Vendredi soir, le coach de Valenciennes (Ligue 2) s'est emporté envers l'arbitre avec des propos à l'attention de l'arbitre féminine Stéphanie Frappart. Puis il est venu s'excuser alors que les réseaux sociaux s'étaient emparés du fait.
David Le Frapper, l'entraînement de Valenciennes n’a pas du tout apprécié la prestation de… l’arbitre de la rencontre entre Valenciennes et Laval, Stéphanie Frappart. Le coach du VAFC est revenu sur la prestation de l'arbitre jugeant un penalty oublié et quelques fautes sifflées à tord. Une réaction virulente qui n'a pas manqué de faire parler d'elles :
« ...Il aurait fallu marquer ce but qui aurait délivré la tête de tout le monde. Il faut insister. C’est dans le jeu qu’on y arrivera. On n’a pas les moyens de faire différemment. Cela ne suffit pas encore pour gagner ce soir. Concernant le penalty, il est bien là. Mais l’arbitre n’a pas vu, elle était trop loin… elle faisait du patinage peut-être. C’est rageant car sur l’action, on fait un super truc. C’est comme ça. On ne va pas se cacher derrière le penalty. Ca montre qu’il faut être encore plus déterminé et nous surpasser. Une femme qui vient arbitrer dans un sport d’homme, c’est compliqué. Il y a des interventions, elle ne siffle pas, d’autres, elle siffle. Nous, on fait notre métier. "
« ...Il aurait fallu marquer ce but qui aurait délivré la tête de tout le monde. Il faut insister. C’est dans le jeu qu’on y arrivera. On n’a pas les moyens de faire différemment. Cela ne suffit pas encore pour gagner ce soir. Concernant le penalty, il est bien là. Mais l’arbitre n’a pas vu, elle était trop loin… elle faisait du patinage peut-être. C’est rageant car sur l’action, on fait un super truc. C’est comme ça. On ne va pas se cacher derrière le penalty. Ca montre qu’il faut être encore plus déterminé et nous surpasser. Une femme qui vient arbitrer dans un sport d’homme, c’est compliqué. Il y a des interventions, elle ne siffle pas, d’autres, elle siffle. Nous, on fait notre métier. "
"C’est sous le coup de la déception et de la colère"
http://www.footofeminin.fr/video/
.@FFF @footofeminin @FootdElles @bbarbusse #Merci/bravo pour vos excuses👍👍 la compétence n'a pas de genre. https://t.co/zyxG9IQ5P6
— Henriques (@BrigitHenriques) 31 Octobre 2015
Une phrase de David Le Frapper même si elle est à chaud après match est difficilement excusable au regard des propos portés à l'encontre de Stéphanie Frappart. Conscient de ses propos (?), le technicien valenciennois s'est ensuite excusé auprès de l’arbitre : « Pour revenir sur les propos employés tout à l’heure concernant l’arbitre de ce soir. Mes propos ont dépassé ma pensée. J’en suis désolé, dans un premier temps. Les femmes ont un rôle important dans le monde du football. Je suis profondément déçu, cela ne me ressemble pas. C’est sous le coup de la déception et de la colère par rapport à la situation proposée dans le camp adverse. Je suis encore désolé et je m’excuse auprès de Madame l’arbitre. » Difficile malgré tout de croire à la sincérité de ses excuses quelques minutes après les propos lâchés.
Son gardien de but, Damien Perquis s'est montré plus réfléchi : « Je n’étais pas au courant de déclaration. Je pense qu’il y a penalty. Après, des erreurs d’arbitrage, cela arrive. Il faut faire avec. Parfois, on commet aussi des erreurs, individuellement. Cela peut arriver à l’arbitre. Après, le coach déclare cela sous le coup de l’énervement. C’est un homme censé. Il respecte les femmes profondément. »
Stéphanie Frappart qui avait déjà connu des propos sexistes de Victor Zvunka fin janvier après Sochaux - Arles-Avignon n'a pas commenté publiquement ces faits. Le syndicat des arbitres SAFE a voulu rappeler ce samedi dans un communiqué : "Une nouvelle fois, des propos viennent stigmatiser les arbitres. Le Safe condamne ces propos, sexistes et d’un autre temps". Reste à savoir si le Conseil d'Ethique ou la Commission de la Discipline de la LFP se saisiront du dossier.
Son gardien de but, Damien Perquis s'est montré plus réfléchi : « Je n’étais pas au courant de déclaration. Je pense qu’il y a penalty. Après, des erreurs d’arbitrage, cela arrive. Il faut faire avec. Parfois, on commet aussi des erreurs, individuellement. Cela peut arriver à l’arbitre. Après, le coach déclare cela sous le coup de l’énervement. C’est un homme censé. Il respecte les femmes profondément. »
Stéphanie Frappart qui avait déjà connu des propos sexistes de Victor Zvunka fin janvier après Sochaux - Arles-Avignon n'a pas commenté publiquement ces faits. Le syndicat des arbitres SAFE a voulu rappeler ce samedi dans un communiqué : "Une nouvelle fois, des propos viennent stigmatiser les arbitres. Le Safe condamne ces propos, sexistes et d’un autre temps". Reste à savoir si le Conseil d'Ethique ou la Commission de la Discipline de la LFP se saisiront du dossier.