A moins d'une heure du coup d'envoi, l'ancienne internationale Laura Georges et actuelle secrétaire générale de la FFF a évoqué cette rencontre face aux Etats-Unis.
Comment sentez-vous cette rencontre ?
Je le sens bien. Je ne suis plus sur le terrain, je suis plutôt sereine. Je vois beaucoup de gens stressés autour de moi mais je me dis que cela va le faire. Je ne vois pas de points noirs, je me dis juste que ça va être un match accroché. J'espère qu'il n'y aura pas de décisions faites par un penalty, des jugements, mais que simplement que les filles expriment leur talent par leur volonté et leur hargne.
Qu'est-ce qui vous fait penser que la France a les moyens de se qualifier ?
Les filles ont du talent. Il y a différents styles de jeu avec des filles techniques, d'autres physiques, on a une très bonne défense. On a un bon milieu, de bonnes attaquantes. C'est la même chose aux Etats-Unis, elles sont très complètes. Ce sera un match disputé mais je crois beaucoup au sens de l'histoire qui me dit que cela a été très compliqué pour nous les anciennes. Les filles ont appris et que ce slogan n'est pas là pour rien (ndlr, "le moment de briller", slogan de la compétition).
Qu'est-ce qui peut faire la différence ?
Cela va être beaucoup la concentration. Quand on fait du très haut niveau, un match équilibré et deux équipes qui ont énormément de talent, c'est beaucoup à la concentration. Des petits détails, les coups de pied arrêtés, la fraîcheur physique, le mental et aussi la fraîcheur du banc.
Je le sens bien. Je ne suis plus sur le terrain, je suis plutôt sereine. Je vois beaucoup de gens stressés autour de moi mais je me dis que cela va le faire. Je ne vois pas de points noirs, je me dis juste que ça va être un match accroché. J'espère qu'il n'y aura pas de décisions faites par un penalty, des jugements, mais que simplement que les filles expriment leur talent par leur volonté et leur hargne.
Qu'est-ce qui vous fait penser que la France a les moyens de se qualifier ?
Les filles ont du talent. Il y a différents styles de jeu avec des filles techniques, d'autres physiques, on a une très bonne défense. On a un bon milieu, de bonnes attaquantes. C'est la même chose aux Etats-Unis, elles sont très complètes. Ce sera un match disputé mais je crois beaucoup au sens de l'histoire qui me dit que cela a été très compliqué pour nous les anciennes. Les filles ont appris et que ce slogan n'est pas là pour rien (ndlr, "le moment de briller", slogan de la compétition).
Qu'est-ce qui peut faire la différence ?
Cela va être beaucoup la concentration. Quand on fait du très haut niveau, un match équilibré et deux équipes qui ont énormément de talent, c'est beaucoup à la concentration. Des petits détails, les coups de pied arrêtés, la fraîcheur physique, le mental et aussi la fraîcheur du banc.
Le public, '"une force supplémentaire"
La température sera-t-elle un facteur ?
Jouer avec la chaleur, c'est très compliqué mais ce sera la même chose pour les deux équipes. Nous dans le stade, c'est simple, il y aura juste à observer, à encourager. Mais pour les filles, ce sera un paramètre à prendre en compte. Un quart de finale, il faut penser à la fraîcheur physique, c'est là où on va aussi voir l'importance des joueuses remplaçantes mais aussi du mental. Il faut se faire mal dans de telles conditions.
Le fait de jouer à domicile est-il aussi un élément à prendre en compte ?
Le facteur de la 12e femme. Ce n'est pas qu'on y pense, c'est une force supplémentaire. J'ai joué avec l'Equipe de France, j'ai joué avec le PSG et quand le public est derrière nous, c'est une force supplémentaire et on l'entend. Il y a de l'émotion, de la pression, mais c'est quelque chose de très positif quand on sait le prendre dans le sens où l'équipe peut être poussée par le public.
Quels souvenirs vous rappelent les Etats-Unis ?
De bons souvenirs, je me rappelle de la SheBelieves Cup que l'on avait remporté. On avait gagné 0-3 (ndlr, en 2017). Et puis les filles ont gagné dernièrement en janvier mais il faut quand même faire attention qu'on ait gagné. Les filles savent ce qu'elles ont à faire. Elles connaissent les enjeux. Je pense qu'elles ont qu'une hâte, montrer un meilleur visage que le dernier match.
Jouer avec la chaleur, c'est très compliqué mais ce sera la même chose pour les deux équipes. Nous dans le stade, c'est simple, il y aura juste à observer, à encourager. Mais pour les filles, ce sera un paramètre à prendre en compte. Un quart de finale, il faut penser à la fraîcheur physique, c'est là où on va aussi voir l'importance des joueuses remplaçantes mais aussi du mental. Il faut se faire mal dans de telles conditions.
