A une semaine du choc face à Montpellier, mais quelques minutes après un succès facile contre Rodez (5-1), en huitième de finale de la Coupe de France ce dimanche, le coach du PSG Patrice Lair restait mitigé.
Vous avez décroché une qualification assez tranquille ce dimanche en quart de finale de la Coupe de France !
Oui, mais ce qui me dérange c’est le manque de rythme. Cela faisait quinze jours qu’on n’avait pas joués (ndlr : suite au report du match contre Fleury, prévu la semaine dernière mais annulé). En première mi-temps ça a été intéressant, même si on a manqué de maîtrise à mon goût. On a loupé des passes trop simples, on aurait pu être mieux techniquement. On s’est endormi à la mi-temps, mais ce but encaissé d’entrée nous a fait du bien, parce que ça nous a obligé à nous remettre dans le bon sens, et à être appliqués en seconde période, ce qui n’aurait pas forcément été le cas sinon. Et puis après on a fait la différence. Mais c’est logique face à une équipe qui pense surtout à se sauver en championnat.
Le doublé de Jennifer Hermoso confirme sa montée en puissance…
C’est mieux en effet ! Elle est mieux devant le but, dans la récupération aussi… Elle trouve bien sa place ! Avant elle nous faisait vraiment du bien au niveau des phases arrêtées, et maintenant elle nous apporte beaucoup plus dans le jeu. Donc si en plus elle est efficace…
Sur votre deuxième but, sur coup franc, on a vu une belle combinaison, c’est quelque chose de travaillé à l’entraînement ?
Oui, on travaille beaucoup sur les balles arrêtées. Aujourd’hui ça a bien marché, c’est intéressant, mais tout le mérite en revient aux filles, avec une belle qualité de déplacement, de bonnes passes. Au départ on voit le bon décalage de Formiga… Ça montre qu’avec de l’intelligence, des déplacements et une bonne présence devant le but on peut faire des choses intéressantes. Plus que d’envoyer un pétard à 35 mètres par exemple… Il faut continuer là-desssus. L’équipe est à l’écoute, elle travaille, on progresse et on est très régulier depuis la reprise.
Oui, mais ce qui me dérange c’est le manque de rythme. Cela faisait quinze jours qu’on n’avait pas joués (ndlr : suite au report du match contre Fleury, prévu la semaine dernière mais annulé). En première mi-temps ça a été intéressant, même si on a manqué de maîtrise à mon goût. On a loupé des passes trop simples, on aurait pu être mieux techniquement. On s’est endormi à la mi-temps, mais ce but encaissé d’entrée nous a fait du bien, parce que ça nous a obligé à nous remettre dans le bon sens, et à être appliqués en seconde période, ce qui n’aurait pas forcément été le cas sinon. Et puis après on a fait la différence. Mais c’est logique face à une équipe qui pense surtout à se sauver en championnat.
Le doublé de Jennifer Hermoso confirme sa montée en puissance…
C’est mieux en effet ! Elle est mieux devant le but, dans la récupération aussi… Elle trouve bien sa place ! Avant elle nous faisait vraiment du bien au niveau des phases arrêtées, et maintenant elle nous apporte beaucoup plus dans le jeu. Donc si en plus elle est efficace…
Sur votre deuxième but, sur coup franc, on a vu une belle combinaison, c’est quelque chose de travaillé à l’entraînement ?
Oui, on travaille beaucoup sur les balles arrêtées. Aujourd’hui ça a bien marché, c’est intéressant, mais tout le mérite en revient aux filles, avec une belle qualité de déplacement, de bonnes passes. Au départ on voit le bon décalage de Formiga… Ça montre qu’avec de l’intelligence, des déplacements et une bonne présence devant le but on peut faire des choses intéressantes. Plus que d’envoyer un pétard à 35 mètres par exemple… Il faut continuer là-desssus. L’équipe est à l’écoute, elle travaille, on progresse et on est très régulier depuis la reprise.
"On n’ira pas là-bas pour blinder"
Ce succès est probant en vue du match extrêmement important face à Montpellier la semaine prochaine !
Ça va être très compliqué. En plus Formiga, Christiane Endler et Erika prennent l’avion cet après-midi (ndlr : dimanche), pour jouer la Copa América, et puis Grace Geyoro ne sera toujours pas disponible pour Montpellier, tandis que Laure Boulleau est blessée aussi… Ca fait la moitié d’une équipe ! Mais ce n’est pas grave, ce sera peut-être le temps pour moi de tester des jeunes dans des grands matches. Il arrivera ce qu’il arrivera, mais une chose est sûre c’est qu’on n’ira pas là-bas pour blinder. On va jouer parce que ce serait dommage de laisser une fille comme Katoto à 30 mètres devant pour lui envoyer des ovnis… On va jouer avec nos atouts, en espérant que Montpellier soit fatigué, du fait de leur match très difficile cette semaine à Londres (contre Chelsea, en quart de finale de la Ligue des champions, NDLR).
