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U20 - Analyse d'une première rencontre de préparation réussie

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Pour son premier match de préparation en vue de la Coupe du monde des moins de 20 ans, la France a affronté et battu la Suède U23 hier à Göteborg, grâce à des buts de Marie-Antoinette Katoto. Que peut-on retenir de ce premier match de préparation et de ce second stage de préparation ?
U20 - Analyse d'une première rencontre de préparation réussie
Un solide premier adversaire
Pour lancer la campagne de préparation, l'équipe de France des moins de 20 ans affrontait une équipe de Suède U23. Du côté scandinave, les joueuses sont pour la plupart titulaires depuis plusieurs années déjà en Damallsvenskan, le championnat de première division, et la moitié du groupe environ a disputé la dernière Coupe du monde U20 (un parcours sans relief). Si les absences de la meilleure joueuse du championnat Filippa Angeldal et de la buteuse Mimmi Larsson ont affaibli cette équipe, elle disposait tout de même d'individualités solides, à l'image de la révélation de la saison et championne de Suède Tove Almqvist.

De la défense Musovic/Ökvist/Andersson/Björn/Oskarsson, dont plusieurs éléments devraient connaître les A dans un futur proche (Björn compte déjà deux sélections), au milieu emmené par les espoirs Almqvist, De Jongh ou encore Kullashi, la plus jeune mais pas la moins talentueuse (née en mai 1999), jusqu'à l'attaque où figurait Malin Diaz, ancien grand espoir n'ayant jamais vraiment confirmé, la Suède avait des arguments sur le papier : expérience, solidité, joueuses rôdées aux joutes d'un championnat physique (et ce même s'il a baissé de niveau). Si elles se sont rarement montrées dangereuses, le mérite en revient en grande partie aux Bleuettes.

Des Bleues new look
Ce match intervenait lors du deuxième rassemblement de l'équipe des moins de 20 ans, après un premier stage en octobre avec un effectif élargi. Pour cette première rencontre de la campagne de préparation, Gilles Eyquem n'a pas hésité à rajeunir son groupe. Si les 1998 étaient en majorité (11 joueuses), pas moins de sept joueuses nées en 2000 faisaient partie du groupe, sans oublier les 1999 (Boussaha et Bourdieu). Il ne s'agit pas là d'une surprise ou d'une expérimentation éphémère, puisque Gilles Eyquem avait annoncé depuis de nombreux mois qu'il n'hésiterait pas à piocher parmi les 2000, génération talentueuse.

Cette équipe se démarquait sur le papier notamment par son potentiel offensif, ce qui n'est pas toujours le cas parmi les équipes de France, avec le retour de Marie-Antoinette Katoto ou encore l'appel des jeunes Sandy Baltimore, Amélie Delabre et Melvine Malard. Carla Polito était la seule nouveauté au milieu, un secteur qui a parfois souffert lors de l'Euro, Selma Bacha et Maëlle Lakrar se sont ajoutées au secteur défensif, et Justine Lerond a remplacé Jade Lebastard dans le rôle d'acolyte de Mylène Chavas.

Un point commun à toutes ces joueuses ou presque, elles jouent régulièrement en club, un point qui tient à cœur à Gilles Eyquem même si certaines font exception. Pour ces joueuses, parmi lesquelles Lina Boussaha, Sandy Baltimore, Emelyne Laurent ou Melvine Malard, on peut penser qu'un prêt pour la seconde partie de saison en vue de gagner du temps de jeu pourrait leur être bénéfique, ainsi qu'à l'équipe de France. Pour les joueuses qui jouent plus, il faudra continuer sur leur lancée pour continuer leur progression, à l'image des Parisiennes Elisa De Almeida et Mathilde Bourdieu désormais titulaires avec le PFC.

Les joueuses en club
Justine Lerond (Metz) : 6m, 540 minutes / 2000 / D2
Mylène Chavas (ASSE) : 7/630 / 1998 / D2
Selma Bacha (OL) : 7/343 / 2000 / D1, LDC
Elisa De Almeida (PFC) : 7/614 / 1998 / D1
Pauline Dechilly (Metz) : 8/700 / 1998 / D2
Sarah Galera (TFC) : 5/405 / 1998 / D2
Maëlle Lakrar (OM) : 7/630 / 2000 / D1
Julie Thibaud (FCGB) : 7/630 / 1998 / D1
Lina Boussaha (PSG) : U19 / 1999
Sana Daoudi (Atlético Madrid) : 3/125 / 1998 / D1 espagnole
Hélène Fercocq (Reims) : 9/810 / 1998 / D2
Christy Gavory (Metz) : 9/739 / 1998 / D2
Julie Piga (Grenoble) : 7/585 / 1998 / D2
Carla Polito (Arras) : 7/433 / 2000 / D2
Sandy Baltimore (PSG) : 2/52 / 2000 / D1
Mathilde Bourdieu (PFC) : 7/589, 3 buts / 1999 / D1
Amélie Delabre (ASSE) : U19 / 2000
Marie-Antoinette Katoto (PSG) : 8/547, 10 buts / 1998 / D1
Emelyne Laurent (OL) : 2/13, 1 but / 1998 / D1, LDC
Melvine Malard (OL) : 1/13/ 2000 / LDC

Le match
Disputé en intérieur sur synthétique, le match a été plutôt agréable à voir, et l'équipe de France a délivré une bonne prestation dans l'ensemble malgré un groupe avec plusieurs nouvelles et de nombreux changements. Pour les Bleuettes, affronter une équipe U23, qui plus est suédoise donc physique, était un bon challenge et un point de repère pour les rencontres à venir. Naturellement, la prestation des Bleuettes n'a pas été parfaite, loin de là. Mais face à une équipe de Suède -certes quelque peu décevante- composée de joueuses plus âgées, les Françaises ont su dominer la rencontre et gagner sans encaisser de but.

Pour ce premier match de préparation, Gilles Eyquem n'a pas hésité à aligner une équipe plutôt offensive, puisque Malard, Katoto, Bourdieu et Laurent ont débuté la rencontre, les deux Parisiennes associées en pointe. La relation avec le duo Piga/Fercocq au milieu n'a pas toujours été évidente, mais l'équipe va avoir le temps de travailler, dans cette configuration et d'autres, puisque Gilles Eyquem devrait utiliser différentes tactiques. L'équipe devrait dans tous les cas se montrer dangereuse dans la profondeur... C'est avec un quatuor offensif différent que les Bleuettes ont inscrit un second but, avec les deux « anciennes » Gavory, qui évoluait sur l'aile droite, et Boussaha, en soutien de Delabre, alors que Baltimore occupait le couloir gauche.

D'ordinaire alignées respectivement en défense et au milieu, Julie Piga et Julie Thibaud ont échangé de place, pour un résultat satisfaisant puisque la France n'a pas encaissé de but et Piga a été passeuse décisive. En défense, un des principaux chantiers de travail en vue de la Coupe du monde, le résultat fut positif malgré un quatuor de départ inédit : Bacha à gauche, Thibaud dans l'axe, et De Almeida à droite, un poste qu'elle occupe désormais au PFC, et où la présence de Pauline Dechilly en fait un point fort potentiel de cette équipe comme il a pu l'être lors des deux précédentes Coupes du monde.

Le groupe va continuer à évoluer au fil des stages et des rencontres qui devraient permettre aux Bleuettes d'affronter des adversaires aux profils différents pour travailler ses chantiers, construire un groupe, et monter en puissance jusqu'à l'Euro.

>> EN SAVOIR PLUS SUR LE MATCH


Qualifications (Europe) - La FINLANDE termine 2017 sur une victoire, le programme des derniers matchs

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Avant la trêve hivernale, une dernière série de rencontres des qualifications européennes à la Coupe du Monde 2019 se déroule. Le point groupe par groupe.
GROUPE A
Classement
1. Pays de Galles, 7 pts (3 m)
2. Angleterre, 6 pts (2 m)
3. Bosnie-Herzégovine, 3 pts (2 m)
4. Russie, 1 pt (2 m)
5. Kazakhstan, 0 pt (3 m)

Mardi 28 novembre 2017
Bosnie-Herzégovine - Pays de Galles

Angleterre - Kazakhstan

GROUPE B
Classement
1. Suisse, 9 pts (3 m)
2. Ecosse, 6 pts (2 m)
3. Pologne, 6 pts (3 m)
4. Belarus, 3 pts (4 m)
5. Albanie, 0 pt (4 m)

Mardi 28 novembre 2017
Suisse - Albanie

Groupe C
Classement
1. Pays-Bas, 6 pts (2 m)
2. Norvège, 6 pts (3 m)
3. Irlande, 6 pts (2 m)
4. Irlande du Nord, 0 pt (2 m)
5. Slovaquie, 0 pt (3 m)

Mardi 28 novembre 2017
Slovaquie - Irlande du Nord

Pays-Bas - Irlande

Groupe D
Classement
1. Danemark, 9 pts (3 m)
2. Suède, 6 pts (3 m)
3. Ukraine, 4 pts (2 m)
4. Croatie, 2 pts (4 m)
5. Hongrie, 1 pt (4 m)

Groupe E
Classement
1. Allemagne, 9 pts (4 m)
2. Islande, 7 pts (3 m)
3. République tchèque, 7 pts (4 m)
4. Slovénie, 3 pts (3 m)
5. Iles Féroé, 0 pt (4 m)

GROUPE F
Classement
1. Belgique, 9 pts (3 m)
2. Italie, 9 pts (3 m)
3. Portugal, 3 pt (2 m)
4. Roumanie, 0 pt (3 m)
5. Moldavie, 0 pt (3 m)

Mardi 28 novembre 2017
Roumanie - Moldavie

Portugal - Italie

GROUPE G
Qualifications (Europe) - La FINLANDE termine 2017 sur une victoire, le programme des derniers matchs
Classement
1. Espagne, 6 pts (2 m)
2. Autriche, 6 pts (2 m)
3. Finlande, 6 pts (2 m)
4. Serbie, 3 pts (4 m)
5. Israël, 0 pt (4 m)

Dimanche 26 novembre 2017
Finlande - Israël : 4-0 (2-0), à Helsinki - 1 215 spectateurs
Buts : Kaisa Collin 40’, Linda Sällström 43’, 55’, Emmi Alanen 52’

Mardi 28 novembre 2017
Espagne - Autriche


DANEMARK - Un nouvel accord trouvé, une nouvelle victoire pour le football féminin

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C'est ce samedi que l'annonce a été faite : les joueuses de la sélection nationale danoise ont signé un nouvel accord avec leur fédération, mettant fin à des négociations conflictuelles débutées à l'automne dernier. Sanctionnée avec clémence par l'UEFA après son forfait lors du match qualificatif pour la Coupe du monde contre la Suède en octobre, la sélection a donc obtenu gain de cause, et il s'agit là d'une nouvelle avancée pour le football féminin.
Des négociations tumultueuses
DANEMARK - Un nouvel accord trouvé, une nouvelle victoire pour le football féminin
L'accord signé met fin à une année de négociations difficiles, marquées par des déclarations malvenues, des boycotts, et l'annulation de deux rencontres : une face au nouveau champion d'Europe, les Pays-Bas, en amical pour la reprise de la saison, et face à la Suède mi-octobre, match comptant pour les qualifications pour la Coupe du monde 2019. Ce forfait, qui aurait pu amener le vice-champion d'Europe à être exclu des qualifications et donc à manquer la Coupe du monde, n'a finalement était sanctionné que d'un match perdu par pénalité 0-3 et d'une amende de 20 000 euros. Une sanction clémente au vu de ce que l'équipe risquait, et qui lui permet de pouvoir continuer à croire à la qualification, elle qui n'a pas pris part à la compétition depuis 2007. Avec ce nouvel accord, elle rejoint ses homologues suédoise et norvégienne qui ont également signé un nouveau contrat récemment, les Norvégiennes étant même mises sur un pied d'égalité avec la sélection masculine.

