Avant de s’envoler pour Auxerre où les Bleues doivent affronter le Japon, Eve Perisset est revenue pour footoféminin sur ces derniers mois fatidiques avant la coupe du monde, la concurrence sur le côté droit de la défense tricolore, mais aussi sa récente désillusion avec le PSG face à Chelsea.
![Bleues - Eve PERISSET : « Avec Marion Torrent, la concurrence est saine »]( "Bleues - Eve PERISSET : « Avec Marion Torrent, la concurrence est saine »")
Tu avais loupé le dernier rassemblement des Bleues pour cause de blessure, es-tu contente de revenir à Clairefontaine ?
Oui évidemment, c’est un rassemblement très important, le dernier avant la liste finale. Après, je pense que ce qu’on a pu faire avant pèse aussi dans la balance. Il va falloir continuer à travailler sur ce qu’on a pu faire lors des précédents stages, et continuer à être sérieuses.
Tu prends beaucoup de coups depuis le début de la saison. Est-ce qu’on fait plus attention à l’approche de la Coupe du monde ?
Non, pas pour ma part. Je ne calcule pas trop parce que justement, c’est en calculant je pense qu’on se blesse. Et puis si je suis blessée, c’est que ça devait être comme ça, même si je touche du bois, je ne l’espère pas (rire) !
Au Paris-Saint-Germain, tu es très souvent titulaire, mais en équipe de France il est plus difficile de grappiller du temps de jeu, du fait de la concurrence de Marion Torrent. Comment tu vis ce challenge ?
C’est une concurrence très saine, je continue à travailler lorsque je suis ici [à Clairefontaine], et à montrer le meilleur de moi-même, comme ça si jamais la sélectionneuse fait appel à moi, ce sera à moi de répondre présente sur le terrain. Sur le terrain on ne se parle pas trop mais entre nous il n’y a aucun souci.
Oui évidemment, c’est un rassemblement très important, le dernier avant la liste finale. Après, je pense que ce qu’on a pu faire avant pèse aussi dans la balance. Il va falloir continuer à travailler sur ce qu’on a pu faire lors des précédents stages, et continuer à être sérieuses.
Tu prends beaucoup de coups depuis le début de la saison. Est-ce qu’on fait plus attention à l’approche de la Coupe du monde ?
Non, pas pour ma part. Je ne calcule pas trop parce que justement, c’est en calculant je pense qu’on se blesse. Et puis si je suis blessée, c’est que ça devait être comme ça, même si je touche du bois, je ne l’espère pas (rire) !
Au Paris-Saint-Germain, tu es très souvent titulaire, mais en équipe de France il est plus difficile de grappiller du temps de jeu, du fait de la concurrence de Marion Torrent. Comment tu vis ce challenge ?
C’est une concurrence très saine, je continue à travailler lorsque je suis ici [à Clairefontaine], et à montrer le meilleur de moi-même, comme ça si jamais la sélectionneuse fait appel à moi, ce sera à moi de répondre présente sur le terrain. Sur le terrain on ne se parle pas trop mais entre nous il n’y a aucun souci.
Le fait que tu aies déjà évolué côté gauche, cette polyvalence, peut-elle être un atout ?
C’est vrai que lors de mon arrivée à Paris, j’ai joué plusieurs fois de ce côté. Pour en revenir à la question, il faudra le demander à la sélectionneuse (sourire) ! On a la chance d’avoir deux latérales de chaque côté (Karchaoui et Majri à gauche, Torrent et elle à droite, NDLR), donc je suis plus pour jouer à droite, où je suis à l’aise car je joue sur mon pied fort. Je pense que Corinne Diacre préfère que je joue à droite !
Tu avais fait la préparation de l’Euro 2017, quelles différences tu observes dans l’approche de cette compétition ?
C’est un peu pareil. Effectivement la façon de travailler est différente puisque chaque entraîneur a ses méthodes, son fonctionnement, mais les exigences restent les mêmes, on est toujours concentrée, à bien travailler et être rigoureuse dans tout ce qu’on fait. Plus de stress ? Là on est concentrées sur notre stage, on aura le temps de stresser après pour la liste et ensuite pour la coupe du monde.
Vous allez jouer les finalistes du dernier Euro et de la dernière coupe du monde, comment appréhendes-tu ces deux rencontres ?
Ce sont deux belles équipes. On continue notre préparation pour la coupe du monde puisque ce sont des styles de jeu qu’on peut retrouver lors de la phase de poule, c’est bien car ça nous permet de voir ce qui nous attend.
