Ce lundi se disputeront les demi-finales de la Coupe du monde des moins de 20 ans. L'Angleterre et le Japon ouvriront le bal, avec comme enjeu une première qualification pour la finale. Une opposition de styles qui devrait être spectaculaire si les attaques prennent le pas sur les défenses.
Des parcours costauds
Qu'il s'agisse de l'Angleterre ou du Japon, il a fallu batailler pour parvenir au stade des demi-finales. Les Européennes se sont extraites du groupe le plus compliqué car le plus homogène de haut niveau, avec quatre équipes candidates à la qualification pour les quarts de finale avant la compétition. La Corée du Nord, le Brésil (qui avait égalisé au bout du temps additionnel), le Mexique, qui a explosé en seconde période, et enfin les Pays-Bas n'ont pas réussi à renverser les Young Lionesses, dont le parcours est d'ores et déjà historique.
Du côté des jeunes Nadeshiko, qui n'avaient pas la partie facile en groupe non plus, ont battu les États-Unis, puis concédé une défaite face à l'Espagne avant d'assurer leur qualification contre le Paraguay. Mais leur résultat le plus intéressant fut la victoire nette face à l'Allemagne en quart de finale, qui était attendu comme une opposition plus disputée qu'elle ne le fut au grand dam des triples championnes du monde. Après deux échecs en demi-finale, en 2012 et 2016, le Japon voudra accéder pour la première fois de son histoire à la finale de la compétition.
Du côté des jeunes Nadeshiko, qui n'avaient pas la partie facile en groupe non plus, ont battu les États-Unis, puis concédé une défaite face à l'Espagne avant d'assurer leur qualification contre le Paraguay. Mais leur résultat le plus intéressant fut la victoire nette face à l'Allemagne en quart de finale, qui était attendu comme une opposition plus disputée qu'elle ne le fut au grand dam des triples championnes du monde. Après deux échecs en demi-finale, en 2012 et 2016, le Japon voudra accéder pour la première fois de son histoire à la finale de la compétition.
Peut-on attendre une surprise tactique ?
L'opposition entre le Japon et l'Angleterre semble se diriger vers un match à la trame prévisible, entre une équipe japonaise qui aurait la possession de balle, et une équipe anglaise qui jouerait le contre. S'il ne faut pas attendre le moindre changement d'état d'esprit ni d'intentions de jeu du côté anglais, comme l'a déclaré sa sélectionneuse Mo Marley en conférence de presse, puisqu'il n'y a pas de raison de changer une formule qui marche, la surprise -s'il devait y en avoir une- pourrait venir du côté opposé, et impacter forcément les plans des Young Lionesses, qui n'ont jamais eu la possession de balle en leur faveur dans cette Coupe du monde.
Le Japon pourrait essayer d'obliger l'Angleterre à créer le jeu en resserrant les rangs en défense pour éviter les contre-attaques, principale arme de Georgia Stanway et de ses coéquipières. Le Japon est une équipe plus complète que son futur adversaire, et peut se reposer sur une défense solide (deux buts encaissés), et des joueuses offensives capables de se projeter très rapidement vers le but adverse avec succès, face à une défense qui n'a pas ébloui par son imperméabilité (quatre buts encaissés). D'autant plus que le Japon, qui n'a eu la possession de balle ni contre les États-Unis, ni contre l'Espagne, n'est pas étrangère à un tel scénario de match.
S'il semble peu probable de voir le Japon refuser de dicter le jeu et de le voir s'exposer volontairement aux attaques anglaises, un tel scénario n'est pas non plus inenvisageable pour tenter de contrecarrer les plans adverses, connus à l'avance et qui ne changeront pas après avoir fait leurs preuves.
Le Japon pourrait essayer d'obliger l'Angleterre à créer le jeu en resserrant les rangs en défense pour éviter les contre-attaques, principale arme de Georgia Stanway et de ses coéquipières. Le Japon est une équipe plus complète que son futur adversaire, et peut se reposer sur une défense solide (deux buts encaissés), et des joueuses offensives capables de se projeter très rapidement vers le but adverse avec succès, face à une défense qui n'a pas ébloui par son imperméabilité (quatre buts encaissés). D'autant plus que le Japon, qui n'a eu la possession de balle ni contre les États-Unis, ni contre l'Espagne, n'est pas étrangère à un tel scénario de match.