Un accord sous forme de victoire
Pernille Harder et ses coéquipières ont tenu tête à leur fédération grâce à un groupe uni, et dont la solidarité a grandi au cours des négociations, comme en fait part Sanne Troelsgaard (voir vidéo plus bas) et en ont été récompensées. À la clé, un nouvel accord qui revoit largement à la hausse leurs émoluments (une hausse de 180%) et des conditions de travail lors de leur présence en équipe nationale fortement améliorées. Pour une sélection qui a atteint la finale du dernier Euro et qui aspire à devenir une des meilleures équipes au monde dans les années à venir, ce nouvel accord lui donne les moyens de ses ambitions. Alors que les grèves et menaces de boycott se sont multipliées dans le monde récemment, la bataille victorieuse des Danoises pour de meilleures conditions de travail est une bonne nouvelle pour tout le football féminin et un pas de plus pour son développement.

Le Danemark présent à la Coupe du monde ?
Comme mentionné plus haut, le Danemark ne s'est pas qualifié pour les deux dernières éditions et vise donc une participation au Mondial français. La difficulté des négociations avec la fédération, qui a résulté en un forfait sanctionné d'un match de pénalité, n'arrange pas ses affaires puisque seuls les sept vainqueurs de groupe seront qualifiés directement. Le forfait étant intervenu face à son principal adversaire pour la première place, la Suède (qui attendait une sanction plus forte après le forfait danois), le Danemark ne va donc pas avoir le droit à l'erreur.
Si la Suède tient son rang et remporte tous ses matchs (face à l'Ukraine, la Croatie et la Hongrie), il faudra que Nadia Nadim et ses coéquipières en fassent de même, et remportent le match retour face à la Suède avec quatre buts d'écart, ce qui semble compliqué. Un ou plusieurs faux-pas suédois faciliterai(en)t naturellement grandement la tâche des Danoises, qui devraient tout de même plutôt viser les barrages en terminant parmi les quatre meilleurs deuxièmes ; gagner tous les matchs leur ouvrirait certainement les portes des barrages, et sinon, il faudra vérifier les résultats et l'évolution des classements dans les autres groupes.

Le Danemark est encore loin de la France, mais il est toujours en course, et a remporté le bras de fer avec sa sélection. Le chemin pour l'Hexagone passera en premier lieu par l'Ukraine à deux reprises, en avril et juin 2018, en attendant un possible match au sommet pour clôturer les qualifications, face à la Suède en septembre prochain.



U17 - Le tour Elite en France du 22 au 28 mars 2018, les U19 en Finlande début avril

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La sélection U17 qui connaît ses adversaires pour le Tour Elite en mars prochain évoluera en France pour la troisième fois consécutive lors du tour Elite.
U17 - Le tour Elite en France du 22 au 28 mars 2018, les U19 en Finlande début avril
Après avoir disputé le tour Elite avec succès la saison dernière en Méditerranée (qualification acquise après deux matchs), faisant mieux que la saison précédente en Basse-Normandie, avec une élimination, la sélection U17 aura de nouveau la possibilité de jouer devant son public lors du Tour Elite qui se déroulera du 22 au 28 mars 2018 en France avec pour adversaires Ecosse, Finlande et Suède. Les lieux des rencontres et le calendrier des matchs seront connus ultérieurement.

Le premier du groupe sera qualifié pour la phase finale qui aura lieu en Lituanie du 9 au 21 mai 2018. Les trois meilleures équipes en phase finale seront qualifiées pour la Coupe du Monde FIFA U17 2018 qui aura lieu en Uruguay (13 novembre-1er décembre).

Les U19 en Finlande au printemps
La sélection U19 qui a hérité de la Belgique, la Finlande et l'Azerbaidjan ira disputé son tour Elite, qualificatif pour la phase finale en Suisse, du 4 au 10 avril 2018 en Finlande.

D1 - Les Suédoises brillantes dans le championnat de France

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Alors que les Bleues jouent ce lundi contre la Suède à Bordeaux (21h00), en l'espace de 9 saisons, le championnat de France a vu passer 9 internationales suédoises. Des joueuses aux CV bien garnis et qui ont plutôt bien réussi en D1.
D1 - Les Suédoises brillantes dans le championnat de France
Citez les neuf joueuses suédoises ayant évolué en D1 récemment ? La question posée, il vous reste à trouver la réponse. Mais si vous suivez le championnat de France depuis une dizaine d'années, vous devriez pouvoir toucher au but. Car ces neuf joueuses qui comptent 939 sélections cumulées, lors de leur passage en France ont souvent été des titulaires exemplaires, souvent buteuses et portant même le brassard de capitaine dans leur club.

L'air de la France semble donc bien convenir à ces neuf joueuses. Passées par Lyon, Montpellier ou le PSG, elles sont encore quatre à évoluer en D1. Retour sur leurs parcours.

Lotta SCHELIN, la Reine
D1 - Les Suédoises brillantes dans le championnat de France
185 sélections - 88 buts
Bilan face aux Bleues : 5 matchs (2004, 2005, 2006, 2011, 2012) : 2 victoires, 3 défaites
D1 (OL) : 138 matchs - 143 buts (Sa fiche)

Huit saisons sous les couleurs de l'OL, 225 buts toutes compétitions confondues, la Suédoise Lotta Schelin a marqué de son empreinte son passage en France décrochant outre les 8 championnats, 5 Coupes de France et trois Ligues des Champions (2011, 2012, 2016). Deux fois meilleure buteuse du championnat en 2013 (24) et 2015 (34), elle a aussi été élue meilleure joueuse de D1 en 2012-2013 lors des trophées UNFP. Jusqu'à tout récemment, elle était la meilleure buteuse de l'OL en Ligue des Champions avec 41 buts avant d'être dépassé par Abily ce mois-ci.
Première à avoir franchi le pas de rejoindre la D1, elle déclarait en 2014 sur FIFA.com : "Quand j'ai choisi de rejoindre la France, beaucoup en Suède se sont demandé : "Mais qu'est-ce qu'elle fait ?", sachant que le championnat suédois était très compétitif et que peu pouvaient évaluer le niveau réel du championnat de France à cette époque". Simple et souriante dans la vie, elle a su apporter un plus à l'OL avec son expérience, ses déplacements, son sens du but. Mais après huit saison et alors que la "Suède lui manquait", elle a pris la décision de rentrer au pays, une dernière Ligue des Champions en poche et évolue avec le FC Rosengård. Sa carrière internationale marquée par une 3e place à la Coupe du Monde 2011 devant la France puis une médaille d'argent aux JO 2016 s'est arrêtée l'été dernier lors de l'Euro 2017.

Sofia JAKOBSSON, l'autre buteuse
D1 - Les Suédoises brillantes dans le championnat de France
81 sélections - 13 buts
Bilan face aux Bleues : 1 match (2012) : 1 défaite
D1 (MHSC) : 59 matchs - 42 buts (Sa fiche)

Suède, Russie (Rossiyanka), Angleterre (Chelsea), Allemagne, Sofia Jakobsson a beaucoup voyagé avant de poser ses valises à Montpellier : "Quand j'étais en Allemagne (ndlr : BV Cloppenburg) et que l'équipe allait descendre en D2, je savais que j'allais devoir partir. Ma première idée était de rentrer en Suède. J'ai discuté avec le club de Montpellier et le feeling a tout de suite été très bon. Le MHSC est un des meilleurs clubs en France avec un passé et un réel projet en matière de foot féminin. Pour moi, c'était quelque chose d'important. J'ai aussi discuté avec Josefine Öqvist qui m'a dit qu'elle avait aimé son aventure ici et que c’était un club très sérieux. J'ai alors pris la décision de venir et je ne suis pas déçue, loin de là" expliquait la joueuse sur MHSC.com en 2012.
Après avoir débuté sur l'aile, elle a été repositionnée dans l'axe par Jean-Louis Saez. Auteure de 15 buts lors de sa première saison, elle aurait pu exploser son record en 2016-2017 avant de connaître une grave blessure qui l'a privé d'une deuxième partie de saison palpitante et de l'Euro avec la Suède. Cette année 2017 difficile marquée par une rupture du ligament croisé du genou gauche, ne lui permet pas encore d'être revenue à 100%, mais elle semble revenir plus forte qu'avant et n'a pas tardé à le montrer sur le terrain et notamment lors du match retour de Ligue des Champions en Russie alors que son équipe était en difficulté. "Je suis bien plus forte mentalement" déclarait l'attaquante sur lesfeminines.fr, ajoutant : "Je sais que lorsque je serai totalement revenue, je serai encore plus forte". Le championnat de France lui a permis de progresser : "En France c’est beaucoup plus technique et les joueuses sont d’un gabarit beaucoup plus petit, vif et rapide. C’était sans doute beaucoup plus physique dans mes précédentes expériences mais je pense que le football est meilleur ici et je sens que j’ai beaucoup progressé sur le plan technique, qui n’était pas ma qualité première quand je suis arrivée ici". Son avenir est montpelliérain jusqu'au moins en 2019.

Linda SEMBRANT, la leader
D1 - Les Suédoises brillantes dans le championnat de France
91 sélections - 8 buts
Bilan face aux Bleues : 2 matchs (2011, 2012) : 1 victoire, 1 défaite
D1 (MHSC) : 71 matchs - 7 buts (Sa fiche)

Arrivée de Tyresö, alors en pleine liquidation, Sembrant est arrivée avec son expérience dans l'Hérault. "C’était un profil que l’on recherchait c’est-à-dire une joueuse de 27 ans qui a beaucoup d’expérience. Linda est quelqu'un de calme, posée et le premier contact a été très positif. Footballistiquement, elle est forte dans le duel et possède une bonne qualité de relance. C’est une leader qui communique beaucoup avec ses partenaires. Je suis persuadé qu’elle va beaucoup nous apporter" déclarait Jean-Louis Saez qui en a fait depuis sa capitaine. Maîtrisant le Français qu'elle a appris depuis son arrivée, leader sur et en dehors du terrain, elle a prolongé son contrat à deux reprises et est montpelliéraine jusqu'en 2020. Jean-Louis Saez ne manque de louanges à son égard : "L'ensemble de la défense a progressé grâce à son expérience même si je pense que l'handicap de la langue lui a posé des problèmes les premiers temps. Maintenant qu'elle comprend et parle le français elle est rapidement devenue la leader que j'attendais. Linda aime commander et animer, elle a une belle lecture du jeu et je crois qu'elle va encore plus apporter". Pour Linda Sembrant qui a découvert le championnat progressivement, elle en retient que "chaque joueuse a un potentiel technique très intéressant (ndlr : en D1). Ca a été un véritable challenge de m’adapter à ce jeu là mais c’est enrichissant" pour celle qui a permis à la défense montpelliéraine de se montrer parmi les plus solides du championnat et de retrouver l'Europe.

