L’équipe de France militaire de football féminin s’est rassemblée en stage de préparation et de sélection, du 27 au 31 mai 2018 au CNSD, en vue de défendre leur titre mondial au championnat du monde militaire de Football qui aura lieu du 20 juin au 5 juillet 2018 à Fort Bliss, au Texas (Etats-Unis).
Cédric Voutier, cadre de la Fédération Française de Football (FFF), travaille dans le département des Hautes-Pyrénées et à Clairefontaine, au pôle national de préparation athlétique. Il soutient activement la préparation physique des sportives militaires en vue de leur mondial.
Comment appréhendez-vous votre mission ?
Cédric Voutier : « C’est un honneur d’être le préparateur physique de l’équipe et de soutenir la sélection France. Dans une carrière d’entraîneur, ce type d’opportunité est à saisir car riche d’enseignement : chacun apporte son expertise. Il s’agira de ma 1ère compétition militaire mais pas internationale car j’étais l’adjoint de Philippe Bergeroo aux Jeux Olympiques de Rio avec l’équipe de France A.
Quel est l’enjeu de ce regroupement ?
La priorité de ce stage d’une semaine a été de régénérer les filles car c’est la fin de saison et la majorité jouent le maintien ce weekend. Il s’agit aussi de créer la cohésion de groupe au travers des entraînements et d’ateliers. On cherche toujours à faire passer les valeurs du Football : le respect des adversaires, le plaisir du jeu et le challenge de la compétition, la confiance et la solidarité dans l’équipe. Nous leur avons présenté le projet de jeu, on va tout mettre en place pour gagner. On joue sur le stade synthétique car le championnat se déroulera sur ce type de sol et c’est important de s’entraîner dans le même contexte. Je découvre le CNSD, cela me fait penser à l’INSEP, les infrastructures sont idéales pour fonctionner au mieux, les filles sont dans les meilleures conditions.
Comment appréhendez-vous votre mission ?
Cédric Voutier : « C’est un honneur d’être le préparateur physique de l’équipe et de soutenir la sélection France. Dans une carrière d’entraîneur, ce type d’opportunité est à saisir car riche d’enseignement : chacun apporte son expertise. Il s’agira de ma 1ère compétition militaire mais pas internationale car j’étais l’adjoint de Philippe Bergeroo aux Jeux Olympiques de Rio avec l’équipe de France A.
Quel est l’enjeu de ce regroupement ?
La priorité de ce stage d’une semaine a été de régénérer les filles car c’est la fin de saison et la majorité jouent le maintien ce weekend. Il s’agit aussi de créer la cohésion de groupe au travers des entraînements et d’ateliers. On cherche toujours à faire passer les valeurs du Football : le respect des adversaires, le plaisir du jeu et le challenge de la compétition, la confiance et la solidarité dans l’équipe. Nous leur avons présenté le projet de jeu, on va tout mettre en place pour gagner. On joue sur le stade synthétique car le championnat se déroulera sur ce type de sol et c’est important de s’entraîner dans le même contexte. Je découvre le CNSD, cela me fait penser à l’INSEP, les infrastructures sont idéales pour fonctionner au mieux, les filles sont dans les meilleures conditions.
Qu’est-ce qui attend l’équipe ensuite ?
On a 24 joueuses aujourd’hui, on va devoir se séparer de trois d’entre elles à l’issue du stage. Au mondial militaire, l’équipe France sera constituée de 21 joueuses, des cadres et du soutien médical du service de santé des armées. On se retrouvera en juin pour une 2ème partie de stage où on va continuer à monter en puissance tactiquement avant de s’envoler vers les Etats-Unis pour effectuer nos 4 matchs de poules face à l’Allemagne, le Brésil, le Cameroun et le Bahreïn. Le niveau monte en puissance à chaque compétition, il y aura forcément des inconnus parmi les 10 équipes engagées. On va bien se préparer et on va aller défendre notre titre, sans stress, on espère enchaîner un doublé historique et porter au plus haut les couleurs de la France à l’international.
