La deuxième demi-finale de la Coupe du monde sera 100% européenne, entre la Suède, finaliste des derniers JO, et les Pays-Bas, champions d'Europe en titre. Une opposition à l'issue incertaine entre une équipe suédoise pleine d'expérience, et une équipe néerlandaise historique.
La Suède, prime à l'expérience
Présente lors de tous les rendez-vous mondiaux depuis 1991, la Suède a déjà atteint trois fois le dernier carré, la dernière fois en 2011. Elle constitue avec l'Allemagne et la Norvège le trio d'équipes européennes qui n'ont jamais manqué le rendez-vous mondial, mais au contraire de ses deux « voisins », la Suède n'a aucun titre à son palmarès. Elle a déjà atteint la finale, en 2003, s'inclinant finalement contre l'Allemagne -comme ce fut le cas lors de la finale des derniers Jeux olympiques. Pour sa quatrième apparition à ce stade de la compétition, la Suède espère naturellement égaliser son bilan et remporter une deuxième victoire.
La Suède est l'exemple même de l'équipe qui serre le jeu dès l'arrivée de la phase finale. Certes, elle était dans un groupe facile qui lui a permis de se qualifier en deux journées et faire souffler certaines cadres lors de la troisième. Mais avec l'arrivée des matches couperets, elle a montré un autre visage. Plus solide défensivement, toujours opportuniste offensivement, avec des contre-attaques souvent bien menées, et une équipe qui ne ménage pas ses efforts, jouant collectivement. Peter Gerhardsson a su pour l'instant trouver la bonne alchimie entre les cadres et la nouvelle génération. Le potentiel était là avant la compétition, mais il existait un point d'interrogation. Pour l'instant, l'équipe répond sur le terrain, et le Canada comme l'Allemagne en ont fait les frais.
Côté effectif, il ne devrait pas y avoir de surprise dans l'équipe de départ contrairement à ce qui a pu se passer lors de la première demi-finale. La seule question est de savoir qui va remplacer Fridolina Rolfö, suspendue. Lina Hurtig et Anna Anvegard sont les joueuses offensives les plus utilisées après les titulaires habituelles, mais une titularisation de Madelen Janogy amènerait un surplus de vitesse qui serait intéressant face à une défense néerlandaise qui n'est pas des plus rapides. Dans tous les cas, il faudra à la remplaçante être prête à effectuer les mêmes efforts défensifs que Rolfö. La Suède ne peut gagner qu'avec un collectif qui fonctionne parfaitement, et ce n'est pas sans raison que sur les onze joueuses ayant disputé au moins l'équivalent de sept mi-temps sur dix jusqu'à présent, seule la gardienne Hedvig Lindahl et les défenseures centrales Linda Sembrant et Nilla Fischer n'atteignent pas la barre des 10 kilomètres parcourus par match (moyenne de 10,5km pour les huit autres, chiffre obtenu sur une base de 450 minutes disputées).
La Suède est l'exemple même de l'équipe qui serre le jeu dès l'arrivée de la phase finale. Certes, elle était dans un groupe facile qui lui a permis de se qualifier en deux journées et faire souffler certaines cadres lors de la troisième. Mais avec l'arrivée des matches couperets, elle a montré un autre visage. Plus solide défensivement, toujours opportuniste offensivement, avec des contre-attaques souvent bien menées, et une équipe qui ne ménage pas ses efforts, jouant collectivement. Peter Gerhardsson a su pour l'instant trouver la bonne alchimie entre les cadres et la nouvelle génération. Le potentiel était là avant la compétition, mais il existait un point d'interrogation. Pour l'instant, l'équipe répond sur le terrain, et le Canada comme l'Allemagne en ont fait les frais.
Côté effectif, il ne devrait pas y avoir de surprise dans l'équipe de départ contrairement à ce qui a pu se passer lors de la première demi-finale. La seule question est de savoir qui va remplacer Fridolina Rolfö, suspendue. Lina Hurtig et Anna Anvegard sont les joueuses offensives les plus utilisées après les titulaires habituelles, mais une titularisation de Madelen Janogy amènerait un surplus de vitesse qui serait intéressant face à une défense néerlandaise qui n'est pas des plus rapides. Dans tous les cas, il faudra à la remplaçante être prête à effectuer les mêmes efforts défensifs que Rolfö. La Suède ne peut gagner qu'avec un collectif qui fonctionne parfaitement, et ce n'est pas sans raison que sur les onze joueuses ayant disputé au moins l'équivalent de sept mi-temps sur dix jusqu'à présent, seule la gardienne Hedvig Lindahl et les défenseures centrales Linda Sembrant et Nilla Fischer n'atteignent pas la barre des 10 kilomètres parcourus par match (moyenne de 10,5km pour les huit autres, chiffre obtenu sur une base de 450 minutes disputées).
