Le match entre Anglaises et Américaines a livré toutes ses promesses. Mais ce sont les championnes du monde en titre, imperturbables, qui ont rallié la finale. Une victoire qui tient aussi grâce aux défaillances anglaises aux moments forts, surtout sur penalty. Tout s’est aussi joué dans les têtes.
Dans un combat aussi acharné, avec autant de courses, de duels, d’intensité en général, les nerfs sont souvent mis à rude épreuve. Et dans ces cas-là, le mental fait souvent la différence. La première demi-finale de cette coupe du monde, entre les États-Unis et l’Angleterre, l’a encore prouvé. Avec son scénario fou, il a fallu avoir le cœur bien accroché outre-Manche pour voir Lucy Bronze et sa bande échouer à nouveau d’entrée dans le dernier carré.
« J’étais confiante »
Déjà cruelle il y a quatre ans, l’élimination des Lionesses leur laissera des regrets. Car elles avaient réussi à revenir face à ces Américaines qui sont décidément inarrêtables dans le premier quart d’heure. Comme lors de leurs cinq premiers matches du Mondial, elles ont fait craquer mardi la meilleure défense de la compétition au bout de la 10e minute, sur une tête de Christen Press. « Nous tentons de marquer dans les premières minutes mais on ne peut pas toujours le faire, a expliqué Jill Ellis. Tous les entraineurs répondraient à cette question ainsi. Mais vous avez aussi des moments à vide qui sont exploités par les adversaires ». Deux trous d’air qui ont plombé la soirée anglaise.
3 penalties ratés sur 4
Après l’envolée de Press, qui avait remplacé Megan Rapinoe, blessée, dans le onze de départ, c’est Alex Morgan qui reprenait un centre de Lindsay Horan dans les airs (2-1, 31e), alors qu’Ellen White, magnifique d’efficacité à nouveau, avait remis les compteurs à zéro (1-1, 19e). « Je pense que nous avons très bien joué, a confié Alex Morgan après la partie. Nous avons eu beaucoup de chance par ce que nous avons réussi à sauver ce penalty. (Alyssa) Naeher a réalisé un bon match et fait un sauvetage incroyable », a tenu à dire l’ancienne Lyonnaise, dont c’était l’anniversaire.
Le penalty en question, c’est celui manqué par Steph Houghton, à la 84e minute. « On m’a dit aujourd’hui que je prenais les penalties et j’étais confiante, car j’en ai marqué toute la semaine », a expliqué la capitaine malheureuse à la BBC. Phil Neville, son entraîneur, a eu lui aussi bon espoir, comme il l’a raconté : « Quand on a obtenu le penalty, je me suis tourné vers le banc et je leur ai dit ‘On va gagner ce match’». Sauf que Naeher, a plongé sur sa droite pour stopper la frappe molle de l’Anglaise. « Je ne l’ai pas bien pris », a-t-elle reconnu. Fâcheux, car ensuite les Anglaises n’ont jamais revu le but de si près.
Le penalty en question, c’est celui manqué par Steph Houghton, à la 84e minute. « On m’a dit aujourd’hui que je prenais les penalties et j’étais confiante, car j’en ai marqué toute la semaine », a expliqué la capitaine malheureuse à la BBC. Phil Neville, son entraîneur, a eu lui aussi bon espoir, comme il l’a raconté : « Quand on a obtenu le penalty, je me suis tourné vers le banc et je leur ai dit ‘On va gagner ce match’». Sauf que Naeher, a plongé sur sa droite pour stopper la frappe molle de l’Anglaise. « Je ne l’ai pas bien pris », a-t-elle reconnu. Fâcheux, car ensuite les Anglaises n’ont jamais revu le but de si près.
« Ce n’est pas encore fini »
« J’ai le cœur brisé, mais je suis très fière de l’équipe car on s’est battues tellement fort durant ce tournoi. On était si proches contre la meilleure équipe du monde, a dit encore la joueuse de Manchester City. Je pense qu’on a été la meilleure équipe en terme de jeu, mais finalement, des sautes de concentration nous ont coûté ». Des manques récurrents sur penalty, où l’Angleterre avait failli par deux fois dans cette compétition, contre l’Argentine et la Norvège, à chaque fois avec Nikita Parris aux 11 mètres (elle en a inscrit un face à l’Ecosse). Personne n’a pourtant obtenu plus de penalties que son équipe (4) dans ce Mondial. Neville a débriefé sur ce point après-coup : « Parris tire normalement les penalties. Elle en a raté deux, on en a parlé avec l'équipe. On a pensé que la prochaine meilleure joueuse tirerait le penalty », pas suffisant. Déjà, en 2011, c’est son manque de réussite dans ce domaine qui leur avait coûté cher.
Les Anglaises avaient échoué lors des tirs au but contre la France, les ratés de Rafferty et Faye White permettant alors aux Bleues d’obtenir leur ticket pour les demies. Sans conséquence jusqu’alors, ce manque de réussite dans l’exercice a fini par coûter cher à une équipe qu’on disait plus en réussite que les Three Lions sur ce point. « On a perdu mais il n'y a pas de regrets. Ce n'est pas encore fini. On devra battre la Suède ou les Pays-Bas », a conclu Phil Neville, qui voudra faire ce samedi aussi bien que Mark Sampson au Canada (3e).
Les Anglaises avaient échoué lors des tirs au but contre la France, les ratés de Rafferty et Faye White permettant alors aux Bleues d’obtenir leur ticket pour les demies. Sans conséquence jusqu’alors, ce manque de réussite dans l’exercice a fini par coûter cher à une équipe qu’on disait plus en réussite que les Three Lions sur ce point. « On a perdu mais il n'y a pas de regrets. Ce n'est pas encore fini. On devra battre la Suède ou les Pays-Bas », a conclu Phil Neville, qui voudra faire ce samedi aussi bien que Mark Sampson au Canada (3e).