La FFF et Canal+, diffuseur officiel de la D1 Féminine jusqu'en 2023, ont effectué ce lundi 24 septembre une réunion de présentation de cette nouvelle saison. La cérémonie s'est déroulée dans les locaux de Canal+ à Issy-les-Moulineaux en présence de Brigitte Henriques, vice-présidente de la FFF, de Thierry Cheleman, directeur des sports du Groupe Canal+, des représentants des douze clubs de D1 Féminine (président(e)s, entraîneur(e)s et capitaines), et de Corinne Diacre, la sélectionneure de l’Equipe de France Féminine.
Diffuseur officiel de la D1 féminine, Canal+ a fait entrer le football féminin dans une autre ère, en terme de diffusion. Mais cela n’a pas non plus changé le quotidien des joueuses de D1 féminine, et des clubs, qui tentent de faire abstraction de ces nouveaux spectateurs…
Canal Plus a bien fait changer le football féminin de dimension. Cela s’est vu ce lundi midi à Paris, dans les très chics locaux de la chaîne cryptée, qui organisait la présentation de son nouveau produit phare. Les observateurs avisés l’ont fait remarquer d’emblée : on n’avait jamais vu autant de monde pour une conférence de presse de présentation de la saison à venir ! Plus ou moins 150 personnes, ça en fait du monde, et cela s’est vu, puisque certains étaient obligés de s’agglutiner sur les marches pour suivre une grosse heure de conférence où coachs, présidents, joueuses et même les consultantes se sont relayées pour présenter cet exercice 2018-2019 (voir plus bas). On en a donc profité pour obtenir les avis de deux acteurs du championnat, plus ou moins chevronnés, sur l’arrivée des caméras à Bondoufle, au stade Auguste Gentelet ou Léo Lagrange…
Canal Plus a bien fait changer le football féminin de dimension. Cela s’est vu ce lundi midi à Paris, dans les très chics locaux de la chaîne cryptée, qui organisait la présentation de son nouveau produit phare. Les observateurs avisés l’ont fait remarquer d’emblée : on n’avait jamais vu autant de monde pour une conférence de presse de présentation de la saison à venir ! Plus ou moins 150 personnes, ça en fait du monde, et cela s’est vu, puisque certains étaient obligés de s’agglutiner sur les marches pour suivre une grosse heure de conférence où coachs, présidents, joueuses et même les consultantes se sont relayées pour présenter cet exercice 2018-2019 (voir plus bas). On en a donc profité pour obtenir les avis de deux acteurs du championnat, plus ou moins chevronnés, sur l’arrivée des caméras à Bondoufle, au stade Auguste Gentelet ou Léo Lagrange…
Cachez ces caméras qu’elles ne sauraient voir
« Personnellement on en a jamais parlé parce qu'on ne veut pas qu'il y ait un abord mental ou psychologique par rapport à ça, il faut gérer les égos qui peuvent être accrus par rapport à cette nouvelle donne », raconte ainsi Sébastien Joseph, le coach de Soyaux. Une méthode différente de David Fanzel, le coach messin, qui avait appuyé sur la présence des caméras de Canal+ lors d’un causerie pour motiver ses joueuses. Même si, à en croire la solide défenseure de Fleury, Teninsoun Sissoko, les caméras provoquent surtout autre chose au sein du groupe : « C'est drôle parce qu'il y a des insides et pas mal de reportages sur les joueuses, donc dès qu'on voit les caméras on chambre ! (Rires) », explique-t-elle. Les caméras, un nouvel outil de cohésion pour les vestiaires ?
Plus sérieusement, voir les techniciens, journalistes et caméramans s’affoler aux bords des terrains n’a pas non plus chamboulé ce championnat. Et loin de vider les tribunes, la retransmission des matches a du bon, à en croire la Francilienne : « On sent plus d'engouement de tout le monde, que ce soit les bénévoles les supporters... le fait qu'il y ait Canal+, ça a boosté les gens ! Ils viennent nous voir quand même ! Contre Paris ils étaient plus de 400, contre Montpellier il y avait du monde aussi… », s’enthousiasme Sissoko, ravi également que cette nouvelle visibilité puisse faire découvrir à la discipline à des personnes de chez eux.
Et puis cela facilite la vie des proches : « Ceux qui ne peuvent pas venir nous voir parmi nos amis ou la famille, ils ont quand même un moyen de nous suivre ». Les droits- appartenant à Canal pour les 5 prochaines années –permettent surtout de donner plus de sérieux à la D1 féminine : « Il n’y a ce dispositif de retransmission nulle part ailleurs en Europe, rappelait ainsi la vice-présidente Brigitte Henriques. C’est un tournant dans l’histoire de cette D1 ». « Ça donne du crédit à ce championnat qui est de très haut niveau pas et en plus le timing est parfait par rapport à la coupe du monde », réagissait aussi positivement Joseph. Une compétition que Canal+ diffusera aussi avec TF1. Une année charnière vient de commencer pour le foot féminin.
