Ce samedi au Stade Léo Lagrange, l'ASJ Soyaux fête les 50 ans d'existence du football féminin au sein du club charentais.
Pour cela, l'Amicale des Anciennes Joueuses du Foot Féminin de Soyaux (AAJFFS) organise une après-midi festive au Stade Léo Lagrange. Matchs de gala, jeux d'extérieur, exposition photos, séance de dédicaces, buvette sont proposés librement. L'occasion aussi aux nombreuses joueuses qui ont fait l'histoire du club de se retrouver ainsi que les anciens dirigeants pour faire partager leurs nombreux souvenirs.
Un peu d'histoire
Située au Sud Est, la commune de Soyaux est connu pour son équipe de rugby qui a côtoyé le plus haut niveau de 1938 à 1972 mais aussi son équipe féminine de football qui compte 40 saisons en D1 féminine. Un record ! Le club charentais compte à son palmarès un titre de champion de France décroché en 1984 et quatre finales perdues dans les années 80.
L’Association Sportive de Soyaux, alors exclusivement masculin, crée en 1968 une section féminine qui va les premières années participer à des tournois et événements festifs alors que les compétitions n'existent pas encore. Claude Fort, alors joueur du club, fait partie de ces personnes historiques du club, qui ont apporté leur pierre à l'édifice. "J'ai rapidement trouvé des filles très motivées. A l'origine, le côté minoritaire de cette pratique m'avait semblé un défi passionnant à relever. Il l’a été !" déclare celui qui est toujours fidèle à son club de cœur.
Le premier match officiel se déroule le 20 mars 1971 au stade Chanzy d'Angoulême. Puis l'équipe prend part au sein de la Ligue du Centre Ouest au championnat régional, alors dominé par Limoges FC, avant de décrocher en 1976 sa place dans le championnat de France créé en 1974. Autour d'une génération prometteuse (Constantin, Chapuzet, Bailly), l'équipe va atteindre une première finale du championnat en 1980 perdue par face à Reims. Installé dans le top 4 français, les féminines font de l'ombre à leurs homologues masculins.
L’Association Sportive de Soyaux, alors exclusivement masculin, crée en 1968 une section féminine qui va les premières années participer à des tournois et événements festifs alors que les compétitions n'existent pas encore. Claude Fort, alors joueur du club, fait partie de ces personnes historiques du club, qui ont apporté leur pierre à l'édifice. "J'ai rapidement trouvé des filles très motivées. A l'origine, le côté minoritaire de cette pratique m'avait semblé un défi passionnant à relever. Il l’a été !" déclare celui qui est toujours fidèle à son club de cœur.
Le premier match officiel se déroule le 20 mars 1971 au stade Chanzy d'Angoulême. Puis l'équipe prend part au sein de la Ligue du Centre Ouest au championnat régional, alors dominé par Limoges FC, avant de décrocher en 1976 sa place dans le championnat de France créé en 1974. Autour d'une génération prometteuse (Constantin, Chapuzet, Bailly), l'équipe va atteindre une première finale du championnat en 1980 perdue par face à Reims. Installé dans le top 4 français, les féminines font de l'ombre à leurs homologues masculins.
Champion de France 1984
En 1982, la section féminine de l’AS Soyaux est supprimée du club suite à la décision de l'Assemblée Génrale mais cela n'altère en rien la volonté des dirigeants et de la cinquantaine de joueuses qui réapparaissent sous le nom de l’ASJ Soyaux (Association Sportive Jeunesse de Soyaux). L'ASJ Soyaux accède d'ailleurs au Graal en 1984 en faisant tomber la VGA Saint-Maur (1-0, à Sully-sur-Loire). L'équipe entraînée par Claude Fort compte alors dans ses rangs Santiago, Paulhac, Mercadier, Rimbault, Constantin, Baudry, Delbecque ou encore Bailly. Ces fastes années 80 amènent le club à être finaliste à trois autres reprises (1986, 1987, 1989). La dernière finale perdue aux tirs au but face à Chaffoteaux Sport Saint-Brieuc reste encore dans les mémoires avec le tir au but manqué par "Dédette" à Châteauroux.
Club phare de la Ligue du Centre-Ouest, Soyaux prend un peu de recul au classement dans les années 90 devant l'émergence du FC Lyon, du FCF Juvisy, du FCF Hénin-Beaumont, ou encore de la rivalité avec Saint-Brieuc. Puis dès la fin des années 90 et durant les années 2000, le club s'installe dans le milieu de tableau avant une 10e en 2009, suivie la saison suivante d'une première relégation en D2. Un bref passage d'une saison avec Corinne Diacre passée comme entraîneur et l'équipe retrouve l'élite puis une nouvelle relégation (2012). Finalement, un nouveau passage d'un an et depuis cinq saisons consécutives viennent de s'enchaîner. Souhaitant pérenniser la structure exclusivement féminine au sein de l'élite, le club a vu son budget passé en quelques saisons de 300 000 à 700 000 € grâce à la fidélité et l'attachement local des collectivités et entreprises.
L'occasion pour les 50 ans d'existence de fêter cela ce samedi 23 juin.
Club phare de la Ligue du Centre-Ouest, Soyaux prend un peu de recul au classement dans les années 90 devant l'émergence du FC Lyon, du FCF Juvisy, du FCF Hénin-Beaumont, ou encore de la rivalité avec Saint-Brieuc. Puis dès la fin des années 90 et durant les années 2000, le club s'installe dans le milieu de tableau avant une 10e en 2009, suivie la saison suivante d'une première relégation en D2. Un bref passage d'une saison avec Corinne Diacre passée comme entraîneur et l'équipe retrouve l'élite puis une nouvelle relégation (2012). Finalement, un nouveau passage d'un an et depuis cinq saisons consécutives viennent de s'enchaîner. Souhaitant pérenniser la structure exclusivement féminine au sein de l'élite, le club a vu son budget passé en quelques saisons de 300 000 à 700 000 € grâce à la fidélité et l'attachement local des collectivités et entreprises.
L'occasion pour les 50 ans d'existence de fêter cela ce samedi 23 juin.