Quantcast
Channel: Footofeminin.fr : le football au féminin
Viewing all 7779 articles
Browse latest View live

Ligue des Champions - WOLFSBURG - LYON : LE SOMMER titulaire

$
0
0
Sur le banc en demi-finale, Le Sommer retrouve une place de titulaire alors que Parris est suspendue. Un onze lyonnais sans Henry qui n'est pas rétablie et avec Gunnarsdottir qui débute face à ses anciennes partenaires. A Wolfsburg, Lerch a préféré aligné Goessling dans l’axe et Blässe sur l’aile laissant sur le banc Wedemeyer. Harder fêtera sa dernière avec les Louves avec le brassard de capitaine à la pointe de l'attaque
OLYMPIQUE LYONNAIS
Ligue des Champions - WOLFSBURG - LYON : LE SOMMER titulaire

VfL WOLFSBURG : Harder capitaine pour une der avant de partir à Chelsea
Ligue des Champions - WOLFSBURG - LYON : LE SOMMER titulaire


Ligue des Champions - Personne ne colle aux basques de LYON qui décroche un septième titre

$
0
0
C'est une série qui continue et dont la fin n'est pas connue. Ce dimanche soir, Lyon a décroché un cinquième sacre consécutif en Ligue des Champions, le septième de l'histoire du club qui a battu Wolfsburg (3-1).
Ligue des Champions - Personne ne colle aux basques de LYON qui décroche un septième titre





UEFA Women's Champions League - Finale
Dimanche 30 août 2020 - 20h00
VfL WOLFSBURG - OLYMPIQUE LYONNAIS : 1-3 (0-2)
San Sebastian (Anoeta) - Huis clos
Temps nuageux (19°C) - Terrain excellent
Arbitres : Esther Staubli (Suisse) assistée de Sanja Rodjak-Karšić (Croatie) et Oleksandra Ardasheva (Ukraine). 4e arbitre : Jana Adámková (République tchèque)
Arbitre assistant VAR : José María Sánchez (Espagne) assisté de Ricardo de Burgos Bengoechea (Espagne)

Buts :
0-1 Eugénie LE SOMMER 25' (Cascarino récupère à 40 m côté droit remise en retrait sur Bronze lance sur le côté Marozsan qui joue avec Cascarino qui a suivi l'action et dans la surface, centre en retrait pour Le Sommer. Excentrée à droite, sa première frappe du droit est repoussée du pied par Abt mais elle a suivi et conclut du gauche en force à 6 m)
0-2 Saki KUMAGAI 43' (Cascarino grand point à droite, centre, renvoi du ballon par Blässe dans l'axe. Engen et Majri sont au duel pour le ballon que Kumagai récupère à 21 m pour placer une frappe du cou du pied gauche sur la gauche de la gardienne)
1-2 Alexandra POPP 57' (Rolfö sur la gauche déborde et centre fort. Bouhaddi repousse mais à l'angle des 5,5 m mais Pajor arrive à centrer instantanément pour la tête de Popp plein axe à 3 m)
1-3 Sara Björk GUNNARSDOTTIR 88' (Corner de Majri à droite qui est boxé par Abt des deux poings vers Le Sommer à l'entrée de la surface qui prend sa chance d'une volée non cadré mais que dévie Gunnarsdottir de la jambe gauche à 5 m au second poteau)

Avertissements : Svenja Huth 14' à Wolfsburg ; Dzsenifer Marozsán 40' à Lyon

Wolfsburg : 27-Friederike Abt ; 9-Anna Blässe (7-Pauline Bremer 78'), 28-Lena Goessling, 23-Sara Doorsoun-Khajeh (4-Kathrin-Julia Hendrich 39'), 6-Dominique Janssen ; 10-Svenja Huth (20-Pia-Sophie Wolter 61'), 15-Ingrid Syrstad Engen, 11-Alexandra Popp, 14-Fridolina Rolfö ; 22-Pernille Harder (cap.), 17-Ewa Pajor (5-Lena Oberdorf 61'). Entr.: Stephan Lerch
Non utilisées : 12-Julia Kassen, 77-Katarzyna Kiedrzynek, 3-Zsanett Jakabfi, 13-Felicitas Rauch, 21-Lara Dickenmann, 24-Joelle Wedemeyer, 30-Lisanne Gräwe

Lyon : 16-Sarah Bouhaddi ; 2-Lucy Bronze, 21-Kadeisha Buchanan, 3-Wendie Renard (cap.), 26-Sakina Karchaoui ; 8-Sara Björk Gunnarsdóttir, 5-Saki Kumagai ; 20-Delphine Cascarino (11-Shanice van de Sanden 87'), 10-Dzsenifer Marozsán (24-Jodie Taylor 87'), 7-Amel Majri (28-Melvine Malard 90+4') ; 9-Eugénie Le Sommer (15-Alex Greenwood 90+4'). Entr.: Jean-Luc Vasseur
Non utilisées : 1-Lola Gallardo, 40-Katriina Talaslahti, 4-Selma Bacha, 6-Amandine Henry, 12-Ellie Carpenter, 23-Janice Cayman

Ligue des Champions - Personne ne colle aux basques de LYON qui décroche un septième titre

Ligue des Champions - Les réactions lyonnaises

$
0
0
Retrouvez les réactions d'Eugénie Le Sommer, Wendie Renard, Sarah Bouhaddi qui ont décroché leur septième titre, du Président Jean-Michel Aulas et de Jean-Luc Vasseur
Eugénie Le Sommer : "On n'en pas marre de gagner"

Wendie Renard : "On se bat chaque année pour ce trophée"

Jean-Michel Aulas : "Cet instinct de se remettre en cause"

Sarah Bouhaddi : "Si tu signes à l'OL, tu signes pour gagner"

Jean-Luc Vasseur : "Une grande satisfaction"
On parlait de parité, elle est acquise puisque aujourd'hui l'Olympique Lyonnais féminin est au même niveau que le Real Madrid des années 1950-1960. C'est une grande satisfaction. Elles voulaient écrire l'histoire, elles ont commencé il y a quelques années et je pense qu'elles n'ont pas fini de l'écrire. On a senti en entrant dans la compétition qu'on avait des soubresauts, des trous sur le plan physique, mais c'était normal parce que l'intensité des matches était tellement importante. Je trouve qu'elles ont fini cette compétition fraîchement, avec pour preuve la première période qui a été à tout point de vue magnifique.

Delphine Cascarino : "On n'a rien lâché"
Il y a beaucoup d'émotions de pouvoir gagner ce match. Je suis vraiment très fière de l'équip. Je suis très fière de recevoir ce trophée (ndlr : meilleure joueuse). On l’a fait en équipe. Depuis le début du tournoi, on est monté crescendo. Aujourd'hui on était présente, on n'a rien lâché. On a eu la chance de mener au score à la pause. On a vraiment tout fait pour tenir le score.

Stephan Lerch (Wolfsburg) : "À certains moments nous avons eu du mal à gérer cette équipe"
Après avoir encaissé deux buts en première période, c'était difficile d'y croire. On savait que ça allait être un match très difficile et il fallait concrétiser ces occasions-là, il fallait profiter des opportunités créées. À certains moments nous avons eu du mal à gérer cette équipe. En seconde période, nous avons été très déterminés surtout sur le plan offensif et j'avais toujours le sentiment que les filles croyaient qu'on pouvait revenir dans le match. On a su réduire l'écart, on s'est créé des occasions mais on n'a pas réussi à marquer ce deuxième but. Aujourd'hui on avait la possibilité de revenir, peut-être égaliser voire gagner le match, mais ça n'a pas été possible.

#D1Arkema - Présentation (1/12) : LE HAVRE à la découverte de la D1

$
0
0
Le club doyen du football français avait tardé à créer sa section féminine mais en l'espace de cinq ans, son équipe a atteint l'élite dans un contexte particulier. L'équipe de Thierry Uvenard qui entame sa quatrième saison à sa tête se prépare entre impatience de débuter alors qu'il doit faire face à des blessures multiples dans son groupe.
#D1Arkema - Présentation (1/12) : LE HAVRE à la découverte de la D1
Mi-avril, un mois après l'arrêt des compétitions à cause de la pandémie, les modalités de classement annoncées par le COMEX laisse entrevoir l'accession vers la D1 Arkema aux dépens de l'AS Saint-Etienne. Il faudra encore patienter un mois pour en avoir l'officialisation mi-mai. Les recours déposés par leur principal adversaire n'ont ensuite pas abouti.

Sous la Présidence de Vincent Volpe, homme d'affaires américain, arrivé en 2015, les ambitions pour l'équipe féminine sont réelles avec la volonté d'atteindre le plus haut niveau français. Après deux premières saisons terminées aux 4e et 5e place en DH normande, le club prend un accent américain en orientant son recrutement dans le pays d’origine de Vincent Volpe. A l'été 2017, Bateman, McDonough, Crable, Wiggins, Hollenbaugh traversent l'Atlantique, de nombreuses autres suivront. La montée en puissance des Havraises est alors impressionnante. Le championnat de R1 est achevé avec 21 victoires et 1 nul, puis deux tours de barrage passés face à Amiens et Nice. Un dernier duel qui fera l'objet de recours du club niçois par rapport à la qualification de certaines joueuses américaines donnant dans un premier temps un avis favorable à Nice avant qu'en appel, les résultats du terrain soient confirmés.

Thierry Uvenard a pris la destinée de l'équipe féminine en 2017 pour l'amener à l'accession en D2 féminine et achève la première saison en D2 nationale à la seconde place. Les parcours en Coupe de France laissent présager du meilleur avec un quart de finale en 2018, puis un huitième de finale face au PSG en 2019 perdu sur un penalty concédé à la 82e minute (0-1) ! C'est finalement, la deuxième saison qui sera la bonne même si le contexte n'a pas permis d'aller au terme. En seize matchs joués, Le Havre concède deux défaites face à Saint-Etienne (1-4) et Thonon-Evian (0-2) mais décroche son accession avec le classement au quotient (0,04 de plus que Saint-Etienne). Objectif rempli pour l'entraîneur qui se rappelle : "Trois ans en arrière, l'objectif était de monter rapidement dans les divisions. Lorsque l'on m'a proposé le projet, que l'on m'a dit d'aller titiller les meilleurs, tout de suite, cela m'a enchanté".

Recrutement de joueuses d'expérience
#D1Arkema - Présentation (1/12) : LE HAVRE à la découverte de la D1
Autour d'une défense solide, le club havrais se devait avec cette accession de renforcer et étoffer son groupe. Si le recrutement a bien débuté, il n'est certainement pas suffisant pour les Havraises. Dans les cinq premières recrues annoncées figurent Boussaha, Sahraoui, Legrout, Arsenieva, Ewele qui se sont engagées pour deux ans. Des profils que connaît bien l'entraîneur havrais "Je connais de chacune leurs qualités et leurs défauts pour les avoir déjà affrontées" décrit le coach. "On a une personne qui travaille très bien sur les Etats-Unis depuis trois ans" précise Uvenard à propos de ces arrivées. "On essaye de prendre des joueuses de qualité avec beaucoup d'expériences. Des joueuses internationales dans certains pays ou un certain nombre de matchs en D1 française. La qualité technique est supérieure avec ces joueuses". Le club a donc plusieurs pistes étrangères et a déjà enrôlé la Chilienne Lara dans le secteur offensif en attendant la probable arrivée d'une attaquante islandaise. Mais c'est dans l'axe de la défense que le club cherche encore à recruter alors que l'infirmerie est déjà bien chargée.

Le staff s'est aussi étoffé avec l'arrivée de Samuel Fau, en provenance d'Albi (D2). Il aura pour mission d'épauler Uvenard dans différentes missions telles que l'analyse vidéo ou encore la préparation physique avec Benjamin Barthélémy. Outre la partie technique, le club va aussi devoir s'agrandir dans la gestion. Le HAC étudie actuellement plusieurs propositions pour recruter un manager de la section féminine. L'objectif est de disposer d'un profil permettant de coordonner l'ensemble de la structure féminine mais aussi de prendre des décisions. Dans sa volonté de continuer le développement, un site dédié aux féminines pour s'entraîner est aussi espéré dans les prochains mois, les dirigeants souhaitant récupérer des terrains sur le vaste complexe Youri Gagarine en plein réaménagement près de l'aéroport.

