À la mi-parcours, Metz mène la danse dans le groupe A et vise une troisième montée en D1 depuis 2015. Mais plusieurs équipes, à commencer par Arras et Reims, n'ont pas encore abandonné tout espoir d'obtenir la montée, alors que trois équipes sont plus directement que les autres concernées par la course au maintien. Zoom sur le groupe A de la D2, en faisant le point sur la première partie de saison et les enjeux de la phase retour.
Metz a pris les devants
Avec quatre points d'avance sur son plus proche poursuivant avant la phase retour, Metz a su se montrer plus solide que ses concurrents lors de la première partie de saison, ne s'inclinant qu'une fois, à Rouen lors de la troisième journée. Le club mosellan, favori pour la montée avant le début de saison, a tenu son rôle, et a fait la différence notamment grâce à son attaque, de loin la plus prolifique du groupe, la menace venant de partout. Pour Metz, qui devra conserver sa forme de la première moitié de saison et rester concentré jusqu'au bout pour accéder de nouveau à la D1, la question est peut-être plus de construire en vue de s'installer dans l'élite et d'arrêter de faire l’ascenseur.
Le principal concurrent de Metz est Arras, de nouveau dans la course au titre pour sa troisième année en D2 depuis sa relégation. Après un début de saison compliqué (une victoire lors des cinq premières journées), le club a rectifié le tir pour enchaîner les victoires, et se repositionner au classement. Il lui faudra continuer sur cette lancée pour pouvoir espérer menacer Metz, et cela passera par une reprise réussie puisque le club affrontera tout simplement le leader et Reims, troisième, lors des deux premières journées de la phase retour... Pour relancer le suspense, ou lâcher prise dans la course à la montée.
À trois points d'Arras et sept de Metz, Reims a réalisé une petite surprise pour occuper la troisième place du podium. La très jeune équipe rémoise s'est reposée sur une défense de fer, la meilleure du groupe (5 buts encaissés) pour réaliser cette jolie performance. Si un retard de sept points sur la tête n'a rien de rédhibitoire avec onze matches encore à disputer, l'écart est cependant conséquent alors que Metz s'est montré régulier et solide, ainsi qu'Arras une fois le début de saison passée. Si le club ne refusera certainement pas de se mêler à la lutte pour la montée, l'objectif est cependant peut-être plus de garder son niveau de performance en seconde partie de saison et de faire mieux que ses premières années en D2 (5e les deux saisons précédentes).
Avec quatre points d'avance sur son plus proche poursuivant avant la phase retour, Metz a su se montrer plus solide que ses concurrents lors de la première partie de saison, ne s'inclinant qu'une fois, à Rouen lors de la troisième journée. Le club mosellan, favori pour la montée avant le début de saison, a tenu son rôle, et a fait la différence notamment grâce à son attaque, de loin la plus prolifique du groupe, la menace venant de partout. Pour Metz, qui devra conserver sa forme de la première moitié de saison et rester concentré jusqu'au bout pour accéder de nouveau à la D1, la question est peut-être plus de construire en vue de s'installer dans l'élite et d'arrêter de faire l’ascenseur.
Le principal concurrent de Metz est Arras, de nouveau dans la course au titre pour sa troisième année en D2 depuis sa relégation. Après un début de saison compliqué (une victoire lors des cinq premières journées), le club a rectifié le tir pour enchaîner les victoires, et se repositionner au classement. Il lui faudra continuer sur cette lancée pour pouvoir espérer menacer Metz, et cela passera par une reprise réussie puisque le club affrontera tout simplement le leader et Reims, troisième, lors des deux premières journées de la phase retour... Pour relancer le suspense, ou lâcher prise dans la course à la montée.
À trois points d'Arras et sept de Metz, Reims a réalisé une petite surprise pour occuper la troisième place du podium. La très jeune équipe rémoise s'est reposée sur une défense de fer, la meilleure du groupe (5 buts encaissés) pour réaliser cette jolie performance. Si un retard de sept points sur la tête n'a rien de rédhibitoire avec onze matches encore à disputer, l'écart est cependant conséquent alors que Metz s'est montré régulier et solide, ainsi qu'Arras une fois le début de saison passée. Si le club ne refusera certainement pas de se mêler à la lutte pour la montée, l'objectif est cependant peut-être plus de garder son niveau de performance en seconde partie de saison et de faire mieux que ses premières années en D2 (5e les deux saisons précédentes).
