Avec une folle semaine qui commence par la brûlante réception du MHSC puis un déplacement à Lyon en Coupe de France, l'entraîneur du PSG Echouafni fait confiance à son groupe pour aborder son match de championnat avec sérieux, afin de (peut-être) sécuriser un des premiers objectifs de la saison : une place pour la prochaine Ligue des champions.
Avec la réception de Montpellier ce samedi, c’est un des moments fort de la saison qui s’annonce…
C’est exactement ça, il ne nous reste que 7 journées. Le calendrier a été assez dense sur la première partie de saison, et maintenant on va rentrer dans la deuxième phase, celle où il va falloir être à la hauteur de l’évènement, continuer notre parcours en championnat. On n’est pas très loin de Lyon, et on a envie de continuer cette aventure le plus longtemps possible.
Vous jouerez avant Lyon (dont le match a été reporté face au Paris FC), c’est donc aussi l’occasion de mettre la pression sur les Lyonnaises au classement ?
On se concentre sur nous, ce que pourra faire Lyon derrière ça viendra quand il le faudra, nous on doit se donner les moyens d’être toujours à proximité de cette équipe, pour pouvoir en profiter si, à un moment, elle fait un faux pas. On ne s’y attend pas trop, mais ce qui est sûr c’est que samedi on aura fort à faire face à une des meilleures équipes du championnat, qui est juste derrière nous à la 3e place. Le premier objectif pour nous c’est d’acquérir définitivement notre place en Ligue des champions l’année prochaine.
Au match aller, vous aviez battu le MHSC 3 buts à 0, vous pensez que le même scénario peut se produire ce week-end ?
(sourire) Il n’y a pas de scénario ! Notre match aller avait été un de nos meilleurs matches de la saison, dans le contenu, mais aussi en termes d’efficacité et de jeu. On avait réalisé une belle performance sur leur terrain, ce qui n’est pas rien… Maintenant, cela fait 4 mois, donc ce sera un tout autre match. Montpellier a aussi pas mal évolué au niveau de son effectif, elles se sont renforcées, mais je pense qu’avec l’appui de notre public, cela donnera une belle rencontre.
C’est exactement ça, il ne nous reste que 7 journées. Le calendrier a été assez dense sur la première partie de saison, et maintenant on va rentrer dans la deuxième phase, celle où il va falloir être à la hauteur de l’évènement, continuer notre parcours en championnat. On n’est pas très loin de Lyon, et on a envie de continuer cette aventure le plus longtemps possible.
Vous jouerez avant Lyon (dont le match a été reporté face au Paris FC), c’est donc aussi l’occasion de mettre la pression sur les Lyonnaises au classement ?
On se concentre sur nous, ce que pourra faire Lyon derrière ça viendra quand il le faudra, nous on doit se donner les moyens d’être toujours à proximité de cette équipe, pour pouvoir en profiter si, à un moment, elle fait un faux pas. On ne s’y attend pas trop, mais ce qui est sûr c’est que samedi on aura fort à faire face à une des meilleures équipes du championnat, qui est juste derrière nous à la 3e place. Le premier objectif pour nous c’est d’acquérir définitivement notre place en Ligue des champions l’année prochaine.
Au match aller, vous aviez battu le MHSC 3 buts à 0, vous pensez que le même scénario peut se produire ce week-end ?
(sourire) Il n’y a pas de scénario ! Notre match aller avait été un de nos meilleurs matches de la saison, dans le contenu, mais aussi en termes d’efficacité et de jeu. On avait réalisé une belle performance sur leur terrain, ce qui n’est pas rien… Maintenant, cela fait 4 mois, donc ce sera un tout autre match. Montpellier a aussi pas mal évolué au niveau de son effectif, elles se sont renforcées, mais je pense qu’avec l’appui de notre public, cela donnera une belle rencontre.
"on ne les sous-estime en aucun cas"
Après les victoires en championnat face à Lille (3-1) et en Coupe de France contre le Havre (1-0), vous êtes sur une bonne dynamique. Vous comptez surfer dessus ?
