D’abord brièvement en conférence de presse, puis plus en longueur en zone mixte, la gardienne du Chili Christiane Endler, nommée joueuse du match, s’est exprimée sur son excellente prestation du jour, mais aussi sur son état d’esprit avant et après de telles affiches.
Dans quel état d’esprit êtes-vous après cette rencontre ?
C’est un sentiment difficile pour moi. On a perdu le match mais je suis contente de ma performance personnelle. On a fait un bon match malgré les buts encaissés. On sait qu’on est souvent en difficulté sur les coups de pied arrêtés.
Quel regard portez-vous sur votre prestation personnelle ?
Ce n’est pas le meilleur match de ma carrière. On a mieux joué je trouve contre la Suède. Les personnes qui me connaissent savent que je suis exigeante. Je suis heureuse d’avoir reçu ce prix (de meilleure joueuse du match, NDLR) mais triste après cette défaite. C’est dommage que l’on n’ait pas démarré le match comme on l’a fait en seconde période.
Que retenez-vous de ce second acte, où vous n’avez pas encaissé de but et brillé, à titre personnel ?
On a remarqué que la façon dont nous défendions sur corner n’était pas bonne, donc on a changé cela, et je pense que ça nous a aidé à mieux les contrecarrer dans la deuxième partie du match. Nous étions mieux organisées. Mais le but encaissé très rapidement est difficile à surmonter.
C’est un sentiment difficile pour moi. On a perdu le match mais je suis contente de ma performance personnelle. On a fait un bon match malgré les buts encaissés. On sait qu’on est souvent en difficulté sur les coups de pied arrêtés.
Quel regard portez-vous sur votre prestation personnelle ?
Ce n’est pas le meilleur match de ma carrière. On a mieux joué je trouve contre la Suède. Les personnes qui me connaissent savent que je suis exigeante. Je suis heureuse d’avoir reçu ce prix (de meilleure joueuse du match, NDLR) mais triste après cette défaite. C’est dommage que l’on n’ait pas démarré le match comme on l’a fait en seconde période.
Que retenez-vous de ce second acte, où vous n’avez pas encaissé de but et brillé, à titre personnel ?
On a remarqué que la façon dont nous défendions sur corner n’était pas bonne, donc on a changé cela, et je pense que ça nous a aidé à mieux les contrecarrer dans la deuxième partie du match. Nous étions mieux organisées. Mais le but encaissé très rapidement est difficile à surmonter.
"Qui sait, peut-être qu’un jour j’irai jouer (aux Etats-Unis)"
Après le premier but, vous vous êtes regroupées pour vous parler, que vous êtes-vous dit ?
Que nous devions être plus concentrées, qu’il fallait qu’on essaye de jouer un peu plus avec le ballon, qu’on arrive à le garder. Les États-Unis vous le laisse parfois, mais il faut vraiment être précis et je pense que c’est l’un de nos plus gros problèmes, on n’a pas été assez précises avec le ballon.
Sur les réseaux sociaux, vous faisiez plus parler de vous pendant ce match que Carli Lloyd, qu’est-ce que ça vous fait ?
Quand on joue contre les États-Unis, on a toujours envie de mieux jouer, et quand c’est le cas, vous gagnez à être connu. C’est bien pour ma carrière aussi, pour notre notoriété de l’autre côté de l’Atlantique, qui sait, peut-être qu’un jour j’irai jouer là-bas. Bien sûr il me reste deux ans de contrat avec le PSG, mais cette performance m’a permis d’attirer certains regards.
Vous voudriez jouer aux États-Unis ?
Ce serait génial pour moi oui.
Vous avez souvent été au duel face à Christen Press, racontez-nous un peu ce face-à-face.
C’est une très grande joueuse, elle va si vite, elle a une frappe de balle qui peut vraiment arriver très fort. On s’attend toujours à concéder des occasions, mais elle, elle peut tirer du pied droit, du pied gauche, donc on ne sait jamais où elle va mettre le ballon. C’est bien pour moi qu’aujourd’hui elle n’ait pas réussi à marquer (sourire). C’est toujours appréciable de se retrouver confronté à de grandes joueuses.
