Maintenant que la Coupe du monde a pris fin, c'est l'occasion de faire le bilan... Voici les tops des sélections que l'on n'attendait pas forcément ou qui ont montré de belles choses.
Des Pays-Bas aux nerfs d'acier
L'équipe était attendue après son titre européen, et n'a pas déçu. Son parcours n'a pas toujours été des plus simples (Nouvelle-Zélande, Japon, Suède), mais elle a su trouver les ressources pour atteindre la finale de la Coupe du monde pour sa deuxième participation, et offrir une opposition solide aux États-Unis avant de s'écrouler une fois le premier but sur penalty encaissé. L'appui d'un public qui est venu en masse n'est peut-être pas étranger à ces bonnes performances, alors que la popularité de l'équipe s'est également vérifiée au pays, avec des parts d'audience très élevées.
Avec une équipe quasiment inchangée depuis 2017, une rotation des plus courtes et des ailes pas à leur niveau, les Pays-Bas ont montré une solidité mentale à toute épreuve ou presque. Lieke Martens n'a que peu influé sur son équipe (on retiendra tout de même son aile de pigeon contre le Japon) avant de terminer blessée, Shanice van de Sanden a manqué son tournoi, mais l'équipe a pu compter sur sa défense et en premier lieu une grande Sari van Veenendaal, son milieu de terrain et particulièrement Sherida Spitse, et sa buteuse Vivianne Miedema en mode record. La rotation est courte, mais les deux jokers Jill Roord et Lineth Beerensteyn ont été décisives et s'annoncent comme le futur de l'équipe.
La question à l'avenir, alors que l'équipe a montré qu'elle savait répondre présente malgré les attentes, va être le renouvellement du groupe. Mais cela ne sera pas nécessaire avant plusieurs années puisque l'équipe est encore jeune, et seules Anouk Dekker et Loes Geurts sont trentenaires. La sélection des Pays-Bas ont encore de belles années devant elle, et va tenter dès l'année prochaine de confirmer son statut de meilleure équipe européenne lors des Jeux olympiques, auxquels elle participera pour la première fois.
Avec une équipe quasiment inchangée depuis 2017, une rotation des plus courtes et des ailes pas à leur niveau, les Pays-Bas ont montré une solidité mentale à toute épreuve ou presque. Lieke Martens n'a que peu influé sur son équipe (on retiendra tout de même son aile de pigeon contre le Japon) avant de terminer blessée, Shanice van de Sanden a manqué son tournoi, mais l'équipe a pu compter sur sa défense et en premier lieu une grande Sari van Veenendaal, son milieu de terrain et particulièrement Sherida Spitse, et sa buteuse Vivianne Miedema en mode record. La rotation est courte, mais les deux jokers Jill Roord et Lineth Beerensteyn ont été décisives et s'annoncent comme le futur de l'équipe.
La question à l'avenir, alors que l'équipe a montré qu'elle savait répondre présente malgré les attentes, va être le renouvellement du groupe. Mais cela ne sera pas nécessaire avant plusieurs années puisque l'équipe est encore jeune, et seules Anouk Dekker et Loes Geurts sont trentenaires. La sélection des Pays-Bas ont encore de belles années devant elle, et va tenter dès l'année prochaine de confirmer son statut de meilleure équipe européenne lors des Jeux olympiques, auxquels elle participera pour la première fois.
Le savoir-faire suédois
Dans l'incertitude avant la compétition, la Suède a su trouver les ressources pour atteindre à nouveau le dernier carré d'une Coupe du monde. Une sélection pragmatique, la plus au point tactiquement avec l'Italie et les Pays-Bas, et un mélange bien trouvé entre une génération vieillissante qui disputait son dernier tournoi, et une jeune génération qui a du potentiel et attend de pouvoir s'imposer. C'est déjà le cas pour certaines, piliers de l'équipe ou dans la rotation, et il va désormais trouver des remplacements au niveau de joueuses telles que Caroline Seger, qui a une nouvelle fois donné le ton au milieu du terrain. Reste à savoir si ces piliers qui avaient annoncé leur retraite se laisseront tenter par l'aventure olympique l'année prochaine, avec l'ambition de faire mieux qu'il y a trois ans (finale).