Le fait de jouer à domicile est-il aussi un élément à prendre en compte ?
Le facteur de la 12e femme. Ce n'est pas qu'on y pense, c'est une force supplémentaire. J'ai joué avec l'Equipe de France, j'ai joué avec le PSG et quand le public est derrière nous, c'est une force supplémentaire et on l'entend. Il y a de l'émotion, de la pression, mais c'est quelque chose de très positif quand on sait le prendre dans le sens où l'équipe peut être poussée par le public.
Quels souvenirs vous rappelent les Etats-Unis ?
De bons souvenirs, je me rappelle de la SheBelieves Cup que l'on avait remporté. On avait gagné 0-3 (ndlr, en 2017). Et puis les filles ont gagné dernièrement en janvier mais il faut quand même faire attention qu'on ait gagné. Les filles savent ce qu'elles ont à faire. Elles connaissent les enjeux. Je pense qu'elles ont qu'une hâte, montrer un meilleur visage que le dernier match.
"On fait évoluer les mentalités"
Est-ce que battre les Etats-Unis peut permettre d'emmagasiner la confiance pour aller au bout ?
Ce sera déjà un grand pas vers la suite mais les étapes sont nombreuses. Aucune équipe n'est facile et si la France vient à se qualifier, ce sera contre l'Angleterre qui est plébiscitée aujourd'hui comme la favorite. Ce sera une étape supplémentaire mais pas facile.
Avez-vous des regrets d'avoir arrêté ?
Non aucun regret, je prends énormément de plaisir dans cette compétition, à rencontrer nos volontaires qu'on ne devrait surtout pas oublier. On ne parle pas des gens de l'ombre qui font le boulot. Il y a aussi toute l'organisation. Cette compétition n'a pas commencé le 7 juin mais depuis un bon moment. C'est beaucoup de visites dans les territoires, les Ligues, les Districts, pour promouvoir cette compétition et il reste encore beaucoup de belles choses à venir. Je suis juste heureuse pour les filles qu'elles vivent une telle compétition.
Savez-vous comment on va capitaliser après cette compétition ?
Cela a déjà été anticipé en terme d'héritage, de suivi avec les clubs, de la venue de plus de joueuses avec les clubs. Après c'est de voir, au niveau des clubs, des dirigeants, il y aura cette continuité de promouvoir. On fait évoluer les mentalités, des gens étaient déjà sûrs du football féminin. C'est le présent, c'est maintenant, ce n'est pas un avenir. D'autres personnes qui ne connaissaient rien au foot, vont regarder le football différemment.
Vous attendiez-vous à cette ampleur ?
Je m'y attendais pas forcément mais je ne suis pas surprise mais je sais que le football parle à tout le monde. Quand vous avez une dramaturgie, c'est comme une histoire, les gens attendent de vivre un moment. Le football est le sport qui peut toucher tout le monde que ce soit homme ou femme, on peut se rendre compte que le football parle à tout le Monde.
Ce sera déjà un grand pas vers la suite mais les étapes sont nombreuses. Aucune équipe n'est facile et si la France vient à se qualifier, ce sera contre l'Angleterre qui est plébiscitée aujourd'hui comme la favorite. Ce sera une étape supplémentaire mais pas facile.
Avez-vous des regrets d'avoir arrêté ?
Non aucun regret, je prends énormément de plaisir dans cette compétition, à rencontrer nos volontaires qu'on ne devrait surtout pas oublier. On ne parle pas des gens de l'ombre qui font le boulot. Il y a aussi toute l'organisation. Cette compétition n'a pas commencé le 7 juin mais depuis un bon moment. C'est beaucoup de visites dans les territoires, les Ligues, les Districts, pour promouvoir cette compétition et il reste encore beaucoup de belles choses à venir. Je suis juste heureuse pour les filles qu'elles vivent une telle compétition.
Savez-vous comment on va capitaliser après cette compétition ?
Cela a déjà été anticipé en terme d'héritage, de suivi avec les clubs, de la venue de plus de joueuses avec les clubs. Après c'est de voir, au niveau des clubs, des dirigeants, il y aura cette continuité de promouvoir. On fait évoluer les mentalités, des gens étaient déjà sûrs du football féminin. C'est le présent, c'est maintenant, ce n'est pas un avenir. D'autres personnes qui ne connaissaient rien au foot, vont regarder le football différemment.
Vous attendiez-vous à cette ampleur ?
Je m'y attendais pas forcément mais je ne suis pas surprise mais je sais que le football parle à tout le monde. Quand vous avez une dramaturgie, c'est comme une histoire, les gens attendent de vivre un moment. Le football est le sport qui peut toucher tout le monde que ce soit homme ou femme, on peut se rendre compte que le football parle à tout le Monde.