Avec une victoire 4-0 en ouverture, la plus large victoire pour un pays hôte pour ses débuts en Coupe du Monde, les joueuses de Corinne Diacre ont répondu aux attentes et espérances. Sans triomphalisme mais avec satisfaction, la sélectionneure est revenue sur ce match.
Quelle analyse faites-vous de votre rencontre ?
On a fait une bonne entame de match. On a pris les choses par le bon bout. On s'est rendu la tâche facile en marquant rapidement. On ne s'est pas démobilisé après le deuxième but refusé pour hors-jeu. L'important c'est le deuxième but avant la pause. On a même fait mieux avec le troisième. A la mi-temps, on s'était rendu les choses simples. Ce fut une première mi-temps idéale avec une très bonne entame. La deuxième période a été un peu moins belle, moins envoûtante. Maintenant quand vous gagnez 3-0 c'est difficile de garder ce rythme. On a fait un bon dernier quart d'heure, cela coïncide avec l'entrée des joueuses, c'est bon signe.
Comment avez-vous vécu le but refusé par la VAR ?
A partir du moment ou cela prend un peu de temps, pour moi la décision était claire. C'était qu'il y avait un problème. Je me disais que cela allait être refusé. L'important était que les joueuses restent concentrées après.
Pourquoi ne pas avoir titularisé Valérie Gauvin ? Etait-ce par rapport à des retards comme elle l'a déclaré ?
C'était un choix tactique. Avec mon adjoint, on avait estimé qu'il fallait mettre de la vitesse pour déstabiliser cette équipe. On ne s'attendait pas à ce bloc. Du coup, on n'a pas trouvé la profondeur. Gauvin a fait un très bonne rentrée.
On a fait une bonne entame de match. On a pris les choses par le bon bout. On s'est rendu la tâche facile en marquant rapidement. On ne s'est pas démobilisé après le deuxième but refusé pour hors-jeu. L'important c'est le deuxième but avant la pause. On a même fait mieux avec le troisième. A la mi-temps, on s'était rendu les choses simples. Ce fut une première mi-temps idéale avec une très bonne entame. La deuxième période a été un peu moins belle, moins envoûtante. Maintenant quand vous gagnez 3-0 c'est difficile de garder ce rythme. On a fait un bon dernier quart d'heure, cela coïncide avec l'entrée des joueuses, c'est bon signe.
Comment avez-vous vécu le but refusé par la VAR ?
A partir du moment ou cela prend un peu de temps, pour moi la décision était claire. C'était qu'il y avait un problème. Je me disais que cela allait être refusé. L'important était que les joueuses restent concentrées après.
Pourquoi ne pas avoir titularisé Valérie Gauvin ? Etait-ce par rapport à des retards comme elle l'a déclaré ?
C'était un choix tactique. Avec mon adjoint, on avait estimé qu'il fallait mettre de la vitesse pour déstabiliser cette équipe. On ne s'attendait pas à ce bloc. Du coup, on n'a pas trouvé la profondeur. Gauvin a fait un très bonne rentrée.
"On s'est rendu le match facile"
Etiez-vous inquiète pour les joueuses blessées ces derniers jours ?
Je n'étais pas inquiète. On est en ordre de marche. On sait très bien que les Lyonnaises ont eu une saison longue aboutie. Les têtes vont bien, toute l'équipe a montré un beau visage. On a bien travaillé. On est serein, on sait où est ce que l'on veut les emmener.
Votre équipe a-t-elle répondu à vos attentes malgré la pression ?
C'est toujours difficile de rentrer dans une compétition comme une Coupe du Monde. Le premier match n'est pas primordial mais important. On s'est rendu le match facile. On a vu une équipe de France très concentrée dès le début du match. Les gens attendent espèrent, nous aussi. On a gagné ce soir (ndlr : vendredi), mais on a toujours rien gagné. Il nous reste six matchs à être sérieuses. La priorité, c'est le deuxième match contre la Norvège à venir.
Et sur le plan émotionnel ?
Je connais parfaitement mon équipe. Je connais ses points forts, ses petites faiblesses. C'est un groupe qui vit bien. La gestion des émotions individuelles, je n'ai pas d'emprises. On a su faire que ce match soit quelque chose d'exceptionnel mais sans qu'il soit difficile à vivre. Le mot d'ordre était de se faire plaisir. Quand on a du plaisir, que l'on fait les choses avec plaisir et passion, cela sourit.
Quels enseignements tirez-vous de cette prestation face à la Corée du Sud ?
Plein d'enseignements. C'est toujours difficile de démarrer une compétition en jouant le match d’ouverture. On a prouvé ce soir que l'Equipe de France était au rendez-vous. De là, à penser gagner 4-0, je ne pensais. A contrario de nous, elle a mis du temps à entrer du match. Je pense qu'elles ont eu du mal à gérer l'émotion.
Je n'étais pas inquiète. On est en ordre de marche. On sait très bien que les Lyonnaises ont eu une saison longue aboutie. Les têtes vont bien, toute l'équipe a montré un beau visage. On a bien travaillé. On est serein, on sait où est ce que l'on veut les emmener.
Votre équipe a-t-elle répondu à vos attentes malgré la pression ?
C'est toujours difficile de rentrer dans une compétition comme une Coupe du Monde. Le premier match n'est pas primordial mais important. On s'est rendu le match facile. On a vu une équipe de France très concentrée dès le début du match. Les gens attendent espèrent, nous aussi. On a gagné ce soir (ndlr : vendredi), mais on a toujours rien gagné. Il nous reste six matchs à être sérieuses. La priorité, c'est le deuxième match contre la Norvège à venir.
Et sur le plan émotionnel ?
Je connais parfaitement mon équipe. Je connais ses points forts, ses petites faiblesses. C'est un groupe qui vit bien. La gestion des émotions individuelles, je n'ai pas d'emprises. On a su faire que ce match soit quelque chose d'exceptionnel mais sans qu'il soit difficile à vivre. Le mot d'ordre était de se faire plaisir. Quand on a du plaisir, que l'on fait les choses avec plaisir et passion, cela sourit.
Quels enseignements tirez-vous de cette prestation face à la Corée du Sud ?
Plein d'enseignements. C'est toujours difficile de démarrer une compétition en jouant le match d’ouverture. On a prouvé ce soir que l'Equipe de France était au rendez-vous. De là, à penser gagner 4-0, je ne pensais. A contrario de nous, elle a mis du temps à entrer du match. Je pense qu'elles ont eu du mal à gérer l'émotion.