Caroline SEGER, la capitaine expérimentée
D1 - Les Suédoises brillantes dans le championnat de France
177 sélections - 25 buts
Bilan face aux Bleues : 5 matchs (2005, 2006, 2007, 2012, 2014) : 3 victoires, 2 défaites
D1 (PSG/OL) : 55 matchs - 8 buts (Sa fiche)

Arrivée à 29 ans au PSG, Caroline Seger possédait déjà un riche parcours en Suède mais aussi aux Etats-Unis à Philadelphie puis à New York avec qui elle a été championne. La milieu de terrain qui souhaitait se lancer un nouveau défi a répondu à l'offre parisienne. "Le PSG a montré son intérêt pour moi très tôt. Quand le coach t'apprécie vraiment, c'était un choix facile. J'ai toujours aimé les nouveaux projets." Pour Benstiti, son arrivée se justifiait aussi : "Il nous manquait un peu de maturité". Venue pour prendre au PSG de franchir un nouveau cap, elle n'y sera cependant pas parvenu au niveau du palmarès mais s'est imposée dans le championnat et dans son club devenant la capitaine lors de la deuxième saison : "Je pense être un leader. Pour moi, Sabrina Delannoy qui a porté le brassard durant très longtemps, reste la capitaine pour toujours. Elle représente les valeurs de ce club. C'est génial d'être dans un pays étranger et d'être la capitaine d'une super équipe et un club" déclarait la joueuse en janvier 2016 à lequipe.fr La fin de saison 2015-2016 sera marquée comme d'autres de ses partenaires d'un passage du PSG à l'OL. Vainqueur du triplé avec Lyon, l'internationale suédoise n'honorera finalement qu'une de ses deux années de contrat, transférée au FC Rosengard, où elle a retrouvé Lotta Schelin, une autre ancienne Lyonnaise.

Stina BLACKSTENIUS, l'avenir
D1 - Les Suédoises brillantes dans le championnat de France
29 sélections - 5 buts
Bilan face aux Bleues : 0 match
D1 (MHSC) : 20 matchs - 15 buts (Sa fiche)

Dernière venue sur la côte méditerranéenne, la jeune et prometteuse attaquante Stina Blackstenius a rejoint le club héraultais en janvier dernier alors que Manchester City, le Bayern Munich et le PSG l'a pistait aussi. Championne d'Europe U19 (2015), vice-championne olympique à Rio dont un but en finale, elle avait aussi remporté le dernier championnat de Suède en 2016 avec Linköping.

En présence de son père et d'une télévision suédoise, Stina Blackstenius a acté un contrat jusqu'en 2019. "Cela fait un an et demi qu'on la suit. On a déjà deux Suédoises qui ont imprégné l'équipe de leur professionnalisme. Stina est jeune, perfectible et sa venue à Montpellier est une nouvelle étape dans sa carrière. C'est une avant-centre pure, attirée par le but, une attaquante polyvalente, mobile, qui va encore étoffer l'éventail des possibilités. Elle n'a pas une place de titulaire garantie, il faudra qu'elle la gagne mais j'ai confiance", déclarait Jean-Louis Saez. Celle qui déclarait à son arrivée : "J'aimerais bien rejouer avec Montpellier la Ligue des champions" y est parvenue. Elle a su en moins d'un an convaincre avec déjà 15 buts en 20 matchs de D1.

Josefine ÖQVIST, la pionnière de Montpellier
D1 - Les Suédoises brillantes dans le championnat de France
80 sélections - 20 buts
Bilan face aux Bleues : 3 matchs (2004, 2007, 2011) : 2 victoires, 1 défaite
D1 (MHSC) : 22 matchs - 18 buts (Sa fiche)

Si la section féminine du MHSC a recruté de nombreuses joueuses suédoises ces dernières saisons, Josefine Öqvist a été la pionnière. Arrivée à l'été 2013 au moment de l'arrivée du coach Jean-Louis Saez, cette attaquante de profondeur ultra-rapide a empilé les buts dès sa première (et seule) saison montpelliéraine avant de mettre un terme à sa carrière en 2014 pour se consacrer à sa vie de jeune maman et à sa fille Stella. Durant sa carrière, elle a disputé les Coupes du Monde, les JO, décroché une troisième place à l'Euro. Du championnat de France, elle déclara à l'annonce de son arrêt sur MHSC.com : "En France on joue en passe courte alors qu’en Suède le jeu est basé sur les passes longues et le jeu rapide. Je préfère jouer ici car ça se rapproche plus du football".

Emma BERGLUND, la dernière venue
D1 - Les Suédoises brillantes dans le championnat de France
54 sélections - 1 but
Bilan face aux Bleues : 1 match (2012) : 1 défaite
D1 (PSG) : 8 matchs - 0 buts (Sa fiche)

Arrivée cet été de Rosengård, la défenseure Emma Berglund s'est immposée dans la défense centrale parisienne. Il faut dire que ses neuf saisons avec Umeå IK, trois titres de Suède, puis trois autres avec Rosengård, un titre en plus, ont convaincu Patrice Lair qui déclarait à l'annonce de son arrivée : "Emma va nous apporter sa grande expérience défensive. C'est une très bonne relanceuse et elle représentera, sans nul doute, une vraie plus-value pour notre défense centrale et notre secteur défensif en général". Convaincues par ses compatriotes Seger et Schelin de venir jouer en France : "J'étais dans un certain confort en Suède et je voulais tenter une aventure à l'étranger et me prouver à moi-même que j'en étais capable. Ici tout est nouveau, je dois m'acclimater au football, à la culture, à la langue. Une super-expérience" expliquait la joueuse début novembre dans Le Parisien.

Lisa DAHLKVIST, ambitions déçues
D1 - Les Suédoises brillantes dans le championnat de France
134 sélections - 11 buts
Bilan face aux Bleues : 3 matchs (2011, 2012, 2014) : 1 victoire, 2 défaites
D1 (PSG) : 17 matchs - 1 but (Sa fiche)

Lisa Dahlkvist a beaucoup bougé tout au long de sa carrière, portant les maillots de cinq équipes suédoises en D1, et un court passage à Avaldsnes (Norvège) lorsque son précédent club Tyresö est en faillite financière. A l'été 2015, elle quitte son pays natal et son club du KIF Örebro pour rejoindre le PSG de Benstiti. Elle vient alors compléter un milieu de terrain d'expérience et complète la colonie suédoise de l'équipe du PSG avec Caroline Seger et Kosovare Asllani, attaquante. "Je suis très fière. Si j'ai choisi de signer ici, c'est avant tout car Paris est un club très ambitieux. Je souhaite gagner des titres" pouvait-on lire sur le site du PSG à sa signature. Elle disputera 17 matchs en D1 (16 fois titulaire) et attendra avec son club les demi-finales de la Ligue des Champions, connaissant la lourde défaite face à l'OL (0-7). Une fin de saison difficile marqué par les nombreux départs et qui verra la joueuse repartir au terme de son contrat d'un an vers son club formateur souhaitant "retrouvé sa famille, laissée au pays".

Kosovare ASLLANI, partie par la petite porte
D1 - Les Suédoises brillantes dans le championnat de France
108 sélections - 30 buts
Bilan face aux Bleues : 2 matchs (2012, 2014) : 2 défaites
D1 (PSG) : 59 matchs - 39 buts (Sa fiche)

Après avoir manqué la Coupe du Monde 2011, n'étant pas appelée par le sélectionneur, Asllani a cherché une destination pour se relancer. Recrutée par le PSG durant l’été 2012 en provenance du club de Kristianstads DFF afin de renforcer un secteur offensif parisien défaillant, l’attaquante et internationale suédoise n'a jamais pleinement répondu aux espoirs placés en elle et s'est retrouvé progressivement remplaçante. Désirant retrouver du temps et la sélection, elle a finalement résilié son contrat avec le PSG début janvier 2016. Benstiti expliquait alors : "Je ne pouvais pas lui garantir un gros temps de jeu pour la 2e partie de saison. Sa progression n'était pas celle escomptée et il n'y avait pas d'avenir sportif pour elle au PSG. Après une discussion constructive, on a décidé qu'il était mieux de se séparer maintenant afin de lui permettre de trouver un autre club dans le championnat anglais ou suédois". Rarement décisive lors des grandes confrontations, "Kosse" a cherché un environnement plus propice. C'est finalement en Angleterre avec Manchester City qu'elle a posé ses valises. Cette saison, elle joue à Linköpings FC.

Coupe du Monde U20 (Elim. CONCACAF) - JAMAÏQUE et HAÏTI poursuivent l'aventure

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La dernière étape de qualification des Caraïbes s'est achevée ce dimanche avec les qualifications de la Jamaïque et Haïti. Ces deux équipes rejoignent le Costa Rica et le Nicaragua issus des qualifications d'Amérique Centrale.
Coupe du Monde U20 (Elim. CONCACAF) - JAMAÏQUE et HAÏTI poursuivent l'aventure
La dernière étape de qualification se déroulera du 18 au 28 janvier à Trinité-et-Tobago avec l'entrée en lice des favoris : Etats-Unis, Canada, Mexique. Outre le pays hôte, les quatre équipes issues des qualifications devront réaliser une performance pour réussir à s'attribuer l'un des trois billets qualificatifs pour la Coupe du Monde U20 du 5 au 24 août en France.

Derrière la Jamaïque, issue de la qualification caribéenne, Haïti emmené par la Montpelliéraine Nerilia Mondesir s'est assuré son billet avec une dernière victoire ce dimanche contre la République dominicaine. La joueuse du MHSC totalise 14 buts en 6 matchs disputés.

