Alors que les Américaines ont toujours terminé sur le podium et comptent déjà trois titres à leur palmarès, les Néerlandaises n'en sont qu'à leur deuxième participation et leur première finale mondiale.
Elles étaient annoncées comme favorites et devaient se défaire du pays hôte en quart de finale. Les Américaines ont répondu présentes. Après avoir démarré sur les chapeaux de roue pour faire tomber le score record d'entrée de compétition face à la Thaïlande (13-0), elles ont assuré un premier tour sans encombre. La suite fut plus disputée avec trois qualifications sur le score de 2-1 face à l'Espagne, la France et l'Angleterre, mais jamais elles n'ont semblé être dépassés. Pour cette dernière opposition, elles partiront toujours favorites et aussi sures d'elles pour décrocher une quatrième étoile.
Deuxième finale en deux ans pour les Pays-Bas
Face à elles, des Néerlandaises en pleine ascension. Championnes d'Europe en 2017, les partenaires de Vivianne Miedema apparaissent comme une génération dorée en pleine réussite. Avec le statut d'outsiders, elles sont les dernières représentantes européennes à pouvoir espérer faire chuter les tenantes du titre américaines. La machine orange pourra-t-elle faire dérailler celles des USA ? "Ce sera très compliqué mais nous sommes prêtes et tout peut arriver sur un seul match. Si on veut s’imposer face aux États-Unis, il faut lutter. Il faut vraiment fournir de gros efforts et batailler pour marquer" a déclaré Sarina Wiegman, la sélectionneuse néerlandaise.
Il ne faut pas croire que les Américaines vont craindre qui que ce soit. Fidèle à elle-même et à son équipe, Megan Rapinoe est prête à assumer : "La pression pour nous est énorme, mais nous la supportons parfaitement et nous continuons à avancer". La sélectionneuse Sarina Wiegman ne se montre pas offusquée par ces discours : "Je ne pense pas que les joueuses américaines soient arrogantes. Je pense qu'elles sont très confiantes, ça fait partie de leur culture. Elles ont gagné tant de trophées qu'elles peuvent l'être".
Il ne faut pas croire que les Américaines vont craindre qui que ce soit. Fidèle à elle-même et à son équipe, Megan Rapinoe est prête à assumer : "La pression pour nous est énorme, mais nous la supportons parfaitement et nous continuons à avancer". La sélectionneuse Sarina Wiegman ne se montre pas offusquée par ces discours : "Je ne pense pas que les joueuses américaines soient arrogantes. Je pense qu'elles sont très confiantes, ça fait partie de leur culture. Elles ont gagné tant de trophées qu'elles peuvent l'être".
Une culture de la gagne depuis 20 ans
Jill Ellis comptera encore sur la force mentale de son groupe : "Toutes nos joueuses sont constamment sous pression, elles sont compétitrices, concentrées avec un instant de survie. La culture appliquée depuis plus de 20 ans permet de lutter jusqu'au bout et d'avoir cet esprit compétitif. C'est le milieu dans lequel nous les formons. J'ai dit à mes joueuses, ce sont les matchs les plus difficiles qui parsèment ce parcours vers la finale. Elles ont réussi à trouver le chemin, c'est le résultat de leur force mentale, de la culture qui est inculquée. Cela permet de trouver des solutions à tout".
Une équipe qui a su aussi tirer à profit du premier quart d'heure lors de ces six premières rencontres pour ouvrir le score. Une réussite que les adversaires connaissent mais n'ont pas réussi à annihiler. Un scénario qui n'a rien de secret pour Jill Ellis : "Nous tentons de marquer dans les premières minutes mais on ne peut pas toujours le faire. On tente de prendre l'avantage rapidement mais l'adversaire veut le même résultat". Les Néerlandaises pourraient aussi essayer de prendre les devants.
Une équipe qui a su aussi tirer à profit du premier quart d'heure lors de ces six premières rencontres pour ouvrir le score. Une réussite que les adversaires connaissent mais n'ont pas réussi à annihiler. Un scénario qui n'a rien de secret pour Jill Ellis : "Nous tentons de marquer dans les premières minutes mais on ne peut pas toujours le faire. On tente de prendre l'avantage rapidement mais l'adversaire veut le même résultat". Les Néerlandaises pourraient aussi essayer de prendre les devants.
Rapinoe et Martens de retour ?
Absente en demi-finale, Megan Rapinoe sera-t-elle rétablie de sa blessure aux ischio-jambiers. La question est de mise car Christen Press a pleinement assumé son remplacement mais Jill Ellis devrait l'aligner. Autre joueuse blessée, Rose Lavelle sortie sur blessure, ne sera pas non plus au mieux de sa forme mais son importance au milieu de terrain en fait un atout clé pour cette finale.
Côté néerlandais, c'est Lieke Martens qui est l'incertitude. Peu en vue lors du tournoi, sortie blessée, la sélectionneuse ne s'est pas prononcée : "Nous ne savons pas encore si elle fera partie du onze de demain, nous déciderons demain matin".
Côté néerlandais, c'est Lieke Martens qui est l'incertitude. Peu en vue lors du tournoi, sortie blessée, la sélectionneuse ne s'est pas prononcée : "Nous ne savons pas encore si elle fera partie du onze de demain, nous déciderons demain matin".
Coupe du Monde de la FIFA 2019 - Finale
Dimanche 7 juillet 2019 - 17h00
ETATS-UNIS - PAYS-BAS
Décines-Charpieu (Groupama Stadium)
Arbitres : Stéphanie Frappart assistée de Manuela Nicolosi et Michelle O'Neill. 4e arbitre : Claudia Umpiérrez
Dimanche 7 juillet 2019 - 17h00
ETATS-UNIS - PAYS-BAS
Décines-Charpieu (Groupama Stadium)
Arbitres : Stéphanie Frappart assistée de Manuela Nicolosi et Michelle O'Neill. 4e arbitre : Claudia Umpiérrez