Forcément peu loquace au moment de donner son sentiment sur la demi-finale perdue face à l’Espagne, la milieu de terrain tricolore Sana Daoudi a aussi fait part de sa détermination à aller chercher le podium, vendredi face à l’Angleterre.
C’est une défaite amère et cruelle pour vous…
On est très tristes aujourd’hui, mais c’est le football, on ne peut rien faire… C’est un coup dur parce que c’est encore l’Espagne qui nous sort, l’année dernière c’était déjà contre elles qu’on avait perdu en finale (de l’Euro U19, 3-2, NDLR), ça avait été traumatisant, là on perd 1-0, et ça fait à nouveau mal.
Qu’est-ce qui vous a manqué ?
Je ne sais pas trop. Nous on a essayé de respecter les consignes du coach, mais on n’a pas réussi à mettre notre jeu en place. On voulait jouer sur les côtés sans monter trop haut, parce que si on montait trop au pressing, elles sont tellement techniques qu’elles auraient pu sauter une ligne à chaque fois. Il fallait donc être ni trop hautes, ni trop basses. En première mi-temps on les a beaucoup gênées, et ensuite en deuxième période on prendre un but « cacahuète ». Mais avant elles avaient pris la possession, on sait qu’elles aiment bien ça, nous ça ne nous dérangeait pas, et en plus on n’a pas converti les occasions qu’on a réussi à se créer.
Vous vous êtes mis trop de pression avant le match ?
Je ne pense pas, on avait vraiment envie de commencer le match, on était impatientes. Mais le coach nous a dit qu’il fallait qu’on soit patientes pendant le match. Maintenant, on voulait prendre une revanche… enfin revanche c’est un terme un peu fort, on voulait gagner ce match, ça n’a pas été le cas.
C’est le jeu technique des espagnoles qui vous a gêné ?
Elles se déplacent beaucoup, quand ça va pas elles changent de jeu à chaque fois, c’était à nous de nous organiser, et on a vu en première mi-temps qu’elles n’ont pas réussi, selon moi, à trouver leur milieu de terrain et à faire leur jeu. En deuxième elles ont un peu plus joué, et nous on a eu du mal. On savait que ça allait être dur.
Comment vous allez vous remettre en question en vue de la petite finale face à l’Angleterre ?
On va se parler. Il y a une troisième place à aller chercher, on va se mettre dedans, on ne va pas baisser la tête. Demain est un autre jour, on va bosser pour aller chercher cette médaille de bronze.
A Vannes,
Vincent Roussel
On est très tristes aujourd’hui, mais c’est le football, on ne peut rien faire… C’est un coup dur parce que c’est encore l’Espagne qui nous sort, l’année dernière c’était déjà contre elles qu’on avait perdu en finale (de l’Euro U19, 3-2, NDLR), ça avait été traumatisant, là on perd 1-0, et ça fait à nouveau mal.
Qu’est-ce qui vous a manqué ?
Je ne sais pas trop. Nous on a essayé de respecter les consignes du coach, mais on n’a pas réussi à mettre notre jeu en place. On voulait jouer sur les côtés sans monter trop haut, parce que si on montait trop au pressing, elles sont tellement techniques qu’elles auraient pu sauter une ligne à chaque fois. Il fallait donc être ni trop hautes, ni trop basses. En première mi-temps on les a beaucoup gênées, et ensuite en deuxième période on prendre un but « cacahuète ». Mais avant elles avaient pris la possession, on sait qu’elles aiment bien ça, nous ça ne nous dérangeait pas, et en plus on n’a pas converti les occasions qu’on a réussi à se créer.
Vous vous êtes mis trop de pression avant le match ?
Je ne pense pas, on avait vraiment envie de commencer le match, on était impatientes. Mais le coach nous a dit qu’il fallait qu’on soit patientes pendant le match. Maintenant, on voulait prendre une revanche… enfin revanche c’est un terme un peu fort, on voulait gagner ce match, ça n’a pas été le cas.
C’est le jeu technique des espagnoles qui vous a gêné ?
Elles se déplacent beaucoup, quand ça va pas elles changent de jeu à chaque fois, c’était à nous de nous organiser, et on a vu en première mi-temps qu’elles n’ont pas réussi, selon moi, à trouver leur milieu de terrain et à faire leur jeu. En deuxième elles ont un peu plus joué, et nous on a eu du mal. On savait que ça allait être dur.
Comment vous allez vous remettre en question en vue de la petite finale face à l’Angleterre ?
On va se parler. Il y a une troisième place à aller chercher, on va se mettre dedans, on ne va pas baisser la tête. Demain est un autre jour, on va bosser pour aller chercher cette médaille de bronze.
A Vannes,
Vincent Roussel