TOURNOI FINAL CONCACAF
Phase finale, à Trinité-et-Tobago

Dimanche 28 janvier 2018
Finale et match pour la 3e place

Vendredi 26 janvier 2018
Demi-finales

Groupe A
Jeudi 18 janvier 2018
COSTA RICA - CANADA
TRINITE ET TOBAGO - HAÏTI
Samedi 20 janvier 2018
HAÏTI - COSTA RICA
CANADA - TRINITE ET TOBAGO
Lundi 22 janvier 2018
HAÏTI - CANADA
TRINITE ET TOBAGO - COSTA RICA

Groupe B
Vendredi 19 janvier 2018
MEXIQUE - JAMAÏQUE
ETATS-UNIS - NICARAGUA
Dimanche 21 janvier 2018
NICARAGUA - MEXIQUE
JAMAÏQUE - ETATS-UNIS
Mardi 23 janvier 2018
NICARAGUA - JAMAÏQUE
ETATS-UNIS - MEXIQUE

AMERIQUE CENTRALE
Tournoi qualificatif au Nicaragua

Matchs de classement
Samedi 24 juin 2017
SALVADOR-NICARAGUA : 1-2 a.p. (0-0, 1-1)
Arbitre : Astrid Gramajo (Guatemala)
Buts : Brenda Cerén 55’ ; Yessenia Flores 68’, Alys Cruz 111’

COSTA RICA-HONDURAS : 7-0 (1-0)
Arbitre : Sandra Benítez (Salvador)
Buts : Fabiola Villalobos 2', 64’, Priscilla Chinchilla 49', Mariela Campos 62', Daniela Coto 75', 88’, Indira González 90+2’

Groupe A
Classement
1. Costa Rica, 6 pts (qualifié)
2. Nicaragua, 3 pts (qualifié)
3. Belize, 0 pt

Dimanche 18 juin 2017
NICARAGUA-BELIZE : 5-1 (3-0)
Arbitre : Tatiana Montes (Panama)
Buts : Alys Cruz 23', Sheryl Flores 29', Yessenia Flores 41', Elizabeth Vega 63', Shanelly Treminio 70' ; Jada Brown 88'

Mardi 20 juin 2017
BELIZE-COSTA RICA : 0-10 (0-4)
Arbitre : Karitza Guerra (Honduras)
Buts : María Elizondo 25' pen., Gloriana Villalobos 35', Fabiola Villalobos 38', 41', 51', 65', 67', Mariela Campos 53' pen., María Paula Salas 60', Daniela Coto 79' pen.

Jeudi 22 juin 2017
NICARAGUA-COSTA RICA : 0-1 (0-0)
Arbitre : Sandra Benítez (Salvador)
But : María Paula Coto 90+4’


Groupe B
Classement
1. Salvador, 6 pts (qualifié)
2. Honduras, 3 pts (qualifié)
3. Panama, 0 pt

Dimanche 18 juin 2017
PANAMA-HONDURAS : 0-2 (0-1)
Arbitre : Astrid Gramajo (Guatemala)
Buts : Fátima Romero 24', Kendra Haylock 53'

Mardi 20 juin 2017
HONDURAS-SALVADOR : 1-4 (1-3)
Arbitre : Odette Hamilton (Jamaïque)
Buts : Fátima Romero 11' ; Amaya González 21', 26', Maggi Segovia 43', Mara Rodríguez 59'

Jeudi 22 juin 2017
SALVADOR-PANAMA 1-0 (1-0)
Arbitre : Christina Unkel (Etats-Unis)
But : Maggi Segovia 9’

CARAÏBES - TOURNOI FINAL
TOURNOI FINAL, à Saint-Christophe et Niévès

Classement
1. Jamaïque, 9 pts (qualifiée)
2. Haïti, 6 pts (qualifié)
3. République dominicaine, 3 pts
4. St Christophe et Niévès, 0 pt

Mercredi 22 novembre 2017
JAMAÏQUE - RÉPUBLIQUE DOMINICAINE : 1-0 (0-0)
Arbitre : Karen Abt (Etats-Unis)
But : Alufoloshade Adomoluken 61’

ST CHRISTOPHE ET NIÉVÈS - HAÏTI : 0-12 (0-8)
Arbitre : Crystal Sobers (Trinité-et-Tobago)
Buts : Nérilia Mondésir 9’, 16’, 32’, 44’, 45+1’, 57’, Magdala Macéan 28’, Sherly Jeudi 35’, Melchie Daelle Dumornay 45+2’, Roseline Éloissaint 70’, 71’, Danielle Dani 90’.

Vendredi 24 novembre 2017
HAÏTI - JAMAÏQUE : 0-1 (0-1)
Arbitre : Carol Berally Oliva (Guatemala)
But : Nevillegail Able 28’

ST CHRISTOPHE ET NIÉVÈS - RÉPUBLIQUE DOMINICAINE : 0-4 (0-1)
Arbitre : Maurees Skeete (Guyana)
Buts : Lisa Sanchez 10', Alyssa Jazmine Oviedo 69', Andrea Rivas 76', 90'

Dimanche 26 novembre 2017
HAÏTI - RÉPUBLIQUE DOMINICAINE : 4-1 (1-1)
Arbitre : Crystal Sobers (Trinité-et-Tobago)
Buts : Nerilla Mondesir 40', Daniele Etienne 60', 81', Melchie Dumonay 90' ; Alyssa Jazmin Oviedo 45'

ST CHRISTOPHE ET NIÉVÈS - JAMAÏQUE : 0-9 (0-2)]b
Arbitre : Iola Simmons (Antigua et Barbuda)
Buts : Shayla Smart 8', 83', Jody Brown struck 9', 79', Marlee Fray 51', 73', 88', Jadyn Matthews 58', Alufoloshade Adomoluken 71' s.p.

CARAÏBES - PHASE PRELIMINAIRE
GROUPE A, en Haïti
Classement
1. Haïti, 9 pts (qualifié)
2. Cuba, 6 pts
3. Dominique, 1 pt (-17)
4. Anguilla, 1 pt (-26)

Mercredi 19 juillet 2017
CUBA - DOMINIQUE : 10-0 (5-0) - 3 029 spectateurs
Buts : Yilainny Sablon 3', 53' pen., Wendy Corcho Abreu 16', Lilian Perez 19', 35', 42', 75', Maristania Mengana 55', 71', Nahomi Aguilar 89'

HAITI - ANGUILLA : 16-0 (8-0)
Buts : Nérilia Mondesir 3', 32', 49', Sherly Jeudy 7', 8', 26', 67', 81', Nelourde Nicolas 12', 72', Magdala Maccean 18' pen., Malchie Dumoney 57', 68', 89', Roseline Eloissaint 23', 59'

Vendredi 21 juillet 2017
ANGUILLA - CUBA : 0-10
Arbitre : Cardella Samuels (Jamaïque)
Buts : Wendy Corcho Abreu, Maristania Mengana x2, Yatmisleidy Núñez, Yilien Sarria Castro x3, Yilainny Sablon x3

HAÏTI - DOMINIQUE : 7-0 (5-0) - 3 142 spectateurs
Arbitre : Iola SIMMONS (Antigua et Barbuda)
Buts : Naphtalie Northe 13', Nérilia Mondésir 28' pen., 45+1', Roseline Eloissaint 36', Melchie Daelle Dumoney 37', 53', Kerlidade Damour 61'

Dimanche 23 juillet 2017
ANGUILLA - DOMINIQUE : 1-1 (0-0)
Buts : Laneicia Romney 82' ; Michlyn Morgan 58'

HAITI - CUBA : 3-1 (2-1)
Buts : Nérilia Mondesir 27’, 56’, Sherly Jeudy 45’ ; Lilian Perez 11’

Groupe B, aux Bermudes
Classement
1. Jamaïque, 6 pts (qualifiée)
2. Bermuda, 3 pts
3. Curaçao, 0 pt
NB. Sainte-Lucie forfait

Mercredi 19 juillet 2017
BERMUDES- CURAÇAO : 5-1 (0-0) - 841 spectateurs
Buts : Deshae Darrell 56’, Teyah Lindo 69’, Nia Christopher 81’, Jahzyiah Samuels 86’, Adia Gibbons 90+2’ ; Kiara Suzanne Snel 65’

Vendredi 21 juillet 2017
JAMAÏQUE-CURAÇAO : 10-0 (5-0) - 173 spectateurs
Arbitre : Karen Abt (Etats-Unis)
Buts : Marley Fray 24’, 31’, 53’, Giselle Washington 30’, Alyssa Julien 41’, Jessica Johnson 45+1’, 56’, Erin Mikalsen 69’, Kevena Reid 85’, Ebony Clarke 90’

Dimanche 23 juillet 2017
BERMUDES-JAMAÏQUE : 1-2 (0-1)
Buts : Deshae Darrell 58’ ; Ebony Clarke 3’, 63’

Groupe C, en République dominicaine
Classement
1. République dominicaine, 9 pts (qualifié)
2. Porto Rico, 6 pts
3. Antigua et Barbuda, 3 pts
4. Bonaire, 0 pt

Mercredi 19 juillet 2017
PORTO RICO-BONAIRE : 11-0 (5-0)
Buts : Veronica García 1', 38', Chloe Laureano 4', 89' pen., Angely Luna 22', Adriana Font 40', Taylor Dobles 46', 69', 87', Mikayla Kappes 88', Alexandra Filipkowski 90'

RÉPUBLIQUE DOMINICAINE-ANTIGUA ET BARBUDA : 1-0 (0-0) - 100 spectateurs
But : Alyssa Jazmine Oviedo 71'

Vendredi 21 juillet 2017
PORTO RICO-ANTIGUA ET BARBUDA : 6-0 (3-0)
Arbitre : Vilma Montes
Buts : Angela Díaz 29', 43', Mikayla Kappes 40', 48' pen., Cristina Torres 60', María Luisa Colón 90'

BONAIRE-RÉPUBLIQUE DOMINICAINE : 0-7 (0-1) - 200 spectateurs
Arbitre : Joanne Monestime
Buts : Ana Dayari Santos 10', 49', 85', Alyssa Jazmine Oviedo 47', 87', ? c.s.c. 88', Karin Salomé Rosario 89'
Expulsion : Akira Cecilia 69’ pour Bonaire

Dimanche 23 juillet 2017
ANTIGUA ET BARBUDA-BONAIRE : 8-0 (4-0)
Buts : Tritch-Ann Grant 3', 24', 45', 48', 58', 75', Jahaira James 9', 90'

RÉPUBLIQUE DOMINICAINE-PORTO RICO : 1-0 (1-0)
But : Alyssa Jazmine Oviedo 21'

Bleues - La SUEDE pour une réaction attendue

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"Ca fonctionne ou pas, et je réajuste", la sélectionneure des Bleues rappelle aussi qu'elle "n'a pas la science infuse" dans le quotidien Sud Ouest ce lundi. Après la claque en Allemagne, la France termine 2017 avec la réception à Bordeaux de la Suède et un esprit de revanche.
Bleues - La SUEDE pour une réaction attendue
Le sans-faute s'est achevé sèchement donc mais cette première défaite en cinq rencontres n'est pas un coup d'arrêt. C'est avant tout l'occasion de faire un constat : "Ce match m’a donné en tout cas beaucoup d’enseignements sur la valeur de certaines de mes joueuses pour le niveau international" déclarait Corinne Diacre, vendredi soir à Bielefeld.

L'équipe alignée ce soir devrait avoir un nouveau visage comme cela a été le cas à chaque double-confrontation consécutive. Si certaines d'entre elles étaient sur le banc contre l'Allemagne, c'est l'ensemble du groupe qui a été touché son orgueil : "Mon groupe a été touché, c'est une bonne chose après coup" confiait la sélectionneure hier soir lors de la conférence. "Elles sont très motivées pour se racheter. L'idée, c'est de retrouver un groupe compétiteur avec une soif de revanche. Il faut vraiment qu'on parle de revanche. On n'a pas le droit de passer deux fois à côté". La Suède, une sélection que les Bleues connaissent bien et où quatre joueuses évoluent dans le championnat de France.

