Mis à pied le 7 décembre dernier, l'ancien entraîneur du Mans Christophe Charbonnier limogé le 26 décembre a été remplacé par Claire Germain. Mais pour autant, tout n'est pas réglé suite aux décisions des dirigeants manceaux.
"Soit nous sommes fous, soit nous avons des raisons valables", c'est en ces termes que le Président délégué Joël Lépine s'est exprimé dans les colonnes du quotidien local Le Maine Libre. Ce dernier justifie le licenciement de Christophe Charbonnier aux motifs de fautes graves : "Il n'a pas mis en place de stratégie avec sa direction et il n'a pas utilisé tout l'effectif mis à disposition en mettant des joueuses à l'écart". Ce sont derrière ces arguments que se retranchent les dirigeants manceaux arguant par ailleurs "Nous sommes garants de l'intégrité physique et morale de nos licenciées". Pour Christophe Charbonnier, reçu après sa mise à pied, il n'y a pas de faute grave et aucun argument crédible pour justifier ce licenciement abusif. D'ailleurs, il n'a pas été le premier informé de son licenciement officiel puisque le club l'a fait par communiqué au lendemain de Noël, avant que Christophe Charbonnier ne reçoive officiellement le courrier la semaine suivante.
Bordeaux, prochain adversaire
Dans cette situation complexe, l'équipe de D2 mancelle vivote depuis un mois. Depuis le 7 décembre dernier et l'éviction de Christophe Charbonnier, c'est Claire Germain, jusqu'alors entraîneur des U19 nations féminines qui a été nommée pour assurer ce poste. Après plusieurs années avec les équipes de jeunes, elle se retrouve désormais à la tête des seniors. Mais reste à savoir avec quelles joueuses ? Car avant de se rendre à Bordeaux, la situation ne s'est pas éclaircie depuis la réunion organisée lundi soir. En Coupe de France, à Issy, le 13 décembre dernier, seules deux joueuses du groupe habituel était présente. L'ancienne joueuse Claire Germain qui a arrêté il y a un an d'être sur le terrain, doit désormais constituer une équipe avec des joueuses qui ne savent pas encore quel avenir donner à leur carrière de joueuse au Mans.
Elles sont une vingtaine à ne pas s'être entraîné depuis le départ de Christophe Charbonnier il y a un mois. Seules cinq joueuses étaient présentes à l'entrainement de mardi soir sur le groupe habituel de la D2 qui a permis d'atteindre la cinquième place à mi-saison. Quatre jeunes et Félicité Hamidouche, point de divergence du conflit actuel. Pour sa part, Claire Germain a pu s'entretenir avec quatre joueuses mais aucun d'entre elles n'étaient là hier soir à la séance. Après le temps de la réflexion, la nouvelle entraîneure attend désormais que les joueuses se positionnent rapidement. Car le prochain match face au deuxième du championnat Bordeaux ne sera pas un cadeau d'après-fêtes. Mais Claire Germain aura 14 joueuses pour se rendre à ce déplacement le 17 janvier assure-t-elle dans les colonnes du Maine Libre. Des jeunes habituées aux joutes U19 notamment devraient constituer ce groupe.
Elles sont une vingtaine à ne pas s'être entraîné depuis le départ de Christophe Charbonnier il y a un mois. Seules cinq joueuses étaient présentes à l'entrainement de mardi soir sur le groupe habituel de la D2 qui a permis d'atteindre la cinquième place à mi-saison. Quatre jeunes et Félicité Hamidouche, point de divergence du conflit actuel. Pour sa part, Claire Germain a pu s'entretenir avec quatre joueuses mais aucun d'entre elles n'étaient là hier soir à la séance. Après le temps de la réflexion, la nouvelle entraîneure attend désormais que les joueuses se positionnent rapidement. Car le prochain match face au deuxième du championnat Bordeaux ne sera pas un cadeau d'après-fêtes. Mais Claire Germain aura 14 joueuses pour se rendre à ce déplacement le 17 janvier assure-t-elle dans les colonnes du Maine Libre. Des jeunes habituées aux joutes U19 notamment devraient constituer ce groupe.