Les Pays-Bas, la pression est tombée
Les championnes d'Europe, que le titre a placées sous les feux des projecteurs, n'ont pas vraiment brillé, mais cette qualification historique pour les demi-finales associée à une première participation aux JO l'année prochaine leur enlève une grosse pression, comme l'a confié Vivianne Miedema lors de la conférence de presse d'avant-match. Désormais, c'est du bonus. Si les Pays-Bas n'ont pas l'historique de leur adversaire du jour dans la compétition, elles ont toujours l'espoir de réaliser le doublé. Quel que soit le résultat du match, les Néerlandaises, dont la première apparition en Coupe du monde il y a quatre ans avait pris fin dès les huitièmes de finale, auront réussi leur tournoi, et marqué la compétition avec l'appui d'un public qui n'a pas hésité à se déplacer en nombre, confirmer la popularité toujours plus grandissant de l'équipe depuis son titre européen.
Le parcours des Pays-Bas n'a été particulièrement aisé, et ses rencontres ont souvent été disputées -mais toutes remportées. Seuls le Cameroun et l'Italie ont été battus avec deux buts d'écart, le break étant réalisé en fin de match. Ses deux matchs couperets remportés face au Japon et à l'Italie ont été marqués d'un petit coup de pouce, avec un penalty inscrit à la 90e minute face aux maladroites Nadeshiko, et une équipe transalpine qui avait épuisé ses réserves physiques en seconde période.
Sarina Wiegman n'a pas évolué depuis le titre européen, et son équipe est réglée comme une horloge. En dehors du temps de jeu divisé en défense entre Stefanie van der Gragt et Anouk Dekker au centre, et Merel van Dongen et Kika van Es à gauche, le reste de l'équipe de départ est immuable, tout comme les entrées en jeu de Lineth Beerensteyn et Jill Roord. La recette n'a pas changé, et pourtant, cela continue à marcher pour l'instant, malgré un tournoi plutôt décevant de la part de Lieke Martens notamment, malgré un superbe but aile de pigeon sur corner.
Le parcours des Pays-Bas n'a été particulièrement aisé, et ses rencontres ont souvent été disputées -mais toutes remportées. Seuls le Cameroun et l'Italie ont été battus avec deux buts d'écart, le break étant réalisé en fin de match. Ses deux matchs couperets remportés face au Japon et à l'Italie ont été marqués d'un petit coup de pouce, avec un penalty inscrit à la 90e minute face aux maladroites Nadeshiko, et une équipe transalpine qui avait épuisé ses réserves physiques en seconde période.
Sarina Wiegman n'a pas évolué depuis le titre européen, et son équipe est réglée comme une horloge. En dehors du temps de jeu divisé en défense entre Stefanie van der Gragt et Anouk Dekker au centre, et Merel van Dongen et Kika van Es à gauche, le reste de l'équipe de départ est immuable, tout comme les entrées en jeu de Lineth Beerensteyn et Jill Roord. La recette n'a pas changé, et pourtant, cela continue à marcher pour l'instant, malgré un tournoi plutôt décevant de la part de Lieke Martens notamment, malgré un superbe but aile de pigeon sur corner.
Bilan croisé
Les deux équipes ont inscrit dix buts dans la compétition, mais elles ont trouvé le fond des filets adverses de manière différente. Là où la Suède a surtout marqué suite à des débordements sur les ailes et en contre-attaque, les Pays-Bas ont inscrit la moitié de leurs buts sur coups de pieds arrêtés, dont les quatre inscrits en huitièmes et quarts de finale.
Les deux défenses sont également proches, avec trois buts encaissés pour les Pays-Bas, et quatre pour la Suède, un chacun depuis le début de la phase finale. Mais le bilan est peut-être un peu trompeur, car les championnes d'Europe ont concédé plus d'occasions, et sans la maladresse du Japon par exemple, le nombre de buts concédés serait certainement plus élevé, tandis que la Suède a concédé trois buts « sans importance » en match de poule.
Les deux défenses sont également proches, avec trois buts encaissés pour les Pays-Bas, et quatre pour la Suède, un chacun depuis le début de la phase finale. Mais le bilan est peut-être un peu trompeur, car les championnes d'Europe ont concédé plus d'occasions, et sans la maladresse du Japon par exemple, le nombre de buts concédés serait certainement plus élevé, tandis que la Suède a concédé trois buts « sans importance » en match de poule.