Plus sérieusement, voir les techniciens, journalistes et caméramans s’affoler aux bords des terrains n’a pas non plus chamboulé ce championnat. Et loin de vider les tribunes, la retransmission des matches a du bon, à en croire la Francilienne : « On sent plus d'engouement de tout le monde, que ce soit les bénévoles les supporters... le fait qu'il y ait Canal+, ça a boosté les gens ! Ils viennent nous voir quand même ! Contre Paris ils étaient plus de 400, contre Montpellier il y avait du monde aussi… », s’enthousiasme Sissoko, ravi également que cette nouvelle visibilité puisse faire découvrir à la discipline à des personnes de chez eux.
Et puis cela facilite la vie des proches : « Ceux qui ne peuvent pas venir nous voir parmi nos amis ou la famille, ils ont quand même un moyen de nous suivre ». Les droits- appartenant à Canal pour les 5 prochaines années –permettent surtout de donner plus de sérieux à la D1 féminine : « Il n’y a ce dispositif de retransmission nulle part ailleurs en Europe, rappelait ainsi la vice-présidente Brigitte Henriques. C’est un tournant dans l’histoire de cette D1 ». « Ça donne du crédit à ce championnat qui est de très haut niveau pas et en plus le timing est parfait par rapport à la coupe du monde », réagissait aussi positivement Joseph. Une compétition que Canal+ diffusera aussi avec TF1. Une année charnière vient de commencer pour le foot féminin.
Les principales réactions de la conférence de presse :
Ulrich Ramé (Bordeaux) : « Le podium ? La section féminine a 3 ans, nous notre but c’est de pérenniser cette section dans le top 6. ca appartient aux filles et aux coachs de viser plus haut. De possibles matches au Matmut Atlantique (le stade des hommes, NDLR) à venir ? On est en train de regarder pour trouver une date ».
Corinne Diacre (Equipe de France) : « Ca va me permettre de faire un peu moins de déplacement et de regarder plus de matches ce week-end ! »
Reynald Pedros (Lyon) : « C’est un début de saison satisfaisant oui. On s’aperçoit depuis le début de saison que beaucoup de clubs ont fait le boulot, il faut qu’on réhausse notre niveau de jeu à chaque fois. Mais c’est le but aussi pour nous de jouer des matches difficiles tous les week-ends afin d’aborder au mieux la Ligue des champions ».
Gaetane Thiney (Paris FC) : « On veut toujours accrocher ce top 3, malgré un début de saison en dent de scie. C’est compliqué pour le moment car il faut que tout le monde trouve ses repères. Quand on nous a présenté le nouveau centre d’entraînement (à Poissy, que les joueuses du PFC ont intégré au début du mois, NDLR), on nous a mis au même niveau que les garçons ».
Marie Laure Delie (Metz) : « J’ai acquis beaucoup d’expérience au cours de ma carrière, j’ai envie de la transmettre à un club qui veut se pérenniser en D1. C’était aussi la possibilité de se mettre en danger, pour remplir de nouveaux objectifs. J’ai vécu pas mal d’épopées avec l’équipe de France, moi mon objectif c’est de pouvoir intégrer cette coupe du monde, afin de la gagner »
Laurent Nicollin (Montpellier) : « Ça va être compliqué cette saison, on est sur 3 défaites consécutives, c’est la première fois depuis que Jean-Louis est coach, mais on ne désespère pas de finir dans les premiers. Une 3e place qualificative en Ligue européenne serait un boost pour tout le monde ».
Corinne Diacre (Equipe de France) : « Ca va me permettre de faire un peu moins de déplacement et de regarder plus de matches ce week-end ! »
Reynald Pedros (Lyon) : « C’est un début de saison satisfaisant oui. On s’aperçoit depuis le début de saison que beaucoup de clubs ont fait le boulot, il faut qu’on réhausse notre niveau de jeu à chaque fois. Mais c’est le but aussi pour nous de jouer des matches difficiles tous les week-ends afin d’aborder au mieux la Ligue des champions ».
Gaetane Thiney (Paris FC) : « On veut toujours accrocher ce top 3, malgré un début de saison en dent de scie. C’est compliqué pour le moment car il faut que tout le monde trouve ses repères. Quand on nous a présenté le nouveau centre d’entraînement (à Poissy, que les joueuses du PFC ont intégré au début du mois, NDLR), on nous a mis au même niveau que les garçons ».
Marie Laure Delie (Metz) : « J’ai acquis beaucoup d’expérience au cours de ma carrière, j’ai envie de la transmettre à un club qui veut se pérenniser en D1. C’était aussi la possibilité de se mettre en danger, pour remplir de nouveaux objectifs. J’ai vécu pas mal d’épopées avec l’équipe de France, moi mon objectif c’est de pouvoir intégrer cette coupe du monde, afin de la gagner »
Laurent Nicollin (Montpellier) : « Ça va être compliqué cette saison, on est sur 3 défaites consécutives, c’est la première fois depuis que Jean-Louis est coach, mais on ne désespère pas de finir dans les premiers. Une 3e place qualificative en Ligue européenne serait un boost pour tout le monde ».