A 20 ans, Mylène Chavas garde de main de fer le but tricolore. La néo-Dijonnaise revient sur son parcours, son rôle dans le groupe et cette Coupe du Monde U20 avant de penser aux A.
Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
J'ai commencé dans un petit club à côté de chez moi, c'était plus simple pour les parents. Tout de suite gardienne, et après cela s'est enchaîné très vite. J'ai passé six ans dans mon premier club, après l'AS Saint-Etienne. A Saint-Etienne, je n'ai fait qu'un an dans chaque catégorie d'âge. Ils m'ont vraiment lancé. Cela a été vraiment un tremplin pour moi. Je les remercie pour toutes ces années passées avec eux et tous les dirigeants qui m'ont amené au plus haut.
Pourquoi avez-vous choisi le poste de gardienne ?
J'avais mon grand frère qui jouait gardien de but, cela a toujours été un peu mon exemple. Je voulais faire comme lui. Après je ne serai pas dire. Cela a été presque inné chez moi, c'est un poste à part et il était fait pour moi.
Ma mère était plus orienté basket. Je me suis toujours dit que si j'arrêtais le football, je pouvais me mettre au basket ma grande taille aidant. Mais le foot a toujours été le moteur de mon existence.
Comment appréhendez-vous cette Coupe du Monde qui est la deuxième pour vous ?
Il y a moins de stress parce que chaque compétition est différente. C'est une nouvelle aventure qui commence. Je sais à quoi elle va ressembler et je peux appréhender peut-être les matchs d'une manière différente. Chacune fait sa propre expérience, cela va se faire au fur et à mesure.
Vous êtes la plus âgée du groupe, vous avez un rôle à jouer dans ce groupe ?
Je sais que les filles aiment bien dire que je suis la maman du groupe. J'ai toujours tenu ce rôle-là même avec les plus âgées. En tant que gardienne, on voit tout le jeu et c'est surtout par mon poste et ma place dans le groupe que j'impose ça.
J'ai commencé dans un petit club à côté de chez moi, c'était plus simple pour les parents. Tout de suite gardienne, et après cela s'est enchaîné très vite. J'ai passé six ans dans mon premier club, après l'AS Saint-Etienne. A Saint-Etienne, je n'ai fait qu'un an dans chaque catégorie d'âge. Ils m'ont vraiment lancé. Cela a été vraiment un tremplin pour moi. Je les remercie pour toutes ces années passées avec eux et tous les dirigeants qui m'ont amené au plus haut.
Pourquoi avez-vous choisi le poste de gardienne ?
J'avais mon grand frère qui jouait gardien de but, cela a toujours été un peu mon exemple. Je voulais faire comme lui. Après je ne serai pas dire. Cela a été presque inné chez moi, c'est un poste à part et il était fait pour moi.
Ma mère était plus orienté basket. Je me suis toujours dit que si j'arrêtais le football, je pouvais me mettre au basket ma grande taille aidant. Mais le foot a toujours été le moteur de mon existence.
Comment appréhendez-vous cette Coupe du Monde qui est la deuxième pour vous ?
Il y a moins de stress parce que chaque compétition est différente. C'est une nouvelle aventure qui commence. Je sais à quoi elle va ressembler et je peux appréhender peut-être les matchs d'une manière différente. Chacune fait sa propre expérience, cela va se faire au fur et à mesure.
Vous êtes la plus âgée du groupe, vous avez un rôle à jouer dans ce groupe ?
Je sais que les filles aiment bien dire que je suis la maman du groupe. J'ai toujours tenu ce rôle-là même avec les plus âgées. En tant que gardienne, on voit tout le jeu et c'est surtout par mon poste et ma place dans le groupe que j'impose ça.
"C'est une volonté de retrouver la D1"
Vous avez aussi déjà joué durant 3 saisons en D1 ? Et vous allez la retrouver avec Dijon.
Le haut niveau, ce n'est pas qu'en sélection, c'est aussi ce que l'on fait en club. C'est vraiment important d'avoir tout au long de l'année des matchs où il y a de l'enjeu, de la compétition, pour ne pas se reposer sur ses acquis et ne pas être dans un confort. Des matchs de championnat en D1 sont vraiment hyper importants. C'est une volonté de retrouver la D1. Il vaut mieux que je joue en D1, c'est vraiment important pour moi. Cela me fait plaisir de retrouver la D1, en espérant jouer un maximum. Il va y avoir une concurrence (ndlr : avec Emmeline Mainguy), en espérant qu'elle soit le plus positive possible pour que l'on puisse grandir toutes les deux. Ce sera un beau challenge à relever.
Il y a deux ans, vous étiez élue meilleure gardienne. Si quel aspect avez-vous encore progressé ?
J'ai essayé de travailler beaucoup sur mon jeu au pied, notamment mon pied droit qui a toujours été un peu moins bon que le gauche. Après c'est plus dans la répétition de gammes, dans la vitesse d'exécution. On va voir si cela a payé.