Pour vous, de manière globale, Montpellier est plus puissant en termes d’individualités.
Devant il y a 4 grandes attaquantes, puisqu’il y a Tonazzi qui est revenue, et qu’il y a aussi Gauvin, Blackstenius et Jakobsson… C’est un bel effectif ! Nous on ne va pas se poser de questions, on va y aller gonflés à bloc. C’est à eux de nous battre, un match nul nous suffit mais je préfère jouer la victoire.
A côté de ça, la Coupe de France reste aussi un gros objectif puisque vous êtes à trois matches d’un trophée, ardemment désiré par tout le club…
Il nous reste du chemin encore… On va à Saint Etienne, qui fait une bonne saison en D2, ça peut être compliqué. Mais bon ce serait dommage de se faire sortir par une équipe de deuxième division en ayant écarté des équipes de D1 jusqu’ici. Après en demi-finale ça se jouera à rien… D’après mon expérience il y a une équipe qui est à peu près sûre d’y être (sourire), mais il faudra voir notre tirage. Mais que ce soit Lyon ou Montpellier, si on les reçoit ici je n’ai pas peur. Comme l’année dernière, je sens qu’ici au Camp des Loges il y a quelque chose, on a un beau public et on est capable de se sublimer ! Mais on est aussi capable de se trouer, comme on l’a vu en deuxième mi-temps. C’est ça notre équipe, c’est ça le danger. On peut faire des choses extraordinaires, comme cette combinaison sur coup franc, et on peut laisser une équipe marquer sur l’engagement… Mais c’est à moi de trouver l’équilibre !
Propos recueillis par Vincent Roussel
Ça va être très compliqué. En plus Formiga, Christiane Endler et Erika prennent l’avion cet après-midi (ndlr : dimanche), pour jouer la Copa América, et puis Grace Geyoro ne sera toujours pas disponible pour Montpellier, tandis que Laure Boulleau est blessée aussi… Ca fait la moitié d’une équipe ! Mais ce n’est pas grave, ce sera peut-être le temps pour moi de tester des jeunes dans des grands matches. Il arrivera ce qu’il arrivera, mais une chose est sûre c’est qu’on n’ira pas là-bas pour blinder. On va jouer parce que ce serait dommage de laisser une fille comme Katoto à 30 mètres devant pour lui envoyer des ovnis… On va jouer avec nos atouts, en espérant que Montpellier soit fatigué, du fait de leur match très difficile cette semaine à Londres (contre Chelsea, en quart de finale de la Ligue des champions, NDLR).
Pour vous, de manière globale, Montpellier est plus puissant en termes d’individualités.
Devant il y a 4 grandes attaquantes, puisqu’il y a Tonazzi qui est revenue, et qu’il y a aussi Gauvin, Blackstenius et Jakobsson… C’est un bel effectif ! Nous on ne va pas se poser de questions, on va y aller gonflés à bloc. C’est à eux de nous battre, un match nul nous suffit mais je préfère jouer la victoire.
A côté de ça, la Coupe de France reste aussi un gros objectif puisque vous êtes à trois matches d’un trophée, ardemment désiré par tout le club…
Il nous reste du chemin encore… On va à Saint Etienne, qui fait une bonne saison en D2, ça peut être compliqué. Mais bon ce serait dommage de se faire sortir par une équipe de deuxième division en ayant écarté des équipes de D1 jusqu’ici. Après en demi-finale ça se jouera à rien… D’après mon expérience il y a une équipe qui est à peu près sûre d’y être (sourire), mais il faudra voir notre tirage. Mais que ce soit Lyon ou Montpellier, si on les reçoit ici je n’ai pas peur. Comme l’année dernière, je sens qu’ici au Camp des Loges il y a quelque chose, on a un beau public et on est capable de se sublimer ! Mais on est aussi capable de se trouer, comme on l’a vu en deuxième mi-temps. C’est ça notre équipe, c’est ça le danger. On peut faire des choses extraordinaires, comme cette combinaison sur coup franc, et on peut laisser une équipe marquer sur l’engagement… Mais c’est à moi de trouver l’équilibre !
Propos recueillis par Vincent Roussel