Après un succès pour la rentrée face au Mexique, Corinne Diacre a décidé de mettre à l'épreuve son équipe et va effectuer des tests ce vendredi.
A huit mois de la Coupe du Monde, Corinne Diacre n'est pas décidée à rester sur ses acquis et veut préparer son équipe à être en difficulté comme elle pourrait y être confrontée dans quelques mois. Pour cela, ce n'est pas l'équipe-type habituelle qui va débuter ce vendredi face à l'Australie. "Il va y avoir des essais. Des filles qui ont eu peu de temps de jeu jusqu’à maintenant vont en avoir un peu plus". Du temps pour permettre à certaines de se montrer, mais aussi une organisation de jeu différente : "On va essayer un autre système de jeu, du moins contre l’Australie", anticipant aussi les aléas d'une compétition : "Il faudra plusieurs cordes à notre arc si on veut aller très loin dans la compétition l'an prochain".
Si la bonne série en cours a donné de la confiance, une remise en questions est aussi un moyen pour Corinne Diacre de voir les ressources mentales de son équipes comme elle le rappelait à la veille du match : "Il faut qu’on change de système de jeu, aujourd’hui on a un système qui fonctionne bien, je pense qu’on a trouvé le système qui convient aux caractéristiques individuelles des joueuses que je sélectionne, mais maintenant j’aimerais qu’on aille chercher un petit peu plus loin, voir un peu ce que l'on a dans le ventre".
Si la bonne série en cours a donné de la confiance, une remise en questions est aussi un moyen pour Corinne Diacre de voir les ressources mentales de son équipes comme elle le rappelait à la veille du match : "Il faut qu’on change de système de jeu, aujourd’hui on a un système qui fonctionne bien, je pense qu’on a trouvé le système qui convient aux caractéristiques individuelles des joueuses que je sélectionne, mais maintenant j’aimerais qu’on aille chercher un petit peu plus loin, voir un peu ce que l'on a dans le ventre".
"Sinon, on en tirera les conséquences"
Pour autant, la France ne doit pas dénaturer ses qualités techniques et sa volonté de faire du jeu ce dont tient à rappeler la sélectionneure : "L'idée, c’est de continuer à produire du jeu et à gagner. Je n'arrête pas de leur dire qu'il faut mettre de la rigueur, de l'exigence, être des compétitrices". Le résultat aura malgré tout son importance pour rester cohérent malgré la nature "amicale" de la rencontre. Il sera ensuite temps de d'analyser la rencontre : "Si ça fonctionne, tant mieux. Sinon, on en tirera les conséquences".
Une piqûre de rappel est donc nécessaire comme celle effectuée aux joueuses mises en concurrence. Corinne Diacre l'annonçait lors de la publication de sa liste : "Il y a une ou deux que j’ai voulu piquer car leurs performances avec leur club ou avec nous n’étaient pas suffisantes. Ce qu’elles font, c’est bien, mais j’en demande toujours plus". Une concurrence qui s'était progressivement retirée en deuxième partie de saison 2017-2018 pour travailler avec un groupe plus restreint. Il faudra voir les effets tout au long de la saison : "Se reposer sur ses lauriers, ce n’est jamais bon. Plus les choix seront difficiles, mieux ce sera" espère Corinne Diacre.
En face, l'Australie n'est pas en reste. Alen Stajcic a aussi décidé de profiter de cette rencontre pour faire des essais. Corinne Diacre évoquait son adversaire du jour : "C'est très athlétique, même si beaucoup de ses cadres évoluant dans le championnat américain sont laissées au repos. Mais les filles qui vont les remplacer vont avoir les dents longues. L'intensité sera identique". De quoi voir l'engagement selon la sélectionneure : "On s'attend à un match rugueux". Pour autant, pas de quoi laisser planer le doute sur les capacités des Bleues à s'adapter : "Elles ont des failles, à nous d’être intelligentes pour les exploiter".
Une piqûre de rappel est donc nécessaire comme celle effectuée aux joueuses mises en concurrence. Corinne Diacre l'annonçait lors de la publication de sa liste : "Il y a une ou deux que j’ai voulu piquer car leurs performances avec leur club ou avec nous n’étaient pas suffisantes. Ce qu’elles font, c’est bien, mais j’en demande toujours plus". Une concurrence qui s'était progressivement retirée en deuxième partie de saison 2017-2018 pour travailler avec un groupe plus restreint. Il faudra voir les effets tout au long de la saison : "Se reposer sur ses lauriers, ce n’est jamais bon. Plus les choix seront difficiles, mieux ce sera" espère Corinne Diacre.
En face, l'Australie n'est pas en reste. Alen Stajcic a aussi décidé de profiter de cette rencontre pour faire des essais. Corinne Diacre évoquait son adversaire du jour : "C'est très athlétique, même si beaucoup de ses cadres évoluant dans le championnat américain sont laissées au repos. Mais les filles qui vont les remplacer vont avoir les dents longues. L'intensité sera identique". De quoi voir l'engagement selon la sélectionneure : "On s'attend à un match rugueux". Pour autant, pas de quoi laisser planer le doute sur les capacités des Bleues à s'adapter : "Elles ont des failles, à nous d’être intelligentes pour les exploiter".