Le haut niveau, ce n'est pas qu'en sélection, c'est aussi ce que l'on fait en club. C'est vraiment important d'avoir tout au long de l'année des matchs où il y a de l'enjeu, de la compétition, pour ne pas se reposer sur ses acquis et ne pas être dans un confort. Des matchs de championnat en D1 sont vraiment hyper importants. C'est une volonté de retrouver la D1. Il vaut mieux que je joue en D1, c'est vraiment important pour moi. Cela me fait plaisir de retrouver la D1, en espérant jouer un maximum. Il va y avoir une concurrence (ndlr : avec Emmeline Mainguy), en espérant qu'elle soit le plus positive possible pour que l'on puisse grandir toutes les deux. Ce sera un beau challenge à relever.
Il y a deux ans, vous étiez élue meilleure gardienne. Si quel aspect avez-vous encore progressé ?
J'ai essayé de travailler beaucoup sur mon jeu au pied, notamment mon pied droit qui a toujours été un peu moins bon que le gauche. Après c'est plus dans la répétition de gammes, dans la vitesse d'exécution. On va voir si cela a payé.
"(les) gardiennes, on est une petite famille"
Comment se passe le travail avec Sandrine Roux, l’entraîneur des gardiennes ?
Elle a une grande expérience autant en tant que joueuse, qu'en tant que coach. Elle a coaché énormément de filles avec des profils différents. Elle apporte beaucoup au niveau technique, mais elle sait aussi comment appréhender les matchs aussi au niveau mental, dans la gestion des émotions, de l'enjeu des matchs. C'est essentiel pour nous gardiennes, on est une petite famille, c'est important que l'on soit soudées.
Et quel est l’objectif dans cette Coupe du Monde ?
Il n'y a qu'un objectif depuis le début et dans toutes les têtes, c'est d'aller soulever le trophée à la fin. On va prendre les matchs après les autres, l'objectif est toujours le même, aller soulever la Coupe. On connait le palmarès de cette équipe de France U20. A notre génération de montrer que c'est elle qui va soulever le trophée
Suivre l’exemple des A en Russie…
C'est un bel exemple. Ils ont vécu une Coupe du Monde, c'est vraiment énorme ce qu'ils ont fait, on va essayer de reproduire le même schéma et d'aller le plus loin possible et de soulever la coupe à la fin. Le coach cherche vraiment à créer une cohésion au sein du groupe. On en avait déjà une belle avant d'arriver et là on est en train de se renforcer. Il faut ce qu'il faut pour que l'on soit unies et soudées. Il y a vraiment une belle cohésion.
Et ensuite pensez-vous à 2019 ?
Cela reste dans un coin de ma tête. Ce serait merveilleux de faire partie des 23 de cette Équipe de France. Il faut déjà rester concentré sur la compétition actuelle avant de penser au reste.
A Ploërmel,
Sébastien Duret
Elle a une grande expérience autant en tant que joueuse, qu'en tant que coach. Elle a coaché énormément de filles avec des profils différents. Elle apporte beaucoup au niveau technique, mais elle sait aussi comment appréhender les matchs aussi au niveau mental, dans la gestion des émotions, de l'enjeu des matchs. C'est essentiel pour nous gardiennes, on est une petite famille, c'est important que l'on soit soudées.
Et quel est l’objectif dans cette Coupe du Monde ?
Il n'y a qu'un objectif depuis le début et dans toutes les têtes, c'est d'aller soulever le trophée à la fin. On va prendre les matchs après les autres, l'objectif est toujours le même, aller soulever la Coupe. On connait le palmarès de cette équipe de France U20. A notre génération de montrer que c'est elle qui va soulever le trophée
Suivre l’exemple des A en Russie…
C'est un bel exemple. Ils ont vécu une Coupe du Monde, c'est vraiment énorme ce qu'ils ont fait, on va essayer de reproduire le même schéma et d'aller le plus loin possible et de soulever la coupe à la fin. Le coach cherche vraiment à créer une cohésion au sein du groupe. On en avait déjà une belle avant d'arriver et là on est en train de se renforcer. Il faut ce qu'il faut pour que l'on soit unies et soudées. Il y a vraiment une belle cohésion.
Et ensuite pensez-vous à 2019 ?
Cela reste dans un coin de ma tête. Ce serait merveilleux de faire partie des 23 de cette Équipe de France. Il faut déjà rester concentré sur la compétition actuelle avant de penser au reste.
A Ploërmel,
Sébastien Duret
Son analyse du premier match
On a la victoire. Il y a des points à améliorer, on va travailler encore en espérant faire mieux le match prochain. On gagne 3-0 rapidement, il y a peut-être une baisse de concentration pendant tout un match. Ça n’a pas été le cas pendant 90 minutes. Prendre un but fait partie du poste mais j’espère ne pas en prendre le prochain match.