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#U20WWC - FRANCE - ESPAGNE : Laurent et Fercocq de retour

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#U20WWC - FRANCE - ESPAGNE : Laurent et Fercocq de retour
Gilles Eyquem continue sa rotation de joueuses avec notamment les retours de Fercocq et Laurent pour cette demi-finale. La défense est inchangée pour la première fois du tournoi avec De Almeida, Thibaud, Lakrar et Bacha. Au milieu de terrain, si Daoudi reste titulaire, Gavory et Zamanian sont remplacées par Polito et Fercocq. Remplaçante en quart au profit de Malard, Laurent retrouve son couloir droit. Delabre est confirmée en pointe et Baltimore auteure d'une belle prestation reste à gauche.

France : Chavas ; De Almeida, Thibaud (cap.), Lakrar, Bacha ; Daoudi, Polito ; Laurent, Fercocq, Baltimore ; Delabre


#D1F - J1 : METZ - BORDEAUX reporté

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Le club messin a sollicité et obtenu le report de sa rencontre de la 1re journée de championnat contre Bordeaux;
#D1F - J1 : METZ - BORDEAUX reporté
Avec la qualification de la France pour les demi-finales et qui jouera un match le 24 août, veille de la première journée, le FC Metz qui possède cinq joueuses à la Coupe du Monde U20 dont deux joueuses nées en 1998 (Senior F) ayant pris part aux deux derniers matchs de l'équipe (Dechilly et Gavory) a pu obtenir le report comme le précise le règlement du championnat (article 33) : "Tout club ayant au moins deux joueuses seniors retenues pour une sélection nationale française le jour d’une rencontre" malgré une nuance sur la fin de l'article, Metz évoluait en D2 et non en D1 : "sous réserve que lesdites joueuses aient participé aux deux dernières rencontres du Championnat concerné". Une disposition dont avait déjà bénéficié à l'AS Saint-Etienne il y a quelques saisons dans une situation similaire.


#U20WWC - Un JAPON qui force même le respect de l’adversaire

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En se qualifiant en finale de la Coupe du Monde U20 à nouveau au terme d’une prestation aboutie face à une Angleterre impuissante, le Japon s’est affirmé comme un concurrent redoutable, et probablement le favori au titre.
#U20WWC - Un JAPON qui force même le respect de l’adversaire
On voit souvent la force d’une équipe à la façon dont les personnes extérieures, et surtout l’adversaire, parle d’elle. Dans le cas du Japon, il y aura beaucoup d’inquiétudes à se faire pour son concurrent en finale, car la coach anglaise Mo Marley et certaines de ses joueuses se sont montrées dithyrambique à son égard. « Je ne peux pas dire que c’est la meilleure équipe du tournoi car je n’ai pas pu analyser celles que nous n’avons pas joué. Mais c’est celles qui ont mieux utilisé le ballon contre nous. Elles sont très plaisantes à voir jouer », se réjouissait presque l’entraineure défaite en demi-finale un peu plus tôt (2-0) par une équipe il est vrai enthousiasmante. « Ils nous ont bougé d’une façon qu’aucune autre équipe ne l’avait fait. Notre défense a été étirée comme jamais », regrettait de son côté la capitaine anglaise Grace Fisk. Le public également ne s’y est pas trompé, et c’est à parier que les joueuses de Futoshi Ukeda ont gagné quelques admirateurs et supporters au fil de leurs rencontres face à l’Allemagne et l’Angleterre dans les tribunes de la Rabine.

Le Japon a réalisé le match souhaité
« C’était un match très difficile, nous l’avions prévu, elles étaient très rapides et très fortes physiquement, expliquait à propos de son adverse le sélectionneur japonais. Elles ont maintenu cette intensité jusque la fin, mais nous l’avons remporté en montrant notre force de caractère, et en tant qu’équipe, donc je suis très content », disait le tacticien, qui a façonné un onze tellement bien rodé qu’il en apparait parfois déconcertant. « Je ne dirai pas que c’est frustrant, disait Mo Marley, dont l’équipe a tout de même souvent couru après le ballon sans solution. Le niveau dans ce tournoi est si élevé désormais, que le jour J il faut savoir utiliser le mieux le ballon, et aujourd’hui c’est le Japon qui l’a fait ».

« L’objectif était de marquer un but assez rapidement dans le match », raconte Riko Ueki, qui a inscrit à la 22e minute sa 5e réalisation de cette Coupe du monde U20. « C’était un très bon timing, et en plus un joli but », qui a rapidement été suivi d’un autre but tout aussi beau, sur une inspiration de Miyazawa, bien suivie par Endo (2-0, 27e). « On en avait parlé, je suis très heureux de voir qu’on a pu marquer de cette façon », appréciait également Ikeda, qui réalise une performance inédite en qualifiant le Japon pour sa première finale de son histoire en Coupe du Monde U-20. « Nous sommes très contents d’avoir atteint ce rang, mais nous avons encore un match à disputer ! Nos sentiments sont mélangés mais nous devront encore rester concentrées ».

A voir aussi

#U20WWC - Les Bleuettes arrêtées net par l'ESPAGNE

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Résumé à venir
#U20WWC - Les Bleuettes arrêtées net par l'ESPAGNE




Coupe du Monde de la FIFA U20 - Demi-finale
Lundi 20 août 2018
FRANCE - ESPAGNE : 0-1 (0-0) (en direct sur C8 et Eurosport)
Vannes (Stade de la Rabine)
Temps ensoleillé (23°C) - Terrain excellent
Spectateurs : 5 334
Arbitres : Mélissa Borjas (Honduras) assistée de Shirley Perello (Honduras) et Yudilia Briones (Mexique). 4e arbitre : Anna-Marie Keighley (Nouvelle-Zélande)

But :
0-1 Patricia GUIJARRO 51' (Lucía Rodríguez côté droit délivre un centre. Thibaud et Pina se disputent le ballon de la tête au premier poteau mais c'est Guijarro au second poteau, au duel avec Polito, qui place une tête piquée qui vient mourir au ras du poteau droit de Chavas)

N.B. Penalty tiré par Katoto sur la droite de la gardienne qui choisit le bon côté (76')

Avertissements : Laurent 44', Lakrar 55' pour la France ; Bonmati 22' et 69', Pina 66', Coll 90+5' pour l'Espagne

Expulsion : Bonmati 69' pour la France

France : 1-Mylène Chavas ; 2-Elisa De Almeida, 4-Julie Thibaud (cap.), 13-Maëlle Lakrar, 3-Selma Bacha ; 17-Carla Polito, 6-Sana Daoudi (11-Melvine Malard 82') ; 7-Emelyne Laurent, 8-Hélène Fercocq (10-Annahita Zamanian 58'), 20-Sandy Baltimore ; 19-Amélie Delabre (9-Marie-Antoinette Katoto 54'). Entr.: Gilles Eyquem
Non utilisées : 16-Camille Pecharman, 21-Justine Lerond, 5-Julie Piga, 10-Annahita Zamanian, 12-Pauline Dechilly, 14-Lea Goetsch, 15-Christy Gavory, 18-Marion Rey
Espagne : 21-Catalina Coll ; 12-Lucía Rodríguez (5-Andrea Sierra 56'), 3-Berta Pujadas, 4-Laia Aleixandri, 11-Carmen Menayo ; 6-Damaris Egurrola ; 14-Aitana Bonmati, 8-Patricia Guijarro ; 10-Maite Oroz (cap.), 20-Clàudia Pina (18-Eva Maria Navarro 70'), 15-Candela Andújar (19-Paula Sancho 'Pauleta' 83'). Entr.: Pedro López
Non utilisées : 1-María Isabel Rodríguez, 13-Noelia Ramos, 7-Nuria Rábano, 9-Paula Fernández, 16-Silvia Rubio, 17-Lucia Garcia

#U20WWC - Les Bleuettes arrêtées net par l'ESPAGNE

#U20WWC - Les Bleuettes arrêtées net par l'ESPAGNE

#U20WWC - Les Bleuettes arrêtées net par l'ESPAGNE

#U20WWC - Gilles EYQUEM : "L'équipe adverse était meilleure que nous"

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Sans avoir trouvé la solution pour bousculer cette équipe espagnole, la France a laissé échapper la finale. Le sélectionneur français reconnaissait les qualités de son adversaire mais regrettait plusieurs manques.
#U20WWC - Gilles EYQUEM :
Etait-ce prémonitoire ou seulement une coïncidence ? Le voyage pour se rendre au stade de la Rabine n'était pas comme les précédents. "Il y avait une concentration anormale mais qui se comprend aussi par rapport à ce match important. C'était la première fois que je faisais ce voyage Ploërmel - Vannes sans entendre de chansons et c'est ce qui m'a un peu surpris", évoquait Gilles Eyquem. "Habituellement il y avait toujours un peu de joie dans le bus, de musique. C'était très calme, très concentré. J'aurais dû me méfier et chanter à mon tour pour détendre l'atmosphère" s'amusait amèrement à dire le sélectionneur. Jouer une place en finale a de quoi changer les habitudes mais la qualité de l'adversaire ne permettait pas le moindre écart.

"L'équipe adverse était meilleure que nous"
Eyquem reconnaissait avant tout la supériorité espagnole : "On a perdu un match parce que l'équipe adverse était meilleure que nous, et a su marquer un but ce que l'on n'a pas réussi à faire". La France n'a pas su trouver la solution, la faute à un "Manque de lucidité avec des frappes à 30 m sur le mauvais pied" mais aussi "un manque d'agressivité à certains moments et beaucoup de naïveté" selon le sélectionneur. Un match perdu tout d'abord sur l'aspect technique : "On n'a pas su la mettre en difficulté, parce que sur la maîtrise, on n'était pas suffisamment bien". Un domaine où les Espagnoles ont excellé. A la pause, elle avait une possession de balle proche des 75% : "C'est difficile à partir de là de bousculer une équipe bien organisée qui a une maîtrise technique vraiment au dessus de la nôtre".