La Suède a su faire le travail en phase de groupe (aisé) avant de monter son niveau d'un cran lors de la phase finale. Elle n'était peut-être pas dans la moitié de tableau la plus relevée, mais à partir des huitièmes, il faut savoir gagner quel que soit l'adversaire, et battre un Canada solide ou l'Allemagne (même fortement rajeunie et privée de Dzsenifer Marozsan) n'est pas donné à tout le monde. Il lui aura manqué un petit quelque chose pour battre les Pays-Bas en demi-finale, mais l'équipe aura tenu jusqu'en prolongations, avant de terminer son tournoi sur une bonne note avec une victoire face à l'Angleterre. Comme d'autres équipes, la Suède ne s'est pas trompée sur les priorités, à savoir la phase finale du tournoi, et pas les matches amicaux qui ont précédé.
La Suède a su faire le travail en phase de groupe (aisé) avant de monter son niveau d'un cran lors de la phase finale. Elle n'était peut-être pas dans la moitié de tableau la plus relevée, mais à partir des huitièmes, il faut savoir gagner quel que soit l'adversaire, et battre un Canada solide ou l'Allemagne (même fortement rajeunie et privée de Dzsenifer Marozsan) n'est pas donné à tout le monde. Il lui aura manqué un petit quelque chose pour battre les Pays-Bas en demi-finale, mais l'équipe aura tenu jusqu'en prolongations, avant de terminer son tournoi sur une bonne note avec une victoire face à l'Angleterre. Comme d'autres équipes, la Suède ne s'est pas trompée sur les priorités, à savoir la phase finale du tournoi, et pas les matches amicaux qui ont précédé.
Le retour gagnant de l'Italie
La sélection n'était pas apparue en Coupe du monde depuis 1999, et le moindre que l'on puisse dire est qu'elle a réussi son retour à la compétition en atteignant les quarts de finale. Son entrée dans la compétition a donné le ton, avec une victoire contre l'Australie obtenue en toute fin de temps additionnel avec un passage une leçon tactique. Ce dernier point fut d'ailleurs sans surprise la grande force de l'équipe, ainsi qu'une combativité de tous les instants. Alors que les choses commencent à bouger en Italie et que la sélection masculine a reculé sur la scène mondiale, le parcours des Azzurre est assurément une excellente nouvelle pour le football féminin italien. A confirmer désormais.
L'Argentine, une lueur d'espoir
L'équipe n'a pas passé la case de la phase de groupe, mais pour son retour en Coupe du monde et malgré l' « enfer » qui lui était promis, elle a su croire en elle et se battre comme elle le fait en dehors des terrains pour réussir sa compétition. Un match nul face au Japon, une défaite sur le plus petit des scores face à l'Angleterre, et une remontée fantastique face à l'Ecosse qui lui a permis de croire un instant à un incroyable retournement de situation ont signé un retour gagnant de l'Argentine en Coupe du monde. Des résultats obtenus avant tout grâce à sa tactique et son mental pour une sélection qui « existe » désormais au pays. Il faut espérer que ce n'est que le début d'un avenir plus souriant pour ces joueuses et la sélection.
Le Chili, à une barre du bonheur
Dans une situation similaire à celle de l'Argentine, le Chili n'a pas réussi non plus à s'extirper de son groupe où figuraient deux futurs occupants du podium, mais dans le sillage de sa gardienne Christiane Endler, elle n'est pas passée loin de créer une belle surprise pour sa première participation à une Coupe du monde, plus précisément à un penalty repoussé par la barre transversale. Le bilan reste cependant positif et demande confirmation.
En bonus
bonus 1 : Les États-Unis étaient parmi les favoris à leur succession et ont répondu aux attentes. Cela n'a pas été facile, loin de là, et les victoires étriquées en phase finale ont parfois suscité des discussions logiques. Mais le résultat est là, une quatrième étoile en huit Coupes du monde, la deuxième consécutive.
bonus 2 : Pour la première fois en huit Coupes du monde, deux équipes africaines sont sortis de leur groupe. Pour le Nigeria, c'était la deuxième fois seulement après 1999, alors que le Cameroun a réitéré sa performance d'il y a quatre ans. Pour les deux, il s'agit de résultats qui doivent permettre de continuer à se développer.
bonus 2 : Pour la première fois en huit Coupes du monde, deux équipes africaines sont sortis de leur groupe. Pour le Nigeria, c'était la deuxième fois seulement après 1999, alors que le Cameroun a réitéré sa performance d'il y a quatre ans. Pour les deux, il s'agit de résultats qui doivent permettre de continuer à se développer.