C’est vrai qu’on enchaîne les résultats positifs… Après le score du match contre Le Havre aurait pu être un peu meilleur, dans le contenu, après on sait que la Coupe de France réserve son lot de surprises, et on ne voulait pas être la « surprise » de ce tour-là. On a un gros déplacement à Lyon qui nous attend, et il faut qu’on puisse préparer les matches qui vont suivre, c’est pour ça que Montpellier est une grosse étape pour nous, à nous de ne pas perdre de points.
Vos joueuses n’ont-elles pas justement la tête un peu tournée vers ce match contre Lyon (le 9 février) ?
Non, surtout pas, on doit rester concentrés sur le match qui vient, je pense qu’elles ont à cœur de faire une bonne performance contre les Montpelliéraines, on ne s’attend pas du tout à un match facile, elles vont être revanchardes par rapport au match aller, à nous de faire ce qu’il faut. Elles doivent se dire qu’il ne reste que 7 matches de championnat, et que si on veut gagner quelque chose, cette étape sera importante.
Il y a 4 mois, ce match contre Montpellier était considéré comme un sommet. Elles ont un peu décroché désormais, le risque n’est-il pas d’avoir trop de confiance ?
Non, on ne les sous-estime en aucun cas, parce qu’on connait la valeur de cet effectif, elles ont réalisé de bonnes performances mais ont manqué de régularité. Elles se sont faites éliminées en Coupe de France aussi, tout ça fait que ce n’est pas évident psychologiquement. Mais elles ont un entraîneur qui connaît très bien son groupe et le championnat, donc je m’attends à tout, les filles seront prévenues.
C’est vrai qu’on enchaîne les résultats positifs… Après le score du match contre Le Havre aurait pu être un peu meilleur, dans le contenu, après on sait que la Coupe de France réserve son lot de surprises, et on ne voulait pas être la « surprise » de ce tour-là. On a un gros déplacement à Lyon qui nous attend, et il faut qu’on puisse préparer les matches qui vont suivre, c’est pour ça que Montpellier est une grosse étape pour nous, à nous de ne pas perdre de points.
Vos joueuses n’ont-elles pas justement la tête un peu tournée vers ce match contre Lyon (le 9 février) ?
Non, surtout pas, on doit rester concentrés sur le match qui vient, je pense qu’elles ont à cœur de faire une bonne performance contre les Montpelliéraines, on ne s’attend pas du tout à un match facile, elles vont être revanchardes par rapport au match aller, à nous de faire ce qu’il faut. Elles doivent se dire qu’il ne reste que 7 matches de championnat, et que si on veut gagner quelque chose, cette étape sera importante.
Il y a 4 mois, ce match contre Montpellier était considéré comme un sommet. Elles ont un peu décroché désormais, le risque n’est-il pas d’avoir trop de confiance ?
Non, on ne les sous-estime en aucun cas, parce qu’on connait la valeur de cet effectif, elles ont réalisé de bonnes performances mais ont manqué de régularité. Elles se sont faites éliminées en Coupe de France aussi, tout ça fait que ce n’est pas évident psychologiquement. Mais elles ont un entraîneur qui connaît très bien son groupe et le championnat, donc je m’attends à tout, les filles seront prévenues.
"Une fois qu'elle (Katoto) est lancée, il n'y a plus aucun souci"
C’est le début du sprint final ?
C’est un premier défi important, après on aura aussi un gros derby en championnat contre Fleury… Plus on va se rapprocher de la fin de saison, plus il va falloir être forts mentalement et physiquement. Les filles travaillent bien, mais on est en période hivernale donc les conditions climatiques ne sont pas faciles non plus, l’entrainement est compliqué, mais il faut qu’on s’adapte aussi.
Vous aviez dit la semaine dernière qu’il faudrait du temps pour permettre aux recrues de s’adapter, va-t-on pouvoir les observer sur le terrain un peu plus ?