Des côtés qui se sont éteints
Ne parvenant pas à bousculer la Rojita, le coach français qui dispute sa troisième Coupe du Monde comptait sur ses changements pour relancer l'équipe. Il n'en fut rien : "Cela n'a pas suffi. Je pensais que les changements allaient nous aider à tenir le ballon plus haut, trouver des appuis notamment avec Marie (Katoto)". Bien loin du niveau attendu, l'attaquante du PSG a manqué la balle d'égalisation qui aurait pu relancer la rencontre : "C'était difficile de lui parler car elle était vraiment au fond du trou" soulignait Eyquem venu la réconforter. Elle ne fut pas la seule dont la prestation fut manquée et Eyquem d'ajouter : "Nos deux côtés se sont éteints, des armes sur lesquelles on comptait (...) On a des joueuses qui ont joué de manière individuelle alors qu'il y avait mieux à faire. Il y a des moments où on a voulu se mettre en avant au lieu de mettre en avant le groupe".

"Le mental a pris un gros coup"
L'Espagne a affiché une solidarité de tous les instants, gérant les moments faibles à merveille : "Les Espagnoles ont reculé, ont eu peur mais ont montré aussi beaucoup de solidarité. Elles ont su quand il fallait, maîtriser le ballon" relevait Eyquem, son homologue hispanique vivant une fin de match crispante d'ajouter : "Durant les 25 dernières minutes, nous avons joué à une joueuse de moins et nous avons bien défendu. Je suis très ému et très heureux pour mes joueuses". Une formation insuffisamment bousculée pour céder : "Il fallait être plus agressif" constatait Eyquem qui doit désormais remobiliser son groupe : "Le mental a pris un gros coup. On va essayer de récupérer tout ça". Vendredi face à l'Angleterre, la France tentera de décrocher le bronze comme en 2014 à défaut de faire aussi bien qu'il y a deux ans avec l'argent.

#U20WWC - Brigitte HENRIQUES : « Encore une médaille à aller chercher »

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La vice-présidente de la Fédération avait le visage fermé, forcément, au moment de répondre aux questions en zone mixte. Déçue de la physionomie du match, elle n’a pas manqué de féliciter une génération talentueuse, et s’est tournée promptement vers la petite finale de vendredi.
#U20WWC - Brigitte HENRIQUES : « Encore une médaille à aller chercher »
On imagine que c’est la déception qui prédomine après cette élimination…
Oui bien sûr, ce n’est pas ce qu’on visait. Ce n’est pas un non-match, mais c’est vrai qu’on ne s’attendait pas à un match fermé comme celui-là. Tactiquement en première période l’Espagne a fait le choix de fermer le jeu, d’attendre. On a quand même réussi à trouver quelques percées qu’on aurait pu concrétiser… Et puis en deuxième on n’a pas trouvé les solutions. Mais il reste encore une médaille à aller chercher vendredi. On a malgré tout envie d’aller la chercher, donc l’équipe va se remobiliser et faire mieux qu’aujourd’hui, parce que ce n’était pas suffisant.

C’est dommage pour une telle génération de ne pouvoir être récompensée par un titre.
On a eu des générations avant qui ont réussi à aller chercher des deuxièmes et des troisièmes places, avec le Canada par exemple. Là c’était un nouveau groupe, qui a de l’avenir malgré tout, on a pu le voir sur pas mal de matches dans cette compétition où l’équipe a montré ses qualités. Aujourd’hui ça ne l’a pas fait, c’est le football, c’est comme ça, on aurait bien aimé aller soulever le trophée, mais vous savez comme moi que le foot, ce n’est pas sur le papier que ça se joue, mais sur le terrain. Et aujourd’hui l’Espagne a été plus forte que nous.

Ce résultat découle d’une domination technique selon-vous ?
Honnêtement, je ne pense pas qu’elles étaient meilleures que nous techniquement. Mais tactiquement, l’Espagne a fait le choix d’essayer de nous faire sortir, ça nous a probablement un peu déstabilisé sur la longueur. Et puis, vous l’avez vu, une fois que l’Espagne a marqué elle n’a plus du tout joué de la même manière. Si elle avait joué comme ça en première mi-temps ça aurait été plus libéré, là ça a été très tactique, on a trouvé quelques solutions mais pas suffisamment. Il aurait fallu aussi avoir plus d’impact, d’agressivité pour les déstabiliser. Pour gagner la coupe du monde il faut être capable de s’adapter tactiquement à toutes les équipes, ça va nous aider à progresser pour la suite.

Marie-Antoinette Katoto a manqué son penalty, alors qu’on en attendait beaucoup d’elle dans ce Mondial. La faute à la pression ?
C’est comme ça ! Il y a des moments où vous répondez présent, d’autres où c’est plus compliqué. Il reste encore un match, je pense qu’elle aura aussi à cœur de bien faire, ça reste une joueuse avec plein de qualités.

A Vannes,
Vincent Roussel

#U20WWC - Julie THIBAUD : "J’étais énervée sur le déroulement du match"

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La capitaine des Bleuettes ce soir regrettait que son équipe n'ait pas su déjouer l'équipe espagnole qui ne l'a pas impressionné.
#U20WWC - Julie THIBAUD :
La déception prédomine avec cette défaite ?
Forcement on est déçues, on voulait aller en finale, c’est notre Coupe du monde, on voulait aller le plus loin possible. Il y a de la frustration, en plus on rate un penalty. On était à onze contre dix, on est forcement frustrées.

Était-ce à cause de la pression ?
On ne s’est pas mis la pression avant le match, on a joué plus bas que d’habitude. Quand on avait le ballon, je pense qu’on a bien géré nos phases de jeu. En football, il faut marquer des buts, on n’a pas su le faire aujourd’hui.

Le jeu défensif de l'Espagne ?
Leur jeu nous a gêné car c’est un jeu de possession. Elles font beaucoup d’appel. Les joueuses changent beaucoup de place sur le terrain. Je pense que défensivement, on a réussi à bien les gérer. On encaisse un but, sur une phase arrêtée une touche, donc c’est dommage.
J’étais énervée sur le déroulement du match, pour moi elles n’ont pas non plus démontré beaucoup de choses. Elles ont eu le ballon, mais elles n’ont pas d’occasions vraiment franches.

Qu'est ce qui n'a pas été ?
C’est la finition. On a eu des occasions, il faut les mettre au fond, on a raté des dernières passes. A la fin, on fait des choix qui pour moi ne sont pas forcément les meilleurs. Des frappes de loin qui ne sont pas forcément évidentes. Il faudra régler ça pour le prochain match, les Anglaises ne seront pas un adversaire facile, ça va être très très physique dans le duel, il faudra répondre présent dans l’impact.

Le penalty raté
Je pense que c’est très dur pour Marie-Antoinette (Katoto). Tout le monde attendait beaucoup d’elle, je pense qu’elle est passée complètement à travers de sa Coupe du monde. On est les premières surprises. Je pense qu’elle va rebondir c’est une grande joueuse, elle va devenir une très grande joueuse. Après je sais que pour elle c’est très très dur, mais il faut surtout la soutenir, ne pas l’enfoncer. Elle a raté un penalty ça peut arriver à tout le monde.

A Vannes,
Sylvain Jamet

#U20WWC - Sana DAOUDI : « On n’a pas réussi à mettre notre jeu en place »

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Forcément peu loquace au moment de donner son sentiment sur la demi-finale perdue face à l’Espagne, la milieu de terrain tricolore Sana Daoudi a aussi fait part de sa détermination à aller chercher le podium, vendredi face à l’Angleterre.
#U20WWC - Sana DAOUDI : « On n’a pas réussi à mettre notre jeu en place »
C’est une défaite amère et cruelle pour vous…
On est très tristes aujourd’hui, mais c’est le football, on ne peut rien faire… C’est un coup dur parce que c’est encore l’Espagne qui nous sort, l’année dernière c’était déjà contre elles qu’on avait perdu en finale (de l’Euro U19, 3-2, NDLR), ça avait été traumatisant, là on perd 1-0, et ça fait à nouveau mal.

Qu’est-ce qui vous a manqué ?
Je ne sais pas trop. Nous on a essayé de respecter les consignes du coach, mais on n’a pas réussi à mettre notre jeu en place. On voulait jouer sur les côtés sans monter trop haut, parce que si on montait trop au pressing, elles sont tellement techniques qu’elles auraient pu sauter une ligne à chaque fois. Il fallait donc être ni trop hautes, ni trop basses. En première mi-temps on les a beaucoup gênées, et ensuite en deuxième période on prendre un but « cacahuète ». Mais avant elles avaient pris la possession, on sait qu’elles aiment bien ça, nous ça ne nous dérangeait pas, et en plus on n’a pas converti les occasions qu’on a réussi à se créer.

Vous vous êtes mis trop de pression avant le match ?
Je ne pense pas, on avait vraiment envie de commencer le match, on était impatientes. Mais le coach nous a dit qu’il fallait qu’on soit patientes pendant le match. Maintenant, on voulait prendre une revanche… enfin revanche c’est un terme un peu fort, on voulait gagner ce match, ça n’a pas été le cas.

C’est le jeu technique des espagnoles qui vous a gêné ?
Elles se déplacent beaucoup, quand ça va pas elles changent de jeu à chaque fois, c’était à nous de nous organiser, et on a vu en première mi-temps qu’elles n’ont pas réussi, selon moi, à trouver leur milieu de terrain et à faire leur jeu. En deuxième elles ont un peu plus joué, et nous on a eu du mal. On savait que ça allait être dur.

Comment vous allez vous remettre en question en vue de la petite finale face à l’Angleterre ?
On va se parler. Il y a une troisième place à aller chercher, on va se mettre dedans, on ne va pas baisser la tête. Demain est un autre jour, on va bosser pour aller chercher cette médaille de bronze.