C’est vrai que lors de mon arrivée à Paris, j’ai joué plusieurs fois de ce côté. Pour en revenir à la question, il faudra le demander à la sélectionneuse (sourire) ! On a la chance d’avoir deux latérales de chaque côté (Karchaoui et Majri à gauche, Torrent et elle à droite, NDLR), donc je suis plus pour jouer à droite, où je suis à l’aise car je joue sur mon pied fort. Je pense que Corinne Diacre préfère que je joue à droite !
Tu avais fait la préparation de l’Euro 2017, quelles différences tu observes dans l’approche de cette compétition ?
C’est un peu pareil. Effectivement la façon de travailler est différente puisque chaque entraîneur a ses méthodes, son fonctionnement, mais les exigences restent les mêmes, on est toujours concentrée, à bien travailler et être rigoureuse dans tout ce qu’on fait. Plus de stress ? Là on est concentrées sur notre stage, on aura le temps de stresser après pour la liste et ensuite pour la coupe du monde.
Vous allez jouer les finalistes du dernier Euro et de la dernière coupe du monde, comment appréhendes-tu ces deux rencontres ?
Ce sont deux belles équipes. On continue notre préparation pour la coupe du monde puisque ce sont des styles de jeu qu’on peut retrouver lors de la phase de poule, c’est bien car ça nous permet de voir ce qui nous attend.
Parlons du PSG, une semaine après l’élimination en quart de finale de la Ligue des champions face à Chelsea, comment tu vis cette désillusion ?
Je suis toujours déçue, car je pense qu’on pouvait se qualifier. C’est dommage d’avoir pris ce but dans les dernières minutes, et surtout d’avoir mal négocié notre premier match. On aurait pu faire une meilleure performance collective là-bas, donc c’est dommage. Maintenant c’est passé, on va apprendre de nos erreurs afin de ne plus les reproduire, ça reste quand même une belle expérience, c’est la Ligue des champions ! On aurait aimé aller jusqu’au bout, lorsqu’on est joueuse on aime ce genre de matches, on fait du foot pour vivre ces moments-là.
Votre coach, Olivier Echouafni, a parlé d’une défaite qui vous fera grandir. Tu es d’accord ?
Oui, bien sûr, on apprend aussi dans la défaite. Si on sera en demi l’année prochaine ? On verra bien (sourire) !
En championnat, Lyon a lâché des points ce week-end face à Fleury, ce qui vous a permis de revenir à égalité de points. Ça vous a encore plus reboosté ?
(Elle reprend du tact au tact) On était déjà bien boostées, parce que ça reste un titre et qu’on a vraiment envie d’aller le chercher d’ici à la fin de saison ! Lyon a fait match nul, certes mais il faut qu’on se regarde nous, on a retrouvé le goût de la victoire (3-0, contre Rodez, NDLR) après la défaite contre Chelsea, à Jean Bouin, c’était important pour nous de retrouver de la confiance. Après la sélection on va pouvoir se concentrer sur notre club et sur le match face à Lyon (le 13 avril, NDLR). On est toujours obligé de gagner là-bas ! Mais c’est bien, ça montre que le championnat se resserre, c’est une bonne chose pour le foot français ».
VINCENT ROUSSEL
Je suis toujours déçue, car je pense qu’on pouvait se qualifier. C’est dommage d’avoir pris ce but dans les dernières minutes, et surtout d’avoir mal négocié notre premier match. On aurait pu faire une meilleure performance collective là-bas, donc c’est dommage. Maintenant c’est passé, on va apprendre de nos erreurs afin de ne plus les reproduire, ça reste quand même une belle expérience, c’est la Ligue des champions ! On aurait aimé aller jusqu’au bout, lorsqu’on est joueuse on aime ce genre de matches, on fait du foot pour vivre ces moments-là.
Votre coach, Olivier Echouafni, a parlé d’une défaite qui vous fera grandir. Tu es d’accord ?
Oui, bien sûr, on apprend aussi dans la défaite. Si on sera en demi l’année prochaine ? On verra bien (sourire) !
En championnat, Lyon a lâché des points ce week-end face à Fleury, ce qui vous a permis de revenir à égalité de points. Ça vous a encore plus reboosté ?
(Elle reprend du tact au tact) On était déjà bien boostées, parce que ça reste un titre et qu’on a vraiment envie d’aller le chercher d’ici à la fin de saison ! Lyon a fait match nul, certes mais il faut qu’on se regarde nous, on a retrouvé le goût de la victoire (3-0, contre Rodez, NDLR) après la défaite contre Chelsea, à Jean Bouin, c’était important pour nous de retrouver de la confiance. Après la sélection on va pouvoir se concentrer sur notre club et sur le match face à Lyon (le 13 avril, NDLR). On est toujours obligé de gagner là-bas ! Mais c’est bien, ça montre que le championnat se resserre, c’est une bonne chose pour le foot français ».
VINCENT ROUSSEL