match, j’espère qu’elle retrouvera sa place pour les huitièmes, elle va pouvoir encore montrer qu’elle a trois poumons, elle le mérite, elle s’impose de plus en plus en équipe de France et a fait une bonne saison à Montpellier. Par rapport à ses débuts en Bleues, elle a pris confiance, ça se ressent sur le terrain. En plus elle s’est aussi stabilisée au poste d’arrière-droit en club, puisqu’avant elle pouvait jouer centrale ou en 6. Ca lui a permis de prendre ses marques sur le terrain, le fait que Corinne Diacre lui fasse confiance, l’appelle à chaque fois, l’a aidé, et puis elle a bien bossé pour en arriver là.

Un plan de jeu trop lisible ? Le plan de jeu est bien en place, mais de toute façon dans le foot il faut toujours un peu de créativité pour que ça passe. Sur coup de pied arrêté aussi elles peuvent surprendre, elles travaillent différentes combinaisons pour ça aux entraînements aussi à mon avis. Maintenant c’est sûr qu’avec la retransmission de tous les matches et la présence d’observateurs en tribunes, les équipes adverses peuvent décortiquer votre jeu. Mais ça reste du foot, il faut prendre du plaisir sur le terrain, tenter des choses pas forcément suivre les circuits préférentiels. Individuellement, il n’y a pas qu’une joueuse qui m’impressionne, l’équipe est complète à tous les postes, si on prend Mbock derrière elle est inbougeable, Henry au milieu c’est pareil et devant on sait que Gauvin et Diani ont le sens du but, à tous les postes l’équipe est équilibrée et complète.

L’adversaire, le Brésil : On connait leur histoire dans le foot féminin, elles ont une très bonne équipe, évidemment on pense à Marta. Moi je connais bien Andressa Alves qui était à Montpellier (blessée, elle est déjà forfait pour le reste de la compétition, NDLR). C’est une équipe qui aime jouer au foot, ça sera un bon adversaire pour les Bleues, parce qu’elles vont se découvrir un peu du fait de leur jeu, et les tricolores vont pouvoir contre-attaquer avec la vitesse qu’elles ont devant, ça peut être intéressant. Elles sont connues pour attaquer, et donc même les défenseures préfèrent aller de l’avant, c’est aussi pour ça que la base arrière est leur faiblesse. Je pense que les Françaises vont passer, mais une chose est sûre : ce ne sera pas facile.

Ses impressions sur la coupe du monde : Les supporters répondent présents, les stades sont bien remplis et c’est une bonne chose pour l’image du foot féminin. Même à la télé, je pense que les diffuseurs ne s’attendaient pas à avoir autant de monde devant les écrans. Il faudra voir à la fin de la compétition si ça apporte quelque chose au foot féminin français déjà, et au foot féminin en général. Mais pour l’instant l’image qui en ressort est très positive. Concernant le niveau, si on revient à la coupe du monde 2011, on voit que depuis ça a vraiment bien évolué, que ce soit physiquement, techniquement ou mentalement, ça a bien progressé. Les matches le plus intéressants vont arriver maintenant.

Coupe du Monde - FRANCE - BRESIL : Ca passe mais la route sera longue

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Délivrée par un but d'Amandine Henry dans une rencontre où les deux équipes ont montré des difficultés dans le jeu et physiquement, la France poursuit l'aventure mais devra montrer un autre visage pour espérer aller plus loin.
Pour ce match, Corinne Diacre avait décidé de titulariser Viviane Asseyi à la place de Gaëtane Thiney, dans une formation en 442 avec Kadidiatou Diani aux avants-postes à côté de Valérie Gauvin. Les Bleues se montraient offensives en début de rencontre, et se procuraient deux corners dans les cinq premières minutes de jeu. Sur les deux, Barbara intervenait (3', 6'). Le jeu s'équilibrait ensuite, entre deux équipes qui tentaient d'aller de l'avant avec maladresse, ou se heurtaient à la défense adverse. C'était le cas notamment de Ludmila, lancée dans le couloir gauche et devancée par la sortie au pied de Sarah Bouhaddi (9'), une frappe non cadrée de Marta suite à une récupération haute (9'), ou une frappe d'Amandine Henry qui ne trouvait pas le cadre sur coup franc (11'). Au quart d'heure de jeu, le Brésil, par l'intermédiaire de Debinha, se montrait dangereux, mais Wendie Renard était sur la trajectoire du ballon et déviait en corner (15').

Le VAR refuse un but à la France
De l'autre côté du terrain, les Bleues continuaient à manquer de justesse, et les centres ne trouvaients pas preneuse (16', 17'). Mais elles insistaient, et sur une action de Diani, qui éliminait Tamires puis centrait dans la surface, elles ouvraient le score par l'intermédiaire de Valérie Gauvin, à la lutte avec Barbara, les deux joueuses étant touchées sur l'action (23'). Alors que les deux joueuses étaient soignées, le VAR vérifiait la validité du but, qui finissait par être refusé, l'arbitre de la rencontre ayant décidé que Gauvin avait fait faute (27'). Quelques minutes plus tard, Renard récoltait un carton jaune orangé logique après une grosse faute sur Debinha, semelle en avant (35'). Mais le coup franc concédé ne donnait rien, comme la tête de Cristiane sur un corner de Marta (37'). Très discrète au cours de la première période, Majri se signalait par un centre qui ne pouvait être repris, sans créer le danger, par Asseyi qui se jetait au second poteau (39'). Alors que le Brésil et Debinha profitaient d'un contre favorable sur un dégagement de Griedge Mbock, Bouhaddi sortait la frappe de Cristiane du pied (44'). Dans les arrêts de jeu, Elise Bussaglia récupérait le ballon dans l'axe et trouvait parfaitement Majri dans l'intervalle, mais celle-ci ne trouvait pas le cadre sur cette bonne opportunité. Les deux équipes étaient dos à dos à la pause.

Thaisa répond à Gauvin
Il ne fallait attendre que quelques minutes en seconde période pour voir cette fois pour de bon l'ouverture du score des Bleues, avec la même action que sur le but refusé, Diani qui élimine Tamires et centre -à terre cette fois-ci- pour Gauvin qui se jetait pour inscrire son deuxième but dans la compétition (52'). Le Brésil répondait rapidement, avec Cristiane, trouvée de la tête par Marta sur coup franc, mais Bouhaddi déviait sur sa barre et préservait l'avantage des Bleues (55'), qui avaient l'opportunité de doubler le score trois minutes plus tard, sur un corner qui voyait Barbara complètement manquer sa sortie, mais Renard était surprise et sa tête ne trouvait que Formiga qui pouvait dégager (58'). Sur une action qui débutait côté gauche de l'attaque brésilienne Debinha se trouvait en position de centrer, et Renard devançait Cristiane... mais son dégagement trouvait Thaisa, seule à quelques mètres, qui ne laissait pas passer l'occasion d'égaliser (63').