A Vannes,
Vincent Roussel


Bleues - FRANCE - MEXIQUE : première convocation pour Clara MATEO, Kenza DALI de retour

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Retrouvez la liste des joueuses appelées par Corinne Diacre pour le match face au Mexique le 1er septembre à Amiens. Une liste sans U20 mais avec une nouvelle venue : Clara Matéo.
Bleues - FRANCE - MEXIQUE : première convocation pour Clara MATEO, Kenza DALI de retour
Gardiennes
Aucun changement dans la liste des gardiennes retenyes. Benameur, Bouhaddi et Durand constituent de nouveau le trio retenu. Durand n'a cependant pas encore disputé de match.

Défenseures
Pas de changement en défense. Georges qui était du précédent rassemblement s'est désormais retirée du terrain. Debever est de nouveau présente même s'il n'a pris part à l'un des deux derniers matchs des Bleues.

Milieux
Geyoro qui avait manqué le dernier rassemblement suite à une blessure, Toletti qui n'a plus joué de match en sélection depuis un an remplacent Clemaron et Bussaglia par rapport au stage d'avril dernier.

Attaquantes
En attaque, Kenza Dali et Clara Matéo qui ont réussi une bonne préparation avec leurs clubs, tout comme Kadi Diani sont appelées, aux dépens de Gauvin et Léger

#U20WWC - Maite OROZ (Espagne) : « Nous voulions gagner pour Bonmati et Batlle »

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Capitaine des U20 espagnoles à l’occasion des demi-finales, la joueuse de l’Athletic Bilbao Maite Oroz a écrit, avec ses coéquipières, la plus belle des pages de sa sélection dans la catégorie jeune en la qualifiant hier pour la première finale d’un Mondial dans cette catégorie. Un résultat qu’elle accueillait avec joie après le match.
#U20WWC - Maite OROZ (Espagne) : « Nous voulions gagner pour Bonmati et Batlle »
On retrouve une capitaine forcément heureuse après cette qualification en finale ?
Nous sommes très contentes de nous retrouver en finale, oui, surtout pour la première qualification à ce stade d’une équipe U20 féminine espagnole ! C’était un match difficile, surtout lorsque le penalty a été sifflé contre nous, mais nous nous étions préparé à tous les cas de figure.

Il n’y aura malheureusement pas de finale pour Aitana Bonmati, qui a écopé d’un carton rouge pendant la rencontre…
Son expulsion a donné de la force à tout le monde, les joueuses, le staff. Je pense que le deuxième carton n’était pas mérité, mais cette équipe est géniale, et cela nous a donné envie de gagner pour Aitana, et pour Ona Batlle, notre ailière qui est restée en Espagne car elle était blessée (remplacée depuis dans le groupe par Candella Andujar, NDLR).

Que pensez-vous du Japon, votre prochain adversaire ?
Nous les avons déjà affronté lors des phases de poules (victoire de la Rojita 1-0, NDLR), donc nous savons très bien que c’est une équipe particulièrement difficile à jouer. Mais nous savons aussi ce qu’il nous faudra faire pour espérer un résultat similaire. Nous sommes prêtes pour cette finale.

Bleues - La conférence de presse de Corinne DIACRE (vidéo)

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Retrouvez la vidéo de la conférence de presse organisée à l'occasion de l'annonce de la liste des 23 joueuses pour le premier match de la saison face au Mexique (vidéo FFF)
https://www.footofeminin.fr/video/

Coupe de France - Calendrier et répartitions des qualifiés régionaux

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La Coupe de France féminine 2018-2019 connaît quelques ajustements règlementaires et dans son organisation cette saison. L'occasion de faire le point avant que ne débute les premiers tours régionaux.
Coupe de France - Calendrier et répartitions des qualifiés régionaux
Changement majeur, cette saison, les équipes de D1 dont le tenant du titre, le Paris-Saint-Germain, feront leur entrée en seizièmes de finale, soit un tour plus tard que les saisons précédentes.

La FFF a également dû procéder à un ajustement suite à la participation d'une 25e équipe en D2. En conséquence, des 80 qualifiés pour le premier tour fédéral issus de la phase régionale la saison passée, le nombre est de 55 cette saison.

Auvergne Rhône-Alpes
Qualifiés régionaux pour le 1er tour fédéral : 7
Equipes de D2 entrant au 1er tour fédéral : Yzeure AA, Grenoble F38, AS Saint-Etienne, Croix de Savoie Ambilly
Equipe de D1 entrant en 16es : O. Lyonnais

Bourgogne Franche-Comté
Qualifiés régionaux pour le 1er tour fédéral : 4
Equipe de D2 entrant au 1er tour fédéral : -
Equipe de D1 entrant en 16es : Dijon FCOF

Bretagne
Qualifiés régionaux pour le 1er tour fédéral : 4
Equipes de D2 entrant au 1er tour fédéral : US Saint-Malo, Stade Brestois, CPB Bréquigny Rennes
Equipe de D1 entrant en 16es : EA Guingamp

Centre Val de Loire
Qualifiés régionaux pour le 1er tour fédéral : 2
Equipes de D2 entrant au 1er tour fédéral : US Orléans
Equipe de D1 entrant en 16es : -

Corse
Qualifié régionaux pour le 1er tour fédéral : 1
Equipe de D2 entrant au 1er tour fédéral : -
Equipe de D1 entrant en 16es : -

Grand Est
Qualifiés régionaux pour le 1er tour fédéral : 6
Equipes de D2 entrant au 1er tour fédéral : FC Vendenheim, ESAP Metz, AS Nancy, Stade de Reims, AS Pierrots Vauban Strasbourg
Equipe de D1 entrant en 16es : FC Metz

Hauts de France
Qualifiés régionaux pour le 1er tour fédéral : 6
Equipe de D2 entrant au 1er tour fédéral : FCF Arras
Equipe de D1 entrant en 16es : Lille OSC

Méditerranéee
Qualifiés régionaux pour le 1er tour fédéral : 3
Equipes de D2 entrant au 1er tour fédéral : O. Marseille
Equipe de D1 entrant en 16es : -

Normandie
Qualifiés régionaux pour le 1er tour fédéral : 2
Equipes de D2 entrant au 1er tour fédéral : Le Havre AC
Equipe de D1 entrant en 16es : -

Nouvelle Aquitaine
Qualifiés régionaux pour le 1er tour fédéral : 4
Equipes de D2 entrant au 1er tour fédéral : -
Equipe de D1 entrant en 16es : FC Girondins de Bordeaux

Occitanie
Qualifiés régionaux pour le 1er tour fédéral : 4
Equipes de D2 entrant au 1er tour fédéral : Toulouse FC, ASPTT Albi, ASCPR Portet, Montauban FCTG
Equipes de D1 entrant en 16es : Rodez AF, Montpellier HSC

Paris Ile de France
Qualifiés régionaux pour le 1er tour fédéral : 8
Equipes de D2 entrant au 1er tour fédéral : VGA Saint-Maur, Issy FF, RC Saint-Denis
Equipes de D1 entrant en 16es : Paris FC, FCF Fleury, PSG

Pays de la Loire
Qualifiés régionaux pour le 1er tour fédéral : 4
Equipes de D2 entrant au 1er tour fédéral : ESOF La Roche, CBAF Angers
Equipe de D1 entrant en 16es : -

Calendrier de la Coupe de France
Finales régionales : dimanche 4 novembre 2018
Premier tour fédéral : dimanche 25 novembre 2018 (entrée des clubs de Division 2)
Trente-deuxièmes de finale : dimanche 16 décembre 2019
Seizièmes de finale : dimanche 6 janvier 2019 (entrée des clubs de Division 1)
Huitièmes de finale : dimanche 27 janvier 2019
Quarts de finale : dimanche 10 février 2019
Demi-finales : dimanche 10 mars 2019
Finale : mercredi 8 mai 2019

Le calendrier des tirages au sort et le lieu de la finale seront dévoilés ultérieurement.

#D1F - Le récapitulatif des transferts de l'intersaison 2018

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Retrouvez l'état des mouvements en D1 féminine à quelques jours de la reprise du championnat
OLYMPIQUE LYONNAIS
Départs
Morgan Brian (Chicago Red Stars, Etats-Unis)
Kheira Hamraoui (FC Barcelona, Espagne)
Jessica Houara d'Hommeaux (fin de contrat)
Pauline Peyraud Magnin (Arsenal WFC, ANG)
Mylaine Tarrieu (retour de prêt, rupture de contrat, FC Girondins de Bordeaux)
Claire Lavogez (retour de prêt, transfert à FC Girondins de Bordeaux)
Kenza Dali (retour de prêt, transfert à Dijon FCOF)
Romane Bruneau (FC Girondins de Bordeaux)

Arrêts
Camille Abily
Corine Petit
Elodie Thomis

Arrivées
Lisa Weiss (SGS Essen, ALL)
Caroline Simon (SC Freiburg, ALL)
Isobel Christiansen (Manchester City , ANG)

PARIS SAINT-GERMAIN
Départs
Patrice Lair (entraîneur, Niort, Ligue 2)
Lina Boussaha (Lille OSC, prêt)
Marie-Laure Delie (FC Metz)
Erika Cristiano dos Santos (Corinthians FF, BRE)
Jennifer Hermoso Fuentes (Atlético de Madrid, ESP)

Arrêt
Laure Boulleau

Arrivées
Anissa Lahmari (Paris FC, retour de prêt)
Perle Morroni (FC Barcelone, ESP, retour de prêt)
Wang Shuang (Wuhan Ladies, CHN)
Daiane Limeira Santos Silva (Avaldsnes IL, NOR)

MONTPELLIER HSC
Départs
Blandine Joly (U19) (FC Fleury)
Marie-Charlotte Léger (FC Fleury)
Camélia Moussa (Grenoble F38)
Morgane Nicoli (Lille OSC, prêt)
Lindsey Thomas (Dijon FCOF, prêt)
Alexia Burtin (ASPTT Albi)
Laura Agard (Fiorentina WCF, ITA)
Laëtitia Philippe (Rodez AF)

Arrêt
Laëtitia Tonazzi

Arrivées
Sarah Puntigam (SC Freiburg, ALL)
Maëlle Lakrar (O. Marseille)
Lucie Esnault (ASJ Soyaux)