"Savoir perdre pour pouvoir rebondir"
Pas de fatalisme, ni d'inquiétude mais, la même détermination de préparer 2019 avec probablement encore une vingtaine de matchs à jouer d'ici le 7 juin 2019 et le match d'ouverture au Parc des Princes. Mardi dernier, Diacre déclarait : "L’idée est de continuer à voir des choses positives, négatives et de mettre un plan de travail en place". Pour l'aspect négatif, l'Allemagne est passée par là vendredi : "Il faut par moment faire des faux-pas ; il faut parfois savoir perdre pour pouvoir rebondir, c’est ce que les Allemandes ont fait (...) J’espère en faire autant avec mon équipe dès lundi prochain".

La capitaine des Bleues en phase de transition sur le plan personnel après la fin de sa saison sportive aux Etats-Unis et avant de reprendre avant l'OL en janvier déclarait pour sa part hier soir : "On se doit de réagir et de montrer le vrai visage de l'équipe de France. On doit montrer qu'on est toujours au niveau".

Quelques faits et chiffres
8.
Des dix plus grandes villes de France par leur population, Bordeaux est la 8e où les Bleues auront l'occasion de jouer au moins une fois. La réception au stade Chaban Delmas est une première. Seules Nantes et Toulouse n'ont pas accueilli la France à ce jour. En élargissant au Top 20, Toulon et Lille portent le total à 4 villes sur 20.

17.
La dernière rencontre des Bleues en Gironde remonte au 18 novembre 2000 à Mérignac face à la Grèce. La France s'était imposée 3-0 grâce à Candie Herbert (24'), Hoda Lattaf (32') et Sandrine Soubeyrand (35').

17.
Cette dernière rencontre de 2017 sera la 17e de l'année comme en 2016, 2014 et 2013. Le bilan est nettement positif avec 10 victoires, 4 nuls et seulement 2 défaites.

20.
La France rencontre la Suède pour la 20e fois. Le bilan en 19 matchs est de 6 victoires, 2 nuls et 11 défaites.

298.
Titulaire face à l'Allemagne, Nadjma Ali Nadjim est devenue la 298e joueuse a porté le maillot en équipe A. C'est aussi la première joueuses des Girondins de Bordeaux en sélection.

Vol direct.
Au lendemain de leur rencontre face à l'Allemagne, les Bleues ont pris directement la destination de Bordeaux où elles ont atterri vendredi midi.

Mérignac.
Les Bleues ont effectué une séance d’entraînement en public à Mérignac vendredi soir. Le FCE Arlac-Mérignac a également reçu les Suédoises.

Deux joueuses remplacées, deux remplaçantes.
La liste initiale suédoise a été modifiée à plusieurs reprises. La Suédoise Fridolina qui a ressenti une légère douleur lors du deuxième entraînement à Bordeaux est rentrée dans son club à Munich, tandis que Marija Banusic, malade, ne jouera pas non plus ce soir. Elles n'ont pas été remplacées, au contraire de Lina Hurtig suppléée par Amanda Edgren, mardi dernier, et de Petra Andersson qui a permis à Elin Landström, appelée pour la première fois.

Rugby.
La pelouse de Chaban Delmas, qui accueille désormais l'Union Bègles-Bordeaux depuis le départ des Girondins au Matmut Atlantique, a été utilisée samedi pour la rencontre du Top 4 entre l'UBB et Agen (27-27). C'est au Haillan que les Françaises ont effectué leur entraînement de veille de match pour préserver la pelouse.]b

Bleues - Corinne DIACRE : "Certaines filles ont gagné plus de points que d'autres"

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Après le match nul face à la Suède, Corinne Diacre a fait le bilan de cette rencontre mais est aussi revenu sur le match de l'Allemagne et les décisions à venir.
Bleues - Corinne DIACRE :
Etes-vous satisfaite de la réaction de vorte équipe ?
Je vous avoue que j'avais quand même un groupe qui avait été assez touché dans sa chair. En prendre quatre, sans jouer réellement le match, cela a été difficile, par contre j'ai retrouvé un groupe solidaire le lendemain, tout de suite prêt à se remettre au travail. Ce soir (ndlr : lundi), on a malgré tout fait un match assez sérieux, encore avec quelques essais, donc forcément, cela manquait d'automatismes. J'ai trouvé des filles concernées ce soir et ça, c'est positif.

Qu'a-t-il manqué finalement ce soir ?
Il a manqué ce petit but. On aurait aimé gagner ce soir mais déjà on n'a pas perdu. Quand on vient d'en prendre quatre, l'idée était de stopper l'hémorragie et de penser à la solidité défensive, c'est ce que l'on a fait. On n'a pas réussi à mettre ce but, cela aurait pu jusqu'à la fin mais ça n'a pas voulu rentrer ce soir.

Vous avez lancé des joueuses (Robert, Benameur), vous êtes satisfaite de leur prestation ?
Deux belles satisfactions, elles ont montré ce soir qu'elles avaient leur place avec nous.

Dans le jeu, quelles satisfactions avez-vous noté ?
L'animation défensive sérieuse que l'on a su mettre en place. On a encore quelques petits réglages mais on avait pointé du doigt beaucoup de choses. Les filles ont vraiment été très attentives et on a vraiment senti un groupe qui avait à cœur de se racheter. On est complètement passé à côté vendredi dernier, il ne fallait surtout pas que l'on fasse un prestation identique. Les filles ne lâchaient rien, et l'idée était de travailler aussi sur l'aspect mental et c'est ce que l'on a fait.

"Il y a une ossature qui commence à se créer"
Comment expliquez ce flottement en début de match ?
Il est dû à l'organisation adverse. Elles ont l'habitude de jouer en 4-4-2. Et quand vous venez d'en prendre quatre, vous ne venez pas la fleur au fusil. Quelle que soit l'équipe est en face. J'ai un groupe jeune, meurtri. Les premières minutes, elles les ont effectivement subies mais on n'a pas concédé de but. On a fait le dos rond, on a su s'organiser. C'est plutôt positif. Elles ont su s'adapter au système adverse sans qu'on leur dise quoi que ce soit.

Ce dernier match de l'année vous a permis d'affiner plus votre groupe ?
Certaines filles ont gagné plus de points que d'autres. Quand on s'en prend quatre contre l'Allemagne, certaines n'ont pas marqué de points. Je ne veux enterrer personne. C'est une photographie à un instant T. Je n'exclue personne par contre certaines prestations qui n'ont pas été à la hauteur vendredi dernier, je ne peux pas le pardonner. Il y a une ossature qui commence à se créer. J'avais déjà quelques certitudes après il fallait aussi que je vois ce que certaines avaient dans le coffre, si elles avaient le niveau international, si elles étaient capables de subir la pression. J'ai plusieurs indicateurs aujourd'hui. J'espère que celles qui ont vécu les dix jours avec nous et qui ne reviendront pas plus tard s'en rendront compte.

Les joueuses étaient prêtes à rebondir ce soir ?
Quand toute une équipe passe à côté comme ça, c'est qu'il y a quelque chose. On a déjà commencé à faire des constats. On cherche maintenant ce qui n'a pas fonctionné. Maintenant on avait un autre match à préparer. Ce n'était pas trop le moment de chercher, il fallait surtout se remettre la tête au travail pour préparer ce match de la Suède. Maintenant cela va me laisser un peu de temps pour faire l'analyse de ce qui n'a pas fonctionné. On a déjà un peu discuté avec les joueuses. Ce qui les a un peu plombé, parce que l'on avait pas trop mal démarré ce match, c'est le premier but qui nous a fait perdre tous nos moyens et ça, c'est quand même un problème.

"Certaines se sont un peu grillées contre l'Allemagne"
Sur le plan offensif, l'équipe doit encore travailler ?
On a quelques difficultés dans les 25 derniers mètres mais on s'est créé quelques occasions. Il y a un turn over mais à un moment donné, on va commencer à travailler.

Certaines filles qui ont joué contre l'Allemagne qui n'ont pas joué ce soir s'éloignent peut-être de l'équipe de France ?
Oui, oui. Tout à fait.

Pour le prochain match (l'Italie le 20 janvier), vous ferez encore des essais ?
Il y en aura encore un ou deux parce que je ne ferme la porte à personne. Cela dépend aussi de la forme du moment. Je ne me refuse rien aujourd'hui. Il y aura certainement encore un ou deux changements. De toute façon, certaines se sont un peu grillées contre l'Allemagne. Il y en aura forcément d'autres qui vont venir.

A Bordeaux,
Sébastien Duret


Bleues - Un 0-0 pour terminer l'année

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Pour sa seconde rencontre de novembre et la dernière de l'année, Diacre avait conservé quatre titulaires de la défaite en Allemagne : sa capitaine Henry, Mbock, Renard et Delie. C'était l'occasion pour Faustine Robert de fêter sa première sélection et pour Karima Benameur sa première titularisation en trois sélections. Torrent, deuxième joueuse la plus utilisée par Diacre, débutait aussi cette rencontre avec pour toute l'esprit de revanche.
Bleues - Un 0-0 pour terminer l'année
Tout du moins, c'est ce qui était attendu mais les dix premières minutes laissaient planer quelques doutes en raison de difficultés tactiques qui profitaient à Jakobsson (2e, 3e, 4e) ou encore sa partenaire d'attaque en sélection comme en club Blackstenius. La première attaque tricolore arrivait à la 7e minute sur un centre de Diani et une tête de Delie sans danger. Le temps de trouver le bon schéma face au 4-3-3 suédois et les Bleues partaient de l'avant, utilisant bien les couloirs. Un centre de Torrent montée était bloqué en deux temps par Lindahl (11e). De l'autre côté, Karchaoui et Robert se mettaient en évidence obtenant quelques coups francs, dont l'un frappé par Robert se terminer par une reprise de la tête décroisée de Renard (21e). L'occasion tricolore de cette première période était au crédit de Diani lancée par Robert qui accélérait dans l'axe et armait une frappe du droit sous la barre, claquée en corner par la gardienne suédoise (36e).

La seconde période débutait comme la première avec des Suédoises entreprenantes. Benameur contrée sur sa relance se faisait une première frayeur (46e) avant de connaître une série de corners suédois dangereux où elle s'imposait sur le troisième (49e). Benameur devait rester vigilante et lorsque le ballon trouvait le cadre, elle s'imposait sur le corner direct de Eriksson (49e), le centre-tir puissant de Blackstenius (63e) et surtout en face-à-face avec Jakobsson (71e). L'attaque tricolore se montrait par à-coups entreprenante lors du passage en 4-4-2 avec l'entrée de Le Sommer (59e). La vice-capitaine offrait un ballon en profondeur sur coup franc à Mbock qui se jetait bien mais le ballon passait devant le but (88e).

Le score final de parité s'avérait logique et c'est sur un deuxième match sans but inscrit que les Bleues terminent l'année 2017.