La France tentait de réagir après l'égalisation brésilienne, mais sans parvenir à créer un réel danger. Sur coup franc, Le Sommer était trouvée dans la surface mais ne pouvait qu'effleurer le ballon (71'), tandis que sur une action collective, Asseyi finissait par perdre le ballon dans la surface (78'). Du côté brésilien, Debinha récupérait le ballon dans les pieds de Mbock, mais sa frappe arrivait directement sur Bouhaddi (76'). En toute fin de match, il fallait un bon retour de Le Sommer devant Marta qui allait se retrouver en très bonne position pour tirer (88'). Dans les arrêts de jeu, Beatriz profitait d'erreurs de Bussaglia, Torrent et Renard pour se mettre en position de tir à l'entrée de la surface, mais Mbock la gênait bien (90+4'). La fin du temps réglementaire était sifflée sur une dernière perte de ballon d'Amel Majri, direction prolongation.

Le Brésil menaçant
Alors que Cristiane se blessait dès l'entame de la prolongation en tentant un lob depuis le rond central (92'), Beatriz piquait le ballon à Bussaglia dans le rond central et s'en allait dans la surface, mais Renard récupérait le ballon (93'). Si les Bleues tentaient de forcer la décision, elles manquaient de justesse, et Torrent (96'), Diani (97') ne trouvaient pas le cadre, Griedge était trop courte sur une remise de Henry sur corner (100'), comme Thiney sur une tête de Majri (103'), Le Sommer était contrée (104'), Diani ne trouvait que les bras de Barbara (105'). La France gonflait ses stats, mais c'est bien le Brésil qui passait le plus près de marquer, dégageant in extremis la tentative de Debinha venue de son couloir gauche (105'). Le score n'avait pas évolué à la mi-temps de la prolongation.



Henry qualifie les Bleues
Dès le début de la seconde période de la prolongation, Diani obtenait un coup franc couloir droit. Majri le tirait, et trouvait Henry, qui trouvait le fond des filets du bout du pied, en extension (106'). La France repassait devant.

Coupe du Monde de la FIFA - Huitième de finale
b[Dimanche 23 juin 2019] - 21h00
FRANCE - BRESIL : 2-1 a.p. (0-0, 1-1)
Le Havre (Stade Océane)
Temps couvert (26°C) - Terrain excellent
Spectateurs : 23 965
Arbitres : Marie-Soleil Beaudoin (Canada) assistée de Princess Brown (Jamaïque) et Stephanie-Dale Yee Sing (Jamaïque). Arbitres réservistes : Esther Staubli (Suisse), Susanne Küng (Suisse). Arbitres VAR : Massimiliano Irrati (Italie) assisté de Chris Beath (Australie) et Oleksandra Ardasheva (Ukraine)

Buts
1-0 Valérie GAUVIN 53' (Torrent lance Diani sur le couloir droit qui laisse Tamires sur place, accélère, et délivre un centre que Gauvin vient couper du coup du pied droit sur un tacle à 2 m du but)
1-1 THAISA 64' (Debinha part dans le dos de Torrent sur le côté gauche et délivre un centre vers Cristiane et Renard remet en jeu en retrait sur Thaisa qui place de 10 m une reprise croisée du gauche dans le petit filet opposé)
2-1 Amandine HENRY 106' (Coup obtenu par Diani côté droit à 30 m. Majri le frappe du gauche et trouve Henry dans l'axe à 6 m qui vient placer son pied gauche en devant Mônica et marquer dans le petit filet gauche)

But refusé par le VAR
23e : Diani sur le couloir droit accélère et laisse Tamires sur place et délivre un centre fort devant le but. Barbara sort en retard et dégage le ballon sur l'épaule gauche de Gauvin qui pense ouvrir le score. Mais l'arbitre siffle finalement une faute et annule le but.

Avertissements : Wendie Renard 35' pour la France ; Tamires 45+2', Formiga 70', Beatriz 83', Kathellen 101' pour le Brésil

France : 16-Sarah Bouhaddi ; 4-Marion Torrent (2-Eve Périsset 109'), 19-Griedge Mbock Bathy Nka, 3-Wendie Renard, 10-Amel Majri (7-Sakina Karchaoui 118') ; 18-Viviane Asseyi (17-Gaëtane Thiney 81'), 6-Amandine Henry (cap.), 15-Elise Bussaglia, 9-Eugénie Le Sommer ; 11-Kadidiatou Diani, 13-Valérie Gauvin (20-Delphine Cascarino 90+3'). Entr.: Corinne Diacre
Non utilisées : 1-Solène Durand, 21-Pauline Peyraud-Magnin, 5-Aïssatou Tounkara, 8-Grace Geyoro, 12-Emelyne Laurent, 14-Charlotte Bilbault, 22-Julie Debever, 23-Maeva Clemaron

Brésil : 1-Barbara ; 13-Leticia Santos (2-Poliana 89'), 21-Mônica, 14-Kathellen Sousa, 6-Tamires ; 19-Ludmila (16-Beatriz 71'), 8-Formiga (17-Andressinha 75'), 5-Thaisa, 9-Debinha ; 11-Cristiane (23-Geyse 96'), 10-Marta (cap.). Entr.: Vadão
Non utilisées : 12-Aline, 22-Leticia, 3-Daiane, 4-Tayla, 7-Andressa Alves, 15-Camila, 18-Luana, 20-Raquel Fernandes

Coupe du Monde - FRANCE - BRESIL : Ca passe mais la route sera longue

Coupe du Monde - FRANCE - BRESIL : Ca passe mais la route sera longue

Bleues - FRANCE - BRESIL : les notes du match

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Retrouvez les notes des Bleues à l'issue de ce huitième de finale. Kadidiatou Diani a été la joueuse la plus en vue dans cette rencontre.
Bleues - FRANCE - BRESIL : les notes du match
Bouhaddi : 7
De bonnes prises de balle, une bonne présence dans, et hors de la surface malgré quelques relances ratées, une claquette sur sa barre décisive sur une tête de Cristiane, bref, un match solide.

Torrent : 3,5
Le Brésil a beaucoup insisté sur son côté, et elle a souvent été en difficulté défensivement malgré quelques bonnes interventions, et a été supplée par Viviane Asseyi plus d'une fois en première période. Elle est prise de vitesse sur le but brésilien. Elle a été invisible offensivement. Remplacée par Eve Périsset (109'), qui a fait une entrée solide.

M’Bock : 5
Son sauvetage en prolongation sur la frappe de Debinha sauve son match, compliqué auparavant. Des passes et dégagements manqués, une perte de balle devant Debinha qui aurait pu coûter cher. C'est également elle qui couvre Debinha sur l'action du but.

Renard : 4
Un match plutôt sérieux, mais tout de même compliqué. S'est signalée par une vilaine semelle sur Debinha (35'), a été débordée à plusieurs reprises, effectue la passe décisive pour Thaisa pour l'égalisation brésilienne, n'a pas apporté offensivement. Un bon retour sur Beatriz en prolongation à noter.

Majri : 5
Le jeu s'est principalement passé de l'autre côté du terrain, et elle a été très discrète en première période notamment, et maladroite, à l'image de son tir manqué sur un bon service d'Elise Bussaglia en fin de première période. A perdu des ballons, mais a fini la rencontre avec une passe décisive sur coup franc pour Amandine Henry, ce qui réhausse sa note. Remplacée par Sakina Karchaoui (118').