Une préparation perturbée par les blessures
#D1Arkema - Présentation (1/12) : LE HAVRE à la découverte de la D1
Après avoir envisagé une reprise le 27 juin, celle-ci a été différée d'une semaine pour des raisons extrasportives. "Une reprise en douceur, un peu plus longue avec une première étape de dix jours avec des filles sevrées de ballons". Basée sur du travail de courses et du renfort musculaire, il a fallu attendre mi-juillet pour renouer avec le ballon tout en continuant à travailler l'endurance. Depuis le 20 juillet, les joueuses ont basculé dans la troisième phase avec la préparation standard. Au final, une préparation de neuf semaines et demie soit une quinzaine de jours de plus que les saisons précédentes.

La crainte du staff était les blessures après cette longue interruption et dans ce domaine, l'effectif havrais n'a pas été épargné. Après un premier match face à Orléans (0-0), la recrue Elise Legrout quittait le terrain au bout de trois minutes touchée au genou. La liste s'est allongée (Ewele (aine), Policarpo (cheville)) et une rencontre amicale face à Guingamp a même été annulée. "On a que dix joueuses (ndlr : de champ) de disponible" regrette actuellement Uvenard, sans inclure les jeunes qui ont dû participer à la préparation. "On a fait tourner avec les jeunes qui ont des qualités mais il y a un trop grande différence entre les 19 ans et le niveau D1". Les conséquences de ce groupe réduit s'est traduit dans la rotation lors des matchs amicaux avec des joueuses qui ont répété des rencontres à temps complet. "Il faut que je fasse attention parce que à un moment cela va péter" évoquait Uvenard après le match nul face à Fleury, le 8 août dernier. La suite lui a malheureusement donné raison et l'annonce ces derniers jours d'un rupture totale du ligament croisé antérieur du genou de McDonough devrait laisser la capitaine hors des terrains durant de longs mois et renforcer la nécessité de recruter rapidement. Quant à la dernière rencontre amicale qui devait se tenir face à Saint-Malo (D2), celle-ci a été annulée par précaution en lien avec l'Agence Régionale de Santé alors qu'un cas de COVID-19 au sein de l'effectif U19 masculin. Pendant ce temps, la Chilienne Lara a aussi dû rentrer au pays pour obtenir les autorisations nécessaires pour travailler en France.

"'Il vaut mieux viser la cinquième que la dixième place"
#D1Arkema - Présentation (1/12) : LE HAVRE à la découverte de la D1
Le promu se veut ambitieux à l'image de son Président : "On n'est pas là pour faire l'ascenseur, l'idée est de s'installer dans le milieu de tableau dès cette saison et de se stabiliser à ce niveau" déclarait le Vincent Volpe à la reprise. Uvenard tient le même discours : "J'ai le même discours que Vincent Volpe. On veut se maintenir mais on ne veut pas se maintenir à la dixième place. On vise la cinq, sixième place. Est-ce que l'on n'y arrivera ?, je ne sais pas mais je pense qu'il vaut mieux viser la cinquième que la dixième place parce qu'ensuite, tu n'as plus beaucoup de marges".

Issy, Fleury, Paris FC, Soyaux, Reims ou encore Dijon sont au programme de ce début de saison. "Le début de championnat parait plus simple mais ce n'est peut-être pas là que l'on prendra les points. J'espère bien prendre des points contre des équipes comme Paris, Lyon, Montpellier ou Bordeaux" ambitionne Uvenard dans un championnat qu'il juge à deux vitesses derrière les quatre favoris. Mais le souhait est aussi de ne pas s'ajouter de pression immédiate du résultat : "C'est un championnat que l'on va découvrir. Il ne faut pas se mettre de pression inutile. De toute façon, on va l'avoir". Le club continuera aussi à donner de l'ampleur à son projet en continuant à jouer au Stade Océane. "Le projet du HAC, le fait de jouer au Stade Océane. Ils mettent les moyens pour attendre les objectifs. Quand on voit un stade comme ça. Cela sera le plus beau de stade de D1 Arkema, cela fait chaud au cœur" s'extasiait Lina Boussaha, ce que sa meilleure amie, elle aussi formée au PSG, Santana Sahraoui reconnaissait : "Toutes les équipes de D1 n'ont pas la chance de jouer dans un si beau stade. C'est incroyable, j'espère qu'il y aura le plus de monde possible".

Les mouvements de l'intersaison
Arrivées : Samuel Fau (entraîneur-adjoint, ASPTT Albi), Elise Legrout (UCF, Etats-Unis), Lina Boussaha (Paris Saint-Germain), Santana Sahraoui (US Orléans), Olesya Arsenieva (ASPTT Albi), Luce Ndolo Ewele (Thonon-Evian Grand Genève FC), Francisca Lara (FC Séville, ESP)
A confirmer (source islandaise) Berglind Björg Þorvaldsdóttir (Breiðablik, ISL)

Départs : Aurélie Gagnet (FC Nantes), Ikram Adjabi (US Orléans), Léa Kergal (SM Caen), Laura Rueda (O. Marseille), Marine Allez (arrêt, coordinatrice), Marykate Bateman (USA)

L'effectif
G : 1-Constance Picaud, 16-Olesya Arsenieva, 30-Ariana Anastasiadis
D : 5-Laurène Tresfield, 8-Santana Sahraoui, 12-Maya Neal, 13-Kethna Louis, 27-Jesse McDonough, 29-Deja Davis
M : 4-Francisca Lara, 6-Elise Legrout, 7-Lina Boussaha, 10-Sylia Koui, 28-Margaux Huaumé-Danet
A : 9-Ashley Clark, 11-Alexis Thornton, 18-Omi Aicha Chnina, 19-Elodie Policarpo, 23-Luce Ndolo Ewele, Camille Philippe

Jeunes ayant pris part à la préparation : Inès Seghiri, Emma Amprimo, Elisa Aubert, Marie Leon, Emeline Minot, Solenn Levesque

>> Plus d'infos sur l'effectif

Staff
Thierry Uvenard, entraîneur
Samuel, adjoint et analyste vidéo
Jérémie Bourguet, préparateur athlétique
Michel Courel, entraîneur des gardiennes
Claire Gouget, kinésithérapeute
Marine Allez, coordinatrice
Antoine Leveuf, dirigeant

La préparation
#D1Arkema - Présentation (1/12) : LE HAVRE à la découverte de la D1
Reprise : 2 juillet 2020

Amicaux
1er août 2020 Le Havre - Orléans (D2) : 0-0, à Dreux
5 août 2020 Le Havre - Guingamp : annulé, à Coutances
8 août 2020 Le Havre - Fleury : 0-0, à Oissel
15 août 2020 Le Havre - Nantes (D2) : 1-1 (1-1), à Argentan (Lina Boussaha 10')
22 août 2020 Lens (D2) - Le Havre : 0-4 (0-1), à Arras (Kethna Louis 44', Alexis Thornton 55', Deja Davis 68', 76')
29 août 2020 Le Havre - Saint-Malo (D2) : annulė, à Bayeux

>> Plus d'infos sur les amicaux
>> Le calendrier du championnat

#D1Arkema - Présentation (1/12) : LE HAVRE à la découverte de la D1

#D1Arkema - Présentation (2/12) : ISSY effectue son retour avec humilité

$
0
0
Pour la fois de son histoire, l'équipe féminine d'Issy-les-Moulineaux a décroché son billet en D1. Une performance accomplie assez aisément dans son groupe de D2 devançant Rodez de douze points à l'arrêt du championnat. Ce retour est le fruit du travail de Yacine Guesmia qui a relancé une formation qui avait connu deux relégations successives pour retomber en R1 en 2016-2017.
#D1Arkema - Présentation (2/12) : ISSY effectue son retour avec humilité
A 33 ans, l'ancien joueur et éducateur de l'AS Saint-Ouen l'Aumône, s'est lancé dans un nouveau challenge en signant en 2016 au FF Issy alors relégué en DH deux ans après avoir connu la D1. Champion de DH Ile-de-France pour sa première saison à la tête de l'équipe, la formation avait sorti ensuite Blanzy et Clermont en barrage pour retrouver la D2. Huitième, cinquième et enfin premier, Issy a grappillé les places en trois saisons pour se retrouver en D1. Mais le plus dur commence aujourd'hui pour ce club fondé en 1997 par des joueuses péruviennes sous le nom d'AFF EuroPeru et affilié à la FFF en 1999. Au cours de son histoire, le club est resté durant huit saisons au niveau régional avant de décrocher sa première accession dans la "feu" D3 en 2008 et s'y illustre déjà. Une première saison ponctuée d'une nouvelle accession. La suite est aussi brillante avec une place répétée dans le trio de tête de D2 trois saisons de suite et enfin une première accession en D1 en 2012-2013. Cette première saison dans l'élite se solde par une rélégation (11e). Un bref passage en D2 et un nouveau retour en D1 plus difficile en 2014-2015 (12e). La réforme de la D2 entraîne finalement l'équipe en DH malgré une 8e place. Tout cela avant de rebondir.

Fort de ce passé qui a montré déjà en son temps toute la difficulté à exister en D1, le club isséen qui doit grandir et se donner de nouveaux moyens pour exister dans l'élite féminine a changé de nom cet été. Exit l'Issy Football Féminin, c'est désormais le Grand Paris Seine Ouest 92 Issy dont il faut parler face à l'OL, le PSG ou encore le Paris FC. L'actuelle Présidente Christine Aubère évoquait le projet du club sur le site de la Ligue Paris-IDF : « C’est le résultat d’un projet club sur lequel on travaille depuis plusieurs années et dont l’idée principale était de ne pas se précipiter mais plutôt de construire dans le temps et de créer des passerelles entre les différentes catégories ». Issy pourra bénéficier d'ici deux ans des installations de la Cité des Sports mais doit encore être patient alors qu'il faut arriver à exister au sein de l'élite. Pour la Présidente, « L'idée est de travailler sur un projet qui aille en peu dans ce sens-là, sans forcément se rapprocher d’un club, mais au moins en tentant de construire un projet économique autour de tout cela. Nous sommes en discussion notamment avec le département pour faire en sorte qu’il soit, avec Grand Paris Seine Ouest, un des partenaires privilégiés ». Ce travail a amené à ce nouveau nom auquel pour donner le sigle GPSO 92. Avec un nouveau projet à 4 ans et comme date cible les Jeux Olympiques en 2024, cette première année sera entièrement concentrée sur le maintien.

Lancer des jeunes
#D1Arkema - Présentation (2/12) : ISSY effectue son retour avec humilité
Avec le départ de joueuses majeures (Amani vers Dijon, Dhaeyer vers Nantes) lors de l'accession, Issy a recruté différents profils de joueuses. Julie Rabanne en provenance va apporter son expérience de la D1 et retrouvera des joueuses qu'elle connaît avec Gwenaëlle Butel et Nonna Debonne, elles aussi pièces maîtresses par leur vécu de la D1. "Les filles plus expérimentées" seront présentes pour encadrer les plus jeunes espère Yacine Guesmia. "En tant que promu, petit club de D1, on va essayer de lancer les jeunes". Sont ainsi arrivées cet été deux anciennes du Paris FC en quête de temps de jeu en D1 : Celya Barclais et Mélanie Carvalho. "On va essayer de leur faire confiance, je pense qu'elles ont toutes le potentiel. Après c'est à nous de faire le boulot, elles sont motivées, concernées" se satisfait déjà l'entraîneur. Mais la défense devra désormais résister aux attaques de D1. Avec la capitaine Butel qui fait partie des quatre joueuses qui ont l'expérience de la D1, "elle va nous apporter un plus. Les autres filles derrière sont des jeunes de 19 à 21 ans". Dans un système privilégié en 3-4-3, la préparation a été aussi l'occasion d'effectuer des tests : "L'idée est que les filles soient capables de jouer à plusieurs postes. On a fait des tests pour avoir plusieurs options à la reprise du championnat".

Derrière un milieu où Kaabachi fera parler sa technique et sa vision du jeu, l'équipe peut compter sur ses atouts offensifs pour faire pencher la balance. "On a des filles qui vont assez vite, il vaut mieux en profiter" souligne Guesmia. Le prêt de Mbakem Niaro en contrat pour quatre ans avec Montpellier est une belle opportunité. Une fille que connait bien l'entraîneur pour être originaire comme elle du Val d'Oise. "C'est une fille très à l'écoute avec un gros potentiel. C'est la plus jeune mais elle peut tirer l'équipe vers le haut". Tout comme elle, Salma Zemzem va aussi se frotter à la D1 "Elle est en phase d'apprentissage, elle va découvrir la D1". Une autre joueuse sera à suivre tant elle dispose de qualités de vitesse intéressante. Il s'agit de l'Haïtienne Batcheba Louis. Les choix seront donc multiples dans ce secteur : "C'est là où l'on a le plus de concurrence, elles se tirent la bourre, elles me rendent les choix difficiles. Il y a des joueuses techniquement à l'aise, rapide" s'enthousiasme l'entraîneur.

