Finaliste du championnat de France en 1990, l'AS Poissy a eu ses heures de gloire. Aujourd'hui, c'est en DHR que le club fait revivre son équipe féminine et disputera ce dimanche un 32e de finale de Coupe de France face à Bréquigny Rennes.
Après quinze années sans section féminine, l'AS Poissy a redonné une place aux féminines en 2011. Un club qui avait brillé en championnat de France atteignant la finale en 1990, perdue 0-3 face à Saint-Maur, avec dans ses rangs notamment Brigitte Olive, désormais secrétaire générale de la FFF. Mais en 1995-1996, l'AS Poissy terminait dernière du championnat et la section féminine était dissoute. Mais Jordane Delaeter a proposé en 2011 de lui redonner vie : "J'ai proposé au club de mettre en place une équipe féminine. Je venais du foot des garçons où j'avais fait le tour. Et puis c'était l'occasion de surfer sur la vague de la Coupe du Monde 2011". C'est donc sous l'impulsion de celui qui est toujours entraîneur que l'équipe est repartie en PL d'Île de France.
Mais avant d'atteindre la centaine de joueuses comme cette saison, c'est avec les seniors que le football féminin est réapparu dans ce club des Yvelines. "Au lieu de partir de la base et d'aller vers le haut, j'ai fait l'inverse. Il fallait une vitrine". Et si les résultats furent moyens les premières saisons, le club a proposé étoffer ses effectifs avec des équipes de jeunes (U13, U16). Aujourd'hui, le club a une école féminine de football labellisée, des équipes dans toutes les catégories encadrées par 8 éducatrices et 4 éducateurs !
Mais avant d'atteindre la centaine de joueuses comme cette saison, c'est avec les seniors que le football féminin est réapparu dans ce club des Yvelines. "Au lieu de partir de la base et d'aller vers le haut, j'ai fait l'inverse. Il fallait une vitrine". Et si les résultats furent moyens les premières saisons, le club a proposé étoffer ses effectifs avec des équipes de jeunes (U13, U16). Aujourd'hui, le club a une école féminine de football labellisée, des équipes dans toutes les catégories encadrées par 8 éducatrices et 4 éducateurs !
"Il n'y a aucune pression"
Après avoir gravi deux niveaux ces dernières saisons passant de la PL à la DHR, l'AS Poissy éliminée l'an dernier au tour précédent par l'AG Caen (DH, 2-3), a franchi le palier et se prépare à accueillir le Cercle Paul Bert Bréquigny Rennes (DH). "L'année dernière, c'est la première fois que l'on allait aussi loin mais on avait été sorti par Caen. On avait pris un coup derrière la tête. Cette année, nous n'avons pas eu des tirages faciles avec Blanc Mesnil (4-0) mais le score est lourd car il n'y avait pas autant d'écart mais elles étaient sans gardienne de but. On a joué le PUC qui est une très grosse équipe (1-0). Une victoire obtenue lors d'un super match où on a été solide et combative" se souvient l'entraîneur Jordane Delaeter.
Au tour précédent, c'est face à Parisis (1er de PH) que Poissy a obtenu son ticket pour les 32es. "C'était compliqué d'aller chez elles". Finalement la situation s'est décantée en seconde période (0-2). Face à Rennes, l'entraîneur précise : "Il n'y a aucune pression. C'est déjà bien d'être là. Dans l'équipe, il n'y a que deux joueuses qui n'avaient joué un premier tour fédéral. Et il y en a trois qui ont déjàé plus loin qu'un 32e" souligne l'entraîneur qui compte dans ses rangs des joueuses ayant évolué dans des clubs plus huppés de la région parisienne dont le PSG avant l'ère qatarie, ou encore du côté d'Issy, Montigny, Compiègne... Mais il y a aussi des joueuses qui étaient de la renaissance de l'équipe féminine qui sont à valoriser : "Pour elles qui étaient à la création, au début, c'est difficile et puis les filles ont été réceptives. Et elles sont là, ensemble, pour jouer au foot".
L'entraîneur espérait pouvoir compter sur l'arrivée de Nonna Debonne en provenance du Mans et qui s'entraînait déjà avec l'équipe en semaine puisqu'elle est éducatrice des U15 DHR masculins du club. Mais Le Mans n'a pas donné son accord de sortie. Malgré tout, elle sera présente ce dimanche pour apporter son expérience. "Elle a une influence, un discours positif. Cela aide aussi" souligne Jordane Delaeter. Poissy attend donc désormais à grands pas ce rendez-vous dans un week-end sportif riche puisque les U19 masculins du club sont aussi encore qualifiés en Coupe Gambardella.
Au tour précédent, c'est face à Parisis (1er de PH) que Poissy a obtenu son ticket pour les 32es. "C'était compliqué d'aller chez elles". Finalement la situation s'est décantée en seconde période (0-2). Face à Rennes, l'entraîneur précise : "Il n'y a aucune pression. C'est déjà bien d'être là. Dans l'équipe, il n'y a que deux joueuses qui n'avaient joué un premier tour fédéral. Et il y en a trois qui ont déjàé plus loin qu'un 32e" souligne l'entraîneur qui compte dans ses rangs des joueuses ayant évolué dans des clubs plus huppés de la région parisienne dont le PSG avant l'ère qatarie, ou encore du côté d'Issy, Montigny, Compiègne... Mais il y a aussi des joueuses qui étaient de la renaissance de l'équipe féminine qui sont à valoriser : "Pour elles qui étaient à la création, au début, c'est difficile et puis les filles ont été réceptives. Et elles sont là, ensemble, pour jouer au foot".
L'entraîneur espérait pouvoir compter sur l'arrivée de Nonna Debonne en provenance du Mans et qui s'entraînait déjà avec l'équipe en semaine puisqu'elle est éducatrice des U15 DHR masculins du club. Mais Le Mans n'a pas donné son accord de sortie. Malgré tout, elle sera présente ce dimanche pour apporter son expérience. "Elle a une influence, un discours positif. Cela aide aussi" souligne Jordane Delaeter. Poissy attend donc désormais à grands pas ce rendez-vous dans un week-end sportif riche puisque les U19 masculins du club sont aussi encore qualifiés en Coupe Gambardella.
LE PARCOURS DE L'AS POISSY
3e tour régional : bat Blanc Mesnil SF (DHR), 4-0
Finale régionale : bat Paris UC (DH), 1-0
1er tour fédéral : bat Parisis FC (PH), 2-0
Finale régionale : bat Paris UC (DH), 1-0
1er tour fédéral : bat Parisis FC (PH), 2-0