Bleues - FRANCE - BRESIL : les notes du match
Henry : 6,5
Une grosse présence en première période, puis elle a peu à peu disparu, avant de reprendre ses courses vers l'avant en fin de temps réglementaire, et finalement de marquer le but de la victoire en prolongation.

Bussaglia : 4,5
Très discrète pendant un long moment, elle n'a pas eu son influence habituelle et son travail défensif n'a pas toujours été une grande réussite, notamment en fin de rencontre, à l'image de deux pertes de balle devant Beatriz en prolongation.

Asseyi : 5
De l'envie, des courses, elle s'est battue, a apporté défensivement, mais sans grande réussite au final. Remplacée par Gaëtane Thiney, qui a apporté un peu de sérenité, aussi bien défensive qu'offensive.

Le Sommer : 4
Invisible pendant une grande partie de la rencontre, avant d'être plus présente en prolongation, sans réussite. A noter tout de même un retour crucial devant Marta en fin de match.

Diani : 7,5
De la percussion, de la vitesse, une grosse activité de la première à la dernière minute, elle a certes eu du déchet, mais elle a fait des différences, et elle est à la passe sur le premier but (celui refusé, mais également celui validé), et obtient le coup franc qui permettra à Amandine Henry de marquer.

Gauvin : 6
Elle a été active, mais peu en réussite, elle a gagné peu de duels, mais elle a fait ce qui lui est demandé, marquer. A deux reprises ce dimanche soir, même si le premier a été refusé. Remplacée par Delphine Cascarino, qui aurait pu apporter avec sa vitesse et sa percussion.

Bleues - FRANCE - BRESIL : Elise BUSSAGLIA : "Il faudra encore progresser"

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La milieu de terrain tricolore de 33 ans, Elise Bussaglia, a savouré cette qualification au terme d'un match difficile mais rappelait aussi que rien n'était encore gagné.
Bleues - FRANCE - BRESIL : Elise BUSSAGLIA :
Quelle est votre sentiment après cette qualification ?
On est contentes, on s'est qualifié au bout de la nuit, du suspense. On ira jouer un quart de finale au Parc des Princes. On continue notre chemin même si tout n'a pas été facile, on ressort vainqueur.

Comment expliquez vous cette première période difficile ?
On ne récupérait pas beaucoup le ballon. Quand on l'avait, on avait du mal à enchaîner deux, trois passes de suite. Cela ne nous ressemble pas, on a voulu rectifier cela. Il fallait plus de mouvement, de mobilité pour le porteur de balle, et avec le ballon, avoir plus de maîtrise aussi, et on a essayé de rectifier. Mais il faudra encore progresser pour les quarts de finale.

Est-ce dû au changement de système ?
On a eu du mal à se trouver à travers les lignes en première mi-temps. C'est ce qui nous a un peu fait défaut aussi, même s'il y avait trois joueuses offensives qui pouvaient occuper ces zones. En deuxième mi-temps, on a rectifié le tir. La coach nous a donné d'autres consignes pour essayer d'améliorer le plan de jeu que l'on n'a pas réussi à appliquer. Cela nous a remis dans le droit chemin.

Avez-vous eu peur à un moment ?
Non, pas peur. Il y a eu des situations chaudes dans notre surface. On a réussi à en marquer un de plus que l'adversaire. C'est tout ce qui compte.

La joie a été contenue ?
Pour l'instant, on a rien gagné, on est en quart de finale, c'est super. Notre objectif est d'aller à Lyon. C'est une joie de passer ce huitième de finale mais ce n'est pas une joie non plus démesurée.

Avez-vous ressenti cette ferveur ?
On ressent tout ce bruit, toute cette foule, tout l'engouement qu'il y a derrière nous. Le stade était bien plein, ça poussait fort derrière nous et ça nous aide. Quand on a un public comme cela derrière nous, cela ne peut que nous donner encore plus de force d'aller vers là.

Est-ce que l'utilisation de la VAR ne perturbe pas le rythme ?
Ce ne déstabilise pas mais cela coupe un peu le jeu. Mais au moins, c'est juste. Je n'ai pas vu les images, mais je me suis que s'il y a hors-jeu, c'est qu'il y a hors-jeu, et s'il y a faute, c'est qu'il y a faute. En tout cas, on ne va pas râler après l'arbitre.

Comment avez-vous vécu le but d'Henry ?
Il y a beaucoup de joie quand on voit le ballon franchir la ligne, c'est intense. Après avec la VAR, on se dit, est-ce qu'il n'y a pas hors-jeu ou pas. Sur ce coup-là, j'étais assez sûre. Autant le but de Valérie (Gauvin), ils allaient siffler faute contre nous. On est libérées et après on s'est dit qu'il fallait tenir pour ne pas en prendre un deuxième.

Que pouvez-vous nous dire sur votre partenaire Henry ?
Elle a un gros potentiel, aussi dans la finition. C'est super important pour nous. On est très costaud sur les coups de pied arrêtés. On a énormément de force que ce soit avec Amandine, Wendie, Griedge, Valou ou d'autres. Je pense que l'on fait un petit peur sur les coups de pied arrêtés. Tant mieux, il faut que cela continue.

Etes-vous prêtes à jouer éventuellement les Etats-Unis ?
On va attendre de voir leur quart de finale contre l'Espagne. Peut-être que l'Espagne va bouger les Américaines. Un quart de finale au Parc, on a hâte de le jouer.

La prolongation peut-elle être préjudiciable physiquement ?
C'est sûr que ce n'est jamais bien d'avoir 30 minutes de plus dans les jambes mais on verra si notre adversaire l'a aussi ou pas. On va bien récupérer. On a fait une grosse préparation à Clairefontaine aussi pour être prête à cette éventualité. Moi, je me sens bien, j'ai 33 ans. Je me dis que les petites jeunes, elles se sentent très bien.

Coupe du Monde - VADAO : "Nous avons fait tout ce que nous avons pu"

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Le sélectionneur brésilien n'avait pas de regrets après l'élimination mais a aussi évoqué l'avenir de la sélection et le sien
Coupe du Monde - VADAO :
Avez vous des regrets ?
Nous étions devant un grand défi, nous n'étions peut-être pas prêtes physiquement pour jouer aussi longtemps. Nous avons perdu des joueuses sur blessures depuis le début de la préparation et pendant la coupe du monde, nous avons eu des problèmes qui ont échappé à notre contrôle.
Je pense que nous avons bien joué aujourd'hui. Mais la France a réussi à marquer un but de plus. Nous avons essayé d'attaquer autant que possible mais la France a contré nos plans. Nous n'avons pas de regrets, bien au contraire, nous avons fait tout ce que nous avons pu. Les joueuses voulaient continuer mais ça n'a pas été possible. Nous avons fait un bon match de manière générale.

