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Coupe du Monde - L'équipe-type vue par FOOTOFEMININ

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Le Mondial est désormais clos. A l'heure du bilan, voici l'équipe-type et l'effectif type de la compétition issue de la rédaction.
Gardiennes :
Coupe du Monde - L'équipe-type vue par FOOTOFEMININ
Sari van Veenendaal : La gardienne néerlandaise a réalisé une grande Coupe du monde, logiquement récompensée par le Gant d'Or de meilleure gardienne de la compétition. Décisive lors de tous les matches de la phase finale, à commencer dès les huitièmes de finale face au Japon, elle a terminé fort son tournoi, et repoussé l'ouverture du score américaine en finale.

Egalement citées :
Christiane Endler, la gardienne chilienne s'est mise en évidence dans la direction de sa défense, et par des arrêts de grande classe notamment face aux États-Unis et particulièrement Christen Press. Malheureusement pour elle, le parcours du Chili ne lui permet pas d'être mise au premier plan.

Hedvig Lindahl, la gardienne suédoise ayant une nouvelle fois réalisé un tournoi solide en arrêtant notamment un penalty contre le Canada en huitièmes de finale. Des adieux à la Coupe du monde réussis.

Défenseures :
Lucy Bronze : la latérale anglaise, récompensée par le Ballon d'Argent, a une nouvelle fois réalisé un tournoi de grande qualité, aussi bien défensivement qu'offensivement.

Nilla Fischer : pilier d'une défense suédoise très solide, ce n'est pas une surprise de la retrouver dans l'équipe-type. Elle a été décisive jusqu'aux dernières minutes du match pour la troisième place face à l'Angleterre.

Magdalena Eriksson : il ne s'agit pas d'un choix par défaut malgré un choix restreint de joueuses à ce poste. La latérale suédoise a joué un rôle important dans les bons résultats de son équipe dans son couloir gauche, et ajoute sa capacité à tirer les coups de pieds arrêtés.

A égalité pour épauler Nilla Fischer en défense centrale :
Dominique Bloodworth : la Néerlandaise, qui n'est pas sortie de l'équipe, a été une présence rassurante tout au long de la compétition malgré les changements à ses côtés, aux postes de latérale gauche et dans l'axe droit de la défense centrale. Elle a également été une force sur les coups de pieds offensifs.

Becky Sauerbrunn : la patronne de la défense états-unienne a encore une fois permis de stabiliser une arrière-garde qui n'a pas donné toutes les garanties. Toujours très présente dans l'anticipation et la lecture du jeu, elle a joué un rôle important.

Également citées :
Hanna Glas au poste de latérale gauche. La Suédoise a réalisé un tournoi de grande qualité en se montrant solide en défense, présente en attaque, et n'a pas ménagé ses efforts.

Abby Dahlkemper en défense centrale : aux côtés de Becky Sauerbrunn, elle s'est imposée comme une présence fiable. Ce n'est pas un hasard si elle est la seule joueuse de champ à avoir disputé les sept rencontres de la compétition (avec Christen Press, souvent en fin de rencontre).

Elena Linari en défense centrale : aux côtés de Sara Gama dans l'axe de la défense italienne, elle a su faire parler sa discipline tactique pour mettre en échec les attaquantes adverses, à commencer par la Brésilienne Cristiane et la Chinoise Li Ying.

Milieux :
Sherida Spitse : la métronome du milieu néerlandais, meilleure passeuse de la compétition, est aussi importante dans le cœur du jeu du champion d'Europe que par sa précision sur coups de pieds arrêtés, arme importante de l'arsenal néerlandais, qui ont permis de débloquer plus d'une fois la situation.

Rose Lavelle : la milieu de terrain états-unienne disputait sa première Coupe du monde et n'a pas déçu. Une grosse activité, des qualités qui en font une joueuse à part dans l'équipe championne du monde, et un but en finale pour couronner une compétition réussie.

Kosovare Asllani : elle est la principale arme offensive de la Suède, et la seule créatrice de l'équipe. Sa fin de tournoi a été gâchée par un KO subi à la toute fin de la demi-finale, mais avant de laisser sa place lors du match pour la troisième place, elle a profité d'une offrande de la défense anglaise pour inscrire son troisième but du tournoi.

Également citées :
Amandine Henry : la milieu de terrain française paie l'élimination rapide des Bleues, et aurait certainement pu viser plus haut si l'aventure avait continué. Elle est une des rares Françaises à avoir tenu son rang.

Sara Däbritz : en l'absence de Dzsenifer Marozsan, elle a mené l'attaque allemande tout en jouant à différents postes. Trois fois buteuses, elle a joué un rôle important dans le parcours de la Mannschaft, et lui a offert la victoire contre l'Espagne notamment.

Julie Ertz : elle est un des piliers indéboulonnables des compositions de Jill Ellis. La milieu états-unienne, qui peut également jouer en défense centrale, est la patronne du milieu de terrain américain, et se montre également dangereuse au premier poteau sur les coups de pieds arrêtés.

Jackie Groenen : la Néerlandaise, auteure du seul but de son équipe face à la Suède en demi-finale, fait partie d'un trio pétri de qualité et complémentaire qui est le moteur de l'équipe désormais vice-championne du monde.

Danielle van de Donk : la dernière pièce du trio du milieu de terrain néerlandais n'a pas toujours connu de la réussite au cours du tournoi, mais elle n'a pas ménagé ses efforts, n'hésitant pas à changer de position pour le bien de son équipe. Un vrai atout.

Jill Scott : la métronome du milieu de terrain anglais donne souvent le ton. Plus elle est en vue, plus l'Angleterre a des chances de succès. Buteuse la plus rapide de la sélection anglaise dans le tournoi en quart de finale face à la Norvège, elle continue à se montrer indispensable.

Attaquantes :
Megan Rapinoe : Soulier d'Or et Ballon d'Or, championne du monde, elle a inscrit cinq des huit buts inscrits par les États-Unis en phase finale (elle était blessée lors de la demi-finale remportée 2-1). Incontournable, elle n'a pas forcément été étincelante dans le jeu, mais elle a montré encore une fois des nerfs d'acier, sa capacité à répondre présente dans les grands évènements et sous la pression. Avec en bonus son échange indirect avec Donald Trump qui lui a probablement donné un petit supplément d'âme.

Ellen White : elle n'a obtenu « que » le Soulier de Bronze, la faute notamment à deux buts refusés en demi-finale et lors du match pour la troisième place, mais elle n'a pas laissé planer le moindre doute. Elle était la meilleure attaquante de pointe de la compétition, en pleine possession de ses moyens.

Sofia Jakobsson : sur l'aile droite de l'attaque suédoise, elle a été aussi présente en attaque, où sa vitesse a fait des dégâts dans les défenses adverses, qu'en défense en soutien de ses coéquipières. Elle a inscrit deux buts, en quart de finale contre l'Allemagne, et contre l'Angleterre lors de la petite finale.

Egalement citées :
Kadidiatou Diani : une des rares satisfactions françaises du tournoi, elle aurait peut-être pu jouer l'équipe-type si la France avait continué l'aventure. Provocatrice, elle est la principale raison pour laquelle la France a fortement penché vers la droite pour son jeu...

Tobin Heath, sur l'aile droite états-unienne aux dribbles dévastateurs, et Caroline Hansen, à droite dans un 442 norvégien ou en soutien d'Isabell Herlovsen. Les deux joueuses ont fait beaucoup d'efforts, mais avec également beaucoup de déchet. La différence ? La qualité des joueuses qui les entouraient...


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