Une attaque toujours présente en préparation
#D1Arkema - Présentation (2/12) : ISSY effectue son retour avec humilité
Les Isséennes ont repris le chemin des terrains le 15 juillet dernier. Avec un groupe cependant amputée des deux recrues étrangères Pantuso et Borgella qui n'ont pas pu participer dans l'attente des autorisations administratives. Une préparation effectuée de manière progressive avec la longue interruption. Lors du tournoi organisé à Phalsbourg, Yacine Guesmia avait profité de l'occasion pour effectuer un stage de cohésion de quatre jours en Moselle. "L'objectif est d'être plus dans le dur sur le stage" indiquait alors le coach. Au niveau des adverses proposés en préparation, c'est aussi la ligne de conduite suivie. Deux premières rencontres face à des pensionnaires de D2 soldées par cinq inscrits, avant des formations étrangères lors de la Women's Cup du Grand Est. Un match engagé perdu face à Sand (1-2) et une large victoire devant le Standard de Liège (6-3). "On monte en intensité. Cela nous permet de continuer la préparation en augmentant de rythme. L'objectif est de donner beaucoup de temps de jeu aux filles" précisait Guesmia. "C'est différent du football français, cela nous fera progresser en ayant la capacité à s'adapter à nos adversaires. Si on est en mesure de répondre dans l'agressivité, on pourra répondre à n'importe quelle équipe" relevait le technicien.

Tout en préservant les joueuses touchées par quelques pépins physiques à l'image de Solène Froger (doigt), Issy a fini la semaine écoulée par deux rencontres. Une nouvelle victoire avec cinq buts inscrits face à une formation de D2 puis un ultime test dimanche contre Saint-Etienne qui reste en D2 cette saison mais reste un candidat à l'accession. Une première période difficile soldée par trois buts encaissés, avant qu'en seconde période, Issy fasse jeu égal. Ce samedi, ce sera le rival des Stéphanoises la saison dernière qui se présentera face à elle avec la venue du Havre. Cette fois-ci, le résultat aura son importance.

"Gallo" d'essais à Boulogne-Billancourt pour viser le maintien
#D1Arkema - Présentation (2/12) : ISSY effectue son retour avec humilité
Le défi des Isséennes s'annonce de taille au moment de se lancer ce samedi. "On est sur du très amateur" n'hésite pas à souligner l'entraîneur "L'objectif est clair, le maintien" même Guesmia espère bien remporter plusieurs matchs dans cette saison qui s'annonce difficile. Avec un effectif où les joueuses devront gérer travail, études et entraînement, les conditions sont loin de celles de nombreuses formations professionnelles. Sans disposer des mêmes moyens, Issy mise sur un projet et une mutualisation des moyens avec les partenaires locaux. En attendant la Cité des Sports, Issy va migrer dans sur un nouveau terrain où elles ont pris leurs repères en amical contre Saint-Maur. Sur le terrain synthétique du Stade Le Gallo, à Boulogne-Billancourt, le club dispose d'une tribune pour accueillir du public et d'un terrain répondant à l'exigence réglementaire. Persévérance et humilité seront de mises pour bien figurer dans l'élite tout en continuant à avancer.


Les mouvements de l'intersaison
#D1Arkema - Présentation (2/12) : ISSY effectue son retour avec humilité
Arrivées : Pauline Moitrel (Stade de Reims), Celya Barclais (Paris FC), Julie Machart-Rabanne (FC Fleury 91), Kayla Mills (Thonon-Evian Grand Genève FC), Mélanie Carvalho (Paris FC), Salma Zemzem (VGA Saint-Maur), Roselord Borgella (Maccabi Kishronot Hadera FC, ISR), Esther Mbakem Niaro (Montpellier HSC U19, prêt), Allison Pantuso (FF Lugano 1976, SUI), Julie Peruzzetto (sans club, Toulouse FC 18-19)

Départs : Salma Amani (Dijon FCO), Pauline Dhaeyer (FC Nantes), Ana Alves Rodrigues (ES Seizième), Lilas Traïkia (arrêt), Frances Reuland

L'effectif
G : 1-Solène Froger, 30-Pauline Moitrel
D : 2-Celya Barclais, 4-Allison Pantuso, 8-Nonna Debonne, 15-Clara Creus Fabregat, 23-Sarah Boudaoud, 24-Mélanie Ribeiro De Carvalho, 26-Oumy Bayo, 28-Gwenaëlle Butel
M : 6-Fanny Pereira, 10-Ella Kaabachi, 14-Ariana Mondiri, 17-Julie Rabanne, 18-Kayla Mills
A : 7-Batcheba Louis, 9-Salma Zemzem, 11-Sara Janbon, 12-Cindy Thomas, 19-Esther Mbakem Niaro, 20-Laurie Teinturier, 22-Julie Peruzzetto, 29-Roselord Borgella

>> Plus d'infos sur l'effectif

Staff
Yacine Guesmia, entraîneur
Adrien Bartout, entraîneur adjoint
Kevin Francineau, entraîneur adjoint et analyste vidéo
Jordy Longui, entraineur des gardiennes
Aurélien Marchési, préparateur physique
Sarah Dizengremel, kinésithérapeute
Ahmed Smida, dirigeant

La préparation
Reprise : 15 juillet 2020

Amicaux
1er août 2020 Nancy (D2) - Issy : 0-5, à Cormontreuil (Batcheba Louis x2, Julie Rabanne, Laurie Teinturier, Esther Mbakem Niaro)
8 août 2020 Orléans (D2) - Issy : 2-5 (2-2), à Orléans (Solenne Ninot 12', Ikram Adjabi 34' ; Batcheba Louis 6', Ella Kaabachi 10' s.p., Laurie Teinturier 47', Cindy Thomas 48', 68')
13 août 2020 SC Sand (ALL) - Issy : 2-1 (0-0), à Phalsbourg (Danielle Tolmais 55', Ricarda Schaber 56' ; Esther Mbakem Niaro 66')
16 août 2020 Issy - Standard de Liège (BEL) : 6-3 (3-2), à Phalsbourg (Laurie Teinturier 4', Ella Kaabachi 21', Ariana Mondiri 26', Julie Rabanne 63', Salma Zemzem 86', Kethna Louis 88' ; Janne Schoenmakers 9', 39', Davinia van Mechelen 57')
26 août 2020 Issy - Saint-Maur (D2) : 5-0 (2-0), à Boulogne-Billancourt (Ariana Mondiri 6', Julie Rabanne x2, Batcheba Louis, Salma Zemzem)
30 août 2020 Issy - Saint-Etienne (D2) : 3-6 (0-3), à Bourges (Julie Rabanne 51', 57', Kayla Mills 69' ; Audrey Chaumette 15', 27', Kelly Gago 41', Lalia Storti 52', 64', Gwladys Debbache 77')

>> Plus d'infos sur les amicaux
>> Le calendrier du championnat

UEFA - Qualifications Euro 2021 : des matchs perdus par forfait ou tirage au sort...

$
0
0
Le Comité exécutif de l’UEFA approuve de nouveaux principes relatifs aux prochains matches pour équipes nationales en cas de report ou d'annulation de rencontres. Les décisions peuvent aller jusqu'à la perte par forfait mais aussi des rencontres décidées au tirage au sort
UEFA - Qualifications Euro 2021 : des matchs perdus par forfait ou tirage au sort...
Les préparatifs des matches pour équipes nationales avancent bien en dépit des difficultés liées à la pandémie de COVID-19. L’application du Protocole de reprise du jeu de l’UEFA, qui inclut un programme de tests rigoureux, vise à garantir que les matches puissent se dérouler comme prévu. Par ailleurs, sur la base des exigences du Protocole de l’UEFA, la plupart des associations membres sont parvenues à obtenir des dérogations de la part des autorités nationales/locales compétentes permettant aux équipes de se rendre sur les sites des matches et à leurs joueurs/joueuses de regagner leur club après le match avec leur équipe nationale.

Quelle solution si l'équipe entière est en quarantaine ?
Toutefois, en cas de test positif au COVID-19 avant un match, des groupes de joueurs/joueuses ou des équipes entières peuvent être placés en quarantaine et une association nationale peut se retrouver dans l’impossibilité d’aligner une équipe pour un match donné suite à une décision de l’autorité nationale/locale compétente.

Par voie de conséquence et en raison du calendrier international des matches très chargé, il pourrait s’avérer impossible de reprogrammer un match de la phase de qualification du Championnat d’Europe féminin de l’UEFA 2019-21.

Compte tenu de cette situation et de la spécificité des matches des compétitions pour équipes nationales, le Comité exécutif de l’UEFA a approuvé les principes suivants le 28 août 2020, qui s’appliquent aux compétitions susmentionnées.

Jusqu'à la perte par forfait ou un tirage au sort pour le résultat !
1) Si un groupe de joueurs/joueuses ou une équipe est placé(e) en quarantaine obligatoire ou en isolement sur décision d’une autorité nationale/locale compétente, le match se jouera comme prévu si l’équipe dispose d’au moins treize joueurs/joueuses (y compris au moins un[e] gardien[ne]), quelles que soient les dispositions correspondantes du règlement de la compétition (notamment concernant le délai de soumission de la liste des joueurs/joueuses), à la condition que tous les joueurs/toutes les joueuses soient qualifié(e)s pour représenter leur équipe nationale senior conformément aux dispositions applicables de la FIFA et aient été testé(e)s négatifs/négatives conformément au Protocole de l’UEFA.

2) Si une association nationale n’est pas en mesure d’aligner une équipe de treize joueurs/joueuses (y compris au moins un[e] gardien[ne]), le match sera, dans la mesure du possible, reporté à une date à déterminer par l’Administration de l’UEFA, qui sera également habilitée à attribuer ce match à un site dans un pays neutre (sur le territoire d’une association membre de l’UEFA) si elle le juge approprié ; dans tous les cas, l’équipe recevante reste chargée d’organiser le match et assume tous les coûts y relatifs.

3) Si le match ne peut pas être reprogrammé, l’Instance de contrôle, d’éthique et de discipline de l’UEFA prendra une décision en la matière. L’association nationale responsable du non-déroulement ou du déroulement partiel du match sera déclarée perdante par forfait par l’Instance de contrôle, d'éthique et de discipline de l’UEFA, sauf si cette dernière arrive à la conclusion que les deux équipes ou aucune d’entre elles n’est/ne sont responsable(s) du non-déroulement ou du déroulement partiel du match, ce qui signifie qu’il n’y aurait alors pas de défaite par forfait. En l’absence de défaite par forfait, le résultat du match sera tiré au sort (à savoir, victoire 1-0, défaite 0-1 ou match nul 0-0) par l’Administration de l’UEFA.

4) Si l’un des membres de l’équipe arbitrale désignée pour un match est testé positif au COVID-19, l’UEFA est, à titre exceptionnel, habilitée à désigner un(e) remplaçant(e) qui peut avoir la même nationalité que l’une des associations nationales concernées et/ou ne figure pas sur la liste de la FIFA.

#D1Arkema - Présentation (3/12) : FLEURY continue à s'épanouir

$
0
0
"A cœur vaillant, rien d'impossible", la devise du club floriacumois illustre bien ses valeurs alors que l'équipe féminine entame sa quatrième saison en D1 avec un large renouvellement de l'effectif.
#D1Arkema - Présentation (3/12) : FLEURY continue à s'épanouir
Depuis le transfert du FCF Val d'Orge lors de sa promotion en D1 en 2017 vers le FC Fleury 91, le Président Pascal Bovis a donné un nouvel élan à la structure féminine. Ce dernier s'est donné les moyens de ses ambitions pour permettre à son équipe de rivaliser avec les meilleures formations du championnat. De quoi aussi le faire réagir alors qu'il a appris les modalités de répartition décidée par la Ligue de Football Professionnel avec l'Association pour le football professionnel féminin (AFPF) concernant les 6 M€ d'aides accordés pour la saison 2020-2021 suite au reversement de droits TV de la LFP.