Que pouvez-dire sur l'état de forme de l'équipe durant la compétition ?
Nous avons souvent répété que nous avions beaucoup de joueuses blessées, que nous n'avons pas eu beaucoup de temps pour préparer leur remplaçante. Nous avons joué de bons matches en générale dans cette compétition. Nous avons réussi à égaliser aujourd'hui et failli en marquer un deuxième. Nous avons pu jouer sur un pied d'égalité pendant 90 minutes face à une des meilleures équipes du monde. Nous avons tenté d'avoir les meilleures joueuses, maintenant nous devons renouveler notre équipe avec des joueuses de grande qualité. C'est ce qu'on a fait lors des matches amicaux, mais il faut installer un changement progressif, jusqu'aux Jeux Olympiques, je ne pense pas qu'il y aura trop de changements, Marta et Cristiane devraient continuer.

"Il faut installer un changement progressif"
Un mot sur Marta ?
Elle est triste bien entendu. Je voulais la laisser dans la position où elle se sentait le plus confortable, en dépit de sa blessure, lorsque j'ai parlé avec elle, elle m'a dit qu'elle pouvait jouer partout. Elle est toujours prête à contribuer au collectif, indépendamment du défi. Elle a fait de gros efforts lors de cette coupe du monde. J'aimerais souligner son caractère et son professionnalisme, c'est une très grande joueuse.

Que pensez-vous de la France ?
Lors de la prolongation, nous avons tenté de bloquer leurs joueuses rapides. A chaque fois qu'il y avait une attaque ou un coup de pied arrêté, on voulait les empêcher de nous prendre en contre. Nous avons tenté de réduire les espaces, d'intercepter leurs passes. Ça a fonctionné dans une certaine mesure.

Quel est votre avenir ?
Tout dépendra de ma fédération, il y a toujours cette date des Jeux Olympiques (à l'été 2020 à Tokyo, NDLR), on verra si je reste à la tête de l'équipe ou pas. C'est maintenant que la période difficile arrive pour le Brésil. Lors de mon premier mandat, j'ai pu rester longtemps et travailler sur le long terme. On verra si ça arrive à nouveau.

Bleues - Corinne DIACRE : « Je sais qu'on n'est vraiment pas à 100% »

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Bleues - Corinne DIACRE : «  Je sais qu'on n'est vraiment pas à 100% »
Est-ce un match fondateur pour la suite ?
Les matches se suivent et ne se ressemblent pas vous savez. Ce soir on a fait ce qu'il fallait, ce n'était pas facile, on est tombé sur une équipe brésilienne très performante, ils nous ont donné du fil à retordre, mais c'est bien, ce soir même si c'est après les prolongations on est allé chercher une belle qualification.

Que pensez-vous des changements dans le onze de départ ?
Déjà on va regarder le match Espagne - Etats-Unis et ensuite on verra. C'est mes choix donc je les ai trouvé bons (sourire), de toute façon à partir du moment où on gagne j'ai toujours raison (rires).

Votre avis sur cette première période ?
C'était une première période difficile, j'avais un groupe très tendu. On n'a pas aligné trois passes, c'est ce que je leur ai dit à la mi-temps. Je leur ai demandé de se libérer, de jouer tout simplement, de prendre du plaisir à jouer parce qu'elles se mettaient une telle pression qu'on en oubliait complètement les fondamentaux. En face on avait aussi une très belle équipe, donc je leur ai demandé d'être un peu plus patientes, de conserver un peu plus le ballon, de prendre le temps, et puis aussi d'être plus efficaces puisqu'en première période on a eu des situations. Il fallait plus de maîtrise, ce qu'on a eu en deuxième période.

Un mot sur le but d'Amandine Henry ?
J'étais ravie (sourire). Que voulez-vous que je vous dise, on a gagné, on n'a pas encore notre objectif, mais on a franchi une étape. Je préfère rester mesurée, sachant qu'il restait du temps. On aurait pu s'en prendre un puis derrière aller aux tirs au but. Il faut que je fasse preuve de mesure, je pense que là je suis bien armée. Il y a de la satisfaction, même si ça ne se voit pas, intérieurement je peux vous le dire : je suis satisfaite. Je ne suis pas soulagée, je n'étais pas inquiète. Il ne faut pas croire que marquer des buts c'est simple, qu'on va gagner les matches facilement tout le temps, on a des adversaire, il ne faut jamais leur manquer de respect.

Et sur l'équipe ?
Les filles ont été bien ce soir, elles sont allées chercher cette qualification, je me dois de rester mesurée et de penser à la suite. C'était un match difficile. On était loin les unes des autres défensivement, maintenant on n'était pas au mieux ce soir. Je ne peux pas dire que je reconnais mon équipe ce soir, mais on a fait ce qu'il fallait d'un point de vue défensif, collectif, on a réussi à aller chercher cette qualification.

Quel bilan faites-vous du système en 4 4 2 choisi ?
Difficile d'analyser ce match à chaud avec les prolongations et les rebondissements, je préfère revoir le match. Ceci dit je pourrais continuer avec ce système par la suite, je sais qu'on peut le faire, j'ai les joueuses pour jouer dans ce système, maintenant il faut savoir aussi s'adapter à notre adversaire, tout va dépendre de notre prochain adversaire. On va être attentifs, ensuite j'essaierai de prendre les bonnes décisions.

Pensez-vous que les joueuses ont eu du mal assimilé les changements dans le onze ?
Passer d'un 4-2-3-1 à un 4-4-2, je ne vois pas où est la difficulté... Les filles ont l'habitude de changer de système en club, on a déjà travaillé tout ça. Pour moi c'est à mettre sur de la pression, sur l'enjeu, on est à domicile et on nous le repète tout le temps. On a une pression à laquelle il faut faire face. A partir du moment où on a rétabli certaines chose en seconde période, sans changer de système pour autant, l'équipe a été plus efficace, donc nous il n'y a pas de soucis de ce côté-là.

La pression a-t elle joué ?
Aujourd'hui on est en quart, plus en huitième, on sait que la pression est sur nos épaules, mais faut avoir été sportif pour le savoir. Jouer devant un public aussi nombreux, même chez soi, ce n'est pas toujours aussi évident, on peut accorder aux joueuses d'avoir de la pression, et de moins jouer sur leurs valeurs par rapport à d'habitude. Je sais qu'on n'est vraiment pas à 100%, maintenant l'objectif c'est d'y arriver sur les prochains matches. On y travaille. Le problème c'est que le collectif ne s'y retrouve pas, parce que j'ai des joueuses qui sont en deçà de leur potentiel.

Un mot sur la chaleur ?
Effectivement il a fait chaud ce soir, les organismes n'étaient pas habitués à ce temps très lourd. Pour vendredi on va voir comment ça se passe cette semaine, déjà on va bien récupérer, et après au niveau des entraînements, on va surtout faire de l'analyse vidéo, aujourd'hui on en est plus là.


Bleues - Les chiffres de FRANCE - BRESIL : nouvelle audience record

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Retrouvez les chiffres de la rencontre de huitième disputée au Havre entre les Bleues et le Brésil
Bleues - Les chiffres de FRANCE - BRESIL : nouvelle audience record
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La France n'a toujours pas perdu face au Brésil. Pour cette neuvième confrontation, la France a signé une quatrième victoire pour 5 matchs nuls.

1
C'est la première fois que la France gagne un match de Coupe du Monde à l'élimination directe au cours de la prolongation. Elle n'avait jamais marqué durant ces 30 minutes supplémentaires. Les deux précédents avaient été jusqu'aux tirs au but. Qualification ontre l'Angleterre lors de la séance en 2011 et élimination contre l'Allemagne en 2015.

