Présent à Montréal pour soutenir les Bleues, le Président de la Fédération Française de Football a tenu une conférence de presse. Il a évoqué la rencontre des Bleues face à l'Allemagne, mais a aussi abordé d'autres sujets.
Que pensez-vous de l'Allemagne ?
Quand on regarde les résultats de ce pays ces dix dernières années, que ce soit en équipe masculine, féminine ou de jeunes, oui, c'est un modèle. La France essaie de se rapprocher mais on avait un retard énorme. On n'est pas là pour la copier mais pour mettre des choses en place. On comble notre retard. L'objectif était d'avoir 100 000 licenciées fin 2016 et je pense qu'on va y arriver.
Autant je pense que chez les garçons nous ne sommes pas au niveau de l'Allemagne, autant nos joueuses se sont plus que rapprochées. Ce sera un match important pour tester notre valeur. Là, j'attends qu'elles passent. Je pense qu'on est meilleur."
Quand on regarde les résultats de ce pays ces dix dernières années, que ce soit en équipe masculine, féminine ou de jeunes, oui, c'est un modèle. La France essaie de se rapprocher mais on avait un retard énorme. On n'est pas là pour la copier mais pour mettre des choses en place. On comble notre retard. L'objectif était d'avoir 100 000 licenciées fin 2016 et je pense qu'on va y arriver.
Autant je pense que chez les garçons nous ne sommes pas au niveau de l'Allemagne, autant nos joueuses se sont plus que rapprochées. Ce sera un match important pour tester notre valeur. Là, j'attends qu'elles passent. Je pense qu'on est meilleur."
Serait-ce un coup d'arrêt pour le football féminin français en cas de défaite ?
Il est parti dans le monde entier, tous les continents sont représentés. Le foot féminin ne s'arrêtera pas. Pour nous une défaite ne serait pas un échec. C'est un match important mais on a tellement de belles choses à préparer: les JO 2016, l'Euro 2017, le Mondial 2019 en France. Le foot féminin est sur la bonne voie.
Quel regard portez-vous sur le Championnat de France féminin. Que pouvez-vous faire pour pallier au niveau déséquilibré ?
C'est compliqué. Lyon et le Paris SG ont déjà les deux plus gros budgets européens. Je ne dis pas qu'il faut qu'ils arrêtent, mais si ils passent à 7, 8 ou 10 millions de budget, les autres ne suivront pas. Les clubs allemands fonctionnent d'ailleurs plutôt comme Juvisy, ils ne sont pas pro à 100%. On a besoin de certaines villes, Marseille, Bordeaux, Lille... La médiatisation va pousser nos dirigeants à se pencher sur le foot féminin. Mais pour rivaliser avec Lyon, il faut mettre cinq millions. C'est compliqué de passer à des chiffres comme ça. Ce n'est pas une critique de l'OL et du PSG. On a besoin d'eux.
Il est parti dans le monde entier, tous les continents sont représentés. Le foot féminin ne s'arrêtera pas. Pour nous une défaite ne serait pas un échec. C'est un match important mais on a tellement de belles choses à préparer: les JO 2016, l'Euro 2017, le Mondial 2019 en France. Le foot féminin est sur la bonne voie.
Quel regard portez-vous sur le Championnat de France féminin. Que pouvez-vous faire pour pallier au niveau déséquilibré ?
C'est compliqué. Lyon et le Paris SG ont déjà les deux plus gros budgets européens. Je ne dis pas qu'il faut qu'ils arrêtent, mais si ils passent à 7, 8 ou 10 millions de budget, les autres ne suivront pas. Les clubs allemands fonctionnent d'ailleurs plutôt comme Juvisy, ils ne sont pas pro à 100%. On a besoin de certaines villes, Marseille, Bordeaux, Lille... La médiatisation va pousser nos dirigeants à se pencher sur le foot féminin. Mais pour rivaliser avec Lyon, il faut mettre cinq millions. C'est compliqué de passer à des chiffres comme ça. Ce n'est pas une critique de l'OL et du PSG. On a besoin d'eux.