La troisième édition de la SheBelieves Cup va débuter ce 1er mars, avec toujours le même casting. L'Allemagne, l'Angleterre et la France seront donc de nouveau aux États-Unis cette première semaine de mars pour affronter le pays-hôte dans un tournoi qui n'aura peut-être jamais été aussi amical étant donné l'absence de compétition majeure cette année. Présentation.
Après les États-Unis en 2016 et la France en 2017, qui remportera la SheBelieves Cup cette année ? Les paris sont ouverts, et l'issue du tournoi s'annonce indécise. La France va défendre son titre avec un groupe plutôt inexpérimenté, et aura comme ses trois adversaires la volonté de se servir de ce tournoi et de l'opposition relevée pour avancer dans la composition de son groupe pour la Coupe du monde l'année prochaine. L'équipe comportant le plus de joueuses expérimentées, l'Angleterre, sera elle emmenée par un nouveau sélectionneur, qui connaîtra donc un beau -mais amical- baptême du feu. Présentation de l'équipe de France et de ses adversaires.
Le groupe des Bleues
Pour sa troisième participation au tournoi, les Bleues ne partiront pas dans l'inconnu puisque quinze d'entre elles (sur vingt-trois) étaient déjà présentes à au moins une des deux précédentes éditions. Parmi ces quinze, plusieurs n'ont pas joué avec les Bleues depuis que Corinne Diacre a pris ses fonctions : les Parisiennes Aissatou Tounkara, de retour de blessure, Gaëtane Thiney, et Eve Périsset, déjà appelée sans jouer, et la Montpelliéraine Marie-Charlotte Léger, entrée en cours de jeu en fin de match contre l'Italie. Marion Torrent quant à elle, présente en 2016, n'avait pas joué mais dispose du deuxième plus gros temps de jeu en équipe de France depuis septembre dernier, date de sa première sélection.
C'est un groupe plutôt inexpérimenté qui se rend aux États-Unis, puisque douze joueuses comptent moins de dix sélections, et quinze n'ont pas atteint la barre des vingt caps. À titre de comparaison, sept Bleues comptaient moins de vingt sélections lors de la précédente édition. Du côté des « centenaires » en revanche, le rapport est inverse puisqu'elles sont quatre cette année avec le retour de Gaëtane Thiney, contre huit en 2017.
Au niveau des gardiennes, le trio Sarah Bouhaddi, Méline Gérard et Laëtitia Philippe avait pris part aux deux précédentes éditions, mais cette année, seule la première nommée sera présente aux États-Unis, épaulée par Karima Benameur, et Solène Durand, qui ne compte aucune sélection avec les A.
En défense, exceptée l'absence de Wendie Renard toujours en phase de reprise, la sélection ne propose pas de surprise. La polyvalente Estelle Cascarino est de nouveau présente, et Périsset et Tounkara font leur retour en Bleue, la seconde de retour de blessure.
Au milieu de terrain, Maëva Clémaron, appelée mais forfait lors du dernier rassemblement, sera bien présente cette fois-ci et pourrait connaître sa première sélection en équipe de France. À ses côtés, la « nouveauté » est le retour de Gaëtane Thiney, appelée pour la première fois par Corinne Diacre, alors que personne n'a réussi à s'imposer au poste de meneuse de jeu.
En attaque enfin, toutes les joueuses appelées sont déjà capées, et ce sera l'occasion pour certaines, intermittentes de l'équipe de France, de montrer qu'elles méritent leur place dans le groupe, dans un secteur qui reste ouvert et au sein duquel des joueuses telles que Delphine Cascarino et Claire Lavogez, de retour de blessure et en forme sont absentes (avec l'équipe de France B) mais devraient rapidement être de retour.
Les quinze joueuses présentes lors des précédentes éditions : Sarah Bouhaddi (2016, 2017), Laura Georges (2016, 2017), Amel Majri (2016, 2017), Griedge Mbock (2016, 2017), Kadidiatou Diani (2016, 2017), Eugénie Le Sommer (2016, 2017), Sakina Karchaoui (2017), Ève Périsset, (2017), Aissatou Tounkara (2017), Grace Geyoro, (2017), Amandine Henry (2017), Gaëtane Thiney (2017), Viviane Asseyi (2016), Marie-Charlotte Léger (2016), Marion Torrent (2016).
Les huit néophytes : Karima Benameur, Solène Durand, Estelle Cascarino, Maëva Clémaron, Aminata Diallo, Valérie Gauvin, Faustine Robert, Ouleye Sarr.
C'est un groupe plutôt inexpérimenté qui se rend aux États-Unis, puisque douze joueuses comptent moins de dix sélections, et quinze n'ont pas atteint la barre des vingt caps. À titre de comparaison, sept Bleues comptaient moins de vingt sélections lors de la précédente édition. Du côté des « centenaires » en revanche, le rapport est inverse puisqu'elles sont quatre cette année avec le retour de Gaëtane Thiney, contre huit en 2017.
