Défaite suite à la séance des tirs au but lors des deux dernières finales, l'Espagne a cette fois pris sa revanche face à l'Allemagne, battue 0-2 sur un doublé d'Eva Maria Navarro. Sacrée pour la dernière fois en 2015 face à la Suisse, l'Espagne remporte ainsi son quatrième titre dans la compétition, et revient à deux longueurs de son adversaire du jour.
Un premier acte vivant mais sans but
Entre les deux meilleures équipes européennes de la catégorie, pas de round d'obeservation. L'Espagne comme l'Allemagne cherchaient à porter rapidement le danger sur le but adverse, et c'est l'Allemagne qui allumait la première brindille avec Shekiera Martinez, qui faisait la différence dans le couloir droit, et centrait dans la surface pour Gia Corley, qui manquait son contrôle en l'air et ne mettait pas en danger Catalina Coll (5'). L'Espagne répliquait avec une incursion dans la surface, aet un mauvais dégagement allemand qui faisait passait un frisson dans la défense de la Mannschaft, sans conséquence (7'). L'Allemagne se montrait plus dangereuse, avec Martinez, Ivana Fuso sur coup franc (9'), une frappe de Corley bien captée (16'), ou encore une tête de Greta Stegemman sur corner, alors que Coll avait manqué sa sortie (18'). De l'autre côté, il fallait une Wiebke Willebrandt attentive pour éviter une possible ouverture du score espagnole (12').
Après vingt premières minutes vivantes, le rythme retombait un peu, les défenses prenant le pas sur les attaques. Mais la fin de la première période voyait l'Allemagne tenter à nouveau. Martinez, de l'arrière de la tête sur un coup franc axial (36'), ou une frappe de Leonie Köster en puissance dans l'axe, qui obligeait Coll à une belle parade (38'), tentaient de faire la différence avant la pause, en vain. Les deux équipes regagnaient les vestiaires dos à dos, après un premier acte somme toute équilibré, malgré une présence plus remarquée de l'attaque de la Mannschaft.
Entre les deux meilleures équipes européennes de la catégorie, pas de round d'obeservation. L'Espagne comme l'Allemagne cherchaient à porter rapidement le danger sur le but adverse, et c'est l'Allemagne qui allumait la première brindille avec Shekiera Martinez, qui faisait la différence dans le couloir droit, et centrait dans la surface pour Gia Corley, qui manquait son contrôle en l'air et ne mettait pas en danger Catalina Coll (5'). L'Espagne répliquait avec une incursion dans la surface, aet un mauvais dégagement allemand qui faisait passait un frisson dans la défense de la Mannschaft, sans conséquence (7'). L'Allemagne se montrait plus dangereuse, avec Martinez, Ivana Fuso sur coup franc (9'), une frappe de Corley bien captée (16'), ou encore une tête de Greta Stegemman sur corner, alors que Coll avait manqué sa sortie (18'). De l'autre côté, il fallait une Wiebke Willebrandt attentive pour éviter une possible ouverture du score espagnole (12').
Après vingt premières minutes vivantes, le rythme retombait un peu, les défenses prenant le pas sur les attaques. Mais la fin de la première période voyait l'Allemagne tenter à nouveau. Martinez, de l'arrière de la tête sur un coup franc axial (36'), ou une frappe de Leonie Köster en puissance dans l'axe, qui obligeait Coll à une belle parade (38'), tentaient de faire la différence avant la pause, en vain. Les deux équipes regagnaient les vestiaires dos à dos, après un premier acte somme toute équilibré, malgré une présence plus remarquée de l'attaque de la Mannschaft.
Eva Maria Navarro fait la différence
Le jeu n'avait repris que depuis cinq minutes en seconde période, quand l'Espagne marquait son premier but en finale depuis 2015. Déjà présente en finale l'année dernière, décisive en demi-finale contre la Finlande, Eva Maria Navarro ouvrait le score, bien servie dans l'intervalle par Paula Arana, Julia Pollak en retard pour combler la montée de sa défenseure axiale Emilie Bernardt. En position idéale Navarro trompait Willebrandt, sortie à sa rencontre, sans souci (45'). Alors que la maîtrise technique espagnole se faisait de plus en plus sentir suite au but, et que l'Allemagne confondait parfois vitesse et précipitation pour revenir au score, la défense espagnole se montrait très solide pour étouffer l'attaque allemande, qui en avait passé 8 trois jours plus à l'Angleterre.
Les joueuses de la Mannschaft, notamment défensives, jouaient de plus en plus, prenant des risques. Salma Paralluelo Ayingono, qui récupérait le ballon dans les pieds d'Anna Aehling, n'en profitait pas (73'). Mais Navarro, si. Elle devançait Pollak à 35 mètres des buts, puis éliminait Bernhardt venue à sa rencontre, et Pollak à nouveau, pour marquer le deuxième but de la rencontre, en reculant, des 16m, dans la lucarne de Willebrandt (75'). Si l'Allemagne poussait, de façon maladroite, c'est l'Espagne qui se montrait la plus dangereuse en fin de match, face à une défense désorganisée. Navarro, encore elle, faisait la différence dans le couloir droit pour servir Bruna Vilamala, mais Aehling effectuait un retour in extremis (80'). L'entrante espagnole, d'une frappe des 25m, obligeait Willebrandt à se détendre une dernière fois dans la partie (80+2').