Vous en avez déjà vu (rires) ! Il faut leur laisser un peu de temps, ce sont des cas de figures très différents, si on les prend individuellement, Nadia (Nadim) est là depuis un petit mois, elle prend bien ses marques, et elle se mettra surtout en avant sur la coupe de France et le championnat puisqu’elle ne pourra pas jouer en Ligue des champions, en revanche concernant Alana (Cook), elle arrive dans un nouveau club, un nouvel environnement… Tout ça fait qu’il va lui falloir plus de temps, mais on n’est pas pressés, on veut surtout qu’elle puisse s’adapter en vue de l’année prochaine.
Vous sentez vos joueuses plus prêtes physiquement qu’il y a une semaine ?
Ce n’est pas évident sur le plan physique puisqu’on avait décidé de faire une grosse préparation sur ce plan en début d’année, donc les filles ont été mises en difficulté, et ça s’est ressenti face à Lille, notamment dans la dernière demi-heure. Mais on en était conscients. Avec le départ en sélection, on ne savait pas dans quel état on allait les retrouver, avec en plus l’arrivée de la neige on a dû s’adapter, mais finalement elles sont de mieux en mieux. L’idée c’était bien sûr d’être prêts, de monter en puissance en vue des prochaines semaines.
Comment avez-vous retrouvé vos internationales françaises après la trêve ?
Quand vous battez une des meilleures équipes au monde (les Etats-Unis, que la France a battu 3-1, NDLR), vous revenez forcément avec beaucoup de gaîté, de joie… En plus c’était des Parisiennes qui ont marqué donc on est encore plus contents (sourire). Il n’y a rien eu de particulier, elles étaient heureuses de retrouver le groupe, on a vu après le premier repas qu’elles étaient contentes de se revoir, de discuter, ça braillait pas mal (sourire).
Comment avez-vous perçu les propos de Corinne Diacre à propos de Marie-Antoinette Katoto ?
Je n’en ai rien pensé de particulier, ce qui a pu se passer en équipe de France est une chose, mais pour être totalement transparent avec vous, on n’en a même pas parlé avec Marie-Antoinette. Chacun fait son travail, en tout cas elle a marqué, ce qui est la plus belle des réactions finalement. C’est ce qu’on lui demande, bravo à elle, maintenant elle ne doit pas s’arrêter là au contraire.
C’est une joueuse qu’il faut pousser parfois à l’entraînement ?
(Il réfléchit)… Oui par moment peut-être, mais il faut apprendre à la connaître aussi, elle est encore jeune, elle découvre le monde professionnel, le haut niveau, et ça s’apprend tous les jours. C’est vrai que par moment, elle arrive à l’entraînement et qu’elle a des attitudes qui ne sont pas complètement adaptées, mais une fois qu’elle est lancée, il n’y a plus aucun souci.
C’est un premier défi important, après on aura aussi un gros derby en championnat contre Fleury… Plus on va se rapprocher de la fin de saison, plus il va falloir être forts mentalement et physiquement. Les filles travaillent bien, mais on est en période hivernale donc les conditions climatiques ne sont pas faciles non plus, l’entrainement est compliqué, mais il faut qu’on s’adapte aussi.
Vous aviez dit la semaine dernière qu’il faudrait du temps pour permettre aux recrues de s’adapter, va-t-on pouvoir les observer sur le terrain un peu plus ?
Vous en avez déjà vu (rires) ! Il faut leur laisser un peu de temps, ce sont des cas de figures très différents, si on les prend individuellement, Nadia (Nadim) est là depuis un petit mois, elle prend bien ses marques, et elle se mettra surtout en avant sur la coupe de France et le championnat puisqu’elle ne pourra pas jouer en Ligue des champions, en revanche concernant Alana (Cook), elle arrive dans un nouveau club, un nouvel environnement… Tout ça fait qu’il va lui falloir plus de temps, mais on n’est pas pressés, on veut surtout qu’elle puisse s’adapter en vue de l’année prochaine.
Vous sentez vos joueuses plus prêtes physiquement qu’il y a une semaine ?