PARIS FC
Départs
Anissa Lahmari (fin de contrat)
Fleurestine Jaffrelot (AS Saint-Etienne)
Léa Declercq (Dijon FCOF)
Inès Kore Djeidje (US Orléans)
Aïssatou Tounkara (Atlético de Madrid, ESP)

Arrivées
Alice Benoit (FF Yzeure AA)
Eseosa Aigbogun (FFC Turbine Potsdam, ALL)
Linda Sällström (Vittsjö GIK, SUE)
Michaela Abam (Sky Blue FC, USA)
Emilie Wallet (Clermont Foot)

ASJ SOYAUX CHARENTE
Départs
Elba Verges Prats (RCD Espanyol, Espagne)
Marie-Aurelle Awona (Dijon FCOF)
Léonie Fleury (Rodez AF)
Elise Courel (FF Yzeure)
Danielle Tolmais (Lille OSC)
Lucie Esnault (Montpellier HSC)
Justine Deschamps (arrêt)
Gwendoline Djebbar

Arrivées
Sarah Cambot (FC Girondins de Bordeaux)
Angeline Da Costa (FC Twente, Pays-Bas)
Aina Torres (CD Santa Teresa, Espagne)
Lucie Pingeon (AS Saint-Etienne)
Anaïs M'Bassidje (O. Marseille)
Hawa Cissoko (O. Marseille)

LILLE OSC
Départs
Jérémie Descamps (entraîneur)
Camille Dolignon (Amiens SC)
Aurore Paprzycki (Stade de Reims)
Kenza Dali (fin de prêt, Dijon FCOF)
Camille Lewandoski (Douaisis FC)
Anne-Laure Davy (London Bees, ANG)
Julie Pasquereau (FC Metz)
Jennifer Bouchenna
Charlotte Saint-Sans Levacher (Arras FCF)

Arrivées
Dominique Carlier (entraîneur, Iris Club Croix)
Carla Polito (Arras FCF)
Lina Boussaha (PSG, prêt)
Morgane Nicoli (Montpellier HSC, prêt)
Danielle Tolmais (ASJ Soyaux)

FC GIRONDINS DE BORDEAUX
Départs
Sarah Cambot (ASJ Soyaux)
Nadjma Ali Nadjim (FC Fleury)
Alizée Nadal (FF Yzeure AA)
Léa Saintout-Cluzet (ES Eysines)
Niamh Fahey (Liverpool LFC, ANG)
Vanessa Pimentel (FCE Arlac-Mérignac)
Emmanuelle Lacroix (Toulouse FC)
Chloé Billaud

Arrivées
Maëlle Garbino (AS Saint-Etienne)
Viviane Asseyi (O. Marseille)
Claire Lavogez (FC Fleury)
Camille Surdez (FC Yverdon, SUI)
Vanessa Gilles (Apollon Limassol LFC, CHY)
Romane Bruneau (O. Lyonnais)

FC FLEURY
Départs
Claire Lavogez (fin de prêt de l'O. Lyonnais, FC Girondins de Bordeaux)
Charlotte Bruère-Clément (AS Saint-Etienne)
Marie Pasquet (Toulouse FC)
Lionel Cure (entraîneur)
Marine Coudon (O. Marseille)

Arrivées
Nadjma Ali Nadjim (FC Girondins de Bordeaux)
Rachel Corboz (Georgetown University, États-Unis)
Kelly Gadea (O. Marseille)
Blandine Joly (Montpellier HSC U19)
Jean-Claude Daix (entraîneur, sans club)
Marie-Charlotte Léger (Montpellier HSC)
Mélissa Roy (Université de Laval, CAN)
Alex Lamontagne (Foothills WFC, CAN)

RODEZ AF
Départs
Grégory Mleko (entraîneur)
Fanny Hoarau (EA Guingamp)
Ekaterina Tyryshkina (EA Guingamp)
Gloria Mabomba (FF Yzeure AA)
Julie Peruzzetto
Raquel Infante Pega (EDF Logroño, ESP)

Arrêt
Julie Niphon (staff, Rodez AF)

Arrivées
Sabrina Viguier (entraîneur, déjà au club)
Franck Plenecassagne (manager, Toulouse FC)
Sarah Chalabi (FF Yzeure)
Suzy Morin (EA Guingamp)
Anaïs Bichon (O. Lyonnais U19)
Kimberley Cazeau (ASPTT Albi)
Léonie Fleury (ASJ Soyaux)
Laëtitia Philippe (Montpellier HSC)

EA GUINGAMP
Départs
Sarah M'Barek (entraîneur)
Marine Pervier (FC Nantes)
Agathe Ollivier (US Saint-Malo)
Luce Ndolo Ewele (Croix de Savoie Ambilly)
Inès Ou Mahi (FC Nantes)
Jade Lebastard (CPB Bréquigny Rennes)
Jeanne Dolain (FC Nantes)
Suzy Morin (Rodez AF)
Margaux Bueno (Grenoble F38)
Sébastien Houée (entraîneur des gardiennes)

Arrivées
Frédéric Biancalani (entraîneur, EA Guingamp U17)
Fanny Hoarau (Rodez AF)
Ekaterina Tyryshkina (Rodez AF)

FC METZ
Départs
Mathilde Dijon (AS Nancy)
Mareme Yally Diop (ESAP Metz)
Elea Schoch (ESAP Metz)
Elodie Martins (RCF Union Luxembourg, LUX)

Arrivées
Joanna Viollaz (ASPTT Albi)
Hélène Fercocq (Stade de Reims)
Catherine Thony (FC Woippy)
Julie Pasquereau (Lille OSC)
Amélie Delabre (AS Saint-Etienne)
Sophie Quatrana (FC Riegelsberg, ALL)
Marie-Laure Delie (PSG)

DIJON FCOF
Départs
Pauline Cousin (Arras FCF)
Maud Bigey (AS Châtenoy)
Pauline Desbourdieux (arrêt)
Justine Pacaud (arrêt)
Alexandra Atamaniuk (mutation professionnelle)

Arrivées
Marie-Aurelle Awona (ASJ Soyaux)
Lalia Dali-Storti (O. Marseille)
Léa Declercq (Paris FC)
Noémie Carage (AS Saint-Etienne)
Mylène Chavas (AS Saint-Etienne)
Lindsey Thomas (Montpellier HSC, prêt)
Kenza Dali (Lille OSC)

#D1F - Le récapitulatif des transferts de l'intersaison 2018

#U20WWC - ESPAGNE et JAPON en lice pour un premier titre mondial

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Ce vendredi, l'Espagne et le Japon se retrouvent en finale de la Coupe du monde, une première pour les deux équipes qui auront l'occasion d'obtenir un premier titre mondial. Après la victoire de l'Espagne en poule, les deux équipes partent sur un pied d'égalité pour ce dernier match du tournoi.
#U20WWC - ESPAGNE et JAPON en lice pour un premier titre mondial
A l'exception des deux premières éditions de la compétition, la finale n'avait jamais opposé deux équipes n'ayant pas atteint la finale. Cependant, l'Espagne tout autant que le Japon ont disputé des finales mondiales à l'échelon inférieur, ainsi qu'au niveau continental. Ce sera également la deuxième fois seulement que la finale oppose deux équipes qui étaient dans le même groupe au départ de la compétition, après 2012 et la victoire des États-Unis face à l'Allemagne (qui avait gagné en poule). C'est en revanche arrivé deux fois chez les moins de 17 ans, en 2012 (France et Corée du Nord), et en 2014 (Japon et... Espagne avec entre autres Fuka Nagano, Moeka Minami, Asato Miyagawa, Patri Guijarro, Carmen Menayo, Aitana Bonmati et Maite Oroz).

Aitana Bonmati, une absence de taille
Expulsée contre la France, la très précieuse milieu de terrain Aitana Bonmati, sélectionnée par Jorge Vilda pour les matches amicaux à venir tout comme Patri Guijarro, ne jouera pas contre le Japon. Il s'agit forcément d'un coup dur pour Pedro Lopez, qui lui avait fait disputer l'intégralité des matches dans cette Coupe du monde. A priori, Maite Oroz prendra sa place au milieu de terrain (son poste naturel), ce qui permettrait à Eva Maria Navarro de débuter sur l'aile, et de présenter un onze de départ toujours très compétitif.

Le manque de turnover à certains postes-clés, ainsi qu'une fin de match à dix contre onze en demi-finale -et ce même si la France n'a pas mis une grosse pression-, pose la question de la fatigue chez certaines joueuses. Pourtant, Pedro Lopez ne devrait pas changer ses plans, et continuer à faire confiance aux mêmes joueuses dans l'ensemble, à moins qu'une Lucia Garcia ne prenne la place de Claudia Pina en pointe.

Si cela n'a aucune valeur sportive, l'Espagne peut se vanter d'avoir battu le Japon en poule, son seul match sans encaisser de but avant la demi-finale. C'est la seule équipe à avoir su mener au score face aux jeunes Nadeshiko. Après avoir su trouver la clé du succès au niveau européen chez les moins de 19 ans, l'Espagne semble mûre pour confirmer au niveau mondial les promesses d'une équipe jeune et talentueuse, dans un pays qui continue à grandir année après année, et auquel il ne reste que le plus difficile, confirmer en senior.

Le Japon, un titre attendu
#U20WWC - ESPAGNE et JAPON en lice pour un premier titre mondial
Souvent parmi les meilleures équipes chez les jeunes, déjà championne du monde chez les moins de 17 ans et en senior, la génération des moins de 20 ans n'avait jamais réussi à atteindre la finale auparavant, stoppée entre autres par la France en demi-finale il y a deux ans. Avec des joueuses qui ont pris part aux deux dernières finales du Mondial U17 (titre en 2014, finale en 2016), championne d'Asie aux dépens d'une Corée du Nord au complet, l'équipe semblait mûre pour que cette édition soit la sienne, à condition de se sortir d'un tableau des plus délicats.