On a 24 joueuses aujourd’hui, on va devoir se séparer de trois d’entre elles à l’issue du stage. Au mondial militaire, l’équipe France sera constituée de 21 joueuses, des cadres et du soutien médical du service de santé des armées. On se retrouvera en juin pour une 2ème partie de stage où on va continuer à monter en puissance tactiquement avant de s’envoler vers les Etats-Unis pour effectuer nos 4 matchs de poules face à l’Allemagne, le Brésil, le Cameroun et le Bahreïn. Le niveau monte en puissance à chaque compétition, il y aura forcément des inconnus parmi les 10 équipes engagées. On va bien se préparer et on va aller défendre notre titre, sans stress, on espère enchaîner un doublé historique et porter au plus haut les couleurs de la France à l’international.
Océane Ollivier
Océane, 23 ans, gendarme au sein de la Garde Républicaine. Elle a débuté le football à 14 ans, a joué en D1 et a fait partie de l’équipe de France B.
Peux-tu revenir sur ton parcours sportif ?
Gendarme Océane : Je joue arrière-central. J’ai d’abord évolué avec les garçons à l’A.S. PABU, puis à Saint-Brieuc et à Guingamp, puis j’ai fait un passage à La Roche-sur-Yon et actuellement je suis au Racing Club de Saint-Denis (DH). J’ai deux entraînements par semaine, ce qui me permet d’allier ma passion pour le football et mon métier au service de mon pays.
Comment as-tu vécu ce stage au CNSD ?
C’est la 1ère fois que je viens au CNSD, c’est une belle découverte car c’est un très beau complexe sportif. Les entraînements étaient axés sur la découverte du profil de chaque joueuse, sur le jeu collectif, les activités cohésion, la musculation et nous avons expérimenté les techniques d’optimisation du potentiel (TOP) pour optimiser notre préparation et récupération mentale, techniques utilisées par les militaires : la force du mental est essentielle aussi dans le sport. J’ai eu la chance de côtoyer une gendarme officiant en brigade et une pompier de l’armée de l’Air, des réservistes, on apprend beaucoup les unes des autres. Nous partageons la même passion et le même métier de militaire.
Quels sont tes objectifs ? Des messages à faire passer ?
Je souhaite tout d’abord me qualifier pour jouer le mondial militaire, mon deuxième objectif est d’aider à faire monter en D2 mon équipe du Racing Club de Saint-Denis. Je veux remercier tous ceux qui me soutiennent et notamment la Garde Républicaine pour me laisser pratiquer ma passion et me libérer pour ces stages. Le sport aide à la reconstruction, j’ai eu beaucoup d’entorses à la cheville avec rééducation, kiné, ostéopathe : je pense aux blessés des Armées et de la Gendarmerie qui sont dans un parcours de reconstruction par le sport et je tiens à leur témoigner tout mon soutien.
Peux-tu revenir sur ton parcours sportif ?
Gendarme Océane : Je joue arrière-central. J’ai d’abord évolué avec les garçons à l’A.S. PABU, puis à Saint-Brieuc et à Guingamp, puis j’ai fait un passage à La Roche-sur-Yon et actuellement je suis au Racing Club de Saint-Denis (DH). J’ai deux entraînements par semaine, ce qui me permet d’allier ma passion pour le football et mon métier au service de mon pays.
Comment as-tu vécu ce stage au CNSD ?
C’est la 1ère fois que je viens au CNSD, c’est une belle découverte car c’est un très beau complexe sportif. Les entraînements étaient axés sur la découverte du profil de chaque joueuse, sur le jeu collectif, les activités cohésion, la musculation et nous avons expérimenté les techniques d’optimisation du potentiel (TOP) pour optimiser notre préparation et récupération mentale, techniques utilisées par les militaires : la force du mental est essentielle aussi dans le sport. J’ai eu la chance de côtoyer une gendarme officiant en brigade et une pompier de l’armée de l’Air, des réservistes, on apprend beaucoup les unes des autres. Nous partageons la même passion et le même métier de militaire.
Quels sont tes objectifs ? Des messages à faire passer ?
Je souhaite tout d’abord me qualifier pour jouer le mondial militaire, mon deuxième objectif est d’aider à faire monter en D2 mon équipe du Racing Club de Saint-Denis. Je veux remercier tous ceux qui me soutiennent et notamment la Garde Républicaine pour me laisser pratiquer ma passion et me libérer pour ces stages. Le sport aide à la reconstruction, j’ai eu beaucoup d’entorses à la cheville avec rééducation, kiné, ostéopathe : je pense aux blessés des Armées et de la Gendarmerie qui sont dans un parcours de reconstruction par le sport et je tiens à leur témoigner tout mon soutien.