Ce n’est pas évident sur le plan physique puisqu’on avait décidé de faire une grosse préparation sur ce plan en début d’année, donc les filles ont été mises en difficulté, et ça s’est ressenti face à Lille, notamment dans la dernière demi-heure. Mais on en était conscients. Avec le départ en sélection, on ne savait pas dans quel état on allait les retrouver, avec en plus l’arrivée de la neige on a dû s’adapter, mais finalement elles sont de mieux en mieux. L’idée c’était bien sûr d’être prêts, de monter en puissance en vue des prochaines semaines.
Comment avez-vous retrouvé vos internationales françaises après la trêve ?
Quand vous battez une des meilleures équipes au monde (les Etats-Unis, que la France a battu 3-1, NDLR), vous revenez forcément avec beaucoup de gaîté, de joie… En plus c’était des Parisiennes qui ont marqué donc on est encore plus contents (sourire). Il n’y a rien eu de particulier, elles étaient heureuses de retrouver le groupe, on a vu après le premier repas qu’elles étaient contentes de se revoir, de discuter, ça braillait pas mal (sourire).
Comment avez-vous perçu les propos de Corinne Diacre à propos de Marie-Antoinette Katoto ?
Je n’en ai rien pensé de particulier, ce qui a pu se passer en équipe de France est une chose, mais pour être totalement transparent avec vous, on n’en a même pas parlé avec Marie-Antoinette. Chacun fait son travail, en tout cas elle a marqué, ce qui est la plus belle des réactions finalement. C’est ce qu’on lui demande, bravo à elle, maintenant elle ne doit pas s’arrêter là au contraire.
C’est une joueuse qu’il faut pousser parfois à l’entraînement ?
(Il réfléchit)… Oui par moment peut-être, mais il faut apprendre à la connaître aussi, elle est encore jeune, elle découvre le monde professionnel, le haut niveau, et ça s’apprend tous les jours. C’est vrai que par moment, elle arrive à l’entraînement et qu’elle a des attitudes qui ne sont pas complètement adaptées, mais une fois qu’elle est lancée, il n’y a plus aucun souci.
Ashley Lawrence : « On se doit d’être sérieuses »
« On est très concentrée en vue de ce match, on sait qu’il n’en reste que 7 en championnat, Montpellier est juste derrière nous au classement (4e derrière Bordeaux, à égalité de points, NDLR), c’est une très belle équipe, on a bien travaillé cette semaine pour rester dans notre match, et on espère pouvoir apporter notre qualité défensivement et offensivement. On est prêtes pour l’emporter.
Les conditions météo ? Oui ça nous a un peu impacté forcément avec la neige, mais on reste concentrées, quel que soit le temps, on sait qu’on doit être sérieuses. On sait que chaque résultat compte, et à chaque fois on sait que Lyon n’est pas loin, on garde ça en tête, c’est serré et la victoire est importante à chaque fois.
Montpellier ? Je pense que notre victoire lors du premier match leur a mis un coup derrière la tête. On avait bien joué, on avait bien débuté la rencontre, ce qui nous avait permis de prendre confiance, on s’était créé des occasions et on avait été efficaces dans leur surface. On a de la qualité devant avec Marie-Antoinette Katoto, et si on garde ce sérieux ça peut faire la différence ».
Les conditions météo ? Oui ça nous a un peu impacté forcément avec la neige, mais on reste concentrées, quel que soit le temps, on sait qu’on doit être sérieuses. On sait que chaque résultat compte, et à chaque fois on sait que Lyon n’est pas loin, on garde ça en tête, c’est serré et la victoire est importante à chaque fois.
Montpellier ? Je pense que notre victoire lors du premier match leur a mis un coup derrière la tête. On avait bien joué, on avait bien débuté la rencontre, ce qui nous avait permis de prendre confiance, on s’était créé des occasions et on avait été efficaces dans leur surface. On a de la qualité devant avec Marie-Antoinette Katoto, et si on garde ce sérieux ça peut faire la différence ».