Futoshi Ikeda a su bien gérer son effectif malgré l'accumulation de matches de haut niveau qui ne laissaient que peu de marge d'erreur à l'exception de la rencontre face au Paraguay, contre lequel le Japon se devait de travailler sa différence de but pour s'assurer de la qualification. En finale, la composition de départ devrait être identique à celle qui a débuté en demi-finale, à l'exception de Nanami Kitamura, qui devrait logiquement reprendre sa place sur le côté gauche de la défense à la place de Miyu Takahira. Le quatuor offensif Riko Ueki/Saori Takarada, avec Jun Endo et Hinata Miyazawa sur les côtés, a trouvé son rythme de croisière, et le duo complémentaire Fuka Nagano/Honoka Hayashi au milieu de terrain a disputé presque l'intégralité de la compétition. Le collectif japonais est très fort, mais s'il faut citer un point faible, il s'agit de sa gardienne Hannah Stambaugh, pas toujours rassurante au niveau de sa prise de balle ou de ses sorties aériennes. Troisième en 2012 et 2016, le Japon espère bien rejoindre au palmarès les moins de 17 ans et les A, déjà sacrées.

Autre enjeu de cette rencontre, individuel celui-ci, le titre de Meilleure Joueuse de la compétition. Patri Guijarro, qui domine le classement des buteuses actuellement, pourrait faire coup double en cas de victoire espagnole. Voire en cas de titre japonais, car les candidates sont plus nombreuses et pourraient diviser. Ueki et Nagano sont peut-être les choix les plus évidents, la première étant en plus la mieux placée pour empêcher Guijarro d'obtenir le Soulier d'Or.

Entre deux collectifs huilés proposant une belle qualité technique, cette finale inédite pourrait offrir un spectacle de qualité avec de nombreuses joueuses sur le terrain qui sont appelées à se retrouver chez les A à plus ou moins long terme pour celles qui n'y sont pas déjà.

Stéphanie Frappart au sifflet
4e arbitre lors du match de groupe entre ses deux équipes, Stéphanie Frappart dirigera la finale profitant bien malgré elle de l'élimination de la France en demi-finale.

Coupe du Monde de la FIFA U20 France 2018 - Finale
Vendredi 24 août 2018 - 19h30
ESPAGNE - JAPON
Vannes (Stade de la Rabine)
Arbitres : Stéphanie Frappart (France) assistée de Manuela Nicolosi (France) et Michelle O'Neill (Irlande). 4e arbitre : Edina Alves Batista (Brésil)

En direct sur Eurosport 1

#D1F - (1/12) Le PSG repart sur de nouvelles bases

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Presque trois mois après avoir arraché une nouvelle ligne à son palmarès, ce qui échappait depuis huit ans au Paris-Saint-Germain, le club se reconstruit avec des changements à tous les niveaux.
#D1F - (1/12) Le PSG repart sur de nouvelles bases
Nouveau staff technique, nouveau stade pour les rencontres à domicile, effectif partiellement modifié et rajeuni, le PSG a connu une année 2018 animée. Après la fin en queue de poisson avec Patrice Lair, le club s'est attaché à trouver un remplaçant en la personne d'Olivier Echouafni. Sélectionneur des Bleues avant d'être remercié au bout d'une saison après l'élimination en quart de finale de l'Euro 2017, l'ancien joueur professionnel qui a fréquenté les équipes du rival marseillais pendant cinq ans dirige un club pour la troisième fois de sa carrière (Amiens, Sochaux précédemment). Il travaille en collaboration étroite avec Bernard Mendy, déjà au club, mais qui ne pouvait prendre place seul sur le banc, faute de diplôme d'entraîneur.

908 matchs en Ligue 1 pour le staff
Echouafni s'est aussi attaché à venir avec l'ancien coéquipier niçois Bruno Valencony qui a en charge les gardiennes. En y ajoutant Bruno Cheyrou, directeur sportif de la section féminine, les quatre recueillent 908 matchs en Ligue 1 française. Une expérience dont le directeur sportif veut se servir : "L’arrivée d’Olivier Echouafni va insuffler une nouvelle dynamique à notre groupe de joueuses, notamment de par sa longue carrière de joueur". A cet encadrement masculin, il ne faut pas oublier le rôle de coordinatrice sportive de Laure Boulleau qui a mis un terme à sa carrière après 226 matchs sous les couleurs du PSG.

"On peut aller titiller Lyon"
#D1F - (1/12) Le PSG repart sur de nouvelles bases
Si le précédent entraîneur, Patrice Lair, déclarait il y a deux semaines avec regrets dans l'Equipe : "Le club a des moyens énormes mais qui ne sont jamais utilisés pour les filles", le PSG a-t-il tiré des enseignements de cette période compliquée ? Une chose est sûre avec la Ligue des Champions retrouvée grâce à une deuxième place et un titre, les objectifs ont été atteints alors que rivaliser avec Lyon semble encore difficile. Echouafni fuyait presque la question, interrogé sur le sujet lors de la conférence organisée ce mercredi : "On est ici (...) pour parler du PSG. On a les moyens d'embêter toutes les équipes. Nous sommes une équipe qui a moins de qualités que Lyon, mais qu'on peut aller les titiller".


"Un groupe de jeunes joueuses de qualité"
L'effectif n'est pas aussi étoffé pour le moment que la saison dernière. Les départs en cours de saison dernière de joueuses comme Cruz ou encore Boquete avaient laissé apparaître quelques difficultés. Ceux d'Erika, Hermoso et Delie ont suivi cet été. Meilleure buteuse du club en D1 (93 buts), Delie a préféré partir sur un autre projet en renouvelant pas son contrat. Pour l'entraîneur, l'avenir est désormais avec de nouvelles jeunes joueuses : "On a perdu un certain nombre de cadres qui avaient plus de 30 ans et beaucoup d'expérience. L'idée est de repartir avec un groupe de jeunes joueuses de qualité" à l'image de Katoto qui connaît une Coupe du Monde U20 difficile, et aura besoin de se remettre sur pied mais Echouafni garde pleinement confiance en la jeune joueuse : "Je ne me fais pas de soucis pour Marie-Antoinette ! Il faut digérer ces saisons" soulignait son nouvel entraîneur précisant qu'elle alternait entre performances remarquées et blessures.

Un recrutement pas terminé
#D1F - (1/12) Le PSG repart sur de nouvelles bases
La préparation avec un groupe limité a en tout cas permis à ces jeunes joueuses de s'exprimer : Vagre, Bouzid, Karaoun ou encore Allaoui : "Cela nous a permis de nous enrichir" même si le club n'a pas fini son recrutement et devrait concrétiser dans les prochaines semaines : "Nous attendons un certain nombre de recrues (...) des profils offensifs, mais aussi défensifs" a confirmé Echouafni. Alors que Morroni et Lahmari sont revenues de prêt, le club s'est déjà attaché les services de l'internationale Wang Shuang qui rejoindra le club après la fin des Jeux Asiatiques avec la sélection de Chine et la défenseure brésilienne Daiane Limeira Santos Silva. Il restera aussi à connaître la situation de Formiga, opérée du genou et qui devrait "revenir prochainement" affirme l'entraîneur.



Jean Bouin comme nouvel antre
En alternance avec le Stade Français, les Parisiennes vont retrouver la capitale. Après avoir quitté Charléty pour retrouver l'ambiance du Camp des Loges, le PSG s'installe donc au stade Jean Bouin déjà utilisé l'an dernier pour accueillir l'OM. Le club qui souhaitait trouver une enceinte adaptée et unique pourra ainsi y jouer Ligue des Champions et championnat, même s'il faudra s'organiser pour l'alternance avec le rugby. "Maintenant, ca y est, on a un stade" se félicite Echouafni. Le début d'une nouvelle ère ?

LES MOUVEMENTS
Départs
Patrice Lair (entraîneur, Niort, Ligue 2)
Lina Boussaha (Lille OSC, prêt)
Marie-Laure Delie (FC Metz)
Erika Cristiano dos Santos (Corinthians FF, BRE)
Jennifer Hermoso Fuentes (Atlético de Madrid, ESP)
Christophe Ott (entraîneur des gardiennes)

Arrêt
Laure Boulleau (reste au club, coordinatrice sportive)

Arrivées
Anissa Lahmari (Paris FC, retour de prêt)
Perle Morroni (FC Barcelone, ESP, retour de prêt)
Wang Shuang (Wuhan Ladies, CHN)
Daiane Limeira Santos Silva (Avaldsnes IL, NOR)
Bruno Valencony (entraîneur des gardiennes)

L'EFFECTIF
#D1F - (1/12) Le PSG repart sur de nouvelles bases
Staff
Entraîneur : Olivier Echouafni
Entraîneur adjoint : Bernard Mendy
Entraîneur des gardiennes : Bruno Valencony

> Plus d'infos


#D1F - (2/12) : Le DIJON FCOF, le nouveau venu

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Pour sa première saison en D1, Dijon avec ses moyens a su recruter fort et espère bien figurer dans l'élite nationale.
#D1F - (2/12) : Le DIJON FCOF, le nouveau venu
L'entraîneur Yannick Chandioux arrivé de Montceau il y a deux ans est impatient d'entamer le championnat : "On a hâte d'y être". Samedi, les Dijonnaises face à un des ténors du championnat, Montpellier, fouleront la pelouse synthétique du stade des Poussots, renouvelée il y un an. Les tribunes devraient bien garnies pour cette rencontre. Avec un recrutement de qualité, Dijon espère bien ne pas faire l'ascenseur : "Un recrutement ne fait pas une saison. On verra à la fin si on a fait les bons choix. L’objectif c’est de se maintenir, et c’est un minimum" soulignait l'entraîneur lors de la reprise sur le site Internet du club. Si la bataille de la saison dernière avait permis une belle dynamique de victoire, Dijon va devoir se préparer à gérer la défaite et les matchs nuls.