Une inéquité mal perçue pour un club qui veut investir et se structurer sans l'appui d'une structure professionnelle masculine. Huitième place en 2018, une neuvième en 2019, le club a fini la saison dernière à la 7e place après 16 journées. Si le tableau de chasse de l'édition écoulée n'est pas aussi surprenant que la saison 2018-2019 où Fleury avait accroché Lyon (1-1) et battu Montpellier (1-0), l'équipe a su décrocher les points nécessaires face aux adversaires directs. "On est une jeune équipe de D1, on est un club amateur même si tout est professionnel" résume l'ex-entraîneur messin.

Si le club pérennise sa situation dans l'élite depuis trois ans, sur le banc, le turn-over a marqué ses dernières saisons imposé parfois par le règlement mais aussi des choix internes au club. En cours de saison dernière, David Fanzel a finalement repris le flambeau avec une bonne connaissance du championnat grâce à son passé au FC Metz. Il a ainsi pu participer au recrutement et à la préparation de cette nouvelle saison : "Mon expérience a été de courte durée la saison dernière avec le COVID mais je suis le coach d'un club en pleine croissance et qui fait tout pour les féminines soient bien représentées en D1" se félicite David Fanzel.

Un recrutement d'étrangères expérimentées
#D1Arkema - Présentation (3/12) : FLEURY continue à s'épanouir
Avec un budget stable par rapport à la saison écoulée, le club a poursuivi son choix de recrutement. Ce sont des internationales venant de différents horizons et notamment d'Europe du Nord ou de l'Est qui ont rallié le club de l'Essonne. Toutes avec une solide expérience du haut niveau et une volonté de prouver par le travail et l'exigence : "C'est toujours aléatoire quand on recrute à l'étranger mais ce sont toutes des internationales" précise le coach floriacumois. Une filière qui a montré l'an dernier ses effets bénéfiques. "On a un effectif renouvelé pratiquement à 50% avec un gros recrutement à l'étranger avec des joueuses qui nous apportent cette envie de travailler tout le temps" insiste l'entraîneur.

Avec des arrivées danoises l'an passé, ce sont des joueuses norvégienne, suédoise, polonaise, australienne ou encore américaine qui ont débarqué cette saison. "Elles nous apportent cette envie de travailler tout le temps. Elles entrainent tout le groupe vers le haut" insiste le coach. Le club a aussi misé sur le retour de Le Garrec après un passage outre-Manche et qui pourra aussi continuer à communiquer plus facilement avec toutes les étrangères après l'apprentissage de l'Anglais, tout en apportant aussi sur le terrain ses qualités sur les coups de pied arrêtés.

Le recrutement en France n'a pas été omis avec l'arrivée d'une gardienne de Nancy, d'une latérale en provenance de Metz tandis que Julie Piga arrivée en cours de saison aura l'occasion de trouver sa place. Pour compenser la dizaine de départs parfois pour des joueuses non conservées, le club a aussi fait appel à de plus jeunes joueuses en devenir comme Eninger ou encore Nado. "On a profité du confinement pour intégrer des jeunes joueuses même si l'écart est énorme entre U19 et la D1. Elles sont là avec sérieux. Quoi qu'il arrive, ce sera une bonne expérience pour elles" ajoute Fanzel.

Une intégration réussie en préparation
#D1Arkema - Présentation (3/12) : FLEURY continue à s'épanouir
Après une reprise le 15 juillet qui a permis au groupe fortement renouvelé de faire connaissance avec un stage de cohésion, la première rencontre amicale s'est déroulée face à une formation belge. Malgré la défaite, les recrues ont déjà montré leur potentiel. "Quand il y a beaucoup de recrues étrangères mais que vous recrutez des bonnes joueuses, elles comprennent vite le foot" résume Fanzel. La seconde rencontre jouée sous la chaleur n'a pas permis de s'exprimer aussi bien avec un nul face au Havre (0-0). C'est ensuite une plus large victoire qui a été signée face au LOSC (6-1). La satisfaction s'est ressentie dans la production du jeu : "Notre recrutement a été fait avec des joueuses qui vont très vite devant". La suite de la préparation face à de futurs rivaux s'est soldée par une courte défaite devant Reims (2-3) et une courte victoire face à Dijon (1-2). Le bilan reste encourageant avec cette alliance de joueuses de tout horizon : "Elles veulent toutes parler français. Il y a une intégration dans la vie sociale du groupe qui est bonne" résume Fanzel.

Objectif top5
#D1Arkema - Présentation (3/12) : FLEURY continue à s'épanouir
Avec l'ambition déjà affichée la saison dernière de terminer cinquième, le Président garde les mêmes objectifs. "Il faut être ambitieux et le recrutement a été fait en ce sens" déclare Fanzel qui reste aussi pragmatique : "Le premier objectif, c'est le maintien et d'être meilleur que la saison dernière dans le jeu. L'objectif, c'est la cinquième place mais je ne veux pas oublier la Coupe de France qui apporte de belles sensations. Il faut que cela fasse partie de l'ambition de l'équipe". Car ce sont les performances qui permettent aussi au club d'attirer des joueuses expérimentées pour continuer à perdurer dans l'élite. "L'ambition du Président pour permettre un recrutement toujours meilleur, c'est d'aller titiller les gros comme on en rêve tous" ajoute Fanzel. Fleury n'a certainement pas dit son dernier mot et espère continuer son épanouissement en D1.

Les mouvements de l'intersaison
Arrivées : Anja Sønstevold (LSK Kvinner, NOR), Emma Checker (Melbourne City FC, AUS), Maureen Bigot (FC Metz), Manon Heil (AS Nancy), Julia Spetsmark [SUE] (SL Benfica, POR), Thelma Eninger (PSG U19), Dominika Grabowska (Górnik Lęczna, POL), Léa Le Garrec (Brighton & Hove Albion, ANG), Kate Nado (VGA Saint-Maur), Kenza Chapelle (VGA Saint-Maur), Alizée Leroy (Paris FC U19), Céleste Boureille (Portland Thorns, prêt)

Départs : Maryne Gignoux-Soulier (Dijon FCO), Daphné Corboz (Paris FC), Kelly Gadéa (ESP), Stine Larsen (Aston Villa, ANG), Rikke Sevecke (Everton FC, ANG), Julie Machart-Rabanne (FF Issy), Melvine Malard (fin prêt, O. Lyonnais), Sonia O'Neill (Rangers FC, ECO), Pauline Benoist (Vaux Le Pénil La Rochette), Laurine Pinot (FC Metz)

L'effectif
G : 1-Philippe, 16-Heil, 30-Brinon
D : 2-Meffometou, 3-Sandvej, 5-Nado, 15-Checker, 20-Fernandes, 21-Dafeur, 22-Sønstevold, 23-Sissoko, 25-Piga, 28-Haupais
M : 6-Eninger, 7-Makanza, 8-Dear, 10-Le Garrec, 11-Bigot, 13-Boureille, 14-Grabowska, 19-Leroy, 27-Chatelain
A : 9-Spetsmark, 12-Diaz, 17-Azzaro, 18-Chapelle

>> Plus d'infos sur l'effectif

Staff
Sylvain Carric, directeur sportif
David Fanzel, entraîneur
Adrien Boissonnot, entraîneur adjoint
Jérémy Pourcel, préparateur physique et entraîneur adjoint
Quentin Berger, préparateur physique adjoint
Alexy Kastelyn, entraîneur des gardiennes
Olivier Roussey, kinésithérapeute
Suzanne Hoctachy, kinésithérapeute
Nicolas Bompard, docteur

La préparation
Reprise : 15 juillet 2020

Amicaux
1er août 2020 Fleury - RSC Anderlecht (BEL) : 3-4 (0-2), à Charleville-Mézières (Julia Spetsmark 55', Jenna Dear 84', 89' ; Tine De Caigny 36', 77', Jarne Teulings 45+4', Mariam Toloba 62')
8 août 2020 Le Havre - Fleury : 0-0, à Oissel
14 août 2020 Fleury - Lille (D2) : 6-1 (3-1), à Phalsbourg (Léa Le Garrec 8', Marina Makanza 24', Hannah Diaz 43', Lorena Azzaro 48' s.p., Céline Chatelain 84', Kenza Chapelle 89' ; Noémie Mouchon 39')
22 août 2020 Reims - Fleury : 3-2 (2-0), à Bétheny* (Kessya Bussy 29', Melissa Herrera 34', Mélissa Gomes 61' s.p. ; Julia Spetsmark 47', Marine Dafeur 82')
29 août 2020 Dijon - Fleury : 1-2 (1-0), à Auxerre (Léa Declercq 22' s.p. ; Jenna Dear 61', 89' s.p.)

>> Plus d'infos sur les amicaux
>> Le calendrier du championnat

#D1Arkema - Présentation (3/12) : FLEURY continue à s'épanouir

#D1Arkema - Présentation (4/12) : REIMS mise sur le contenu

$
0
0
Pour sa deuxième saison en D1 après, le Stade de Reims veut continuer sur sa lancée. Amandine Miquel misera à nouveau sur la volonté de produire de jeu avant la recherche immédiate du résultat. La saison écoulée avait permis de terminer huitième.
#D1Arkema - Présentation (4/12) : REIMS mise sur le contenu
Le club rémois ne pouvait pas espérer mieux que de se maintenir en D1 en 2020 pour son retour après plus de trente ans d'absence, alors que l'équipe masculine décrochait pour sa part une qualification européenne qui lui échappait depuis la glorieuse période. C'est tout un club qui a su se reconstruire ces dernières saisons et l'équipe féminine avec ses cinq titres de champion de France a réussi sa renaissance. Sous la direction d'Amandine Miquel, le long travail engagé a porté ses fruits mais reste désormais à confirmer pour cette deuxième saison. Avec quatre victoires en seize matchs, Reims pointait à la 8e place à l'arrêt des compétitions alors que les adversaires directs se profilaient pour finir la saison.


La capitaine Spinelli partie, Feller out
#D1Arkema - Présentation (4/12) : REIMS mise sur le contenu
Après trois saisons de bons et loyaux services, la capitaine italienne Spinelli a décidé de rentrer dans son pays. C'est donc une nouvelle charnière centrale avec laquelle devra composer la coach profitant notamment des arrivées d'Awona et Mayi Kith, alors que Deslandes, Rapp et Kravets ont aussi été essayées à ces postes. Un autre départ est survenu dans ce secteur défensif avec Simon qui a rejoint le PSG. Mayi Kith ou encore l'une des dernières recrues Hana Kerner offriront des alternatives dans le couloir.

Le milieu de terrain est le secteur le plus stable durant cette intersaison avec notamment Corboz, Ouchene, van der Linden alors qu'en attaque, l'expérience des internationales Herrera, Romanenko et Gomes, promue capitaine, sera toujours précieuse pour réussir de bons coups pendant que Bussy arrivée d'Orléans va découvrir la D1 tout en poursuivant ses études. Un groupe finalement réduit mais souhaité : "On se base plutôt sur la qualité que la quantité" précise Amandine Miquel avec vingt joueuses dont deux gardiennes.

Cependant, à quelques jours de la reprise, alors que Feller n'avait pas pu prendre part à la préparation, la nouvelle est officiellement tombée concernant la prometteuse Feller. Avec une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche, celle que son club avait réussi à garder, exigeant 500 000 € pour son départ vers l'OL, manquera de longs mois. Peut-être l'occasion de réfléchir à une autre arrivée.

Une préparation sérieuse
#D1Arkema - Présentation (4/12) : REIMS mise sur le contenu
Pour sa préparation, le Stade de Reims était opposé à des formations avec lesquels elles devraient se battre au milieu de tableau. Après deux nuls face au PFC puis le Standard de Liège, Reims était opposé à Dijon. Menant 2-0 après une heure de jeu, l'équipe a été rejointe sur le fil (2-2). Une bonne prestation confirmée devant Fleury avec trois buts inscrits pour deux encaissés, et un penalty arrêté par la gardienne rémois. La préparation s'est terminée par un succès plus aisé devant Sand (3-0) toujours avec la même volonté de miser sur le jeu : "L'objectif est d'essayer de jouer un maximum et d'essayer d'éviter d'allonger". D'autant que le calendrier de début de saison ne s'annonce pas comme une sinécure. Bordeaux, Lyon et le PSG vont s'enchaîner tout au long du mois de septembre avant de connaître des mois d'octobre et novembre bien différents.