Match de préparation à la Coupe du Monde 2019
Lundi 27 novembre 2017 - 21h00
FRANCE - SUEDE : 0-0
Bordeaux (Stade Jacques Chaban-Delmas)
Temps frais (2°C) - Terrain correct
Spectateurs : 11 891
Arbitres : Katalin Kulcsár (Hongrie) assistée de Katalin Emese Török (Hongrie) et Anita Vad (Hongrie). 4e arbitre : Elodie Coppola (France)

Avertissement : Eriksson 42' pour la Suède

France : 1-Karima Benameur ; 17-Marion Torrent, 19-Griedge Mboch Bathy Nka, 3-Wendie Renard, 22-Sakina Karchaoui ; 6-Amandine Henry (cap.) (23-Onema Grace Geyoro 59'), 10-Aminata Diallo ; 20-Kadidiatou Diani, 14-Inès Jaurena (9-Eugénie Le Sommer 59'), 2-Faustine Robert (18-Viviane Asseyi 83') ; 12-Marie-Laure Delie (11-Ouleymata Sarr 69'). Entr.: Corinne Diacre
Non utilisées : 16-Sarah Bouhaddi, 21-Méline Gérard, 4-Laura Georges, 5-Léa Le Garrec, 7-Amel Majri, 8-Hawa Cissoko, 15-Elise Bussaglia
Suède : 1-Hedvig Lindahl ; 13-Amanda Ilestedt (4-Emma Berglund 62'), 3-Linda Sembrant, 6-Magdalena Eriksson ; 5-Hanna Glas, 9-Kosovare Asllani, 17-Caroline Seger (cap.) (7-Julia Roddar 46'), 2-Jonna Andersson (16-Mia Karlsson 74') ; 23-Elin Rubensson (22-Olivia Schough 62'), 11-Stina Blackstenius (15-Julia Spetsmark 82'), 10-Sofia Jakobsson (20-Amanda Edgren 82'). Entr.: Peter Gerhardsson
Non utilisées : 12-Hilda Carlén, 14-Hanna Folkesson, 19-Elin Landström



International - Résultats des matchs amicaux de lundi

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Trois rencontres amicales se jouaient ce lundi. Les résultats, buteuses et compos
International - Résultats des matchs amicaux de lundi
>> LA DEUXIEME SERIE DES RENCONTRES
>> LA DEUXIEME SERIE DES RENCONTRES
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Lundi 27 novembre 2017
COSTA RICA - MEXIQUE : 0-2 (0-1), à Alajuela
Arbitre : Juan Gabriel Calderón (Costa Rica)
Buts : Charlyn Corral 32', Kenti Robles 77'
NB. Penalty de Corral arrêté (15')

Costa Rica : 1-Dinnia Díaz ; 8-Daniela Cruz (2-Gabriella Guillén 62'), 3-María Paula Coto, 20-Wendy Acosta, 19-María Paula Elizondo (12-Lixy Rodriguez 62') ; 13-María José Morales (Yaniela Arias 89'), 15-Cristin Granados (4-Mariana Benavidez 82') ; 7-Melissa Herrera (5-Diana Sáenz 62'), 11-Raquel Rodríguez (22-Priscilla Chinchilla 46'), 14-Sofía Varela (24-Yerlin Rojas 62') ; 9-Carolina Venegas (17-Diana Araya 76'). Entr.: Amelia Valverde
Mexique : 1-Cecilia Santiago ; 20-Mónica Flores, 5-Christina Murillo, 3-Bianca Sierra, 2-Kenti Robles, 7-Nayeli Rangel, 6-Nancy Antonio, 10-Stephany Mayor (cap.) (14-Cristina Ferral 88'), 9-Charlyn Corral (Lucero Cuevas 79'), 11-María Sánchez (8-Carolina Jaramillo 79'), 19-Anisa Guajardo (18-Ariana Calderón 73'). Entr.: Roberto Medina

VENEZUELA - COLOMBIE : 0-1 (0-0), à San Cristobal
But : Daniela Arias 86'
Venezuela : 1-Lisbeth Castro ; 2-Soleidys Rengel (Rafanny Mendoza 62'), 3-Petra Cabrera (Claudia Rodríguez 71'), 4-Nubiluz Rangel, 6-Jaylis Oliveros, 7-Maikerlin Astudillo, 9-Neily Carrasquel, 10-Paola Villamizar (cap.), 11-Lisbeth Bandres (Karla Torres 75'), 16-Oriana Altuve, 20-Joemar Guarecuco (8-Cinthia Zarabia 46′). Entr.: José Catoya
Colombie : 12-Sandra Sepúlveda ; 3-Daniela Arias, 4-Diana Ospina, 6-Daniela Montoya (20-Liana Salazar 88'), 9-Nelly Córdoba, 10-Yoreli Rincón (19-Leicy Santos 61'), 11-Maria Catalina Usme (cap.), 15-María Edith Morales, 16-Lady Andrade (22-Marcela Restrepo 84'), 23-Ana Gabriela Huertas (18-Restrepo? 46'), 25-Daniela Caracas. Entr.: Nelson Abadía

TURQUIE - JORDANIE : 1-2 (1-1), à Riva
Arbitre : Neslihan Muratdağı (Turquie)
Buts : Ebru Topçu 38' s.p. ; Maysa Jbarah 43', Shahnaz Jibreen 81'
Turquie : 1-Selda Akgöz (12-Fatma Şahin 46') ; 2-Berna Yeniçeri (18-Fatma Işık 63'), 3-Didem Karagenç (cap.), 5-Ebru Uzungüney, 7-Arzu Karabulut (Yeşim Akkoyun 46'), 8-Çağla Korkmaz (13-Busem Şeker 63'), 9-Sevgi Çınar, 10-Melike Pekel, 11-Ece Türkoğlu (6-Ecem Cumert 75'), 16-Ebru Topçu, 17-İpek Kaya. Entr.: Talat Tuncel
Jordanie : 32-Malak Shannak (30-Salma Ghazal 46') ; 2-Haya Khalil (4-Luna Almasri 55', 18-Hebah Fakher Elddin 75'), 6-Razan Al Zagha, 7-Yasmeen Khair (10-Sarah Abu Sabbah 46'), 8-Stephanie Al Naber (cap.), 11-Maysa Jbarah, 13-Lana Firas, 15-Mai Swelem (16-Shahnaz Jibreen 46', 21-Rand Abu Hussein 89'), 17-Rouzbahan Fraij, 19-Aya Al Majali, 23-Tasneem Abu-Rob. Entr.: Micheal Dickey

Bleues - Eugénie LE SOMMER : "Il faut réussir à se lâcher offensivement"

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La vice-capitaine des Bleues est revenue sur les deux prestations tricolores face à l'Allemagne et la Suède ce lundi soir.
Bleues - Eugénie LE SOMMER :
Comment avez-vous analysé la défaite en Allemagne ?
On a fait un retour vidéo constructif. On s'est remises en question. C'est vraiment un échec collectif et personne n'a réussi à relever la tête. Le premier but contre l'Allemagne nous a un peu plombé et prend le deuxième rapidement. A 2-0, on se dit que cela va être difficile, mais il ne faut jamais baisser les bras. Il y a eu un manque de réaction et c'est ça qui est dommageable. Même si le groupe est jeune, il faut que chacune prenne ses responsabilités.

Cela est tout de même constructif pour la suite ?
Oui. Il faut passer par des moments difficiles et c'est ce qui s'est passé contre l'Allemagne. Il vaut mieux que cela se passe en match de préparation quand match de Coupe du Monde. Il faut se servir de ces erreurs.

Ce match face à la Suède était important pour réagir ?
Oui. Après cette défaite contre l'Allemagne, qui était une grosse claque, on voulait montrer autre chose. On a aussi de l'orgueil et même si l'on n'a pas gagné ce soir (ndlr : lundi), on a montré du mieux. On progresse à chaque rencontre.

La situation est défensive avant tout ? Mais offensivement que manque-t-il encore ?
Défensivement, on avait à cœur de se reprendre parce que l'on a pris des buts rapidement contre l'Allemagne. Aujourd'hui le mot d'ordre était d'être solide défensivement et c'est ce que l'on a fait. Il faut réussir à se lâcher offensivement et à se projeter plus vite vers l'avant, être sur chaque ballon et plus juste dans la dernière passe et le dernier geste. Il faut d'abord bien défendre avant de bien attaquer et aujourd'hui, c'est ce que l'on a su faire.

Que vous apporte Corinne Diacre ?
Défensivement, elle nous apporte beaucoup, elle nous replace et nous donne des consignes. Dans le groupe, c'est la rigueur qui prime. Elle essaye de nous mettre à l'aise quand on joue. Elle a envie que l'on réussisse et nous aussi.

Elle dit les choses franchement ?
Je sais que c'est quelqu'un qui est droit, qui dit ce qu'elle pense, qui dit ce qu'elle fait. C'est bien, on sait à quoi s'attendre. Pour le moment, on sait justement ce qu'elle attend.

A Bordeaux,
Sébastien Duret

Bleues - Karima BENAMEUR : "Tout le monde a sa carte à jouer"

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Pour sa troisième sélection et sa première titularisation, Karima Benameur a gardé à nouveau sa cage inviolée.
Bleues - Karima BENAMEUR :
Comment avez-vous abordé ce match où la France avait besoin de rassurer ?
J'avais des consignes bien précises pour ce second match. On a vu qu'en Allemagne, on avait eu de gros problèmes sur les coups de pied arrêtés. Il fallait être présent et bien communiquer. C'est ce que j'ai essayé d'appliquer au mieux dès le début du match.

La hiérarchie n'est pas encore établie chez les gardiennes ?
Tout le monde a sa chance. Après c'est Corinne Diacre qui fera son choix entre nous toutes.

Corinne Diacre vous a dit qu'à votre poste tout était remis à plat ?
Oui. Elle l'a clairement dit. Je pense qu'elle donnera petit à petit sa numéro 1, sa numéro 2, sa numéro 3. Pour le moment, comme les joueuses de champ, elle essaye les joueuses. Tout le monde a sa carte à jouer et on essaye de prendre des points dès que l'on a un peu du temps de jeu.

Comment jugez-vous votre match ?
Je me suis bien sentie. J'ai bien communiqué avec les joueuses. J'ai fait quelques fautes au niveau du pied mais il faudra juste le travailler. Après c'est au coach de juger. Il y a des choses à améliorer. On verra pour la suite.

Cela a été compliqué avec la densité des Suédoises sur les corners ?
Oui, cela était compliqué au premier poteau pour agir. Surtout que les ballons étaient frappés mais on a réussi à gérer.

A Bordeaux,
Sébastien Duret

Bleues - Amandine HENRY : "Il faut se mettre directement en mode compétition"

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La capitaine des Bleues n'est pas inquiète des résultats de ce mois de novembre. La réaction face à la Suède est encourageante selon la future Lyonnaise.
Bleues - Amandine HENRY :
La France a bien réagi selon vous ?
On aurait aimé revenir avec la victoire. C'est un match assez satisfaisant, il y a eu une bonne réaction. On a été présentes dans les duels, contrairement à l'Allemagne. Après on a manqué dans les 30 derniers mètres d'armes offensives. On peut quand même être satisfaites.