1
Sakina Karchaoui a disputé ses premières minutes en Coupe du Monde en entrant en jeu à la 118e minute.

2
C'est la deuxième fois consécutive que le Brésil est sorti en huitième de finale. En 2015, l'Australie avait gagné 1-0.

4
La France a enchaîné une quatrième victoire consécutive, la troisième par un but d'écart.

7
Après Torrent qui avait vu sa série de 11 titularisations s'arrêter contre le Nigeria, celle de Thiney s'est stoppée à 7 titularisations avant de faire son entrée en jeu en seconde période.

8
Comme lors de toutes les précédentes éditions, le pays hôte a toujours atteint les quarts de finale. C'est chose faite aussi pour les Bleues depuis dimanche soir.

11,9
Les Bleues ont établi un nouveau record d'audience à l'occasion du huitième de finale face au Brésil. Plus de la moitié des téléspectateurs ont suivi le match que ce soit sur TF1 ou Canal +. TF1 a réuni 10,64 millions et Canal + totalise 1,26 million soit 11,9 millions de personnes. Un pic a même atteint les 13,5 millions de téléspectateurs dans une rencontre restée longtemps indécise. Ce total permet de battre le record du match d'ouverture qui avait réuni en cumulé 10,6 millions selon Médiamétrie.

13
Amandine Henry a marqué son 13e but en sélection, son 3e en Coupe du Monde.

15
Eugénie Le Sommer et Gaëtane Thiney ont dépassé le record de Laura Georges en nombre de matchs de Coupe du Monde. Dimanche soir, elles ont dépassé le total de leur ancienne partenaire.

23 985
L'affluence au Stade Océane face au Brésil est la cinquième de l'histoire des Bleues à domicile derrière les trois autres matchs de Coupe du Monde et la rencontre France - Grèce en 2016 à Rennes.

Bleues - Les chiffres de FRANCE - BRESIL : nouvelle audience record

Bleues - Les chiffres de FRANCE - BRESIL : nouvelle audience record

Coupe du Monde - Résultats et classements

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Retrouvez le récapitulatif des résultats et classements, groupe par groupe.
HUITIEMES
Samedi 22 juin 2019
Norvège - Australie : 1-1 a.p. (1-0, 1-1) (tab 4-1), à Nice (Isabell Lehn Herlovsen 31' ; Elise Kellond-Knight 83') - 12 229 spectateurs
>> Résumé
Allemagne - Nigeria : 3-0 (2-0), à Grenoble (Alexandra Popp 20', Sara Däbritz 27' s.p., Lea Schüller 82') - 17 988 spectateurs
>> Résumé

Dimanche 23 juin 2019
Angleterre - Cameroun : 3-0 (2-0), à Valenciennes (Stephanie Houghton 14', Ellen White 45+4', Alex Greenwood 58') - 20 148 spectateurs
>> Résumé
France - Brésil : 2-1 a.p. (0-0, 1-1), au Havre (Valérie Gauvin 53', Amandine Henry 106' ; Thaisa 64') - 23 965 spectateurs
>> Résumé
>> Les notes du match
>> Corinne Diacre

Lundi 24 juin 2019
Espagne - Etats-Unis, à Reims (18h00)
Suède - Canada, à Paris (21h00)

Mardi 25 juin 2019
Italie - Chine, à Montpellier (18h00)
Pays-Bas - Japon, à Rennes (21h00)

GROUPE A
Classement
1. France, 9 pts (7-1) QUALIFIEE
2. Norvège, 6 pts (6-3) QUALIFIEE
3. Nigeria, 3 pts (3-6) QUALIFIE
4. Corée du Sud, 0 pt (0-6)

3e journée
Nigeria - France : 0-1 (0-0), à Rennes (Wendie Renard 19' s.p.) - 28 267 spectateurs
>> Résumé
>> Les notes du match
Corée du Sud - Norvège : 1-2 (0-1), à Reims (Yei Minji 78' ; Caroline Graham Hansen 5' s.p., Isabell Lehn Herlovsen 51' s.p.) - 13 034 spectateurs
>> Résumé

2e journée
France - Norvège : 2-1 (0-0), à Nice - 34 872 spectateurs (Valérie Gauvin 46', Eugénie Le Sommer 72' s.p. ; Wendie Renard 54' c.s.c.)
>> Résumé
>> Notes des joueuses
>> Corinne Diacre
Nigeria - Corée du Sud : 2-0 (1-0), à Grenoble - 11 252 spectateurs (Kim Doyeon 29' c.s.c., Asisat Oshoala 75')
>> Résumé

1re journée
France - Corée du Sud : 4-0 (3-0), à Paris (Eugénie Le Sommer 9', Wendie Renard 35', 45+2', Amandine Henry 85') - 45 261 spectateurs
>> Résumé
>> Notes des Bleues
>> Corinne Diacre

Norvège - Nigeria : 3-0 (3-0), à Reims (Guro Reiten 17', Lisa-Marie Karlseng Utland 34', Osinachi Ohale 37' c.s.c.) - 11 058 spectateurs
>> Résumé

Présentation des équipes
FRANCE
COREE DU SUD
NORVEGE
NIGERIA

GROUPE B
Classement
1. Allemagne, 9 pts (6-0) QUALIFIEE
2. Espagne, 4 pts (3-2) QUALIFIEE
3. Chine, 4 pts (1-1) QUALIFIEE
4. Afrique du Sud, 0 pt (1-8)

3e journée
Chine - Espagne : 0-0, au Havre - 11 814 spectateurs
>> Résumé
Afrique du Sud - Allemagne : 0-4 (0-3), à Montpellier (Melanie Leupolz 14', Sara Däbritz 29', Alexandra Popp 40', Lina Magull 58') - 15 502 spectateurs
>> Résumé

2e journée
Allemagne - Espagne : 1-0 (1-0), à Valenciennes (Sara Däbritz 42') - 20 761 spectateurs
>> Résumé
Afrique du Sud - Chine : 0-1 (0-1), à Paris (Li Ying 40') - 20 011 spectateurs
>> Résumé

1re journée
Allemagne - Chine : 1-0 (0-0), à Rennes (Giulia Gwinn 66') - 15 283 spectateurs
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Espagne - Afrique du Sud : 3-1 (0-1), au Havre (Jennifer Hermoso 69' s.p., 83' s.p., Lucia Garcia 89' ; Thembi Kgatlana 25') - 12 044 spectateurs
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Présentation des équipes
ALLEMAGNE
CHINE
ESPAGNE
AFRIQUE DU SUD

GROUPE C
Classement
1. Italie, 6 pts (7-2) QUALIFIEE
2. Australie, 6 pts (8-5) QUALIFIEE
3. Brésil, 6 pts (6-3) QUALIFIE
4. Jamaïque, 0 pt (1-12)

