Bleues - NIGERIA - FRANCE : Les penalties qui forcent la décision

"Si je donne mes impressions, je crois qu'on va me renvoyer chez moi. Je ne préfère pas m'exprimer sur le sujet. C'est mieux que je ne dise rien" lançait laconiquement le coach du Nigeria dont l'équipe aurait été assurée d'une qualification en cas de match nul.

Ce dernier, qui a jeté son casque en quittant la salle de conférence, a ensuite laissé entendre que la France n'avait pas besoin d'une telle aide pour forcer la décision : "Je suis déçu par le résultat. La France est une excellence équipe. Elles sont heureuses d'avoir gagné" préfèrent féliciter la performance de ces protégées abattues : "Mes joueuses ont appliqué le plan de jeu mais tout cela a été anéanti par cette décision".

Dans le camp français, Corinne Diacre modérait ses propos pour revenir sur la seconde décision de donner à retirer le penalty : "A ce moment-là, on a pu qu'à attendre, attendre la décision de l'arbitre. Il y a un nouveau règlement, si la gardienne n'a pas un pied sur la ligne. Il y a une règle qui dit que c'est à retirer. C'est très sévère, on a fait part de cette sévérité. Ces lois sont applicables du 1er juin. La VAR a décidé ce soir. Aujourd'hui, c'est en notre faveur. La prochaine ce sera peut-être en notre défaveur. Je n'ai rien de plus à dire".

La sélectionneuse Corinne Diacre préférait mettre en avant la force de caractère de sa joueuse qui avait à cœur de se rattraper après le but contre son camp face à la Norvège : "Sur le second penalty, il faut saluer le courage Wendie d'aller de nouveau tirer ce penalty.". Pour la n°3 française, elle n'a pas tremblé après ce premier échec : "J'ai repris mes responsabilité, j'ai décidé de tirer, c'est rentré (...) J'ai fini le boulot, il y a des règles, elles ont été respectées ce soir".