La conférence de presse d’avant-match des Etats-Unis a tourné autour du match à venir face à la France, mais beaucoup de questions ont tourné autour de l’engagement citoyen de Megan Rapinoe, et la polémique qui l’a liée à Donald Trump ces derniers jours.
Jill Ellis (sélectionneuse des Etats-Unis) :
« Comment la polémique suite aux déclarations de Megan Rapinoe ne devient pas une distraction pour le groupe : La personnalité de nos joueuses fait partie de qui elles sont. Je pense que cette équipe est capable d’être sérieuse, pour nos joueuses il n’y a qu’une mission qui les intéresse. Les commentaires, les médias, c’est quelque chose qu’on peut écarter facilement. Pour le moment à chaque session de travail sur le terrain ou en vidéo, je n’ai vu que de la concentration.
Le match à venir : La France a un style de jeu bien à elle, jouer la Suède était un bon test pour ça. Ça va etre une bataille physique, les deux équipes ont beaucoup d’arguments, et ils vont essayer de les faire entrer dans la balance de la meilleure façon possible. On a beaucoup de respect pour l’équipe de France, c’est une équipe qui progresse, les deux équipes auront confiance en leur capacité à l’emporter pour ce match, je ne pense pas qu’on puisse penser différemment. Nous, tout comme elles, allons devoir chercher la victoire.
Alyssa Naeher, son état d’esprit après son match peu rassurant face à l’Espagne : Je ne pense pas qu’elle soit atteinte, déjà grâce à son état d’esprit et ensuite grâce au soutien de ses coéquipières. Ce qui s’est passé peut arriver, le plus important c’est de ne pas se laisser affecter par ça et de rebondir ensuite.
« Comment la polémique suite aux déclarations de Megan Rapinoe ne devient pas une distraction pour le groupe : La personnalité de nos joueuses fait partie de qui elles sont. Je pense que cette équipe est capable d’être sérieuse, pour nos joueuses il n’y a qu’une mission qui les intéresse. Les commentaires, les médias, c’est quelque chose qu’on peut écarter facilement. Pour le moment à chaque session de travail sur le terrain ou en vidéo, je n’ai vu que de la concentration.
Le match à venir : La France a un style de jeu bien à elle, jouer la Suède était un bon test pour ça. Ça va etre une bataille physique, les deux équipes ont beaucoup d’arguments, et ils vont essayer de les faire entrer dans la balance de la meilleure façon possible. On a beaucoup de respect pour l’équipe de France, c’est une équipe qui progresse, les deux équipes auront confiance en leur capacité à l’emporter pour ce match, je ne pense pas qu’on puisse penser différemment. Nous, tout comme elles, allons devoir chercher la victoire.
Alyssa Naeher, son état d’esprit après son match peu rassurant face à l’Espagne : Je ne pense pas qu’elle soit atteinte, déjà grâce à son état d’esprit et ensuite grâce au soutien de ses coéquipières. Ce qui s’est passé peut arriver, le plus important c’est de ne pas se laisser affecter par ça et de rebondir ensuite.
Les Etats-Unis qui sont plus sous pression que d’autres équipes ? L’équipe vit dans la pression. Depuis que les filles intègre cette équipe, même petites, elles le savent : on a une cible dans le dos. On parle beaucoup de ce moment, quelques équipes visitent la pression, nous on vit dedans, les joueuses se sentent capables d’y être confrontées. C’est la coupe du monde, c’est important, c’est là qu’on veut être. Ça va être un gros match, c’est le sport le plus populaire du monde, le jouer ici va nous apporter plus d’attention, plus de sponsors, et j’espère que ça amènera encore plus de jeunes filles à pratiquer.
Megan Rapinoe (attaquante et capitaine des Etats-Unis) : « La France a fait un très bon boulot »
Trump : Je reste fidèle à mes propos et je réitère mon intention de ne pas me rendre à la Maison Blanche en cas de victoire finale. Considérant toute la passion, le temps qu’on a mis pour laisser le monde dans un meilleur état (elle est une militante acharnée en faveur du mouvement LGBT, NDLR), je n’irai pas voir une administration qui n’a pas la même vision des choses
3 ans depuis que les Etats Unis n’ont plus battu la France, ce qu’elle pense des Bleues : Tout le chemin parcouru jusqu’ici est important. On est tous les deux plus forts qu’il y a quatre ans, tout comme le foot féminin en général. Le but pour chaque équipe est de progresser le plus rapidement possible. La France a fait un très bon boulot, ils ont un championnat très compétitif, et ils disputent beaucoup de grandes affiches à l’année.