3e journée
Jamaïque - Australie : 1-4 (0-2), à Grenoble (Havana Solaun 49' ; Samantha Kerr 11', 42', 69', 83') - 17 402 spectateurs
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Italie - Brésil : 0-1 (0-0), à Valenciennes (Marta 74' s.p.) - 21 669 spectateurs
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2e journée
Australie - Brésil : 3-2 (1-2), à Montpellier (Caitlin Foord 45+1', Chloe Logarzo 58', Mônica 66' c.s.c. ; Marta 27' s.p., Cristiane 38') - 17 032 spectateurs
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Jamaïque - Italie : 0-5 (0-2), à Reims (Cristiana Girelli 12' s.p., 25', 46', Aurora Galli 71', 81') - 12 016 spectateurs
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1re journée
Australie - Italie : 1-2 (1-0), à Valenciennes (Samantha Kerr 22' ; Barbara Bonansea 56', 90+5') - 15 380 spectateurs
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Brésil - Jamaïque : 3-0 (1-0), à Grenoble (Cristiane 15', 50', 64') - 17 668 spectateurs
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Présentation des équipes
AUSTRALIE
ITALIE
BRESIL
JAMAÏQUE

GROUPE D
Classement
1. Angleterre, 9 pts (5-1) QUALIFIEE
2. Japon, 4 pts (2-3) QUALIFIE
3. Argentine, 2 pts (3-4)
4. Ecosse, 1 pt (5-7)

3e journée
Japon - Angleterre : 0-2 (0-1), à Nice (Ellen White 14', 84') - 14 319 spectateurs
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Ecosse - Argentine : 3-3 (1-0), à Paris (Kim Little 19', Jennifer Beattie 49', Erin Cuthbert 69' ; Milagros Menéndez 74', Florencia Bonsegundo 79', 90+4' s.p.) - 28 205 spectateurs
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2e journée
Japon - Ecosse : 2-1 (2-0), à Rennes (Mana Iwabuchi 23', Yuika Sugasawa 37' s.p. ; Lana Clelland 88') - 13 201 spectateurs
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Angleterre - Argentine : 1-0 (0-0), au Havre (Jodie Taylor 61') - 20 294 spectateurs
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1re journée
Argentine - Japon : 0-0, à Paris - 25 055 spectateurs
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Angleterre - Ecosse : 2-1 (2-0), à Nice (Nikita Parris 14' s.p., Ellen White 40' ; Claire Emslie 79') - 13 188 spectateurs
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Présentations des équipes
ANGLETERRE
ECOSSE
JAPON
ARGENTINE

GROUPE E
Classement
1. Pays-Bas, 9 pts (6-2) QUALIFIE
2. Canada, 6 pts (4-2) QUALIFIE
3. Cameroun, 3 pts (3-5) QUALIFIE
4. Nouvelle-Zélande, 0 pt (1-5)

3e journée
Cameroun - Nouvelle-Zélande : 2-1 (0-0), à Montpellier (Ajara Nchout 57', 90+5' ; Marie-Aurelle Awona 80' c.s.c.) - 8 009 spectateurs
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Pays-Bas - Canada : 2-1 (0-0), à Reims (Anouk Dekker 54', Lineth Beerensteyn 75' ; Christine Sinclair 60') - 19 277 spectateurs
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2e journée
Pays-Bas - Cameroun : 3-1 (1-1), à Valenciennes (Vivianne Miedema 41', 85', Dominique Bloodworth 48' ; Gabrielle Aboudi Onguene 43') - 22 423 spectateurs
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Canada - Nouvelle-Zélande : 2-0 (0-0), à Grenoble (Jessie Fleming 48', Nichelle Prince 79') - 14 856 spectateurs
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1re journée
Nouvelle-Zélande - Pays-Bas : 0-1 (0-0), au Havre (Jill Roord 90+2') - 10 654 spectateurs
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Canada - Cameroun : 1-0 (1-0), à Montpellier (Kadeisha Buchanan 45') - 10 710 spectateurs
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Présentation des équipes
CANADA
PAYS-BAS
CAMEROUN
NOUVELLE-ZELANDE

GROUPE F
Classement
1. Etats-Unis, 9 pts (18-0) QUALIFIES
2. Suède, 6 pts (7-3) QUALIFIEE
3. Chili, 3 pts (2-5)
4. Thaïlande, 0 pt (1-20)

3e journée
Suède - Etats-Unis : 0-2 (0-1), au Havre (Lindsey Horan 3', Jonna Andersson 50' c.s.c.) - 22 418 spectateurs
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Thaïlande - Chili : 0-2 (0-0), à Rennes (Waraporn Boonsing 48' c.s.c, Maria Jose Urrutia 80') - 13 567 spectateurs
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2e journée
Suède - Thaïlande : 5-1 (3-0), à Nice (Linda Sembrant 6', Kosovare Asllani 19', Fridolina Rolfö 42', Lina Hurtig 81', Elin Rubensson 90+6' s.p. ; Kanjana Sung-Ngoen 90+1') - 9 354 spectateurs
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Etats-Unis - Chili : 3-0 (3-0), à Paris (Carli Lloyd 11', 35', Julie Ertz 26') - 45 594 spectateurs
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1re journée
Chili - Suède : 0-2 (0-0), à Rennes (Kosovare Asllani 83', Madelen Janogy 90+4') - 15 875 spectateurs
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Etats-Unis - Thaïlande : 13-0 (3-0), à Reims (Alex Morgan 12', 53', 74', 81', 87', Rose Lavelle 20', 56', Lindsey Horan 32', Samantha Mewis 50', 54', Megan Rapinoe 79', Mallory Pugh 85', Carli Lloyd 90+2') - 18 591 spectateurs
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Présentations des équipes
ETATS-UNIS
SUEDE
CHILI
THAÏLANDE

Coupe du Monde - Résultats et classements

Coupe du Monde - Face à l'ESPAGNE, les ÉTATS-UNIS en favoris

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Le cinquième huitième de finale va opposer l'Espagne, solide mais sans plus lors de la phase de poule, à une équipe des États-Unis en confiance et concentrée sur son objectif, le titre. La logique voudrait que l'Espagne ne soit pas le cinquième qualifié européen en quarts de finale.
L'ESPAGNE
Le parcours
L'Espagne a terminé à la deuxième place de son groupe derrière l'Allemagne pour un bilan de une victoire, une défaite, et un match nul. La victoire, ce fut face à l'Afrique du Sud lors de la première journée, une victoire qui fut longue à se dessiner puisque les Banyana Banyana ont mené jusqu'à la 69e minute, et un premier penalty de Jenni Hermoso. Face à l'Allemagne, elle a perdu sur le plus petit des scores lors d'un match globalement dominé, puis elle n'a pas réussi à faire la différence face à la Chine lors d'un match nul et vierge.

Les résultats
3-1 face à l'Afrique du Sud, buts de Jenni Hermoso sur penalty, Lucia Garcia
0-1 face à l'Allemagne
0-0 face à la Chine

LES ETATS-UNIS
Le parcours
Les États-Unis ont tranquillement remporté leur groupe en inscrivant la bagatelle de 18 buts, avec au passage un record face à la Thaïlande pour son entrée dans la compétition, ainsi qu'un quintuplé d'Alex Morgan. L'équipe, avec un large turnover, a ensuite fait la différence en première période face au Chili avant de buter sur Christiane Endler en seconde période pour une « petite » victoire. Lors de l'affiche contre la Suède pour la première place du groupe, la sélection états-unienne a gagné en maîtrise, sans encaisser de but encore une fois, pour terminer en tête du groupe avec un bilan plus que parfait, mais sans avoir été testée.

