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#U20WWC - Ces joueuses vont manquer... ou pas

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La fin de la phase de groupe a vu la moitié des équipes engagées faire leurs adieux à la compétition. Au sein de ces équipes, des joueuses se sont distinguées (ou ont déçu) et vont manquer à la suite de la compétition. Voici un liste non-exhaustive.
#U20WWC - Ces joueuses vont manquer... ou pas
Lizbeth Ovalle (Mexique)
Trois matches, quatre buts. Elle a été un danger constant pour les défenses adverses, a inscrit un doublé face au Brésil pour renverser la situation et permettre à son équipe de gagner, avant d'ouvrir le score face à la Corée du Nord et l'Angleterre. Mais malgré de belles choses démontrées, l'équipe s'est sabordée à trois reprises en ouvrant le score, puis en concédant une égalisation rapide suivie d'un gros temps faible. Si le Mexique a réussi à renverser la situation face au Brésil, il en fut incapable face à la Corée du Nord, avant de couler en seconde période contre l'Angleterre pour quitter piteusement la Bretagne. Au-delà d'Ovalle, plusieurs joueuses ont su tirer leur épingle du jeu individuellement, comme Emily Alvarado ou Miriam Garcia pour ne citer qu'elles.

Kerolin (Brésil)
Trois matches, deux buts. Moins en vue que Geyse lors du tournoi qualificatif, Kerolin avait retrouvé toutes ses sensations face au Mexique pour le match d'ouverture avec un doublé vain qui n'aura pas empêché la défaite de son équipe. Maladroite à l'image de sa sélection, elle aura causé beaucoup de soucis aux défenses adverses, sans réussir à les prendre en défaut. À l'origine du but égalisateur contre l'Angleterre qui aura permis au Brésil de conserver ses espoirs de qualification avant la dernière journée, elle passait à quelques centimètres d'inscrire un but qui aurait pu qualifier son équipe pour les quarts de finale, mais la barre transversale de Kim Yon Sun en décidait autrement. Malgré sa dernière place, il n'en reste pas moins que le Brésil a montré de belles choses et que cette génération a progressé depuis la Coupe du monde U17. Plusieurs joueuses devraient poursuivre leur carrière en A, Kerolin bien sûr mais également des joueuses moins en vue comme Angelina, solide.

Ashley Sanchez (États-Unis)
Ses prestations lors de la dernière Coupe du monde U20 et les espoirs placés en elles devaient en faire la leader de l'attaque nord-américaine lors de cette édition. L'avènement de Sophia Smith et son plafonnement l'ont faite reculer dans la hiérarchie avant même la Coupe du monde. Si Smith a tenu son rang -sans plus- en inscrivant trois buts, Sanchez est passée à côté de son tournoi et n'a pas su hausser son niveau de jeu pour épauler sa leader d'attaque, au contraire de Savannah de Melo. Dans un groupe qui contenait trois favoris pour le titre mondial, ce sont les États-Unis qui sont passés à la trappe, et Sanchez n'y est pas pour rien, car il fallait une attaque implacable pour faire oublier les errements défensifs de l'équipe. Face à des équipes d'un tel calibre, cela ne pardonne pas.

Wang Linlin (Chine)
La défenseure et capitaine chinoise aura été très solide au cours de la compétition, et ce dès la première rencontre face à Haïti, permettant à son équipe de remporter un succès précieux. Malheureusement, la Chine est passée à quelques secondes de la qualification, prise à défaut au bout du temps additionnel par le Nigeria. Une déception qui ne doit pas faire oublier les progrès de cette sélection à la recherche de ses résultats passés. Elle ne fut cependant pas la seule à se mettre en évidence, puisque Xu Huan, malgré quatre buts encaissés, Shen Mengyu, Jin Kun ou Zhao Yujie, voire Chen Qiaozhu et Yang Qian entre autres ont montré de belles promesses.



Nérilia Mondésir (Haïti)
Trois matches, trois buts. La joueuse de Montpellier a tout fait pour permettre à son équipe de remporter au moins un point pour sa première participation à l'épreuve, mais cela n'a pas suffi. Pourtant, Haïti a fait preuve d'une générosité et d'un état d'esprit très agréables qui lui ont permis de ne jamais être battu avant le coup de sifflet final, et d'avoir des regrets de ne pas avoir réussi à accrocher la Chine, le Nigeria ou l'Allemagne, ce qu'elle semblait en mesure de faire. Nérilia Mondésir a tout cas bien montré son potentiel, ainsi que sa coéquipière Melchie Dumonay (15 ans dans quelques jours), déjà une pièce maîtresse de cette jeune équipe et appelée à prendre le leadership à la suite de son aîné. La rumeur l'envoie d'ailleurs du côté de l'Olympique lyonnais, ce qui suffit à faire prendre conscience de son potentiel.


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