La capitaine des Bleues, Henry : Amandine a une mentalité différente de la plupart. Il en faut pour avoir la motivation de quitter un club comme Lyon, qui est incroyable. Pour les joueuses Françaises, ça veut dire avoir un club avec un très bon niveau à côté de chez soi. C’est difficile de quitter ça, mais elle veut s’améliorer, son passage dans le championnat américain a fait d’elle une joueuse plus complète.
Horan, Mewis et Lavelle qui font forte impression au milieu depuis le début du tournoi : Ce ne sont plus des jeunes joueuses, elles sont fantastiques, c’est la première fois qu’elles sont sur le devant de la scène. Elles apprennent de chaque match, elles font partie de ce nouveau groupe de joueuses qui vont renouveler l’équipe. Il leur en reste beaucoup à faire dans ce tournoi, on est impatientes de voir ce qu’elles vont apporter lors du prochain match.
Les origines de sa détermination ? Je viens d’une famille forte, qui m’a transmise ses valeurs. C’est naturelle, je suis confiante, j’ai un entourage superbe, je me sens vraiment valorisée grâce à ça. Voir l’impact qu’on a eu, voir comment notre discipline a grandi, la façon dont on a pu changer la société vous aide à avoir confiance. C’est comme ça, j’aime c’est grands moments, c’est mieux d’avoir cet état d’esprit quand on exerce à ce niveau.
Arrive-t-elle à réaliser l’énorme succès de cette coupe du monde (audiences, public) depuis leur camp de base ? On le réalise, on n’essaye pas de faire abstraction de tout non plus, on s’intéresse au nombre de personnes qui regardent à la télé. A chaque coupe du monde, on se dit que ça va être le plus grand Mondial qu’on a jamais eu. Mais c’est aussi dû au fait que notre discipline se développe. C’est spécial d’être à cette 3e coupe du monde (pour elle, NDLR) et de voir que tout va de mieux en mieux et que chaque édition est de plus en plus grandiose.
3 ans depuis que les Etats Unis n’ont plus battu la France, ce qu’elle pense des Bleues : Tout le chemin parcouru jusqu’ici est important. On est tous les deux plus forts qu’il y a quatre ans, tout comme le foot féminin en général. Le but pour chaque équipe est de progresser le plus rapidement possible. La France a fait un très bon boulot, ils ont un championnat très compétitif, et ils disputent beaucoup de grandes affiches à l’année.
La capitaine des Bleues, Henry : Amandine a une mentalité différente de la plupart. Il en faut pour avoir la motivation de quitter un club comme Lyon, qui est incroyable. Pour les joueuses Françaises, ça veut dire avoir un club avec un très bon niveau à côté de chez soi. C’est difficile de quitter ça, mais elle veut s’améliorer, son passage dans le championnat américain a fait d’elle une joueuse plus complète.
Horan, Mewis et Lavelle qui font forte impression au milieu depuis le début du tournoi : Ce ne sont plus des jeunes joueuses, elles sont fantastiques, c’est la première fois qu’elles sont sur le devant de la scène. Elles apprennent de chaque match, elles font partie de ce nouveau groupe de joueuses qui vont renouveler l’équipe. Il leur en reste beaucoup à faire dans ce tournoi, on est impatientes de voir ce qu’elles vont apporter lors du prochain match.
Les origines de sa détermination ? Je viens d’une famille forte, qui m’a transmise ses valeurs. C’est naturelle, je suis confiante, j’ai un entourage superbe, je me sens vraiment valorisée grâce à ça. Voir l’impact qu’on a eu, voir comment notre discipline a grandi, la façon dont on a pu changer la société vous aide à avoir confiance. C’est comme ça, j’aime c’est grands moments, c’est mieux d’avoir cet état d’esprit quand on exerce à ce niveau.
Arrive-t-elle à réaliser l’énorme succès de cette coupe du monde (audiences, public) depuis leur camp de base ? On le réalise, on n’essaye pas de faire abstraction de tout non plus, on s’intéresse au nombre de personnes qui regardent à la télé. A chaque coupe du monde, on se dit que ça va être le plus grand Mondial qu’on a jamais eu. Mais c’est aussi dû au fait que notre discipline se développe. C’est spécial d’être à cette 3e coupe du monde (pour elle, NDLR) et de voir que tout va de mieux en mieux et que chaque édition est de plus en plus grandiose.