Eugénie Le Sommer semble indispensable aux bleues dans cette coupe du monde. L'attaquante de l'Olympique Lyonnais analyse le jeu des allemandes et l'attaque française.
Dans quel état d'esprit abordez-vous ce quart de finale contre l'Allemagne ?
« On sait que c'est un match couperet, il faudra tout donner. L'Allemagne a un sacré palmarès. Nous on a rien. On connait leur force, offensivement ça va vite, c'est puissant. Mais on a nos armes aussi, sur nos trois derniers matches contre elles on a fait deux nuls et une victoire, on a des arguments. Le fait de les avoir battues, on se dit qu'on peut le faire. L'Allemagne ne fait plus peur comme avant. Quand je suis arrivée en sélection, tu jouais l'Allemagne, tu prenais 3-0. Ça a changé. Il ne faut pas avoir peur, il faut jouer libérées. Si on gagne, ça montrera que l'Allemagne ne gagne pas toujours ! »
On connait les allemandes pour leur impact physique, la France est-elle toujours un peu en dessous ?
« Le physique c'était la grande force de l'Allemagne. Avant elles étaient vraiment au dessus physiquement donc c'était difficile de jouer contre elles. Maintenant on s'est rapproché physiquement. Et puis on a nos qualités techniques et notre style de jeu qui peut les embêter. Avoir la possession du ballon est notre force. On va vite, on produit du beau jeu, ça use les défenses adverses, il faudra essayer de le mettre en place contre l'Allemagne. Ça ne sera pas facile, elles vont mettre beaucoup d'impact. »
Vous avez changé de partenaire en attaque, pendant les qualifications vous jouiez avec Gaëtane Thiney, maintenant plus avec Marie-Laure Délie, qu'est-ce que cela change pour vous ?
« J'essaye de m'adapter au mieux, de voir en fonction de chacune. Voir ce que je peux leur apporter. Gaëtane (Thiney) décroche plus, ce n'est pas vraiment une numéro 9. Marie-Laure (Délie), c'est plus un point d'appui, je tourne plus autour d'elle. C'est une question d'adaptation mais ça se passe bien pour l'instant. »
À Montréal, Laetitia Béraud
« On sait que c'est un match couperet, il faudra tout donner. L'Allemagne a un sacré palmarès. Nous on a rien. On connait leur force, offensivement ça va vite, c'est puissant. Mais on a nos armes aussi, sur nos trois derniers matches contre elles on a fait deux nuls et une victoire, on a des arguments. Le fait de les avoir battues, on se dit qu'on peut le faire. L'Allemagne ne fait plus peur comme avant. Quand je suis arrivée en sélection, tu jouais l'Allemagne, tu prenais 3-0. Ça a changé. Il ne faut pas avoir peur, il faut jouer libérées. Si on gagne, ça montrera que l'Allemagne ne gagne pas toujours ! »
On connait les allemandes pour leur impact physique, la France est-elle toujours un peu en dessous ?
« Le physique c'était la grande force de l'Allemagne. Avant elles étaient vraiment au dessus physiquement donc c'était difficile de jouer contre elles. Maintenant on s'est rapproché physiquement. Et puis on a nos qualités techniques et notre style de jeu qui peut les embêter. Avoir la possession du ballon est notre force. On va vite, on produit du beau jeu, ça use les défenses adverses, il faudra essayer de le mettre en place contre l'Allemagne. Ça ne sera pas facile, elles vont mettre beaucoup d'impact. »
Vous avez changé de partenaire en attaque, pendant les qualifications vous jouiez avec Gaëtane Thiney, maintenant plus avec Marie-Laure Délie, qu'est-ce que cela change pour vous ?
« J'essaye de m'adapter au mieux, de voir en fonction de chacune. Voir ce que je peux leur apporter. Gaëtane (Thiney) décroche plus, ce n'est pas vraiment une numéro 9. Marie-Laure (Délie), c'est plus un point d'appui, je tourne plus autour d'elle. C'est une question d'adaptation mais ça se passe bien pour l'instant. »
À Montréal, Laetitia Béraud