Que nous devions être plus concentrées, qu’il fallait qu’on essaye de jouer un peu plus avec le ballon, qu’on arrive à le garder. Les États-Unis vous le laisse parfois, mais il faut vraiment être précis et je pense que c’est l’un de nos plus gros problèmes, on n’a pas été assez précises avec le ballon.
Sur les réseaux sociaux, vous faisiez plus parler de vous pendant ce match que Carli Lloyd, qu’est-ce que ça vous fait ?
Quand on joue contre les États-Unis, on a toujours envie de mieux jouer, et quand c’est le cas, vous gagnez à être connu. C’est bien pour ma carrière aussi, pour notre notoriété de l’autre côté de l’Atlantique, qui sait, peut-être qu’un jour j’irai jouer là-bas. Bien sûr il me reste deux ans de contrat avec le PSG, mais cette performance m’a permis d’attirer certains regards.
Vous voudriez jouer aux États-Unis ?
Ce serait génial pour moi oui.
Vous avez souvent été au duel face à Christen Press, racontez-nous un peu ce face-à-face.
C’est une très grande joueuse, elle va si vite, elle a une frappe de balle qui peut vraiment arriver très fort. On s’attend toujours à concéder des occasions, mais elle, elle peut tirer du pied droit, du pied gauche, donc on ne sait jamais où elle va mettre le ballon. C’est bien pour moi qu’aujourd’hui elle n’ait pas réussi à marquer (sourire). C’est toujours appréciable de se retrouver confronté à de grandes joueuses.
"Il est très important que les clubs chiliens s’impliquent dans le foot féminin"
Quand on parle du Chili, on s’attend toujours à une grande performance de votre part. Et vous, quand vous rentrez sur le terrain, qu’attendez-vous de vous-même ?
De faire un grand match (rires) ! Je travaille très dur pour être aussi bonne qu’aujourd’hui, et durant toute la compétition. Bien sûr, on veut toujours faire bien, parfois on aurait pu faire mieux, comme sur la première mi-temps où tout n’a pas été parfait dans ma performance selon moi. J’ai toujours besoin d’être en forme avec mon équipe car je sais qu’elles (ses coéquipières) ont besoin de moi, et je veux leur donner de la confiance pour jouer plus vers l’avant.
Les difficultés auxquelles ont été confrontées les joueuses chiliennes pour jouer dans leur pays ont été mises en lumière et plus abordées par le grand public ces derniers temps. Comment faire pour que ce soutien continue après la coupe du monde ?
Je pense qu’il est très important que les clubs chiliens s’impliquent dans le foot féminin. Ils n’investissent pas dans le foot féminin pour le moment, notre championnat n’est pas un championnat professionnel, c’est dur d’être concernées à 100% par le football du coup. Quand on arrive ici (en Europe) on se rend compte que la différence est trop grande. Mais cela change, on comment à obtenir de meilleures conditions pour faire des résultats, même si on est encore en retard sur l’Europe ou les États-Unis, c’est un peu lent mais j’espère que c’est le début d’une embellie pour nous.
De faire un grand match (rires) ! Je travaille très dur pour être aussi bonne qu’aujourd’hui, et durant toute la compétition. Bien sûr, on veut toujours faire bien, parfois on aurait pu faire mieux, comme sur la première mi-temps où tout n’a pas été parfait dans ma performance selon moi. J’ai toujours besoin d’être en forme avec mon équipe car je sais qu’elles (ses coéquipières) ont besoin de moi, et je veux leur donner de la confiance pour jouer plus vers l’avant.
Les difficultés auxquelles ont été confrontées les joueuses chiliennes pour jouer dans leur pays ont été mises en lumière et plus abordées par le grand public ces derniers temps. Comment faire pour que ce soutien continue après la coupe du monde ?
Je pense qu’il est très important que les clubs chiliens s’impliquent dans le foot féminin. Ils n’investissent pas dans le foot féminin pour le moment, notre championnat n’est pas un championnat professionnel, c’est dur d’être concernées à 100% par le football du coup. Quand on arrive ici (en Europe) on se rend compte que la différence est trop grande. Mais cela change, on comment à obtenir de meilleures conditions pour faire des résultats, même si on est encore en retard sur l’Europe ou les États-Unis, c’est un peu lent mais j’espère que c’est le début d’une embellie pour nous.