Les résultats
13-0 face à la Thaïlande, buts de Alex Morgan (x5), Rose Lavelle, Sam Mewis, (x2), Lindsey Horan, Megan Rapinoe, Mallory Pugh, Carli Lloyd
3-0 face au Chili, buts de Carli Lloyd (x2), Julie Ertz
2-0 face à la Suède, buts de Lindsey Horan, Jonna Andersson csc

L'Espagne, pour passer un cap
Les joueuses de Jorge Vilda ont déjà fait mieux qu'il y a quatre ans pour leur première participation, quand elles n'avaient pas réussi à gagner le moindre match ni à s'extirper du groupe. Qualifiée pour la première fois de son histoire pour les huitièmes de finale, l'Espagne n'aura pas la tâche facile, et son début de tournoi n'est pas forcément extrêmement convaincant. Au compteur, une victoire difficile, une défaite, et un match nul malgré une très nette domination. Elle domine systématiquement ses rencontres, mais peine souvent à faire la différence.

En trois rencontres, elle a inscrit trois buts, tous contre l'Afrique du Sud, et un seul dans le cours du jeu. Son efficacité offensive est donc plutôt limitée jusque là, même s'il faut reconnaître le match de grande qualité de Peng Shimeng dans les buts chinois lors de la troisième journée de poule. Jorge Vilda a essayé plusieurs joueuses pour tenter de dynamiter l'attaque aux côtés de Mariona Caldentey et Jenni Hermoso, parfois en pointe, parfois un cran derrière les attaquantes. Le sélectionneur espagnol n'a toujours pas trouvé la solution.

D'un point de vue défensif, l'Espagne n'a pas donné toutes les garanties de solidité, mais n'a encaissé que deux buts, un en contre-attaque, l'autre pour cause d'attentisme. Le bilan n'est pas mauvais, mais l'arrière-garde ibérique a semblé pouvoir être assez rapidement en difficulté, notamment face à de la vitesse. Elle sait cependant jouer plus regroupée derrière quand cela est nécessaire, et c'est un test grandeur nature qui l'attend.

Les États-Unis, pour continuer la marche en avant
Coupe du Monde - Face à l'ESPAGNE, les ÉTATS-UNIS en favoris
La Thaïlande, avec au passage un record, le Chili, et une équipe de Suède remaniée n'ont pas résisté à la sélection dirigée par Jill Ellis, qui n'a qu'un seul objectif, le titre. Il est compliqué de connaître son niveau actuel, car l'équipe n'a pas été vraiment mise en danger à l'exception de quelques actions suédoises. Offensivement, elle a battu le record de buts inscrits en phase de poule (18), et défensivement, elle n'a pas souvent été mise à l'épreuve, n'encaissant aucun but en trois rencontres. Sur le papier, c'est une phase de poule des plus réussies qu'a réalisé l'équipe, ce qui a permis à Jill Ellis de faire largement tourner son effectif, puisque seules les gardiennes remplaçantes n'ont pas joué, et seule Alyssa Naeher a disputé l'intégralité des trois rencontres. Peu mise en danger, bien reposée, la sélection états-unienne entame la phase à élimination directe dans les meilleures dispositions possible et va peut-être pouvoir donner un aperçu de son niveau actuel.

L'avis
Les États-Unis partiront favoris de cette confrontation face à une équipe espagnole qui peine à marquer, et ne donne pas pleine satisfaction derrière. Les deux équipes s'étaient quittées sur une courte victoire américaine en janvier, mais le scénario de la rencontre de ce lundi pourrait être tout autre. Le danger vient de partout du côté américain, et devrait mettre la défense espagnole à contribution.

Lundi 24 juin 2019 - 18h00
ESPAGNE - ETATS-UNIS
Reims (Stade Auguste Delaune)
Arbitre : Katalin Kulcsar (Hongrie)

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Les Etats-Unis n'ont jamais été éliminées avant les demi-finales

1
Les deux sélections se sont affrontées à une reprise lors d'un match amical

8
Les Américaines restent sur huit victoires consécutives en Coupe du Monde et sont à deux unités du record détenu par la Norvège.

13
Les Américaines restent sur treize matchs sans défaite depuis celle face à la Suède en 2011.

Coupe du Monde - Duel équilibré entre la SUEDE et le CANADA

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Sur le papier et ce qu'elles ont montré lors de la première la Suède et le Canada peuvent tous les deux légitimement obtenir la qualification, rien n'est joué d'avance.
La Suède
Le parcours
La Suède s'est qualifiée sans grande difficulté en remportant ses deux premiers matches avant de perdre lors de l'affiche pour la première place face aux États-Unis lors de la dernière journée. Le match avait été long à se décanter lors de la première journée face au Chili, et la Suède n'avait marqué qu'en toute fin de rencontre. L'équipe avait ensuite obtenu sa qualification lors de la deuxième journée avec une large victoire face à la Thaïlande, qui était cependant parvenue à lui inscrire un but en contre-attaque.

Les résultats :

2-0 contre le Chili, buts de Kosovare Asllani, Madelen Janogy
5-1 contre la Thaïlande, buts de Linda Sembrant, Kosovare Asllani, Fridolina Rolfö, Lina Hurtig, Elin Rubensson sur penalty
0-2 contre les États-Unis

Le Canada
Le parcours
Le Canada a lui aussi obtenu sa qualification après deux rencontres, et perdu le match pour la première place du groupe lors de la dernière journée. Une première victoire, difficile, face au Cameroun, puis une plus aboutie face à la Nouvelle-Zélande, le tout sans encaisser de but. Face aux Pays-Bas, le Canada était parvenu à revenir au score grâce au 182e but en sélection de Christine Sinclair, mais s'inclinait finalement pour terminer à la deuxième place du groupe.

Les résultats :
Canada-Cameroun : 1-0
Canada-Nouvelle-Zélande : 2-0
Pays-Bas-Canada : 2-1

La Suède pour continuer l'aventure
Coupe du Monde - Duel équilibré entre la SUEDE et le CANADA
Le parcours jusqu'à présent de la Suède dans la compétition ne permet pas vraiment de déterminer ce qu'elle a dans le ventre. Sur le papier, elle a rempli son rôle en terminant à la deuxième place de son groupe derrière l'équipe des États-Unis, face à laquelle elle avait fait tourner. Elle a inscrit sept buts lors de ses deux premiers matches et en a encaissé trois sur l'ensemble de la phase de groupe, un en contre-attaque tardive face à la Thaïlande, et deux avec une défense fortement remaniée face aux États-Unis. La défense suédoise, avec comme piliers le duo Nilla Fischer/Linda Sembrant est un de ses points forts, mais elle n'évolue plus au niveau qui lui avait permis d'atteindre la finale des derniers Jeux olympiques. Ce lundi, il s'agira d'un premier test pour la défense titulaire.