Il y a une remise en question après la débâcle face à l'Allemagne ?
Oui forcément. On a été touchées dans notre fierté, on avait à cœur de faire un bon match et de montrer qu'on est l’Équipe de France. Il y a eu une bonne réaction.

Vous mettez beaucoup d'applications même dans cette phase de préparation ?
C'est d'autant plus important car on n'aura pas de matchs de compétition avant la Coupe du Monde, il faut se mettre directement en mode compétition, ce qui n'est pas facile. Mais on est compétitrices, et on a envie de gagner tout le temps, et c'est bien de rencontrer une grosse nation comme la Suède.

En tant que joueuse cadre, qu'avez-vous apporté par rapport aux joueuses essayées ?
Mon rôle est de mettre les plus jeunes ou les nouvelles à l'aise, qu'elles aient confiance. D'apporter mon expérience aussi. C'est un groupe homogène, c'est ce qui fait aussi notre force.

Avez-vous été inquiète après la défaite vendredi ?
Non. Je ne suis inquiète, ça arrive de perdre. Après c'était face à l'Allemagne, ce n'est pas n'importe qui. On fait ce match nul contre la Suède, c'est quand même un bon résultat. Le mois de novembre n'est jamais facile dans une saison. On va revenir en janvier un peu plus fortes. On voit des nouvelles joueuses, on apprend, on sera prête dans un an et demi.

A Bordeaux,
Sébastien Duret

#D2F - Claire GERMAIN (Le Mans FC) : « On devra imposer notre jeu »

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Avec cinq points depuis le début de saison, dans le groupe A de D2 Féminines, Le Mans vit une entame difficile. Avant de recevoir la VGA Saint-Maur, Claire Germain, l'entraîneur fait le point.
#D2F - Claire GERMAIN (Le Mans FC) : « On devra imposer notre jeu »
Comment jugez-vous l’entame de saison de votre équipe ?

Sur le début, c’était plutôt bon, compte tenu des premiers résultats, comme une victoire à l’extérieur contre Angers. On a rencontré des difficultés d’efficacité offensive. Depuis, on n’a pas été en capacité de réitérer notre exploit. On a fait deux nuls. On est avant-dernière, à égalité de points avec les dernières. Il faudra qu’on fasse une deuxième phase plus tranchante sur l’aspect offensive, pour revenir à hauteur du 10e voire du 9e pour s’assurer un maintien.

LA SUITE DE L'INTERVIEW SUR ACTUFOOT.COM

Bleues - Le bilan des trois premiers rassemblements

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Nommée sélectionneure de l'équipe de France après l'élimination précoce à l'Euro, Corinne Diacre a débuté sa nouvelle carrière en n'hésitant pas à apporter de nombreux changements et à réaliser de nombreux essais, plus ou moins réussis. Ayant pris note des performances lors des six matches disputés, elle a annoncé désormais que le groupe serait moins large, même si de nouvelles têtes vont continuer à rejoindre le groupe. Retour sur les trois premiers rassemblements de l'ère Diacre, avant de basculer vers 2018 et de nombreuses étapes sur la route de la Coupe du monde.
Bleues - Le bilan des trois premiers rassemblements
Dès son arrivée, Corinne Diacre a été claire sur plusieurs points : sa volonté de procéder à une large revue d'effectif, construire un groupe cohérent, impliquant qu'il ne serait pas constitué uniquement des meilleures joueuses, ou encore sa volonté largement discutée de voir le brassard changer de bras, passant ainsi de celui de Wendie Renard à celui d'Eugénie Le Sommer, assistée par Amandine Henry et Laura Georges.

Revue d'effectif et nouveauté
En trois rassemblements, Corinne Diacre a fait appel à 32 joueuses, parmi lesquelles 13 ne comptaient aucune sélection avec les A, sans oublier Valérie Gauvin, dix minutes à son actif lors d'une sélection fin 2015, ou Karima Benameur, dont la dernière sélection remontait à 2011. La nouvelle sélectionneure française n'a donc pas hésité à appeler de nombreux nouveaux visages pour faire des essais. Pour cela, elle ne s'est pas cantonnée au top 4 national, et ce sont huit clubs de l'Hexagone qui ont vu une ou plusieurs de leurs joueuses être appelées (plus le FC Barcelone et les Portland Thorns). Certaines ont su saisir leur chance. Pour d'autres, il faudra progresser.

Du fait de sa large revue d'effectif, de nombreuses joueuses ont eu leur chance, qu'elles soient néophytes ou de retour dans le groupe. Parmi elles, la gardienne Karima Benameur, solide face à la Suède, Marion Torrent sur le côté droit de la défense, Aminata Diallo voire Inès Jaurena au milieu du terrain, Viviane Asseyi et Faustine Robert sur les ailes, Ouleye Sarr en attaque. Certaines, moins convaincantes, reviendront probablement plus tard, mais ce sont ces sept joueuses qui ont le plus marqué de points certainement, alors que l'absence au poste de milieu offensif axial pourrait permettre à Léa Le Garrec de continuer l'aventure, à moins que Corinne Diacre ne rappelle Gaëtane Thiney, toujours aussi solide en club.

Poste par poste
Dans les buts, cinq gardiennes ont été appelées, trois ont joué. C'est Méline Gérard qui a disputé le plus de rencontres (3), devant Sarah Bouhaddi (2) et Karima Benameur (1). C'est la première fois depuis plusieurs années qu'un tel roulement est mis en place dans les buts, et le dernier rassemblement a peut-être quelque peu brouillé les pistes. Reste à savoir si Bouhaddi, numéro 1 sans partage depuis plusieurs années, est mise en concurrence ou s'il s'agit de déterminer les numéros 2 et 3. Les prestations de Gérard et Benameur peuvent laisser penser que la hiérarchie peut être bousculée à l'avenir, même si un match n'est pas suffisant pour tirer des conclusions définitives.

En défense, sur le côté droit, Marion Torrent est la nouvelle qui s'est imposée. Deuxième temps de jeu sur les trois rassemblements derrière la capitaine Eugénie Le Sommer, elle prend ses marques, sa combativité bien présente. Charlotte Lorgeré ou Griedge Mbock n'ont pas fait forte impression, Ève Périsset n'a pas joué, Jessica Houara d'Hommeaux est blessée. Sur le côté gauche, quatre joueuses avaient disputé les quatre premiers matches, puis Amel Majri et Sakina Karchaoui un deuxième. C'est la plus jeune des deux qui a le plus convaincu, et il n'est pas certain que l'on reverra Majri en défense après une prestation très insuffisante face à l'Allemagne.

En défense centrale, le trio qui s'est partagé la part du lion (Wendie Renard 360 minutes, Griedge Mbock 315, Laura Georges 310) est sans surprise. Cette dernière a probablement perdu sa place potentielle de titulaire face à l'Allemagne, le duo lyonnais se montrant solide. Derrière, seule Hawa Cissoko a été appelée, pour 95 minutes de jeu et un match complet face à l'Angleterre. Sa situation en club n'incite pas à l'optimisme, et la question est de savoir qui sera la quatrième défenseure centrale. La Montpelliéraine Laura Agard ? La Parisienne Aissatou Tounkara à son retour de blessure ?

Au milieu du terrain, aux côtés de la vice-capitaine Amandine Henry (329 minutes), ce sont les Parisiennes Grace Geyoro (277) et Aminata Diallo (232), appelées pour les deux derniers rassemblements, qui ont été les plus utilisées. Débutante, cette dernière a certainement gagné sa place dans le groupe pour les prochains rassemblements. Elise Bussaglia, la joueuse la plus expérimentée avec Laura Georges, n'a été titulaire qu'à deux reprises (177 minutes). Utilisées au poste de milieu offensif axial, Camille Catala (180 minutes) n'a pas convaincu lors du premier rassemblement, la débutante Léa Le Garrec (141 minutes) s'est montrée un peu tendre et a participé à la déroute face à l'Allemagne, et Inès Jaurena n'a pas été inintéressante lors de ses 128 minutes passées sur le terrain, alternant avec Diallo sur le terrain contre la Suède. Titulaire lors de la première rencontre du premier rassemblement, Sandie Toletti n'a ensuite plus été appelée. Eugénie Le Sommer a joué la dernière demi-heure à ce poste face à la Suède, mais celui-ci a clairement fait défaut au jeu de l'équipe de France et reste à prendre.

Sur l'aile droite, c'est Kadidiatou Diani qui a été la plus utilisée (326 minutes), devant Viviane Asseyi (176), la meilleure buteuse de cette fin d'année 2017, et Nadjima Ali Nadjim (45), qui a connu des débuts en équipe de France très compliqués. Si Diani et Asseyi ont toutes les deux montré assez pour continuer l'aventure, ce poste n'est pas fermé, et la jeune Delphine Cascarino, de retour après une grosse blessure, a pris date pour l'avenir. Sur l'aile gauche, c'est la capitaine Eugénie Le Sommer qui a obtenu le plus gros temps de jeu (436 minutes). Camille Catala, le temps d'une mi-temps face au Ghana, a souffert de la comparaison, et Faustine Robert, pour sa première sélection, a offert une prestation intéressante lors de la première période face à la Suède, ce qui devrait lui permettre de revenir vite. Amel Majri, pas convaincante en défense, pourrait remonter d'un cran lors des prochains rassemblements.

En pointe,
trois joueuses ont été utilisées, et celle qui a eu le plus gros temps de jeu est celle qui a montré le plus : Ouleye Sarr (244 minutes), devant Valérie Gauvin (182 minutes lors des deux premiers rassemblements) et Marie-Laure Délie (136 minutes lors des deux derniers matches). Ces deux dernières n'ont pas marqué de point pour l'avenir, mais si Gauvin a de nombreuses années devant elle, ce n'est pas le cas de Delie, déjà discutée avant, qui a pris part à la déroute allemande et a souffert face à la Suède, isolée et à contre-emploi. Très attendue, Marie-Antoinette Katoto ne sera pas là avant plusieurs mois, la question est donc, qui sera l'acolyte de Sarr lors des prochains rassemblements ?

Les résultats
Bleues - Le bilan des trois premiers rassemblements
En six rencontres, Corinne Diacre compte un bilan de quatre victoires, un match nul et une défaite, avec des impressions contrastées. Du feu d'artifice de la seconde période face au Ghana (huit buts marqués, soit plus de la moitié du total des six matches) à la déroute face à l'Allemagne, l'équipe a montré des visages très différents. Au-delà de la lourde défaite face à la Frauen-Mannschaft, l'équipe a cependant su répondre présente face à l'Espagne, l'Angleterre ou la Suède malgré une revue d'effectif importante et de nombreux changements de match en match, plus qu'en cours de match (trois à deux reprises, quatre à quatre reprises).

Avec en moyenne deux débutantes par match, sept changements à chaque composition de départ par rapport à la rencontre précédente (et même onze entre l'Angleterre et le Ghana, une première dans l'histoire des Bleues), les différentes équipes alignées ont souvent manqué de liant, mais il n'était pas attendu d'elle des performances collectives abouties dans ce contexte de toute façon. Si la défaite face à l'Allemagne et l'absence de but inscrit face à la Suède n'ont pas permis au groupe de terminer l'année sur un rassemblement satisfaisant, il y a tout de même du positif à tirer de ces trois premiers rassemblements.

