Après la qualification pour les Jeux Olympiques de Rio, Jessica Houara évoque le choc face à l'Allemagne. La défenseuse du PSG connait bien plusieurs Allemandes qui évoluent dans son club ou qu'elle a rencontrées en Ligue des champions.
Vous avez appris votre qualification pour les Jeux Olympiques de Rio lundi soir, quelle a été votre réaction ?
« C'est une très bonne nouvelle pour le foot féminin. Pour se qualifier pour les JO il faut être bon à la coupe du monde alors que les autres continents ont leurs propres tournois. C'est plus difficile pour les équipes européennes de se qualifier pour les Jeux Olympiques parce qu'on ne dépend pas que d'équipes européennes mais d'autres équipes mondiales. Quand on se qualifie pour les JO, on tient notre rang, de grande nation européenne.
C'est notre deuxième participation aux JO, j'espère que cette fois-ci on fera une médaille mais on va d'abord se concentrer sur la coupe du monde. J'ai connu les Jeux Olympiques universitaires, c'est super de faire partie d'un club France. Jouer au Brésil c'est magique, pour un footballeur c'est un rêve. J'espère que j'aurai la chance de participer aux JO. »
À trois jours du quart de finale contre l'Allemagne, comment appréhendez-vous la rencontre ?
« Ça reste un France-Allemagne, c'est quelque chose d'historique. C'est un gros match pour nous. C'est bien de se mesurer à ce grand pays du foot féminin. Avec les cours d'histoire, l'histoire de l'Allemagne on connait par cœur. C'est le rival frontalier de la France depuis des années dans le sport.Ce qui va être capital c'est l'état d'esprit. On peut le faire, on a montré qu'on a envie de se battre les unes pour les autres, de récupérer le ballon quand l'une de nous le perd. Les duels seront très importants, dès l'instant qu'on gagne les duels, c'est plus facile de gagner le match. Ça va se jouer sur des détails, il va falloir être très précis, ne pas leur laisser d'espace. »
« C'est une très bonne nouvelle pour le foot féminin. Pour se qualifier pour les JO il faut être bon à la coupe du monde alors que les autres continents ont leurs propres tournois. C'est plus difficile pour les équipes européennes de se qualifier pour les Jeux Olympiques parce qu'on ne dépend pas que d'équipes européennes mais d'autres équipes mondiales. Quand on se qualifie pour les JO, on tient notre rang, de grande nation européenne.
C'est notre deuxième participation aux JO, j'espère que cette fois-ci on fera une médaille mais on va d'abord se concentrer sur la coupe du monde. J'ai connu les Jeux Olympiques universitaires, c'est super de faire partie d'un club France. Jouer au Brésil c'est magique, pour un footballeur c'est un rêve. J'espère que j'aurai la chance de participer aux JO. »
À trois jours du quart de finale contre l'Allemagne, comment appréhendez-vous la rencontre ?
« Ça reste un France-Allemagne, c'est quelque chose d'historique. C'est un gros match pour nous. C'est bien de se mesurer à ce grand pays du foot féminin. Avec les cours d'histoire, l'histoire de l'Allemagne on connait par cœur. C'est le rival frontalier de la France depuis des années dans le sport.Ce qui va être capital c'est l'état d'esprit. On peut le faire, on a montré qu'on a envie de se battre les unes pour les autres, de récupérer le ballon quand l'une de nous le perd. Les duels seront très importants, dès l'instant qu'on gagne les duels, c'est plus facile de gagner le match. Ça va se jouer sur des détails, il va falloir être très précis, ne pas leur laisser d'espace. »
"Les Allemandes nous connaissent par cœur, on les connait par cœur"
La Frauen-Mannschaft est numéro un mondiale au classement FIFA, est-ce qu'elle représente un modèle pour vous ?
« Il faut s'en inspirer parce qu'elles sont en avance sur nous pour le foot féminin. Rien qu'en nombre de licenciées. Pour les titres je n'en parle même pas ! Je pense qu'ils ont été plus ouverts à un moment au sport féminin. C'est une question de mentalité mais on est en train de rattraper. En sport on parle de titres, on n'en a pas encore. C'est ce qu'on retient dans l'histoire du sport, on ne retient que ceux qui ont gagné. L'Allemagne est une machine sportive, j'espère qu'on sera un meilleur rouleau compresseur vendredi. »
Contre l'Allemagne vous allez rencontrer des coéquipières du PSG, comment cela va se passer ?
« Depuis le début de la compétition on est toujours dans le même hôtel que notre adversaire. En dehors du terrain c'est toujours cordial. On n'a pas toujours les mêmes horaires, j'ai croisé Annike Krahn qu'une fois depuis trois jours. Josephine Henning et elle ça fait plaisir de les voir en dehors du terrain, mais on n'a pas le même état d'esprit en match. Une fois sur le terrain il n'y a pas d'amies. On se connait par cœur. Les Allemandes nous connaissent par cœur, on les connait par cœur. Anja Mittag (qui vient de signer au PSG) est une très grande joueuse et buteuse, on l'a vu dans cette compétition. J'espère qu'elle rentrera un peu plus tôt au PSG et nous un peu plus tard ! »
En défense il va falloir assurer face à l'attaquante Célia Sasic, que connaissez-vous de cette joueuse ?
« On est de la même génération. Depuis que j'ai 17 ans je joue contre elle. C'est une très grande joueuse, une buteuse hors pair, ses déplacements sont très bons, on l'a vu en finale de ligue des champions. En plus de ça elle parle français donc on ne peux pas parler entre nous parce qu'elle comprend tout. C'est une très bonne personne aussi en dehors du terrain. J'espère qu'elle ne marquera pas contre nous. »
À Montréal, Laetitia Béraud
« Il faut s'en inspirer parce qu'elles sont en avance sur nous pour le foot féminin. Rien qu'en nombre de licenciées. Pour les titres je n'en parle même pas ! Je pense qu'ils ont été plus ouverts à un moment au sport féminin. C'est une question de mentalité mais on est en train de rattraper. En sport on parle de titres, on n'en a pas encore. C'est ce qu'on retient dans l'histoire du sport, on ne retient que ceux qui ont gagné. L'Allemagne est une machine sportive, j'espère qu'on sera un meilleur rouleau compresseur vendredi. »
Contre l'Allemagne vous allez rencontrer des coéquipières du PSG, comment cela va se passer ?
« Depuis le début de la compétition on est toujours dans le même hôtel que notre adversaire. En dehors du terrain c'est toujours cordial. On n'a pas toujours les mêmes horaires, j'ai croisé Annike Krahn qu'une fois depuis trois jours. Josephine Henning et elle ça fait plaisir de les voir en dehors du terrain, mais on n'a pas le même état d'esprit en match. Une fois sur le terrain il n'y a pas d'amies. On se connait par cœur. Les Allemandes nous connaissent par cœur, on les connait par cœur. Anja Mittag (qui vient de signer au PSG) est une très grande joueuse et buteuse, on l'a vu dans cette compétition. J'espère qu'elle rentrera un peu plus tôt au PSG et nous un peu plus tard ! »
En défense il va falloir assurer face à l'attaquante Célia Sasic, que connaissez-vous de cette joueuse ?
« On est de la même génération. Depuis que j'ai 17 ans je joue contre elle. C'est une très grande joueuse, une buteuse hors pair, ses déplacements sont très bons, on l'a vu en finale de ligue des champions. En plus de ça elle parle français donc on ne peux pas parler entre nous parce qu'elle comprend tout. C'est une très bonne personne aussi en dehors du terrain. J'espère qu'elle ne marquera pas contre nous. »
À Montréal, Laetitia Béraud