Quelques jours après l’élimination de l’équipe de France de « sa » coupe du monde, Corinne Diacre est revenue, dans deux médias français, sur l’aventure des Bleues au Mondial. Forcément déçue, et avec une pointe d’amertume et de regrets qu’elle n’a pas cherché à dissimuler.
Neuf jours après la claque de l'élimination en quart, le débrief. Et celui de Corinne Diacre- pour sa première prise de parole depuis l’élimination face aux Etats-Unis -diffusé quelques heures avant la finale de coupe du monde qu’elle s’était érigée en objectif, est salé. Dans deux interviews, accordées au Parisien dans son édition du dimanche et à Téléfoot, sur TF1, la sélectionneuse a pu se confier, et distiller quelques analyses qui ne manqueront pas de faire réagir.
Interrogée dans le quotidien francilien sur le jeu des Bleues, elles a ainsi déclaré : « Moi aussi, je reste sur ma faim. On a fait des matches de préparation bien plus probants que les cinq joués au Mondial. Pour quelle raison ? En amical, il n’y a pas d’enjeu. On leur a mis de la pression avec le staff mais à la fin (…) l’enjeu était imaginaire. Là, il était bien réel. (…) Quand on y est confronté, il faut le supporter ».
Interrogée dans le quotidien francilien sur le jeu des Bleues, elles a ainsi déclaré : « Moi aussi, je reste sur ma faim. On a fait des matches de préparation bien plus probants que les cinq joués au Mondial. Pour quelle raison ? En amical, il n’y a pas d’enjeu. On leur a mis de la pression avec le staff mais à la fin (…) l’enjeu était imaginaire. Là, il était bien réel. (…) Quand on y est confronté, il faut le supporter ».
"Le plan de jeu ce n’était pas ça"
Ce qui voudrait dire que les Tricolores n’ont retenu aucune leçon de l’Euro 2017, où la pression due à l’enjeu avait aussi été avancé pour expliquer la déconvenue. Mais c’est surtout au moment de parler des Lyonnaises que l’ancienne coach de Soyaux s’est lâchée : « On ne peut pas dire qu’on a eu un collectif performant. Ça veut donc dire que nos individualités n’ont pas été performantes. La saison de Lyon a été très longue. (…) J’ai failli devoir me passer de Mbock et Le Sommer contre la Corée du Sud (le 7 juin). Est-ce que toutes ces joueuses ont fait le maximum (pour bien se préparer, NDLR) ? Il faut que tout le monde se pose les bonnes questions », a dit Diacre, en reprenant sur la fin presque mot pour mot Eugénie Le Sommer, qui avait dit la même chose en zone mixte juste après l’élimination des tricolores.
La numéro 9 de l’équipe de France, qui n’a pas autant performé que prévu pendant la compétition a été une nouvelle fois évoquée par Corinne Diacre, sur Téléfoot : « On a pas déployé le jeu qu’on savait faire, a commencé la sélectionneuse tricolore. Eugénie, ça fait 20 mois qu’elle joue à gauche avec moi. Quand elle a joué dans l’axe avec son club, on ne peut pas dire que c’est là où elle a été la plus performante. Même moi je lui ai dit : ’Pourquoi tu restes à gauche ?’ Le plan de jeu ce n’était pas ça. Sauf que c’est ce qu’elle a fait. Pour quelles raisons ? Je pense qu’on en discutera plus tard ».
La numéro 9 de l’équipe de France, qui n’a pas autant performé que prévu pendant la compétition a été une nouvelle fois évoquée par Corinne Diacre, sur Téléfoot : « On a pas déployé le jeu qu’on savait faire, a commencé la sélectionneuse tricolore. Eugénie, ça fait 20 mois qu’elle joue à gauche avec moi. Quand elle a joué dans l’axe avec son club, on ne peut pas dire que c’est là où elle a été la plus performante. Même moi je lui ai dit : ’Pourquoi tu restes à gauche ?’ Le plan de jeu ce n’était pas ça. Sauf que c’est ce qu’elle a fait. Pour quelles raisons ? Je pense qu’on en discutera plus tard ».
"Un peu trop reposé sur nos lauriers"
Puis, au Parisien, sur les leçons à tenir de cette compétition elle a complété : « On a des choses à changer, ça ne se fera pas du jour au lendemain. (…) L’échec doit nous faire réagir. (…) Aujourd’hui, on se contente trop de ce qu’on a ». Avant de conclure : « Nous nous sommes peut-être un peu trop reposé sur nos lauriers. Il faut mettre les bouchées doubles », tout en ajoutant qu’elle n’avait aucun regret quant à la composition d’équipe : « Le premier critère était celui de la performance. Quand on vit huit semaines à 39 personnes, ce n’est pas pour se mettre sur la tronche tous les jours ». Après…
En tout cas, elle a déjà prévenu de revenir vers ses joueuses (tout en écartant une probable fin de carrière internationale de Bussaglia ou Thiney) dans quelques semaines : « J’ai dit aux filles quand on s’est quitté que je les appellerai début août ». Des coups de fils qui ne seront sans doute pas anodins, pour le futur de l’équipe de France dont la prochaine liste sera annoncée avant la première journée de championnat et un stage dès le 26 août.
En tout cas, elle a déjà prévenu de revenir vers ses joueuses (tout en écartant une probable fin de carrière internationale de Bussaglia ou Thiney) dans quelques semaines : « J’ai dit aux filles quand on s’est quitté que je les appellerai début août ». Des coups de fils qui ne seront sans doute pas anodins, pour le futur de l’équipe de France dont la prochaine liste sera annoncée avant la première journée de championnat et un stage dès le 26 août.