Continuer à gravir les échelons
#D1Arkema - Présentation (4/12) : REIMS mise sur le contenu
Après avoir réussi à se maintenir, Amandine Miquel souhaite viser plus haut comme chaque année. "L'objectif est de faire mieux de saison en saison. C'est ce que l'on arrive à faire depuis quatre ans. L'idée est de continuer, faire aussi bien voir". Cinquième, deuxième pour premier en D2, Reims continue à gravir les échelons avec sa huitième place. Mais au-delà du classement, Amandine Miquel rappelle ses principes qui ont pris de réaliser de belles performances la saison dernière : "Avant de s'attacher aux résultats, ce qui compte c'est le contenu. Si le contenu est bon, les résultats couleront de source". C'est sûr, Reims pétille à nouveau.

Les mouvements de l'intersaison
Arrivées : Kessya Bussy (US Orléans), Naomie Feller (retour prêt, O. Lyonnais), Marie-Aurelle Awona (Madrid CFF, ESP), Easther Mayi Kith (FC Metz, prêtée par Montpellier HSC), Hana Kerner (Univ. of Virginia, USA)

Départs : Giorgia Spinelli (AC Milan, ITA), Bénédicte Simon (Paris-Saint-Germain FC), Chloé Piérel (Lille OSC), Pauline Moitrel (FF Issy), Jessy Roux (fin prêt, O. Lyonnais), Evanna Soyeux (arrêt)

L'effectif
G : 1-Phallon Tullis-Joyce, 16-Audrey Dupupet
D : 2-Darya Kravets, 4-Easther Mayi Kith, 5-Marie-Aurelle Awona, 8-Hana Kerner, 12-Vita van der Linden, 18-Océane Deslandes, 22-Magou Doucouré
M : 6-Tess David, 10-Rachel Corboz, 14-Sonia Ouchène, 15-Lou-Ann Joly, 23-Grace Rapp, 26-Chloé Philippe
A : 7-Mélissa Herrera, 9-Mélissa Gomes, 11-Tetyana Romanenko, 19-Kessya Bussy, 20-Naomie Feller

>> Plus d'infos sur l'effectif

Staff
Amandine Miquel, entraîneure
Amaury Messuwe, entraîneur adjoint
Christopher Dauphin, entraîneur des gardiennes
Hugo Varloteau, préparateur athlétique
Coralie Parmentier, médecin
Lucie Mertes, kinésithérapeute
Xavier Hugonnot, kinésithérapeute

La préparation
Reprise : 13 juillet 2020

Amicaux
9 août 2020 Reims - Paris FC : 2-2 (1-1, 2-1), à Bétheny (Mélissa Gomes 25', Kessya Bussy 47' ; Mathilde Bourdieu 16', Eseosa Aigbogun 65')
12 août 2020 Reims - Standard de Liège (BEL) : 1-1 (0-0), à Charleville-Mézières (Kessya Bussy 85' ; Noémie Gelders 78')
16 août 2020 Dijon - Reims : 2-2 (0-1), à Phalsbourg (Rose Lavaud 66', Désiré Oparanozie 90+2' ; Darya Kravets 40', Lena Goetsch 51' c.s.c.)
22 août 2020 Reims - Fleury : 3-2 (2-0), à Bétheny (Kessya Bussy 29', Melissa Herrera 34', Mélissa Gomes 61' s.p. ; Julia Spetsmark 47', Marine Dafeur 82')
29 août 2020 Reims - SC Sand (ALL) : 3-0 (2-0), à Boulay-Moselle (Vita van der Linden 7', Mélissa Herrera 13', 49')

>> Plus d'infos sur les amicaux
>> Le calendrier du championnat

#D1Arkema - Présentation (4/12) : REIMS mise sur le contenu


Bleues - La liste annoncée le 10 septembre

$
0
0
La sélectionneure de l'Équipe de France féminine communiquera le jeudi 10 septembre, à 11h30, la liste des joueuses pour Serbie-France (vendredi 18 septembre à Subotica, 21h00) et Macédoine du Nord-France (mardi 22 septembre à Skopje, 21h00).
Bleues - La liste annoncée le 10 septembre
Pour ces deux rencontres qui seront les premières après le Tournoi de France permettront aux Bleues de renouer avec la compétition, six mois après le dernier match face aux Pays-Bas. Dans sa campagne de qualification à l'Euro 2022, la France jouera son principal rival l'Autriche en octobre prochain mais devra déjà assurer deux victoires pour aborder les Autrichiennes dans les meilleures dispositions.

"Let's Run" élu hymne officiel de la D1

$
0
0
Avec 58 % des voix (sur près de 3 000 votants) à l'issue de la consultation organisée du 17 au 31 août par la FFF auprès du grand public, le morceau "Let's Run" devient l'hymne officiel de la D1 Arkema
Cet hymne retenu parmi trois propositions sera lancé au début de chaque rencontre à l'entrée des joueuses sur l’ensemble des matchs de la compétition. "Let's Run" sera utilisé dès ce week-end à l'occasion du coup d'envoi de la D1 prévu les samedi 5 et dimanche 6 septembre.


Ligue des Champions - L'équipe de la saison avec 8 Françaises

$
0
0
Le groupe technique composé de Corinne Diacre, Brent Hills, Jarmo Martikainen, Monika Staab et Jorge Vilda a établi la liste des 23 joueuses constituant le groupe de la saison de la Ligue des Champions 2019-2020.
Ligue des Champions - L'équipe de la saison avec 8 Françaises
Une liste où figure 8 joueuses de l'OL et 4 du PSG. Le club champion d'Europe est le mieux représenté devant le finaliste Wolfsburg et les deux demi-finalistes Barcelone et PSG.

Au total, 8 Françaises (6 de l'OL, 2 du PSG) figurent dans cette liste largement devant les 4 Allemandes. Si Dzsenifer Marozsán présente pour la sixième fois consécutive a été la plus représentée, Wendie Renard en est à une cinquième présence, Lucy Bronze et Pernille Harder restant sur une série de quatre en cours. Avant une année d'absence de cette liste, Amel Majri et Sarah Bouhaddi ont également figuré à quatre reprises.

U20 - Un stage pour le premier rassemblement de la saison

$
0
0
Le sélectionneur national Gilles Eyquem a convoqué trente et une joueuses pour le premier rassemblement de la saison des U20 féminines du 14 au 19 septembre au CNF Clairefontaine. C'est aussi le premier depuis le confinement pour une sélection qui doit préparer la Coupe du Monde au Costa Rica début 2021.
U20 - Un stage pour le premier rassemblement de la saison
Gardiennes
LEROND Justine (FC Metz)
PETITEAU Marie (Montpellier HSC)
SIEBER Marie-Morgane (RC Strasbourg A.)

Défenseures
BACHA Selma (O. Lyonnais)
BELLOUMOU Inès (Montpellier HSC)
DESLANDES Océane (Stade de Reims)
DIGANAMASSO Rachel (VGA Saint-Maur)
JEZEQUEL Emmy (EA Guingamp)
KAZADI Grace (Atlético Madrid, ESP)
LAKRAR Maëlle (Montpellier HSC)
MAOULIDA Assimina (O. Lyonnais)
SAINT-GEORGES Emeline (ASJ Soyaux)

Milieux
COQUARD Adeline (AS Saint-Etienne)
DUFOUR Julie (FC Girondins de Bordeaux)
HAMIDOU Jamila (O. Marseille)
JEAN-FRANCOIS Oriane (Paris FC)
JULINI Sally (O. Lyonnais)
KOUACHE Eva (FC Metz)
LE MOUEL Margaux (EA Guingamp)
OUCHENE Sonia (Stade de Reims)
PHILIPPE Chloé (Stade de Reims)
POLITO Carla (Lille OSC)

Attaquantes
BALTIMORE Sandy (Paris Saint-Germain FC)
BECHO Vicki (O. Lyonnais)
BUSSY Kessya (Stade de Reims)
DIABY Dialamba (EA Guingamp)
MALARD Melvine (O. Lyonnais)
MBAKEM NIARO Esther (GPSO 92 Issy)
ROTH Madeline (RC Strasbourg A.)
ROUX Danielle (ASJ Soyaux)

#D1Arkema - Nouveauté : le trophée de la meilleure joueuse du mois

$
0
0
La FFF lance cette saison le trophée de la meilleure joueuse du mois de D1 qui se déroule en deux étapes.
#D1Arkema - Nouveauté : le trophée de la meilleure joueuse du mois
Après avoir instauré depuis quatre saisons le trophée de la meilleure joueuse de la saison, de l'équipe-type, la FFF a décidé de lancer une nouvelle récompense à destination des joueuses de D1Arkema.

"C'est une nouvelle opération qui permet d'avoir une récurrence" a expliqué Brigitte Henriques lors de la présentation de la nouvelle saison. Une idée qui a germé avec le partenaire du championnat, Arkema. Gilles Galinier qui se satisfait du naming instauré à la D1 avoue "avoir beaucoup d'idées" et aussi "sentir la dynamique du championnat".

Une élection en deux étapes
Ce trophée mensuel piloté par la FFF se déroulera en deux temps. Un jury d'experts composé de 10 personnes a été constitué par la FFF avec des représentants de médias télévisuel, radiophonique, presse écrite et Internet parmi lesquels figure Footofeminin.

Au cours de cette première étape, chaque mois, chaque membre du jury devra établir une liste de cinq joueuses qui ont performé au cours du mois de championnat, en les classant de 1 à 5, avec l'attribution de 1 à 5 points. Le cumul des votes permettra d'établir un classement à partir duquel les trois premières joueuses seront soumis au vote du public.

C'est alors que la FFF via les réseaux sociaux et le relais des médias permettra à tous de voter pour désigner "la joueuse du mois". Le trophée sera ensuite remis lors d'un match de championnat à la joueuse élue.

#D1Arkema - Olivier ECHOUAFNI (PSG) : « Continuer à y croire »

$
0
0
Ce ne fut pas simple, mais, s’y l’on en croit l’entraîneur du PSG, l’amère déception de l’élimination en demi-finale de Ligue des champions du PSG par l’OL a été digérée. Les Parisiennes sont désormais tournées vers la nouvelle saison à venir de D1. Avec toujours le même objectif : détrôner Lyon et remplir l’armoire à trophées.
#D1Arkema - Olivier ECHOUAFNI (PSG) : « Continuer à y croire »
Vos joueuses étaient-elles encore marquées par la défaite contre Lyon quand vous les avez retrouvées après la coupure ?
Oui un peu. On se sent tellement proches, on n’arrive pas à basculer de l’autre côté donc automatiquement il y a un sentiment de frustration et de déception. On savait que l’équipe qui remportait cette demi-finale irait au bout, ça a été le cas de Lyon. Il y avait donc beaucoup de déception au début de semaine puis, au fur et à mesure que les jours ont passé, avec les entraînements, les joueuses ont réussi à rebasculer.

Quel a été votre discours pour remobiliser les joueuses sur la D1 après la déception de l’élimination ?
C’était surtout d’avoir une prise de conscience, dire qu’on avait vécu une bonne saison qui ne s’est pas terminé comme on l’aurait souhaité, mais on a fait un beau parcours. On doit être capables de passer à autre chose, notamment ce début de saison qui arrive avec le match face à Guingamp.

Vous n’avez eu que quatre jours de pause entre la fin de l’aventure de la Ligue des champions et le retour des joueuses pour préparer la D1, est-ce un bien ou un mal ?
Je pense que c’est une très bonne chose, ça va permettre de se remettre dedans, on a un début de saison très difficile. On va jouer deux des derniers demi-finalistes de la coupe de France, Guingamp et Bordeaux. Cette équipe de Guingamp nous pose souvent des problèmes, c’est une équipe très bien organisée, avec un vrai projet et des individualités. On s’attend à deux matches compliqués. Finalement je trouve que c’est une bonne chose.

"Guingamp nous pose souvent des problèmes"
Recevoir Guingamp, 6e du dernier championnat, dès la première journée, n’est-ce pas un petit peu un match piège ? L’année dernière, l’EAG était venu prendre un point sur votre pelouse…
Tous les matches sont difficiles, piégeux. Guingamp était venu faire un bon résultat ici, surtout ils avaient lancé une bonne série (les Bretonnes avaient ensuite enchaîné 7 matches sans défaite, NDLR) qu’on avait dû arrêter lorsqu’on s’était déplacé sur leur pelouse ensuite (victoire 4-1 du PSG lors de la 16e journée). Cela montre toute la qualité de ce groupe et le travail mis en place par Fred (Biancalani) le coach, depuis qu’il est arrivé. On sait que ce sera compliqué. Nous, de toute façon, si on veut espérer gagner des titres, on doit gagner tous nos matches pour ne pas prendre de retard.