Après deux finales consécutives perdues, l'Espagne, grâce à sa leader offensive Eva Maria Navarro (auteure des trois buts de l'Espagne en phase finale), récupère un titre qui lui échappait depuis 2015. De bon augure avant la Coupe du monde, pour laquelle la buteuse Claudia Pina devrait être de retour. Trois fois sur le podium (2010, 2014, 2016), l'Espagne voudra devenir le deuxième pays non-asiatique à remporter la couronne mondiale, après la France en 2012. L'Allemagne de son côté s'est heurtée à une défense impeccable, malgré les sorties manquées de Coll sur corner, et tentera d'accrocher un second podium à son palmarès mondial après 2008.
Les joueuses de la Mannschaft, notamment défensives, jouaient de plus en plus, prenant des risques. Salma Paralluelo Ayingono, qui récupérait le ballon dans les pieds d'Anna Aehling, n'en profitait pas (73'). Mais Navarro, si. Elle devançait Pollak à 35 mètres des buts, puis éliminait Bernhardt venue à sa rencontre, et Pollak à nouveau, pour marquer le deuxième but de la rencontre, en reculant, des 16m, dans la lucarne de Willebrandt (75'). Si l'Allemagne poussait, de façon maladroite, c'est l'Espagne qui se montrait la plus dangereuse en fin de match, face à une défense désorganisée. Navarro, encore elle, faisait la différence dans le couloir droit pour servir Bruna Vilamala, mais Aehling effectuait un retour in extremis (80'). L'entrante espagnole, d'une frappe des 25m, obligeait Willebrandt à se détendre une dernière fois dans la partie (80+2').
Après deux finales consécutives perdues, l'Espagne, grâce à sa leader offensive Eva Maria Navarro (auteure des trois buts de l'Espagne en phase finale), récupère un titre qui lui échappait depuis 2015. De bon augure avant la Coupe du monde, pour laquelle la buteuse Claudia Pina devrait être de retour. Trois fois sur le podium (2010, 2014, 2016), l'Espagne voudra devenir le deuxième pays non-asiatique à remporter la couronne mondiale, après la France en 2012. L'Allemagne de son côté s'est heurtée à une défense impeccable, malgré les sorties manquées de Coll sur corner, et tentera d'accrocher un second podium à son palmarès mondial après 2008.
La Finlande également qualifiée pour la Coupe du monde
Plus tôt dans la journée avait lieu le match pour la troisième place, qualificative pour la Coupe du monde. Défaite par l'Espagne trois jours plus tôt, la Finlande a renversé la situation face à l'Angleterre, qui avait ouvert le score en début de match par l'intermédiaire de Jessica Park (12'). Annika Huhta, en début de seconde période (46'), égalisait, puis Jenni Kantanen (61') offrait la victoire à la Finlande, qui obtient donc sa première qualification pour la Coupe du monde de la catégorie, après avoir disputé son premier Euro. De quoi donner des regrets à l'équipe de France...
A noter que cette prometteuse génération finlandaise est la pierre angulaire d'un plan de développement pluriannuel de la part de la fédération finlandaise (en prenant exemple sur la Suède entre autres), qui désire redonner un second souffle au football féminin dans le pays en disputant notamment les Euros U17 et U19 plus régulièrement. Avec une première qualification pour l'Euro U17, puis une première qualification pour la Coupe du monde de la catégorie, le projet débute bien.
Photos UEFA
A noter que cette prometteuse génération finlandaise est la pierre angulaire d'un plan de développement pluriannuel de la part de la fédération finlandaise (en prenant exemple sur la Suède entre autres), qui désire redonner un second souffle au football féminin dans le pays en disputant notamment les Euros U17 et U19 plus régulièrement. Avec une première qualification pour l'Euro U17, puis une première qualification pour la Coupe du monde de la catégorie, le projet débute bien.
Photos UEFA
Finale
ALLEMAGNE - ESPAGNE : 0-2 (0-0)
Buts : Eva Navarro 46', 73'
Match pour la 3e place
ANGLETERRE - FINLANDE : 1-2 (1-0)
Buts : Jessica Park 12' ; Annika Huhta 46', Jenni Kantanen 61'
ALLEMAGNE - ESPAGNE : 0-2 (0-0)
Buts : Eva Navarro 46', 73'
Match pour la 3e place
ANGLETERRE - FINLANDE : 1-2 (1-0)
Buts : Jessica Park 12' ; Annika Huhta 46', Jenni Kantanen 61'