L'expérience des recrues (Carage, Chavas, Awona, Declercq, Dali-Storti, Thomas et Dali) toutes aguerries à la D1 a de quoi apporter des gages de solidité. A elles sept, elles représentent 501 matchs en D1, auxquelles pourraient s'ajouter les arrivées de janvier dernier (Nakkach et Blais, 124 matchs pour les deux). Depuis l'intégration des équipes seniors féminines de l'AS Saint-Apollinaire en 2010, le club dijonnais est progressivement monté en puissance, s'est structuré pour devenir compétitif et candidat à la D1. D'ailleurs, Cuynet arrivée en 2011 fait figure "d'ancienne du club". Objectif maintien a minima mais l'effectif espère faire mieux à l'image de Tatiana Solanet : "Après, avec le recrutement ambitieux, je pense qu’on peut y parvenir et pourquoi pas viser le milieu de tableau !"

Kenza Dali à la relance
#D1F - (2/12) : Le DIJON FCOF, le nouveau venu
Le championnat n'a pas encore repris mais Kenza Dali va déjà retrouver les Bleues (19 sélections). Avec une préparation pleinement réussie ponctuée de buts à chaque rencontre, la joueuse formée à Lyon, avait besoin de rebondir pour prétendre à la sélection. Avec le LOSC, où elle était prêtée, elle avait déjà laissé entrevoir un retour. Celle qui souhaite apporter son professionnalisme et son exigence au promu ne sera pas la seule et c'est l'amalgame que doit trouver l'entraîneur (=> Voir l'interview vidéo)

Au fil des matchs, ce dernier est montré satisfait : "Les automatismes se créent. J'ai vu des choses positives. Il faut continuer de travailler avec le même sérieux et à progresser collectivement". D'autant que le calendrier ne laisse le temps des réglages. Tout a été mis en œuvre pour être prêt dès la reprise car Guingamp, Lille et Bordeaux se profilent rapidement. La défaite en amical face à Fleury a permis une remise en question, et si face à Metz les progrès sont apparus, l'équipe a pêché dans le dernier geste, rejoint au score (1-1).

LES MOUVEMENTS
Départs
Pauline Cousin (Arras FCF)
Maud Bigey (AS Châtenoy)
Pauline Desbourdieux (arrêt)
Justine Pacaud (arrêt)
Alexandra Atamaniuk (mutation professionnelle)
Thomas Malsot (préparateur physique)

Arrivées
Marie-Aurelle Awona (ASJ Soyaux)
Lalia Dali-Storti (O. Marseille)
Léa Declercq (Paris FC)
Noémie Carage (AS Saint-Etienne)
Mylène Chavas (AS Saint-Etienne)
Lindsey Thomas (Montpellier HSC, prêt)
Kenza Dali (Lille OSC)
Allex Humbertclaude (préparateur physique, déjà au club)

L'EFFECTIF
#D1F - (2/12) : Le DIJON FCOF, le nouveau venu
Staff
Entraîneur : Yannick Chandioux
Entraîneur des gardiennes : Pierre-Henry Coulon
Préparateur physique : Allex Humbertclaude

LA PREPARATION
Samedi 4 août 2018
Dijon FCOF - AS Saint-Etienne (D2) : 7-0, à Paray-le-Monial (Buts : Laura Bouillot 19', 64', Kenza Dali 22', Lindsey Thomas 80', 84', 88', Fatoumata Baldé 86'') >> Le résumé

Mercredi 8 août 2018
Dijon FCOF - ASJ Soyaux : 3-1, à Montluçon (Laura Bouillot 77', 80', Kenza Dali 83' ; Sarah Cambot 25') => Le résumé

Samedi 11 août 2018
Standard de Liège (BEL) - Dijon FCOF : 1-2, à Aywaille (BEL) (Buts : Fatoumata Baldé 45', Kenza Dali 72')

Mercredi 15 août 2018
Dijon FCOF - FC Fleury : 0-2, à Auxerre (Buts : Rachel Corboz 24', Sarah Palacin 53' s.p.)

Samedi 18 août 2018
FC Metz - Dijon FCOF : 1-1, à Pagny-sur-Moselle (Buts : Meryll Wenger 90+4' s.p. ; Kenza Dali 19')

#U20WWC - Finale : Tiens donc, encore une revanche…

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Les antécédents sont nombreux entre les Espagnoles et les Japonaises, qui se retrouvent ce vendredi (19h30) en finale de la Coupe du Monde U20 à Vannes. Mais le spectacle promet d’être beau entre deux des plus belles équipes de la compétition.
#U20WWC - Finale : Tiens donc, encore une revanche…
Il y a eu l’acte 1, cette finale de Coupe du Monde féminine U17 perdue par l’Espagne (2-0) au Costa Rica en 2014. Puis le deuxième round, en demi-finale de la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA en 2016, encore remportée (3-0) par le Japon. Cette année, le troisième épisode de cette mini-rivalité entre la Rojita et les Nadeshiko a souri aux Européennes, qui ont infligé sa seule défaite de la compétition à Futoshi Ikeda et ses joueuses (1-0), en phase de groupe.

Les Japonaises, « plus intelligentes »
« Nous nous devons de ne pas perdre une deuxième fois donc on aborde ce match avec un état d’esprit conquérant », a affirmé Asato Miyagawa, l’une des virevoltantes milieux de terrain que compte le Japon, en conférence de presse ce jeudi. Du reste, on n’a plus beaucoup entendu la Japonaise ou son entraîneur, Futoshi Ikeda. Le coach nippon, qui s’est simplement déclaré « heureux » d’être en finale, tout en donnant des nouvelles rassurantes sur son équipe, qu’il sent prête, sur le plan physique tant sur le plan mental, s’est montré aussi discret que son équipe a conquis brillamment sa place en finale.

Mais c’est surtout dû au fait que la concentration s’est portée sur le coach espagnol et la joueuse qui, curieusement, l’accompagnait. Car celle-ci ne disputera pas une seule minute du match de ce vendredi. Il s’agit évidemment d’Aitana Bonmati, exclue face à l’équipe de France à la 69e minute. Un fait de jeu qu’elle garde toujours en travers de la gorge : « De mon point de vue c’était une décision injuste, mais c’est du passé, et on ne peut plus rien y faire », a-t-elle très justement fait remarquer. Leader au rôle fondamental dans le parcours de son équipe lors de cette édition (1 but, 1 passe décisive), elle s’est expliquée sur la drôle de journée qui l’attend demain : « C’est clair que j’ai un rôle différent. Je dois vivre cette finale d’un autre point de vue, mais je veux compter comme une joueuse en plus, que mes coéquipières me sentent comme si je jouais ».

« Pour gagner, il suffira d’un détail »
Elle ne sera pas de trop, face à des Japonaises qui, depuis leurs victoires sans discussion face à l’Allemagne (3-0) et l’Angleterre (2-0), font figure d’épouvantail dans ce tournoi. Les louanges tombent de partout, comme par exemple de la bouche de la légende chinoise Sun Wen :b[ « Les joueuses les plus intelligentes [du tournoi] sont les Japonaises. Elles sont bien plus mûres que leur âge, elles jouent avec beaucoup de sang-froid et ont un bon esprit collectif. Ce sont dans ces domaines qu'elles sont supérieures aux joueuses européennes »]b, disait-elle à Fifa.com, particulièrement impressionnée par b[« Jun Endo et Riko Ueki [qui] sont créatives et bonnes balle au pied »]b.

Et Pedro Lopez le sait bien, lui qui ne considère pas la victoire glanée début août comme un avantage : « Pour gagner contre une équipe comme ça, il suffit d’un détail. Le match (en phase de groupe) a été compliqué et le résultat est tombé en notre faveur, mais toute erreur dans cette finale pourrait faire basculer la rencontre de leur côté ». Sondé au sujet de son équipe, il s’est montré disert : « Notre force, c’est tout d’abord les qualités technique de mes joueuses, tout le monde les a vu. Mais il y aussi les efforts physiques qu’elles produisent en tant qu’équipe. On l’a vu contre la France, elles ne s’avouent jamais battues », a-t-il rappelé avec raison.

« L’Espagne a les qualités pour faire tomber le Japon »
Un point que l’on n’attendait pas forcément voir chez les Ibériques, et qui montre que le niveau physique des Espagnoles a progressé depuis quelques années. « Cette amélioration est reliée à l’évolution de notre championnat national, et que beaucoup de mes joueuses sont des références dans leurs championnats respectifs (en U19 notamment, NDLR). Les clubs dépensent aussi plus pour leurs équipes féminines, et cela amène à une évolution des conditions physiques de mes joueuses ».

Il ne faudra pas vendre la peau de la bête espagnole trop tôt dans cette finale, comme Gilles Eyquem, amené à donner un pronostic de la finale, l’a dit : « Je sais qu’on assistera à une très belle finale, je serai un peu supporter de l’Europe, et l’Espagne a pour moi les qualités pour faire tomber le Japon ». Une vision continentale que partagent Alessia Russo et Mo Marley, laquelle rajoute, un brin taquine : « Ça serait mieux pour nous de se dire qu’on a été battu par le champion ! ». De leur côté, les joueuses françaises ne s’en sont pas caché, elles aimeraient bien voir les Asiatiques les venger, dixit Marion Rey : « Ce sont deux très bonnes équipes donc on va avoir droit à un match très disputé. Mais comme ce sont les Espagnoles qui nous ont battues, je serai plus à supporter le Japon, surtout qu’elles nous sortent de tous les championnats. Les voir gagner ça nous donnerait un petit pincement au cœur, même si ce serait bien pour le continent européen ».

#U20WWC - Finale : Tiens donc, encore une revanche…

Les événements autour de la finale
Vannes accueillera plusieurs autres événements spéciaux, à commencer par le tournoi Hyundai sur l’Esplanade de Vannes, située en face du Stade de la Rabine. Outre le terrain de football consacré au tournoi, un stand d’entraînement aux reprises acrobatiques, des cibles de foot-fléchettes et des tables de baby-foot seront mis en place en vue de proposer de nombreux jeux et activités footballistiques aux enfants avant le coup d’envoi du match pour la troisième place à 16h00.