Le point par rassemblement
Bleues - Le bilan des trois premiers rassemblements
Pour les débuts de Corinne Diacre, l'équipe de France prenait un accent hispanophone avec le Chili et l'Espagne au programme. Face à une Christiane Endler très solide dans le but chilien, et avec une équipe forcément en manque de repères avec un secteur offensif remanié et des latérales débutantes, l'équipe se sortait de son premier match de l'ère Diacre avec une petite victoire face à une équipe qui reprenait du service en vue des qualifications sud-américaines pour la Coupe du monde.

Son deuxième match, face à une équipe d'Espagne joueuse, était plus convaincant, et peut-être le plus agréable à regarder des six. Si les Espagnoles n'ont toujours pas trouvé la formule pour trouver le même succès en senior que chez les jeunes, il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'une équipe solide et surtout joueuses, ce qui permet à l'équipe de France de mieux exprimer son jeu. Avec une victoire 3-1 et des belles combinaisons offensives entre Eugénie Le Sommer et Ouleye Sarr notamment, l'équipe de France terminait le premier rassemblement sur une note satisfaisante.

L'Angleterre et le Ghana offraient ensuite deux oppositions très différentes. Pas dans son assiette avec des problèmes extra-sportifs, le demi-finaliste du dernier Euro en éliminant la France n'a pas offert l'opposition attendue, et la France s'en est sortie avec une victoire arrachée en fin de match suite à une erreur de la gardienne remplaçante Karen Barsdley, Siobhan Chamberlain, grâce au deuxième but synonyme de victoire de la part de Viviane Asseyi.

Corinne Diacre changeait ensuite intégralement son onze de départ pour affronter le Ghana. Avec un coup de pouce de l'arbitrage, puisque le Ghana aurait dû ouvrir le score en première période, et un peu de chance, puisque Ouleye Sarr ouvrait le score grâce à un contre favorable, l'équipe de France connaissait des difficultés en première période face à une équipe généreuse, avant de dérouler après la pause, l'entrée en jeu d'Eugénie Le Sommer permettant de dynamiter l'attaque française face à une équipe rapidement cuite physiquement. La France inscrivait sept nouveaux buts lors des quarante-cinq dernières minutes pour s'offrir une très large victoire et porter le bilan de Corinne Diacre à quatre victoires en autant de rencontres.

Le dernier rassemblement était le plus compliqué, avec un menu intéressant comprenant les deux derniers finalistes olympiques. Sans dévier de sa ligne de conduite, Corinne Diacre continuait à faire des essais mais proposait tout de même une équipe composée majoritairement de cadres, qui prendront toutes l'eau, notamment en première période. Hors de position ou tout simplement en difficulté, cette large défaite aura coûté cher à certaines joueuses, « qui se sont un peu grillées », selon les dires de Corinne Diacre.

Face à la Suède, dernier match de l'année, la sélectionneuse tricolore opérait de nouveau à sept changements dans la composition de départ, avec l'objectif de rebondir. La Suède avec son nouveau sélectionneur Peter Gerhardsson, plus enclin que Pia Sundhage à faire parler le très prometteur potentiel offensif de son équipe (privée tout de même de Lina Hurtic, Marija Banusic et Fridolina Rolfö), surprenait la France avec une composition offensive en 343 et un match débuté tambour battant. La tempête passée, les Bleues prenaient ensuite le dessus, et le 0-0 final reflétait assez logiquement l'équilibre général de la partie. Si les Tricolores auraient aimé rebondir avec une victoire et retrouver le chemin des filets, elles ont réussi à garder leurs cages inviolées face à une bonne équipe et ses flèches offensives.

Et maintenant ?
Bleues - Le bilan des trois premiers rassemblements
Il semblerait que les trois rassemblements aient donné assez d'indications à Corinne Diacre pour qu'elle décide que le temps des « gros turnovers » est désormais révolu, et que le groupe va moins évoluer même s'il y aura des nouvelles au moins jusqu'en septembre prochain, après la Coupe du monde des moins de 20 ans. Le résultat de ces premiers rassemblements est forcément brouillon, et on espère que le match contre l'Allemagne a vu l'équipe atteindre le fond. Sa réaction face à la Suède a montré qu'elle était capable de réagir malgré une équipe une nouvelle fois fortement renouvelée.

Des axes de travail se détachent en plus de la nécessité de construire le groupe, et un turnover moins important pourra lui permettre de travailler dans de meilleures conditions et d'apporter une plus grande fluidité au jeu de l'équipe. Le premier, comme souvent, concernera l'attaque. Cela passera par l'animation offensive, souvent manquante, et bien sûr l'efficacité devant le but. Une défense commence à se détacher, c'est plus flou en revanche du côté des buts, où Corinne Diacre a effectué le même roulement qu'à tous les postes. « Une ossature commence à se créer », et c'est donc en appuyant sur celle-ci que la sélectionneure française va continuer à construire son groupe.

La prochaine étape en vue de la Coupe du monde se déroulera du côté de Marseille, face à une équipe d'Italie qui peut se montrer accrocheuse. Rendez-vous en janvier pour le prochain rassemblement de l'équipe, au cours duquel un seul match sera disputé, ce qui modifiera forcément la gestion de son groupe par Corinne Diacre.

Quelques chiffres
1
Comme la première fois dans l'histoire de la sélection qu'un sélectionneur change l'intégralité du onze de départ entre deux matchs. C'était entre le France - Angleterre et le France - Ghana en octobre. Le précédent "record" avait eu lieu en juin 2014 lorsque Philippe Bergeroo avait changé 10 des 11 joueuses entre le match France - Brésil en Guyane, et Etats-Unis - France quelques jours plus tard.

4
Comme le nombre de buts inscrits par Viviane Asseyi, meilleure buteuse de l'équipe de France depuis l'arrivée de Corinne Diacre. Deux joueuses ont été directement impliquées sur plus de buts, Eugénie Le Sommer (trois buts, trois passes) et Ouleye Sarr (deux buts, trois passes).

5
Comme le nombre de buts encaissés en six rencontres, dont quatre lors de la déroute face à l'Allemagne. C'est l'Espagne qui avait marqué le premier but encaissé par les Bleues depuis la nomination de Corinne Diacre, lors du premier rassemblement.

9
Comme le nombre de clubs représentés lors des trois rassemblements. Ce sont l'Olympique lyonnais et le Paris Saint-Germain qui ont été les plus représentés avec six joueuses (en incluant Ève Périsset qui n'a pas joué, pour le PSG), devant Montpellier et le PFC, cinq joueuses chacun.

11
Onze joueuses ont fêté leur première apparition en Bleue lors d'une des six rencontres disputées depuis l'arrivée de Corinne Diacre, une moyenne de presque deux débutantes par match. Le total le plus élevé : 4 contre le Chili, pour le premier match de la nouvelle sélectionneuse.

13
Comme le nombre de buts inscrits par l'équipe de France en six rencontres, une moyenne légèrement supérieure à deux buts par match, largement réhaussée par les huit buts inscrits face au Ghana. Les Bleues restent sur deux matches sans marquer.

14
Comme le nombre de Bleues sélectionnées à l'Euro ayant pris part à au moins un des six matches depuis la prise de fonction de Corinne Diacre. Parmi les neuf n'ayant pas joué, trois sont blessées, deux ont pris leur retraite, une a été appelée sans jouer (Périsset).

18
Comme le nombre de joueuses nées en 1992 (25 ans en fin d'année) ou après, sur les 29 ayant eu du temps de jeu. Un total qui monte à 21 sur 32 en comptant les trois joueuses appelées sans entrer en jeu. Elles étaient neuf (sur 23) lors de l'Euro.

22
Comme le nombre total de changements effectués par Corinne Diacre en six rencontres, soit une moyenne inférieure à 4 par match. Face au Chili et à l'Angleterre, la sélectionneuse française n'a effectué que trois changements, et quatre lors des autres rencontres.

29
Comme le nombre de joueuses ayant eu du temps de jeu (trois ont été appelées sans jouer), pour une présence sur le terrain allant de 45 minutes (Nadjima Ali Nadjim lors de la déroute allemande) à 436 (Eugénie Le Sommer, la nouvelle capitaine des Tricolores).

204
Comme le nombre de minutes passées en moyenne par les joueuses de l'équipe de France sur le terrain. Douze joueuses ont un total plus élevé. Seules Marion Torrent et Eugénie Le Sommer ont dépassé la barre des 400 minutes (428 et 436 respectivement), pour un total possible de 540.


#D1F - Lindsey THOMAS prêtée par MONTPELLIER à BORDEAUX

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L’attaquante Lindsey Thomas est prêtée pour la deuxième partie de saison par Montpellier au FC Girondins de Bordeaux.
#D1F - Lindsey THOMAS prêtée par MONTPELLIER à BORDEAUX
Agée 22 ans, et en quête de temps de jeu, la Guadeloupéenne connait la région car son premier club en métropole aura été l'ES Blanquefort lors de la saison 2010-2011, année qui vit le club girondin décrocher le titre régional.

Repérée par Montpellier, elle a évolué de 2011 à 2014 dans l'Hérault, inscrivant 54 buts et décrochant deux titres nationaux U19 (2012, 2013). Avec Montpellier, elle découvrira la D1 en participant à 16 matches pour 7 buts en 2014-2015 puis en 2016-2017 avec 14 réalisations en 22 matches. Entre-temps, c'est un prêt en Suisse au FC Bâle qui lui offrira une autre expérience.

Non utilisée cette saison par Montpellier, elle est prêtée à Bordeaux jusqu'à la fin de saison. L'an dernier, l'apport d'Emelyne Laurent qui avait suivi le même chemin avait été bénéfique au club bordelais qui avait assuré son maintien.

#D2 - J11 : Deux matchs reportés

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Deux rencontres du groupe B sont reportées
St Etienne - Metz ESAP
FC Aurillac-Arpajon - Nîmes


#D1F - LOSC - Paris FC reporté

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En raison des conditions météo et d'un arrêté municipal, la rencontre entre le LOSC et le Paris FC prévue ce samedi à 17h a été reportée à une date ultérieure.
#D1F - LOSC - Paris FC reporté

#D2F - Groupe A - J11 : METZ - LA ROCHE pour finir les matchs aller

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Retrouvez le programme de la onzième journée
cy[Dimanche 3 décembre 2017]b
Le Mans - Saint-Maur : 14h30

Saint-Malo - Rouen : 14h30

Issy - Arras : 14h30

Brest - Lorient : 14h30

Metz - La Roche : 14h30

Reims - Angers : 13h00

>> RETROUVEZ LES COMPOS, CLASSEMENTS...

#D2F - Groupe A - J11 : METZ - LA ROCHE pour finir les matchs aller

#D1F - Claire LAVOGEZ prêtée

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Après deux matchs en DH, Lavogez de retour de blessure ne participera à la deuxième partie de saison avec l'OL. L'internationale est en effet prêtée par le club lyonnais dans un club à préciser afin de retrouver du temps de jeu.

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