Que souhaitez-vous insuffler en priorité à l’équipe cette saison pour lui permettre de décrocher des titres ?
Il faut continuer avec notre ligne de conduite, avoir cette envie de se dépasser sur l’ensemble des matches, que ce soit en championnat, en Coupe de France ou en C1. Cette dernière compétition, qu’on vient de vivre, a eu beaucoup d’effets positifs sur le fait de vouloir y retourner, aller plus loin, et d’aller chercher enfin ce qui nous manque, c’est-à-dire des titres.

Comment faire, selon vous, pour renouveler son discours aux joueuses afin qu'elles continuent à croire qu'elles arriveront un jour à détrôner l’OL ?
Il faut de la persévérance. C’est ce que j’appelle des objectifs de haut niveau. Il faut continuer à croire en ce qu’elles font, il y a une vraie progression depuis quelque temps, elles le sentent. Maintenant elles savent aussi qu’elles doivent corriger certains aspects, notamment sur le plan offensif, pour pouvoir mettre à mal cette équipe.

"C’est aller chercher les trophées qui nous manquent"
Qu'est-ce qui vous fait croire que c'est enfin la bonne année pour détrôner Lyon ?
Tant qu’on n’y sera pas arrivé on ira toujours chercher la bonne année. On y croira jusqu’au bout, il faut faire confiance à ce groupe qui progresse et a gagné en maturité.

Quels sont les objectifs que la direction du PSG vous a fixé pour cette nouvelle saison, en France et en Ligue des champions ?
Les objectifs sont simples, il faudra faire mieux que la saison d’avant. C’est ce qu’on avait fait déjà sur la saison 2019-2020, puisqu’on a pratiquement fait mieux à chaque fois. Là ce sera difficile de faire mieux, mais progresser, quand on arrive chaque fois en finale ou en demi-finale, c’est aller chercher les trophées qui nous manquent.

Pouvez-vous nous faire un point sur l’état de forme du groupe ? Manquera-t-il des joueuses pour ce premier match du championnat ? Des cas de Covid-19 ont-ils été détectés au sein de l’effectif ?
A ce jour il n’y a pas de cas de COVID-19. On a été suivi pratiquement deux fois par semaines depuis notre reprise le 25 juin. On a eu quelques cas qu’on a bien gérer, même si on sait que tout peut aller très vite dans un groupe. Au niveau de l’effectif, pour l’instant tout le monde est présent, on a juste eu une incertitude par rapport à quelques joueuses qui ont eu de petits soucis en début de semaine, on fera donc le point après l’entraînement ce soir (ndlr : vendredi).

Où en êtes-vous du recrutement ? Quels profils avez-vous ciblé ?
Pour l’instant on n’a pas forcément de profil en particulier, on se laisse l’opportunité de voir ce qu’il y a sur le marché. En fonction, on avisera. On a un effectif assez équilibré, homogène et talentueux.

Perle Morroni : « Relever la tête et aller de l’avant »
« Le revers en demi-finale de Ligue des champions, ça a été une défaite difficile, d’autant plus que c’était dans cette compétition. On a relevé la tête et on s’est remis au travail. Après le match, entre joueuses, on s’est dit qu’on avait progressé, qu’on avait vu qu’on n’était mieux sur le terrain, c’est une nouvelle année, il faut relever la tête et aller de l’avant. Qu’il n’y ait que quatre jours seulement de coupure entre la Ligue des champions et le championnat c’est plutôt un bien. Ça nous permet de nous changer les idées par rapport notre défaite. Cette saison, nous on veut tout gagner, on est le PSG, on se doit de viser haut et de remporter tous les titres en jeu, que ce soit au niveau national ou européen. Ce n’est pas difficile de se remotiver (après la Ligue des champions, NDLR), c’est une nouvelle année, une nouvelle saison, on est passé à autre chose depuis cette défaite. Le COVID-19 ? c’est une période compliquée, on est bien entourée, on respecte les consignes, il va falloir s’habituer et vivre avec le temps qu’il faudra ».

PSG - GUINGAMP
Samedi 5 septembre à 18h30
Saint-Germain-en-Laye (Stade Georges Lefèvre)
Match à huis clos
En direct sur Canal + Sport

Etranger - Changement de dynamique en Europe

$
0
0
Le passage de Pernille Harder de Wolfsburg à Chelsea ressemble à un passage de relais symbolique entre la « vieille garde » européenne et les (néo-)pros aux dents longues. Cette saison 2020/2021 pourrait officialiser un changement en cours depuis plusieurs saisons des forces vives du football européen, qu'il s'agisse des championnats mais également de la conquête d'un titre continental chasse gardée de l'Olympique lyonnais depuis cinq ans.
L'Angleterre en tête de proue
Aucune nation n'a autant bouleversé son fonctionnement interne que l'Angleterre ces dernières années dans l'optique de devenir une des meilleures nations du football mondial. C'est avec la délicatesse d'un éléphant dans un magasin de porcelaine que la « révolution » a eu lieu, donnant lieu très rapidement à des résultats prometteurs sur la scène internationale (trois demi-finales sur les trois dernières compétitions) que Sarina Wiegmann sera chargée de concrétiser après ses excellents résultats à la tête de la sélection néerlandaise.

Au niveau du championnat entièrement professionnel, trois équipes se partagent le podium et les titres depuis cinq ans (Chelsea, Manchester City et Arsenal). Manchester United, quatrième pour sa première saison dans l'élite, a misé sur un recrutement plutôt jeune pour tenter de réduire le fossé avec les trois locomotives. Valérie Gauvin fait partie d'un recrutement ambitieux de la part de l'outsider Everton. D'autres équipes ont réalisé des recrutements intéressants et/ou reçu le renfort provisoire de joueuses venues de NWSL comme Shelina Zadorsky et Alanna Kennedy à Tottenham. Le championnat s'annonce plus disputé, en tout cas derrière le trio qui a frappé fort au niveau du recrutement et devrait continuer à asseoir sa domination au niveau national.

Champion en titre, Chelsea a frappé fort en recrutant celle qui est considérée comme la meilleure joueuse au monde, Pernille Harder. Une recrue de premier choix qui vient s'ajouter à un effectif déjà compétitif et renforcé ces derniers mois par Sam Kerr, Melanie Leupolz et Jessie Fleming. Manchester City, dauphin de Chelsea et Arsenal depuis trois saisons, a boosté son milieu de terrain avec deux championnes du monde en titre, Rose Lavelle et Sam Mewis, et attend le retour notamment de la meilleure latérale au monde Lucy Bronze. Si Arsenal a frappé un ton en-dessous, les Australiennes Lydia Williams, Caitlin Foord et Steph Catley vont ajouter un vrai plus à l'équipe.

Chelsea et Manchester City visent l'Europe
Etranger - Changement de dynamique en Europe
Objectif affiché de Chelsea et Manchester City, au-delà de la volonté de maintenir leur hégémonie en Angleterre, atteindre les sommets européens. A ce jour, un seul club anglais a remporté la Ligue des champions. C'était il y a treize ans déjà, et l'oeuvre d'Arsenal. Aucune autre équipe n'a même atteint la finale (le championnat disputé en été jusqu'en 2016 était un obstacle) et l'Angleterre détient d'ailleurs le record -dont elle se passerait bien- de demi-finales disputées sans continuer son chemin, à l'image de Chelsea et Manchester City récemment stoppés à trois reprises (en quatre participations) par Lyon. Quintuple champion d'Europe en titre, l'Olympique lyonnais est l'équipe à battre.

La révolution effectuée à marche forcée en Angleterre n'a pas encore atteint ses objectifs mais clubs et sélections travaillent à atteindre les sommets. L'Angleterre n'est cependant pas la seule nouvelle place-forte du football européen puisque l'Espagne notamment continue elle aussi à progresser.

L'Espagne, en attendant le déclic
Au contraire de l'Angleterre, l'Espagne a choisi une évolution plus naturelle vers les sommets, en se basant notamment sur sa formation couronnée de succès au niveau européen depuis désormais quelques années, et dont les éléments les plus prometteurs commencent à s'installer véritablement en équipe nationale. Celle-ci n'a pour l'instant pas de résultat probant à faire valoir à l'échelle mondiale et ne parvient pas à trouver la formule qui lui permettra de s'installer parmi les équipes de premier plan, dont elle est à la fois proche en niveau de jeu, et loin en terme de résultats.

Le championnat espagnol, déséquilibré, est dominé depuis plusieurs années par un duo, Barcelone et l'Atlético Madrid. Si Levante notamment fait de la résistance, cette domination devrait continuer à court terme en attendant la montée en puissance du Real Madrid, qui va disputer sa toute première saison en tant que tel. Au niveau européen, si l'Atlético Madrid progresse d'année en année, atteignant cette saison les quarts de finale en éliminant au passage Manchester City, c'est Barcelone qui obtient les meilleurs résultats avec trois demi-finales en quatre ans, et une finale perdue face à Lyon en 2019. De belles promesses à concrétiser.

Dynamisme et recul
L'Angleterre en premier lieu, mais également l'Espagne s'affichent comme des nouveaux pôles dynamiques du football européen en accompagnant la professionnalisation d'un sport dont les deux pays sont deux représentants de tout premier plan en football masculin. Loin derrière, l'Italie a également récemment vu ses plus grands clubs au niveau masculin se doter d'une section féminine. Il s'agit cependant d'un premier pas et les résultats de la sélection lors de la dernière Coupe du monde permettent d'espérer une politique plus positive à l'avenir de la part d'une fédération qui traîne des pieds. A l'opposé de ces nations phares où le football féminin grandit année après année (on pourrait ajouter les Pays-Bas et les résultats récents de la sélection), des nations historiques ont pris du recul.

La Suède était un des championnats principaux en Europe dans les années 2000 et compétitif en à l'échelle européenne avec Umeå, cinq fois finaliste entre 2002 et 2008 (deux titres), et Djurgården, finaliste en 2005. Si, à l'exception de Tyresö en 2014, les clubs suédois ont disparu des derniers stades de la compétition dans les années 2010 (le championnat disputé en été n'étant pas d'une grande aide), le championnat est resté parmi les meilleurs du continent jusque récemment grâce à la présence de stars comme Marta ou encore... Pernille Harder, bon exemple d'un championnat qui permet aux jeunes talents notamment scandinaves d'éclore avant de rejoindre des clubs plus huppés.

Si le championnat suédois a perdu de sa superbe, la sélection nationale a prouvé qu'elle pouvait toujours performer avec une finale olympique en 2016 et une troisième place mondiale en 2019 et qu'il ne fallait jamais l'enterrer. Tout comme l'Allemagne...

Quel avenir pour l'Allemagne ?
Etranger - Changement de dynamique en Europe
Référence mondiale et européenne, l'Allemagne est en pleine transition depuis plusieurs années. Depuis le titre olympique en 2016, la sélection est en perte de vitesse avec des éliminations en quart de finale lors des derniers Euro et Coupe du monde. En reconstruction, elle attend avec impatience les prochaines échéances internationales pour retrouver son aura. Les performances de ses équipes de jeunes et l'intégration des meilleurs éléments de celles-ci avec les seniors par Martina Voss-Tecklenbug laissent présager d'un recouvrement de statut à court ou moyen terme.

En ce qui concerne le championnat, la dernière décennie a été marquée par la domination de Wolfsburg (six titres dont les quatre derniers, trois places de dauphin) et du Bayern Munich (deux titres en 2014 et 2015 puis quatre places de dauphin). Ces titres et places qualificatives pour la Ligue des champions ont cependant souvent été obtenu de haute lutte et offrent un aperçu un peu trompeur d'un championnat qui reste compétitif. Le Bayern Munich, lassé de son statut de Poulidor, a d'ailleurs affiché ses ambitions pour la saison prochaine et offert une belle opposition à Lyon en quart de finale de la dernière Ligue des champions. Si l'effectif de Wolfsburg reste compétitif, quel sera l'impact du départ de Pernille Harder ?

Le titre devrait continuer à se jouer entre ses deux clubs, qui tenteront également de détrôner Lyon en Europe. Seule nation vainqueur de la Ligue des champions dans les années 2010 à l'exception des Fenottes (Potsdam 2010, Wolfsburg 2013, 2014, Francfort 2015), le championnat allemand et ses représentants européens vont continuer à offrir de belles oppositions. Mais sera-ce suffisant face aux nouvelles grosses cylindrées et une équipe de l'Olympique lyonnais qui n'a aucunement l'intention de rendre sa couronne et l'a déjà défendue avec succès à trois reprises face aux Louves (2016, 2018, 2020) ?