Un ventre mou en dégradé
Derrière ces trois clubs à avoir dépassé la barre des vingt points et obtenu une différence de but supérieure à dix, il faudra montrer un autre visage en seconde partie de saison pour garder un espoir pour la montée. Cela vaut pour Saint-Maur, quatrième à deux points de Reims, déjà quatre défaites à son compteur et vingt buts encaissés, dont neuf contre les deux premiers du classement, mais qui a bien terminé l'année avec trois victoires lors des quatre dernières journées.
Cela vaut également pour Saint-Malo (à dix points de Metz), qui a bien débuté la saison mais a tiré la langue en fin d'année, sans aucune victoire lors des quatre dernières journées, La Roche (à douze points de Metz), qui a mal débuté puis mieux fini la première phase, ou encore de Rouen (à treize points de Metz), très irrégulier.
A l'exception de Saint-Maur, à condition de resserrer les rangs en défense notamment, le retard accumulé est cependant certainement trop important pour tous ces clubs, pas vraiment concernés par la course au maintien non plus. Le classement pourra en tout cas évoluer à chaque journée étant donné que les écarts sont très faibles entre les clubs.
Cela vaut également pour Saint-Malo (à dix points de Metz), qui a bien débuté la saison mais a tiré la langue en fin d'année, sans aucune victoire lors des quatre dernières journées, La Roche (à douze points de Metz), qui a mal débuté puis mieux fini la première phase, ou encore de Rouen (à treize points de Metz), très irrégulier.
A l'exception de Saint-Maur, à condition de resserrer les rangs en défense notamment, le retard accumulé est cependant certainement trop important pour tous ces clubs, pas vraiment concernés par la course au maintien non plus. Le classement pourra en tout cas évoluer à chaque journée étant donné que les écarts sont très faibles entre les clubs.
Lorient et Le Mans dans le rouge
Pour l'instant, les deux places de relégables sont occupées par Lorient, 12e avec seulement quatre buts marqués, et Le Mans, 11e, les deux clubs comptant cinq points au compteur. Le Mans, qui recule au classement chaque année depuis sa relégation (2e en 2012, 9e la saison passée), doit inverser la spirale négative. Du côté de Lorient, maintenu après les barrages la saison écoulée, il sera difficile d'espérer quoi que ce soit sans parvenir à trouver le chemin du but adverse. Mais sa victoire face à Issy lors de la 10e journée lui a permis de garder espoir en plus de garder le club à portée de main. Le club francilien (moins bonne défense du groupe) n'a pas encore fait le trou avec le duo, avec sept points dans sa besace, et reste sous la menace directe des deux clubs de la zone rouge.
Avec respectivement, cinq, sept et huit points d'avance sur Issy, Angers, Brest et Rouen ont creusé le trou, mais tout peut aller très vite et il faudra faire attention. Après un début de saison raté, Brest a remporté quatre matches lors des six dernières journées, dont les trois derniers, et si l'équipe, avec plusieurs joueuses habituées à la D1, continue sur sa lancée, elle n'aura pas à regarder derrière. La tendance est inversée du côté d'Angers, qui avait plutôt bien débuté mais n'a remporté aucun de ses six derniers matches, ne prenant que deux points depuis la mi-octobre, et la trêve peut lui avoir permis de retrouver le bon chemin.
Avec respectivement, cinq, sept et huit points d'avance sur Issy, Angers, Brest et Rouen ont creusé le trou, mais tout peut aller très vite et il faudra faire attention. Après un début de saison raté, Brest a remporté quatre matches lors des six dernières journées, dont les trois derniers, et si l'équipe, avec plusieurs joueuses habituées à la D1, continue sur sa lancée, elle n'aura pas à regarder derrière. La tendance est inversée du côté d'Angers, qui avait plutôt bien débuté mais n'a remporté aucun de ses six derniers matches, ne prenant que deux points depuis la mi-octobre, et la trêve peut lui avoir permis de retrouver le bon chemin.