Dans l’enceinte du Stade de la Rabine, les supporters pourront croiser plusieurs FIFA Legends qui participeront ensuite à des activités spéciales et surprenantes entre la fin du match pour la 3e place et le coup d’envoi de la finale. La finale sera immédiatement suivie de la cérémonie officielle de remise des distinctions. Marinette Pichon, FIFA Legend et icône du football féminin français, jouera un rôle clé durant la cérémonie qui sera dirigée par le Président de la FIFA.

Les Souliers d’or, d’argent et de bronze adidas seront tout d’abord remis aux meilleures buteuses de cette édition, et le Gant d’or adidas sera décerné à la meilleure gardienne du tournoi. Les Ballons d’or, d’argent et de bronze adidas récompenseront ensuite les meilleures joueuses de l’épreuve avant que les trois meilleures équipes de cette Coupe du Monde Féminine U-20 ne montent ensuite sur scène pour recevoir leurs médailles. Cette année, les néo-championnes du monde pourront même choisir la musique qu’elles souhaitent entendre au moment de recevoir le trophée.


#U20WWC - Face à l'ANGLETERRE pour terminer sur une bonne note

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Lundi, la France a vu son rêve de titre mondial s'envoler face à l'Espagne, mais il lui reste une dernière rencontre à disputer, celui pour une place sur le podium. Face à l'Angleterre, les Bleuettes auront certainement à cœur de se racheter après ce qui pourrait être caractérisé de non-match en seconde période face à l'Espagne.
#U20WWC - Face à l'ANGLETERRE pour terminer sur une bonne note
Ni l'Angleterre, ni la France ne décrocheront un premier titre mondial cette année. Mais s'il s'agit d'une déception pour les Bleuettes, pour lesquelles il s'agissait d'un objectif, c'est moins que le cas pour les Young Lionesses, d'ores et déjà auteures du meilleur parcours de leur histoire dans la compétition. Du côté des Tricolores, ce dernier match peut lui permettre d'accrocher la médaille de bronze et de terminer pour la troisième fois consécutivement sur le podium de la Coupe du monde, confirmant ainsi, et ce malgré l'absence de titre, que la formation française est performante. Du côté anglais, le résultat de cette équipe est une bonne nouvelle de plus dans un pays où le football féminin progresse rapidement dans le sillage d'une sélection nationale qui a terminé sur le podium de la dernière Coupe du monde senior.

Malgré l'absence de titre, de l'enjeu
Pour les deux équipes, il faudra savoir oublier la déception de la demi-finale et avoir réussi à se remobiliser pour terminer le tournoi de la meilleure des façons possible. Cela ne devrait pas poser de problème pour l'Angleterre, au vu de la déception relative de sa défaite face à un Japon nettement supérieur et d'une carotte sous forme de premier podium mondial dans cette catégorie d'âge. L'inconnue est française. Passée à côté de son match face à l'Espagne -la deuxième période au minimum-, les espoirs de titre à domicile envolés face à une équipe qui n'a pas particulièrement impressionné, l'équipe de France devra cette fois-ci trouver le bon équilibre entre ambition et pression pour retrouver les éléments qui lui ont fait défaut lundi, particulièrement mentalement et collectivement. Elle avait réussi à le faire en 2014 pour battre la Corée du Nord, et le staff de l'équipe de France doit se servir de cette expérience pour réussir à motiver ses joueuses pour obtenir un résultat similaire.

Quelles joueuses sur le terrain ?
Ce match pour la troisième place voit souvent les sélectionneurs donner du temps de jeu à des joueuses qui n'en ont pas eu (beaucoup) au cours de la compétition, malgré l'enjeu. Il ne serait donc pas surprenant de voir des nouvelles têtes sur le terrain ce vendredi, notamment du côté anglais puisque la rotation a été très réduite (voir plus bas). Il semblerait logique cependant de voir les ailières Rinsola Babajide et Niamh Charles débuter sur les ailes après leur bonne entrée en jeu contre le Japon, ce qui permettrait aux Anglaises d'avoir un souffle nouveau en attaque. Il est difficile pour Mo Marley de se passer de Lauren Hemp, la seule véritable menace anglaise avant les remplacements, et qui pourrait faire de gros dégâts dans la défense française. Il en va de même pour Georgia Stanway, capable de faire la différence individuellement, mais qui a été en retrait contre le Japon et pouvait sembler fatiguée. Toujours en lice pour le Soulier d'Or de la compétition, elle devrait être sur le terrain. Dans le secteur défensif, difficile de dire si Marley décidera de tourner. Voir Ellie Roebuck dans les buts ne serait pas surprenant.

Du côté français, l'incertitude est de mise comme toujours avant les matches, étant donné le large turnover opéré par Gilles Eyquem durant la compétition. Donnera-t-il du temps de jeu à Léna Goetsch et Pauline Dechilly sur les côtés de la défense ? À Christy Gavory au milieu du terrain ? Décidera-t-il de titulariser Marie-Antoinette Katoto en attaque, tentera-t-il une attaque à deux avec Amélie Delabre, quatre buts à son compteur ? Restera-t-il sur la lancée de la demi-finale ? Le choix est compliqué, les questions sont nombreuses, et il est impossible d'y répondre...

Plus peut-être que la composition de l'équipe, c'est la tactique, l'état d'esprit, la solidarité et le collectif qui devront répondre présents côté français, après avoir failli contre l'Espagne, qui avait pourtant montré des failles dont les Françaises n'ont pas su profiter, déjouant totalement après le but de Guijarro. La tactique et le style de jeu anglais sont connus, mais ceux-ci se sont montrés très efficaces jusqu'en quart de finale face à des défenses qui ne présentaient pas les qualités individuelles et collectives du Japon. La France sait ce qui lui reste à faire...

Charlotte Vincelot

L'analyse du jeu anglais (par Sylvain Jamet)
L’Angleterre est une équipe avec un projet de jeu simple et clairement défini : utiliser la vitesse et la créativité de ses deux attaquantes vedettes pour surprendre l’adversaire. C’est une équipe extrêmement rodée puisque la coach Mo Marley ne fait quasiment pas tourner comme le démontre les temps de jeu du onze titulaire, pour un temps de jeu maximum de 450 minutes en 5 matchs (
- Sandy Maciver 5m 450 min
- Anna Patten 5m 450 min
- Grace Fisk 5m 450 min
- Megan Finnigan 5m 450 min
- Chloe Peplow 5m 436 min
- Georgia Stanway 5m 431 min
- Mayumi Pacheco 5m 431 min
- Chloe Kelly 5m 426 min
- Alessia Russo 5m 400m
- Lauren Hemp 5m 396 min (remplaçante pour le deuxième match du groupe B)
- Mollie Rouse 4m 333 minutes (suspendue contre les Pays-Bas)

Le temps de jeu du onze titulaire représente 94% du temps de disponible sur l’ensemble du tournoi. Par comparaison le temps de jeu des onze joueuses les plus utilisées par Gilles Eyquem est de 77%. On peut dire que Mo Marley a compté sur onze joueuses en général alors que Gilles Eyquem a utilisé seize joueuses de manière importante. La coach anglaise avait d’ailleurs mentionné après la demi-finale contre le Japon que la fatigue et l’accumulation des matchs avait peut-être pesé lourd dans les jambes de ses joueuses.

L’Angleterre a une belle force de frappe ayant marqué 12 buts en cinq matchs avec la répartition suivante : Georgia Stanway cinq buts, Alessia Russo trois buts et une passe décisive, Lauren Hemp trous buts et trois passes décisives, Chloé Kelly un but et une passe décisive. Les buteuses sont les quatre joueuses à vocation offensive de l’équipe, elles ont toute un même point commun, une grosse vitesse de course et il faudra s’attendre à les voir essayer de partir dans le dos de la défense française de manière fréquente.

Défensivement, c’est relativement solide mais sans plus, avec six buts encaissés en cinq matchs. Le replacement collectif à la perte de balle est une action demandée à toutes les joueuses, y compris les attaquantes avec un système qui passe en 4-5-1 à plat en général. Un bloc équipe compact souvent posé au milieu de terrain et qui peut reculer si besoin est.

La transition offensive est son point fort grâce a un plan de jeu bien huilé, récupération puis en une ou deux passes jeu direct vers l’avant pour Hemp ou Stanway dans l’axe et vers Russo ou Kelly sur les ailes. En comparaison, le jeu de possession des Anglaises est moins précis et créatif que celui du Japon et de l’Espagne et un peu moins que celui des Françaises. L’Angleterre est moins à l’aise face a une défense regroupée et bien en place.

Il sera intéressant de voir si Mo Marley renouvelle sa confiance à son onze de base ou si elle ouvre certaines positions à des joueuses qui ont eu peu ou pas de temps de jeu jusqu’à présent. Il est clair que les Anglaises sont très motivées comme l’a déclaré le milieu de terrain Georgia Allen « Ce match pour la troisième place est très important, c’est un gros match, et nous savons ce que nous devons faire pour le remporter ». L’équipe la plus fraiche physiquement aura de grosses chances de l’emporter ainsi que celle qui aura la force mentale la plus solide et qui ce sera le mieux remis de la défaite en demi-finale.

#U20WWC - Du bronze pour couvrir les blessures

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Lot de consolation des deux déçus des demi-finales, la médaille de bronze se joue ce vendredi à 16h00 entre une France aux airs de grand-blessé et une Angleterre qui a eu le temps de relativiser son échec face aux Japonaises.
#U20WWC - Du bronze pour couvrir les blessures
Leurs mots pour décrire comment ils abordent la finale sont similaires, mais l’état d’esprit est différent. Bien sûr, les joueuses (Alessia Russo ainsi que Maelle Lakrar et Marion Rey), et les coaches (Mo Marley et Gilles Eyquem) anglais et français ont tous évoqué leur déception due à la défaite lundi, ce jeudi en conférence de presse d’avant-match. Mais à l’image du discours de la sélectionneuse d’outre-Manche, les esprits étaient résolument tournés vers le dernier chapitre qu’il leur reste à écrire dans cette Coupe du Monde U20 : « C’était assez décevant de savoir que nous ne participerions pas à la finale. Mais en étant réalistes sur notre histoire récente, cette demi-finale dépassait déjà toutes nos attentes, on veut continuer et finir le plus haut possible, évidemment ce serait plus agréable de terminer avec une médaille autour du cou ».