En attaque, la Suède a de nombreux atouts, mais les premiers matches ont montré l'importance de Kosovare Allasni dans la construction, et la performance du secteur offensif dépendra en premier lieu de sa capacité à faire des différences. Peter Gerhardsson n'a pas encore trouvé la bonne formule en attaque mais un secteur qualitativement et quantitativement bien fourni même si la vitesse et l'activité de Sofia Jakobsson permet d'amener le danger sur les buts adverses de façon régulière, que Madelen Janogy avait réussi une entrée décisive face au Chili et que Stina Blackstenius, Lina Hurtig ou encore Fridolina Rolfö peuvent faire parler leur gabarit et leur puissance.

Le Canada, une solidité à confirmer
Coupe du Monde - Duel équilibré entre la SUEDE et le CANADA
Christine Sinclair et ses coéquipières se sont rapidement qualifiées pour les huitièmes de finale, avec sérieux. Elle a marqué à chaque rencontre pour un total de quatre buts inscrits, et s'est généralement montré plutôt maladroite offensivement à l'image de sa capitaine, qui a notamment trouvé plusieurs fois les montants adverses avant de trouver la faille lors du dernier match de groupe face aux Pays-Bas. Ses joueuses offensives, telles que Janine Beckie et Nichelle Prince, n'épargnent pas leurs efforts, mais il va falloir montrer plus d'adresse pour profiter des opportunités qui leur seront offertes face à une défense qui a fait ses preuves.

Le Canada reste une équipe solide défensivement malgré les deux buts encaissés contre les Pays-Bas lors de la troisième journée, et une gardienne -Stéphanie Labbé- qui ne se montre pas toujours rassurante. Face à une attaque qui va proposer un mélange de technique, puissance et vitesse selon les joueuses sur le terrain, l'arrière-garde canadienne va devoir se montrer solide pour continuer sa route, et insister sur une défense hermétique si son attaque ne se montre pas plus adroite que lors de la première phase du tournoi.

L'avis
La rencontre s'annonce plutôt ouverte entre deux équipes solides, qui ont des arguments pour continuer l'aventure française, Chaque match est une occasion supplémentaire pour Sinclair de se rapprocher encore un peu plus du record d'Abby Wambach. La Suède a cependant les atouts pour la contrer, et il s'agira de voir qui des défenses ou des attaques prennent le dessus.

Lundi 24 juin 2019 à 21h00
SUEDE - CANADA
Paris (Parc des Princes)
Arbitre : Kate Jacewicz (Australie)

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Le Canada n'a jamais disputé de prolongation en Coupe du Monde

7 à 3
La Suède a franchi le premier tour pour la septième fois en huit participations alors que le Canada l'a fait pour la troisième fois en sept participations.

23
Ce sera la 23ème confrontation entre les deux équipes. Le Canada s'est imposé leur du dernier match mais les Suédoises dominent les débats avec treize victoires à cinq pour quatre matchs nuls.

Bleues - FRANCE - BRESIL : Un changement tactique payant ?

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Corinne Diacre avait décidé face au Brésil, pour la première fois depuis le début de la compétition de se passer de son 4-2-3-1 (et de Gaëtane Thiney), pour un 4-4-2 qui n’a finalement pas tenu toutes ses promesses, notamment en attaque.
Bleues - FRANCE - BRESIL : Un changement tactique payant ?
On pouvait peut-être s’y attendre au vue de ses trois premiers matches moyens. Mais toujours est-il que la non-titularisation de Gaëtane Thiney a surpris dimanche, car la joueuse du Paris FC faisait partie des incontournables de Corinne Diacre depuis plus d’un an. Alors que des cadres comme Mbock où Le Sommer ont dû parfois composer avec les blessures au cours de ces deux ans de préparation, la Troyenne de naissance n’a manqué presque aucune rencontre des Bleues, depuis que la sélectionneuse a fait appel à elle pour la première fois lors de la SheBelieves Cup en mars 2018.

Un changement pour répondre aux défis de l’adversaire
C’est même très simple, depuis le Angleterre-France (1-4) à Colombus, Thiney avait joué 18 des 19 matches des Bleues, n’étant mise au repos que face à l’Uruguay, un match avec encore moins d’enjeux que de coutume (6-0), en mars de cette année. La sélectionneuse, qui avait dit au cours de la compétition, sans vraiment qu’on la prenne au sérieux, qu’elle pourrait très bien chambouler son système préférentiel (4-2-3-1 avec Thiney en 10, et le plus souvent Gauvin en pointe), a mis ses paroles à exécution au Havre, où elle a aligné un 4-4-2 dans lequel Diani, habituellement côté droit, s’est retrouvée en électron libre derrière Gauvin.

Un changement tactique qui pouvait aussi s’expliquer par la volonté d’empêcher les attaques rapides du Brésil, notamment sur les côté avec Ludmila et Debinha, et les dédoublements avec les latérales Tamires et Leticia. Ainsi, le travail défensif de Majri et Torrent était respectivement compensé par Asseyi (très volontaire à nouveau dans ce rôle) et Le Sommer. Le tout alors que le cœur du jeu était densifié, pour laisser peu d’espaces à Marta et Cristiane. Mais en même temps, cela a donné un bloc bas inefficace au pressing, et une nouvelle mi-temps soporifique ou presque sur le plan de l’attaque. La faute à un manque de repère des offensives dans ce nouveau dispositif ?

« Je ne vois pas où est la difficulté… »
« Passer d’un 4-2-3-1 à un 4-4-2, je ne vois pas où est la difficulté… Les filles ont l’habitude de changer de système en club, on a déjà travaillé tout ça, a balayé Corinne Diacre en conférence de presse dimanche soir. Pour moi c’est à mettre sur de la pression, sur l’enjeu, on est à domicile et on nous le répète tout le temps. On a une pression à laquelle il faut faire face ». « C’est possible, avouait de son côté Wendie Renard en zone mixte. Après je pense que ça fait un moment qu’on travaille ensembles. Ça doit venir naturellement normalement. Je pense qu’au niveau du plan de jeu, offensivement, il a manqué quelques réglages ».

Et la Lyonnaise de poursuivre : « De derrière, à ce que j’ai vu, c’est qu’on était trop loin les unes des autres, il n’y avait pas assez de mouvement, c’était compliqué de se trouver entre les lignes, alors que c’était la consigne demandée ». Comme sa coach, l’ex-capitaine tricolore faisait remarquer l’incapacité du groupe « à se faire plus de trois passes ». Au final, « la coach a rectifié tout ça avec Kadi (Diani) et Valou (Gauvin) devant, en deuxième mi-temps, ça a été un peu mieux », dixit Renard.

Mais les Bleues se sont aussi un peu découverte, et cela a amené l’égalisation, avant que les Française ne prennent le dessus physiquement dans la prolongation, alors que l’entrée de… Thiney, à la 81e les a soulagé en fin de partie. Tout n’a pas été parfait, donc, et Diacre, qui a dit qu’elle pourrait reconduire ce système, a aussi rappelé qu’il fallait faire « en fonction de l’adversaire ». Que privilégiera-t-elle si jamais les Etats-Unis sont bien au rendez-vous vendredi au Parc des Princes ? « On va surtout faire de l’analyse vidéo désormais », a-t-elle dit dimanche soir. Et tout jeter à la poubelle ?

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