S'il semble peu probable de voir le Japon refuser de dicter le jeu et de le voir s'exposer volontairement aux attaques anglaises, un tel scénario n'est pas non plus inenvisageable pour tenter de contrecarrer les plans adverses, connus à l'avance et qui ne changeront pas après avoir fait leurs preuves.
La fatigue peut-elle jouer un rôle ?
L'effectif anglais est un modèle de constance. En terme de temps de jeu, un onze se dessine très clairement, et seule la suspension de Mollie Rouse en quart de finale, remplacée par Georgia Allen, brouille quelque peu cette fracture très nette entre les titulaires et le reste de l'effectif. Le manque de rotation peut-il finir par impacter les performances d'une équipe pour laquelle la condition physique est aussi importante ? Il y a deux ans, la Corée du Nord avait remporté le titre avec une rotation également très réduite, il n'y a donc pas de raison que les mêmes joueuses à quelques exceptions près ne parviennent pas à porter l'équipe jusqu'au titre....
Du côté japonais, la distinction entre onze titulaire et remplaçantes est plus floue à l'exception de certaines joueuses indispensables. Futoshi Ikeda, s'il a effectué un turnover moindre que celui de Gilles Eyquem, a fait confiance à un nombre de joueuses plus important que Mo Marley, pourrait voir ses joueuses disposer d'un petit atout fraîcheur si la rencontre devait traîner en longueur. Mais on arrive à un stade de la compétition ou le mental peut prendre le dessus sur des faiblesses physiques, et à ce niveau, Anglaises comme Japonaises ne manquent pas de fighting spirit...
Il est impossible de dire qui de l'Angleterre ou du Japon obtiendra le droit de disputer sa première finale mondiale vendredi prochain. Entre une équipe asiatique plus complète et capable de s'adapter à différents scénarios de match, et une équipe européenne à la tactique simple mais efficace, il faudra peut-être compter sur les différentes candidates au Ballon d'Or de la compétition qui seront présentes sur la pelouse pour faire pencher la balance du côté de leur équipe.
Du côté japonais, la distinction entre onze titulaire et remplaçantes est plus floue à l'exception de certaines joueuses indispensables. Futoshi Ikeda, s'il a effectué un turnover moindre que celui de Gilles Eyquem, a fait confiance à un nombre de joueuses plus important que Mo Marley, pourrait voir ses joueuses disposer d'un petit atout fraîcheur si la rencontre devait traîner en longueur. Mais on arrive à un stade de la compétition ou le mental peut prendre le dessus sur des faiblesses physiques, et à ce niveau, Anglaises comme Japonaises ne manquent pas de fighting spirit...
Il est impossible de dire qui de l'Angleterre ou du Japon obtiendra le droit de disputer sa première finale mondiale vendredi prochain. Entre une équipe asiatique plus complète et capable de s'adapter à différents scénarios de match, et une équipe européenne à la tactique simple mais efficace, il faudra peut-être compter sur les différentes candidates au Ballon d'Or de la compétition qui seront présentes sur la pelouse pour faire pencher la balance du côté de leur équipe.
Coupe du Monde de la FIFA U20 - Demi-finale
ANGLETERRE - JAPON : 16h00
Vannes (Stade de la Rabine)
Arbitres : Claudia Umpiérrez (Uruguay) assistée de Luciana Mascarana (Uruguay) et Monica Amboya (Equateur). 4e arbitre : Lidya Tafesse Abebe (Ethiopie)
ANGLETERRE - JAPON : 16h00
Vannes (Stade de la Rabine)
Arbitres : Claudia Umpiérrez (Uruguay) assistée de Luciana Mascarana (Uruguay) et Monica Amboya (Equateur). 4e arbitre : Lidya Tafesse Abebe (Ethiopie)