L'équipe nationale allemande entame sa quatrième année de reconstruction et attend des jours meilleurs. Dans le même temps, un duo a mis la main sur le championnat sans parvenir à retrouver une couronne européenne qui lui échappe depuis cinq ans, du jamais vu pour un club allemand. Le transfert de Pernille Harder ressemble à un passage de témoin symbolique entre les championnats allemands et anglais dans la conquête du titre européen aux dépens de l'OL. A moins que le savoir-faire et l'expérience allemands ne fassent encore leurs preuves...

Et la France dans tout ça ?
La France est dans une position hybride. Le championnat est dominé sans discontinuer par l'Olympique lyonnais depuis quatorze ans tandis que le Paris Saint-Germain s'est érigé comme son dauphin huit des dix dernières saisons, le duo ne laissant ainsi que des miettes aux concurrents. La situation est quelque peu similaire au niveau européen avec une équipe lyonnaise quintuple championne en titre et une équipe parisienne parvenue en finale à deux reprises. La différence de niveau entre les clubs du championnat est encore trop importante malgré les efforts effectués par certains clubs à l'image de Bordeaux plus récemment.

L'Olympique lyonnais (et à moindre mesure le PSG) est en quelque sorte l'arbre qui cache la forêt, et Eugénie Le Sommer, dans une interview au Figaro avant la finale de la dernière Ligue des champions, rappelait justement qu'« en France, nous ne sommes qu'au début du développement du [football féminin] ». Derrière les locomotives (OL, PSG, la génération dorée des Bleues et les demi-finales internationales en 2011 et 2012), beaucoup de travail encore à effectuer.


#D1Arkema - J1 : le programme détaillé de samedi

$
0
0
La D1 reprend ses droits avec la première ce samedi où cinq rencontres sont au programme. Retrouvez les principales informations.
GPSO ISSY 92 - LE HAVRE AC
Boulogne-Billancourt (Stade Le Gallo)
Arbitres : Emeline Rochebilière assistée de Clothilde Brassart et Camille Daas
14h30 - Foot+

ISSY
Le groupe possible : Moitrel, Froger ; Bayo, Barclais, Boudaoud, Butel, Debonne ; Kaabachi, Mills, Mondiri, Rabanne ; Janbon, B.Louis, Mbakem Niaro, Louis, Teinturier, Thomas, Zemzem

Non qualifiées : Pantuso, Borgella
Choix ou en phase de reprise : Peruzzetto, Pereira

LE HAVRE
Le groupe : Picaud, Arsenyeva ; David, K.Louis, Sahraoui, Tresfield, Aubert, Minot ; Amprimo, Baradji, Boussaha, Huaumé-Danet, Koui, Levesque ; Chnina, Clark, Policarpo, Thornton

Non qualifiées : Neal, Tyryshkina, Lara, Thorvaldsdóttir, Anastasiadis
Blessées : McDonough, Legrout, Ewele
NB. Suite à la dispense d'exécution de sanctions de 3 matchs accordée par le COMEX, Picaud, initialement suspendue, n'a plus de match à purger

FC FLEURY 91 - MONTPELLIER HSC
Fleury (Stade Auguste Gentelet - Terrain Walter Felder)
Arbitres : Charlène Laur assistée de Stéphanie Di Benedetto et Nabila Zaouak
14h30 - Foot+

FLEURY
Le groupe : Philippe, Heil ; Fernandes, Dafeur, Meffometou, Sandvej, Piga, Sonstevold, Checker ; Boureille, Grabowska, Haupais, Bigot, Dear, Le Garrec, Makanza ; Spetsmark, Chapelle

Choix ou blessures : Eninger, Azzaro (en instance de départ), Chatelain, Diaz
NB. Suite à la dispense d'exécution de sanctions de 3 matchs accordée par le COMEX, Fernandes, initialement suspendue, n'a plus de matchs à purger

MONTPELLIER
Le groupe : Schmitz, Petiteau ; Belloumou, De Almeida, Dekker, Lakrar, Nicoli, Pankratz, Torrent ; Landeka, Puntigam, Skorvankova ; Banusic, Engman, Fowler, Léger, Mondésir, Weerden

Blessées : Perrault, Le Bihan
Choix : Mpome, Champagnac

ASJ SOYAUX - DIJON FCO
Angoulême (Stade Camille Lebon)
Arbitres : Savina Elbour assistée de Angélique Aubin-Hostains et Amira Locutura
14h30 - Foot+

SOYAUX
Le groupe (parmi) : Munich, Bottega ; Camus, Collin, Culver, M'Bassidje, Saint-Georges ; Avant, Boudaud, Clérac, Couturier, Donnary, Dumont, Tandia ; Austry, Bourgouin, Cazeau, Roux, Stapelfeld

DIJON
Le groupe : Chavas, Gignoux ; Bonet, Carage, Daughetee, Daniel, Goetsch ; Amani, Barbance, Cuynet, Declercq, Fercocq, Lavaud, Nakkach, Stephen ; Barrier, Gordon, Oparanozie

Choix : Pinel
Non qualifiée : Tarrieu (requalification amateure => 1er octobre)

STADE DE REIMS - FC GIRONDINS DE BORDEAUX
Bethény (Stade Louis Blériot)
Arbitres : Romy Fournier assistée de Jennifer Barrocas et Bérengère Jourdain
14h30 - Foot+

REIMS
Le groupe : Dupupet, Tullis-Joyce ; Deslandes, Doucouré, Kerner, Kravets, Mayi Kith, Notel, Philippe ; Corboz, David, Joly, Ouchene, van der Linden, Rapp ; Bussy, Gomes, Herrera

Blessées : Awona, Feller
Choix : Romanenko


BORDEAUX
Le groupe : Bruneau, Moorhouse ; Chatelin, Lardez, Linari, Périsset, Thibaud ; Bilbault, Dufour, Jaurena, Karchouni, Lavogez, Palis ; Garbino, Jenkins, Sarr, Shaw, Snoeijs

Choix : Cascarino, Perea, Cardia
Blessée : Gilles

PARIS SAINT-GERMAIN FC - EA GUINGAMP
Saint-Germain-en-Laye (Stade Georges Lefèvre)
Match à huis clos
Arbitres : Maïka Vanderstichel assistée de Solenne Bartnik et Clémentine Dubreil
18h30 - Canal + Sport

PSG
Le groupe : Endler, Voll ; Cook, Dudek, Lawrence, Paredes ; Däbritz, Formiga, Khelifi, Luana ; Bachmann, Bruun, Diani, Huitema, Katoto, Nadim

Choix ou blessée : Simon, Geyoro, Baltimore, Saevik

GUINGAMP
Le groupe : Durand, Le Page ; Brock, Coquil, Jézéquel, Gevitz, Lukas, Mansuy ; Daoudi, Lahmari, Le Mouël, Robert, Yango ; Cambot, Diaby, Peniguel, Fleury, Tall, Traoré

#D1Arkema - J1 : le programme détaillé de samedi

#D1Arkema - J1 : SOYAUX - DIJON : 2-1, REIMS - BORDEAUX 3-4, ISSY - HAC : 0-4, FLEURY - MHSC : 0-0

$
0
0
La D1 reprend ses droits avec la première ce samedi avec quatre rencontres en live à partir de 14h30
GPSO ISSY 92 - LE HAVRE AC 0-4 (0-2)
Boulogne-Billancourt (Stade Le Gallo)
Arbitres : Emeline Rochebilière assistée de Clothilde Brassart et Camille Daas
14h30 - Multisports 3

0-1 Lina BOUSSAHA 4' (Centre en demi-volée depuis la droite de Koui qui arrive dans l'axe sur Boussaha qui reprend du droit à 6 m)
0-2 Ashley CLARK 38' s.p. (Main de Bayo. Penalty frappé du gauche par Clark qui marque sur la gauche de la gardienne prise à contre-pied)
0-3 Allie THORNTON 53' (Policarpo se heurte à Moitrel qui repousse le ballon mais le ballon arrive sur Thornton à l'entrée de la surface qui pique son ballon du droit pour lober la gardienne et le faire retomber la barre)
0-4 Elodie POLICARPO 81' (Longue transversale qui arrive à Thornton à gauche qui centre pour Policarpo qui coupe la trajectoire du genou gauche)

Avertissement : K. Louis 55'

ISSY
Moitrel ; Boudaoud, Butel (cap.), Barclais ; Mondiri (Debonne 79'), Bayo, Mills ; Louis, Kaabachi, Teinturier (Zemzem 73') ; Mbakem Niaro
Banc : Froger (G), Debonne, Zemzem, Thomas, Teinturier

LE HAVRE
Picaud ; Sahraoui, Tresfield, David ; Huaumé-Danet (cap.), Boussaha (Baradji 22'), Clark (Levesque 90+1') ; Koui, Policarpo, Thornton
Banc : Arsenyeva (G), Levesque, Aubert 79', Chnina, Baradji, Amprimo, Minot

FC FLEURY 91 - MONTPELLIER HSC 0-0
Fleury (Stade Auguste Gentelet - Terrain Walter Felder) - 302 spectateurs
Arbitres : Charlène Laur assistée de Stéphanie Di Benedetto et Nabila Zaouak
14h30 - Foot+

Avertissements : Haupais 36', Le Garrec 55'

FLEURY
Philippe ; Meffometou, Sonstevold, Piga, Sandvej ; Bigot (Fernandes 60'), Haupais (cap.), Dear (Boureille 68'), Makanza (Dafeur 74') ; Le Garrec ; Spetsmark
Banc : Heil (G), Boureille, Grabowska, Checker, Chapelle, Fernandes, Dafeur

MONTPELLIER
Schmitz ; Torrent (cap.), Dekker, De Almeida, Pankratz ; Landeka, Puntigam ; Mondésir, Skorvankova, Weerden (Banusic 64') ; Fowler (Engman 64')
Banc : Petiteau (G), Belloumou, Banusic, Engman, Lakrar, Nicoli, Léger

ASJ SOYAUX - DIJON FCO 2-1 (2-0)
Angoulême (Stade Camille Lebon)
Arbitres : Savina Elbour assistée de Angélique Aubin-Hostains et Amira Locutura
14h30 - Multisports 2

b[1-0 Siga TANDIA 19'] (Corner de la droite de Bourgouin pour la tête décroisée à 5 m de Tandia qui place le ballon au second poteau malgré la présence de Daughetee)
2-0 Viviane BOUDAUD 26' (Coup franc joué par Saint-Georges à plus de 40 m excentré couloir gauche qui retombe sur Collin dans la surface qui dévie sur Boudaud, esseulée au second poteau, contrôle et reprend du droit en force)
2-1 Sh'nia GORDON 80' (Corner de la droite qui arrive à Gordon à 13 m qui reprend d'une demi-volée du droit sous la barre plein axe)

Avertissements : Clérac 38', Dumont 89' et 90+2' ; Nakkach 21', Bonet 54'
Expulsion : Dumont 90+2'

SOYAUX
Munich ; Saint-Georges, Collin, M'Bassidjé (Dumont 74') ; Avant, Couturier, Tandia (cap.), Boudaud ; Clérac (Roux 70') ; Stapelfeld (Cazeau 67'), Bourgouin
Banc : Bottega (G), Dumont, Donnary, Cazeau, Camus, Roux, Austry

DIJON
Chavas ; Bonet (Goetsch 67'), Daughetee, Daniel, Carage (Gordon 46') ; Declercq, Nakkach, Cuynet (cap.), Lavaud ; Amani (Barbance 86') ; Oparanozie
Banc : Gignoux (G), Gordon, Goetsch, Fercocq, Barbance, Stephen, Barrier

STADE DE REIMS - FC GIRONDINS DE BORDEAUX 4-4 (1-3)
Bethény (Stade Louis Blériot)
Arbitres : Romy Fournier assistée de Jennifer Barrocas et Bérengère Jourdain
14h30 - Multisports 1

