Les cinq premiers matchs de la D1 ont été télévisés ce week-end à l'occasion de la première journée. 127 autres le seront d'ici la fin de saison pour cette première saison 100% télévisée.
"C'est plus qu'une évolution, c'est une révolution", le rédacteur en chef des sports de Canal + l'indiquait, on peut désormais confirmer. Pour la première fois, il a été possible de suivre l'ensemble des matchs de la D1 en direct. Bien sûr, et si nombreux sont à regretter qu'ils ne soient pas en clair, un tel déploiement à un coût. Avec la volonté de promouvoir, la chaîne cryptée a acquis ces droits pour 6 millions d'Euros sur 5 ans. Une somme qu'il sera peut-être difficile de rentabiliser même s'il faut ouvrir le portefeuille pour pouvoir suivre ces matchs des chaînes Foot+ avec les canaux Multisports et de Canal + Sport. Au moins une quarantaine d'Euros par mois selon les offres du moment, la durée d'engagement et le support (MyCanal, Free...).
"Occuper les débuts d'après-midi" déclarait Lauren Jaoui il y a quelques jours, c'est désormais le samedi que le maximum des rencontres ont lieu. Avec une rencontre phare sur Foot+ ou Canal+ Sport selon la programmation et les autres sur les canaux Multisports et enfin l'affiche le dimanche sur Canal+ Sport, les clubs sont désormais tributaires des choix de la chaîne mais bénéficieront aussi de nouvelles visibilités.
"Occuper les débuts d'après-midi" déclarait Lauren Jaoui il y a quelques jours, c'est désormais le samedi que le maximum des rencontres ont lieu. Avec une rencontre phare sur Foot+ ou Canal+ Sport selon la programmation et les autres sur les canaux Multisports et enfin l'affiche le dimanche sur Canal+ Sport, les clubs sont désormais tributaires des choix de la chaîne mais bénéficieront aussi de nouvelles visibilités.
Les équipes techniques sur place dès 8 à 9 heures
Ce samedi, quatre matchs pouvaient donc être suivis en simultané pour les passionnés. Le match directeur Fleury - PSG était organisé avec six caméras, un réalisateur, un commentateur et un journaliste bord terrain. Avec quatre caméras, un habillage dédié, des commentateurs en cabine depuis le siège du groupe, les stades de la D1 ont dû s'adapter. Si le dispositif minimal possible prévoit uniquement deux caméras, dans tous les cas une plateforme ou nacelle pour la caméra principale est nécessaire. Tout devait être en ordre comme cela avait été demandé aux clubs lors d'une réunion organisée le 19 juin dernier à la FFF pour répondre aux exigences de la diffusion en direct. Aucun couac à relever dans ce domaine. Les derniers réglages effectués deux heures avant le coup d'envoi ont permis de peaufiner le travail des équipes techniques d'Euromedia ou AMP Visual TV, arrivées le matin entre 8 et 9 heures.
Pour ce qui est des images, quelques techniques bien connues étaient en place. Caméra opposée à la tribune afin de ne pas avoir du "vide", une caméra derrière chaque but pour les ralentis, et une autre près des bancs. Gros plans, hors-jeu, ralentis, tout a été proposé pour permettre de suivre les rencontres samedi. Dimanche, c'est un format plus élaboré qui était proposé. Six caméras, un réalisateur un commentateur, une consultante, Aline Riera, et un journaliste en bord-terrain ont ainsi fait vivre ce match. Un format que proposait Eurosport, premier diffuseur historique mais pour 10 à 15 matchs par saison en moyenne. A la mi-temps, interview de Corinne Diacre et retour en plateau avec Jessica Houara d'Hommeaux, consultante.
Pour ce qui est des images, quelques techniques bien connues étaient en place. Caméra opposée à la tribune afin de ne pas avoir du "vide", une caméra derrière chaque but pour les ralentis, et une autre près des bancs. Gros plans, hors-jeu, ralentis, tout a été proposé pour permettre de suivre les rencontres samedi. Dimanche, c'est un format plus élaboré qui était proposé. Six caméras, un réalisateur un commentateur, une consultante, Aline Riera, et un journaliste en bord-terrain ont ainsi fait vivre ce match. Un format que proposait Eurosport, premier diffuseur historique mais pour 10 à 15 matchs par saison en moyenne. A la mi-temps, interview de Corinne Diacre et retour en plateau avec Jessica Houara d'Hommeaux, consultante.
Sur tous les canaux du groupe Canal +
[VIDÉOS]
— Canal Football Club (@CanalFootClub) 26 août 2018
L'@OL @OLfeminin mènent 3 à 0 à la pause 🔥@AdaStolsmo ouvre le score pour l'OL 📺 : https://t.co/9Lai5cfg6i@AmelMajri7 double la mise 📺 : https://t.co/CuYd4ny62O@ShaniceJanice y va également de son but 📺 : https://t.co/3aw273g1r9#LOSCOL pic.twitter.com/Wrwu0FN5XT
Avec tous ses canaux, des reportages et des résumés de la D1 ont animé le week-end. S'il est possible de voir quelques séquences vidéos sur MyCanal, Infosport, sur Canal + Sport, ce dimanche à la mi-temps du match du match de Ligue 1, il a été diffusé les buts du samedi, avant que le Canal Football Club ne consacre aussi quelques minutes à la D1 féminine. Deux reportages ont été proposés par ailleurs cette semaine. Sur la préparation du PSG dans le Late Football Club dès mercredi et sur l'OL lors sa tournée américaine à la mi-temps des matchs. Car le groupe Canal + veut aussi faire vivre l'aventure de la D1 en dehors des matchs. Il faudra désormais aussi parler de tous les clubs car derrière les locomotives que sont Lyon et le PSG, la D1 a des quotidiens bien différents mais tout aussi plaisant à faire vivre. Le diffuseur prévoit d'ailleurs une conférence de presse autour du 24 septembre pour communiquer sur le dispositif mis en place.
Quelques petites imprécisions
Une erreur d'affichage de score lors du résumé proposé sur le match Paris FC - Guingamp (0-1) au lieu de (2-0) ce dimanche, des joueuses remplaçantes manquantes sur l’incrustation d'avant-match entre le LOSC et l'OL, ou le prénom (Naomie) d'une joueuse dans l'équipe du PSG au lieu de son nom (Vagre) de famille, quelques petits détails sans conséquence ont marqué le week-end.