Un sentiment partagé côté tricolore par Gilles Eyquem, qui s’attend à des retrouvailles corsées : « C’est une belle équipe, on les connaît bien. Ils nous ont fait énormément souffrir à l’Euro (U19 en 2017, victoire de la France 1-0, NDLR), c’était une meilleure équipe que nous probablement à l’époque ! On a joué avec nos armes en Irlande du Nord, et on s’attend encore à un match très difficile et très disputé ». Une rencontre que les deux équipes n’ont, toutefois, pas préparé de la même manière. Car si l’élimination n’a rien changé aux plans de Marley, le gros coup au moral reçu par les Françaises a dû être digéré.

"Une médaille ça ne se néglige pas !"
« On a coupé deux jours, et on a essayé d’oublier un peu le terrain. C’était important par rapport à cette déception qu’il y avait chez le staff et les filles après la demi-finale », raconte Gilles Eyquem, qui a emmené son groupe sur l’île d’Arz, dans le golfe du Morbihan. « On a pu rencontrer des gens qui ont montré qu’ils ne tenaient pas rigueur à l’équipe de cette défaite, et qui au contraire ont été très positifs. Ça a été agréable de partager ce moment avec eux, les filles ont aussi pu voir tout l’enthousiasme qu’il y avait derrière elles, et qu’elles seront encore soutenues vendredi après-midi », expliquait également le coach, ragaillardi par ce bain d’air frais : b[« On se reconcentre aujourd’hui [jeudi], dès cet après-midi pour préparer la rencontre de demain. Une médaille ça ne se néglige pas ! Et on a envie de montrer que nos ambitions n’étaient pas une utopie non plus »]b. Cela s’est vu dans la prise de parole de Maelle Lakrar, qui affirmait : « Ce qui s’est passé lundi c’est passé. Maintenant on est dans un état d’esprit positif, on va tout faire pour décrocher la médaille de bronze ». De quoi assurer une rencontre de haut niveau où Eyquem ne compte pas non plus faire tourner outre-mesure : « L’important demain c’est de mettre la meilleure équipe pour aller chercher cette médaille, et ça restera ma seule motivation », a jugé le technicien qui a encore regretté le jeu affiché lundi par ses joueuses : « Peut-être que le message n’était pas suffisamment clair de ma part ».

"Il y a une évolution dans le jeu anglais"
« On a vu qu’il y avait de la méfiance, les circonstances ont rendu le match difficile », a conclu de son côté Mo Marley, qui ne devrait- mais c’est moins surprenant –pas changer grand-chose à la philosophie de son équipe : « Nous avons un ADN, c’est de notoriété publique. Quand vous faites face à une opposition de qualité comme ce fût le cas face au Japon, vous ne pouvez pas toujours faire ce que vous voulez. Mais notre réponse en deuxième période a été positive, et j’espère qu’on va pouvoir reproduire ça sur toute la rencontre de ce vendredi ». « C’est une équipe qui joue aussi, elles ne font pas qu’évoluer en contre, rectifie d’emblée Gilles Eyquem. Elles sont aussi performantes dans le jeu, il y a une évolution dans le jeu anglais qui fait qu’elles préparent plus leurs actions ». La crispation qui a un peu paralysé les Françaises pendant la rencontre face à l’Espagne sera moindre, on l’espère. La poignée de main entre Gilles Eyquem et Mo Marley pour les photographes était franche et chaleureuse. Elle devrait nettement moins l’être ce vendredi entre leurs joueuses, qui comptent à tout prix finir sur une bonne note.

Coupe du Monde de la FIFA U20 France 2018 - Finale pour la 3e place
Vendredi 24 août 2018 - 16h00
FRANCE - ANGLETERRE
Vannes (Stade de la Rabine)
Arbitres : Gladys Lengwe (Zambie) assistée de Lidwine Rakotozafinoro (Madagascar) et Bernadettar Kwimbira (Malawi). 4e arbitre : Ri Hyang Ok (Corée du Nord)

En direct sur C8 et Eurosport 2

#D1F - (3/12) : L'En Avant GUINGAMP mise sur sa formation

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Après son saison difficile, l'En Avant Guingamp a connu d'importants changements au cours de l'intersaison tant au niveau du staff que de l'effectif.
#D1F - (3/12) : L'En Avant GUINGAMP mise sur sa formation
Formateur dans l'âme, Frédéric Biancalani a retrouvé les terrains cette saison avec l'équipe première féminine, après être arrivé au club il y a deux ans pour s'occuper de la formation avec les U17.

L'ancien nancéien, qui a aussi dirigé l'équipe de D2 féminine en Lorraine, n'est donc dépaysé tant au niveau de l'environnement, que de la jeunesse de l'effectif. Cette saison, les Guingampaises s'installent de manière pérenne dans le fief de la formation de l'EAG : à l'Akademi. Entraînements, staff médical, matchs de compétition, tout sera basé à Pabu, près de Guingamp, là où le club breton a investi son centre. Des lieux que côtoyait régulièrement Biancalani mais où les filles n'étaient pas jusqu'alors basées puisqu'elles évoluaient à Saint-Brieuc.
Sur ce terrain synthétique réalisé il y a deux ans, les Bretonnes disposent d'une tribune de 300 places pour accueillir leurs supporters. Dans un an, une pelouse hybride sera même réalisée. Mais quelques rencontres pourront aussi être délocalisées. Non pas au Roudourou, mais à l'autre stade de Pabu, la pelouse d'Yves Jaguin avec plus de 3 500 places, qui devrait accueillir notamment l'OL en septembre.

"À notre échelle, nous voulons maintenant continuer à nous améliorer"
#D1F - (3/12) : L'En Avant GUINGAMP mise sur sa formation
Sur le terrain, Guingamp espère ne pas connaître la même saison que l'an passé. Lors de sa promotion, l'entraîneur avait alerté : "Notre premier recrutement va se faire en interne. Il y a des forces vives dans ce groupe, mais on veut aussi le renforcer pour ne pas revivre ce genre de saison". Un maintien assuré lors de l'ultime journée grâce à un but de Marine Pervier. Une buteuse décisive qui a quitté le club durant l'intersaison comme d'autres joueuses telles que Ollivier, Ewele, Morin ou encore Bueno pour les plus utilisées la saison dernière. La balance avec les arrivées n'est pas aussi importante mais deux joueuses à vocation défensive : Hoarau et Tyryshkina vont apporter leur expérience aux jeunes joueuses du club qui montent en équipe première et dont certaines ont pu déjà s'illustrer dans la préparation : "On a réussi à mettre un groupe en place avec des jeunes qui arrivent" indique Frédéric Biancalani. Certaines ont même joué régulièrement palliant notamment la blessure aux ischio jambiers d'Oparanozie ou encore celle de Tyryshkina, victime d'une entorse lors du premier match.

Les ambitions guingampaises restent modestes au regard de l'effectif : "À notre échelle, nous voulons maintenant continuer à nous améliorer, le but étant de terminer le plus haut possible collectivement comme individuellement (...) l'objectif consistera à prendre le plus de points afin d'assurer le maintien en D1". Pour la manager Marlène Bouëdec, c'est aussi le même discours : "Cette année pas question de se laisser avoir, on vise le milieu du tableau". Offensivement il faudra se montrer efficace car les 17 inscrits la saison dernière ont montré des lacunes dans ce domaine : "Le minimum ne suffira pas en D1" alerte d'ailleurs l'entraîneur. Aux jeunes telles Decostere ou Fourré de saisir l'occasion. Cela passera par retrouver la confiance car elles ont été marquées par la saison compliquée.

LES MOUVEMENTS
Départs
Sarah M'Barek (entraîneur)
Marine Pervier (FC Nantes)
Agathe Ollivier (US Saint-Malo)
Luce Ndolo Ewele (Croix de Savoie Ambilly)
Inès Ou Mahi (FC Nantes)
Jade Lebastard (CPB Bréquigny Rennes)
Jeanne Dolain (FC Nantes)
Suzy Morin (Rodez AF)
Margaux Bueno (Grenoble F38)
Sébastien Houée (entraîneur des gardiennes)
Samuel Gouault (entraîneur adjoint, FC Poulancre Mur Saint-Gilles)

Arrivées
Frédéric Biancalani (entraîneur, EA Guingamp U17)
Fanny Hoarau (Rodez AF)
Ekaterina Tyryshkina (Rodez AF)
Florian Le Moal (entraîneur des gardiennes, déjà au club, EA Guingamp U17F)
Gwénaël Roucheyrolle (préparateur physique, déjà au club, stagiaire)

L'EFFECTIF
#D1F - (3/12) : L'En Avant GUINGAMP mise sur sa formation
Staff
Entraîneur : Frédéric Biancalani
Entraîneur des gardiennes : Florian Le Moal
Préparateurs physiques : Julien Le Héran et Gwénaël Roucheyrolle

> Plus d'infos

LA PREPARATION
EA GUINGAMP

Mardi 31 juillet 2018
EA Guingamp - Haïti U20 : 1-2, à Ploufragan (Morgane Decostere 43' ; Roseline Eloissaint 53', Nérilia Mondesir 62') >> Le résumé

Samedi 4 août 2018
EA Guingamp - ASPTT Rennes (R1)/La Gacilly (R2) : 11-0, à La Gacilly >> Le résumé (Buts : Blanche Pellen 8', Léa Le Garrec 15', 22', 35', Adélie Fourré 34', 36', 44', Juliette Merle 50', Nolwen Cheval 61', Louise Fleury 70', Maëvane Drozo 77')

Samedi 11 août 2018
EA Guingamp - ESOF La Roche (D2) : 5-0, à Malestroit => Le résumé (Buts : Faustine Robert 9', Léa Le Garrec 57', Adelie Fourré 64', 90', Ella Palis 69')

Vendredi 17 août 2018
EA Guingamp - FC Fleury : 1-0, à Perros-Guirec (But : Morgane Decostere 84') Le résumé

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