1-0 Mélissa GOMES 1' (37 sec) (Herrera trouvée côté droit de la surface place une frappe croisée à ras de terre, repoussée par la gardienne dans l'axe où surgit Gomes pour conclure au fond du droit)
1-1 Katja SNOEIJS 9' (Shaw sur la droite centre pour Snoeijs face au but qui dévie du gauche)
1-2 Khadija SHAW 24' (Coup franc tiré du gauche tendu par Périsset à 30 m pour déposer le ballon sur la tête de Shaw dans l'axe sur la ligne des 5,5m)
1-3 Katja SNOEIS 45' (Bilbault récupère et met le ballon de la tête dans la surface vers Snoeijs qui se retourne face à Kravets et conclut du gauche à 5 m)
1-4 Khadija SHAW 62' (Décalée sur la droite par Lavogez, Shaw dans la surface s'avance face à la gardienne et glisse le ballon d'une frappe croisée du gauche entre les jambes de la gardienne)
2-4 Romane BRUNEAU 68' c.s.c. (Coup franc à 22 m décalé à gauche frappé du droit par Gomes qui enroule le ballon sur la barre, avant de rebondir dans le dos de Bruneau qui marque contre son camp)
3-4 Mélissa HERRERA 73' (Herrera est trouvée seule dans l'axe et vient placer une frappe du droit face à Tullis-Joyce qui touche mais ne peut empêcher le but)
4-4 Rachel CORBOZ 90+1' s.p. (Léger accrochage de Palis sur Herrera qui est déséquilibrée, Corboz frappe le penalty du droit sur la droite de la gardienne prise à contre-pied)

Avertissement : Kravets 65' ; Jaurena 67', Sarr 75', Palis 90+1'

REIMS
Tullis-Joyce ; Doucouré, Kravets, Deslandes, Philippe ; David (Joly 63'), Ouchene (Rapp 69'), van der Linden ; Herrera, Gomes (Corboz 79'), Bussy
Banc : Dupupet (G), Mayi Kith, Kerner, Corboz, Rapp, Notel

BORDEAUX
Bruneau ; Périsset (Palis 86'), Thibaud, Linari, Chatelin (Garbino 65') ; Jaurena, Bilbault (cap.), Karchouni ; Lavogez, Snoeijs (Sarr 73'), Shaw
Banc : Moorhouse (G), Sarr, Garbino, Palis, Lardez, Jenkins, Dufour

PARIS SAINT-GERMAIN FC - EA GUINGAMP
Saint-Germain-en-Laye (Stade Georges Lefèvre)
Match à huis clos
Arbitres : Maïka Vanderstichel assistée de Solenne Bartnik et Clémentine Dubreil
18h30 - Canal + Sport

PSG
Le groupe : Endler, Voll ; Cook, Dudek, Lawrence, Paredes ; Däbritz, Formiga, Khelifi, Luana ; Bachmann, Bruun, Diani, Huitema, Katoto, Nadim

Choix ou blessée : Simon, Geyoro, Baltimore, Saevik

GUINGAMP
Le groupe : Durand, Le Page ; Brock, Coquil, Jézéquel, Gevitz, Lukas, Mansuy ; Daoudi, Lahmari, Le Mouël, Robert, Yango ; Cambot, Diaby, Peniguel, Fleury, Tall, Traoré

#D1Arkema - J1 : SOYAUX - DIJON : 2-1, REIMS - BORDEAUX 3-4, ISSY - HAC : 0-4, FLEURY - MHSC : 0-0

#D2F - Groupe A : J1, METZ et LILLE débutent bien

$
0
0
Relégué de D1, Metz a ouvert la saison de D2 par une victoire à Brest (3-1). Lille a enchaîné ce samedi devant Orléans (2-0)



LES MATCHS
Samedi 5 septembre 2020
Brest - Metz : 1-3 (0-1)
Buts : Arielle Roy-Petitclerc 69' ; Maeva Salomon 27', Justine Rougemont 50', Marie Levasseur 67'

Lille - Orléans : 2-0, joué à huis clos
Buts : Noémie Mouchon 57', 83'

Dimanche 6 septembre 2020
La Roche - Vendenheim : 14h00

Lens - Nantes : 15h00

Saint-Malo - Nancy : 15h00

Strasbourg - Saint-Maur : reporté


>> Classement
>> Classement

#D2F - Groupe A : J1, METZ et LILLE débutent bien

#D2F - Groupe B : J1, un report, cinq matchs ce dimanche

$
0
0
Avec un match reporté en raison de cas de COVID-19 à Marseille, cinq matchs se joueront ce dimanche



LES MATCHS
Dimanche 6 septembre 2020
Rodez - Thonon-Evian : 13h00

Nîmes - Albi : 15h00

Grenoble - Saint-Etienne : 15h00 (limité à 75 spectateurs)

Yzeure - Montauban : 15h00

Arlac-Mérignac - Nice : 15h00

Marseille - Le Puy : reporté


>> Classement
>> Classement

#D2F - Groupe B : J1, un report, cinq matchs ce dimanche

#D1Arkema - Duel des promus : Thierry UVENARD (HAC) : "On a su être efficace offensivement et défensivement"

$
0
0
Pour son premier match en D1 et la première victoire face au GPSO Issy, l'autre promu, l'entraîneur Thierry Uvenard et la capitaine Margaux Huaumé-Danet sont revenues à l'issue du match sur cette performance.
Thierry Uvenard (entraîneur du Havre)
#D1Arkema - Duel des promus : Thierry UVENARD (HAC) :
On a vu sur le terrain un match accompli de la part de vos joueuses. Vous devez être comblé…

Oui, ça n’a pas été très joli. Mais quand on est promu et que l’on joue notre premier match en D1 de l’histoire, il faut surtout s’appuyer sur l’efficacité. On a été efficaces défensivement. Elles ont eu quelques situations, notamment sur la seconde période car il y a beaucoup de fatigue de notre côté. Les filles ont énormément couru et à un moment, ça craque. Mais on a su être efficace offensivement et défensivement, dans toutes les situations qu’on a eues.

Après on peut dire ce que l’on veut. Mais je fais toujours attention sur ce que je dis des adversaires. Il faut faire attention car sinon on a un retour de bâton à un moment donné. Ça, c’est un petit message. Je n’en dirais pas plus (ndlr : Thierry Uvenard faisait référence à un interview où Yacine Guesmia a récemment déclaré à propos de son adversaire : « qu’il allait nous taper » rapportait-il dans Paris Normandie samedi matin).

Réussir à sortir cette prestation malgré le contexte ne donne-t-il pas aussi de l’espoir sur la marge de progression de cette équipe et pour la suite de la saison ?

Totalement, il y a une très grosse marge de progression. Je suis arrivé ici en présaison avec 12 joueuses de D1 Arkema et le reste qui venait des moins de 19 ans. Les trois joueuses qui sont rentrées aujourd’hui sont des U19 qui n’ont jamais joué à ce niveau-là, ni même au niveau national dans leur catégorie. Donc on peut être fiers de cela.

Il faut aussi savoir que l’on a deux joueuses qui sont bloquées au pays (Maya Camille et Francisca Lara, ndlr), deux autres qui ont signé cette semaine (Ekaterina Tyryshkina et Berglind Bjorg Thorvaldsdottir, ndlr). En prime, on a encore un recrutement à faire, deux joueuses qui sont sur le carreau avec en plus ma capitaine depuis trois ans qui s’est fait les croisés (Jesse McDonough, ndlr). On a presque une équipe sur le carreau. Donc c’est sûr que l’on a une grande marge de progression avec cette équipe et avec les renforts.

Êtes-vous inquiet concernant la blessure de Lina Boussaha ?

Oui je suis inquiet car elle avait une petite douleur et à mon avis, je ne suis pas médecin mais, ça a dû céder. J’ai l’impression que c’est au niveau du pied, ça doit être un petit os du métatarse.

Margaux Huaumé-Danet (capitaine et milieu de terrain du Havre) : "Il ne faut pas qu’on s’enflamme et qu’on reste vigilantes"
#D1Arkema - Duel des promus : Thierry UVENARD (HAC) :
Premier match en D1, premier large succès face à Issy. Quel est le sentiment après cette rencontre ?

On savoure car un duel entre promus n’est pas forcément un match facile à gagner. Il peut y avoir une certaine pression mais on a fait le travail. On a gagné et on envoie un message fort dès le début du championnat. C’était important de le faire pour nous ainsi que pour le club qui met beaucoup de moyens derrière nous.

Votre entraîneur parlait d’un match pas forcément beau à voir mais où vous avez su être efficaces. Est-ce aussi votre ressenti ?

C’est vrai qu’en temps normal dans notre jeu, on a plutôt tendance à conserver le ballon et à combiner. Aujourd’hui, on ne l’a pas fait car Issy mettait une bonne pression. Il y a aussi le fait qu’on est au début du championnat. Pendant six mois, on n’a pas joué en compétition. Même si on s’entraîne, on ne se rend pas compte à quel point c’est différent d’un match de championnat. Donc il y avait je pense un peu de tension sur le début de la rencontre. On a fait ce qu’il fallait faire. Ce n’était pas forcément beau mais le résultat est là et c’est l’essentiel.

Le fait de ne pas avoir encore un effectif au complet a aussi dû peser…

Le problème en ce moment avec les blessures, c’est que chaque semaine l’équipe est différente. Cette semaine, on a eu deux signatures, deux nouvelles joueuses qui vont devoir réapprendre à jouer avec nous également, plus les retours de blessure éventuels. Donc tout cela fait qu’on a beau essayer de mettre quelque chose en place, ce n’est pas facile quand on a souvent des joueuses qui se blessent ou qui reviennent. Mais l’important, ça reste notre très grosse cohésion. Ça passe par là aussi.

On a vu cette unité à la fin du match au moment de fêter la victoire. Comment vous prenez justement votre nouvelle responsabilité de capitaine au milieu de ce groupe ?

Effectivement, notre capitaine habituelle depuis deux ans s’est fait les croisés. Ce n’était pas facile sans elle. Mais le coach m’a donné le brassard car il a une certaine confiance en moi et je l’en remercie. Mon rôle, c’est d’unir tout le monde mais je pense qu’il n’y a même pas besoin. On est une équipe avec une grosse cohésion, on fait des soirées très fréquemment et on est toujours toutes ensembles. Après, je tente d’encourager les filles quand elles ont un petit coup de mou ou de leur redonner de l’énergie avec les paroles qu’il faut.

Mais même si j’ai le brassard, dans notre groupe on a beaucoup de cadres et je ne suis pas « la capitaine ». Moi, je porte juste le brassard mais on a énormément de cadres qui font le même travail que moi.

Sur l’importance de ces cadres, certaines connaissent l’exigence de la D1 féminine. Leur expérience à ce niveau a-t-elle aidé à préparer cette saison ?

Totalement. En plus, on a des recrues qui ont joué en D1 qui arrivent et qui vont ramener encore un peu plus d’expérience supplémentaire. Après, en plus de tout cela, on a également la force d’avoir un noyau dur. L’équipe existe depuis cinq ans, les américaines sont arrivées il y a trois ans, trois joueuses sont là depuis le début, moi avec Élodie (Policarpo, ndlr) on est ici depuis deux ans. On a vraiment un noyau dur qui est resté le même et que le coach a voulu conserver. Ça joue énormément car cela donne une certaine stabilité et les recrues viennent apporter leur expérience à ce noyau, ce qui permet derrière de faire du très bon travail.

Pour revenir au terrain, après ce premier succès face à un concurrent direct d’entrée, comment on se projette sur la suite du championnat ?

Alors déjà, il ne faut pas qu’on s’enflamme et qu’on reste vigilantes. Il va y avoir d’un côté les tops équipes où l’on sait que gagner contre elles, ce n’est pas forcément facile. Il va falloir qu’on mette des choses en place pour gagner des points. Et de l’autre, tous les autres matchs qui sont abordables, on les jouera à fond. Même si ce sera le cas lors de toutes les rencontres, on sait qu’il y a certains matchs qui seront plus importants que d’autres pour nous, notamment ces matchs face aux équipes de milieu de tableau.

Pour terminer sur les ambitions, le but cette année ? Le maintien ou viser plus haut ?

On vise plus haut. Pour nous, viser le maintien ça veut dire que l’on est fébrile et que l’on va subir toute l’année, etc. Nous, ce n’est pas le cas. On vise la sixième place car ce sont les ambitions du club qui met les moyens. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’on puisse finir à cette place. La concurrence c’est Fleury, Dijon, Reims, Soyaux, Guingamp, etc. Après on sait que Bordeaux, Lyon, Paris et Montpellier, c’est un cran au-dessus. Ce sont des équipes face auxquelles on va souffrir. Mais on essayera de gagner des points.

Viewing all 7779 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>