Au niveau des gardiennes, le trio Sarah Bouhaddi, Méline Gérard et Laëtitia Philippe avait pris part aux deux précédentes éditions, mais cette année, seule la première nommée sera présente aux États-Unis, épaulée par Karima Benameur, et Solène Durand, qui ne compte aucune sélection avec les A.
En défense, exceptée l'absence de Wendie Renard toujours en phase de reprise, la sélection ne propose pas de surprise. La polyvalente Estelle Cascarino est de nouveau présente, et Périsset et Tounkara font leur retour en Bleue, la seconde de retour de blessure.
Au milieu de terrain, Maëva Clémaron, appelée mais forfait lors du dernier rassemblement, sera bien présente cette fois-ci et pourrait connaître sa première sélection en équipe de France. À ses côtés, la « nouveauté » est le retour de Gaëtane Thiney, appelée pour la première fois par Corinne Diacre, alors que personne n'a réussi à s'imposer au poste de meneuse de jeu.
En attaque enfin, toutes les joueuses appelées sont déjà capées, et ce sera l'occasion pour certaines, intermittentes de l'équipe de France, de montrer qu'elles méritent leur place dans le groupe, dans un secteur qui reste ouvert et au sein duquel des joueuses telles que Delphine Cascarino et Claire Lavogez, de retour de blessure et en forme sont absentes (avec l'équipe de France B) mais devraient rapidement être de retour.
Les quinze joueuses présentes lors des précédentes éditions : Sarah Bouhaddi (2016, 2017), Laura Georges (2016, 2017), Amel Majri (2016, 2017), Griedge Mbock (2016, 2017), Kadidiatou Diani (2016, 2017), Eugénie Le Sommer (2016, 2017), Sakina Karchaoui (2017), Ève Périsset, (2017), Aissatou Tounkara (2017), Grace Geyoro, (2017), Amandine Henry (2017), Gaëtane Thiney (2017), Viviane Asseyi (2016), Marie-Charlotte Léger (2016), Marion Torrent (2016).
Les huit néophytes : Karima Benameur, Solène Durand, Estelle Cascarino, Maëva Clémaron, Aminata Diallo, Valérie Gauvin, Faustine Robert, Ouleye Sarr.
Après Hyde et Jekyll, quel visage pour la France ?
L'équipe de France a connu deux premières éditions très contrastées (avec deux sélectionneurs différents), puisqu'elle a terminé dernière en 2016 sans marquer le moindre but ni remporter la moindre victoire avec Philippe Bergeroo, et a remporté la dernière édition en battant au passage les États-Unis 3-0 et l'Angleterre sous la direction d'Olivier Echouafni. Le point commun entre les deux premières éditions aura été la défense, plutôt solide avec trois buts encaissés seulement (un par pays) en six rencontres face à certaines des meilleures attaques au monde.
Cette année, aucune des quatre équipes n'est en phase de préparation pour une grande compétition internationale, puisque l'Allemagne et l'Angleterre disputent les qualifications pour la Coupe du monde et sont favoris de leur groupe, alors que les États-Unis disputeront plus tard dans l'année un tournoi de qualification qui devrait une nouvelle fois être une formalité. Pour l'équipe de France en revanche, il lui faudra réussir à être compétitive tout en permettant à Corinne Diacre de continuer à faire largement tourner son groupe et continuer sa revue d'effectif (31 joueuses ont eu du temps de jeu depuis septembre).
Si conserver le titre acquis l'année dernière est un objectif naturel, ce n'est ni le seul, ni même le plus important pour les Bleues. En dehors du fait que des résultats très différents lors des deux précédentes éditions ont abouti à des résultats identiques lors des grandes compétition qui ont suivi, à savoir une élimination en quart de finale des Jeux olympiques et de l'Euro -ne présageant donc pas des résultats futurs de l'équipe-, ce tournoi doit être considéré tout simplement comme une simple marche de plus vers la construction d'un groupe en vue de la Coupe du monde.
Comme évoqué précédemment, Corinne Diacre n'a pas hésité à faire appel à de nombreuses joueuses ayant une faible expérience du très haut niveau international pour affronter trois équipes parmi les meilleures au monde, qui occupent d'ailleurs les trois places du podium du dernier classement FIFA. Pour nombre d'entre elles, l'enjeu sera de marquer les esprits et gagner ou asseoir leur place dans le groupe en plus d'aider l'équipe à remporter les trois rencontres qui l'attendent. L'équipe de France se doit d'être compétitive, et faire un pas dans la bonne direction, elle qui reste sur trois matches sans victoire, parmi lesquels une défaite cinglante face à l'Allemagne (0-4).
Cette année, aucune des quatre équipes n'est en phase de préparation pour une grande compétition internationale, puisque l'Allemagne et l'Angleterre disputent les qualifications pour la Coupe du monde et sont favoris de leur groupe, alors que les États-Unis disputeront plus tard dans l'année un tournoi de qualification qui devrait une nouvelle fois être une formalité. Pour l'équipe de France en revanche, il lui faudra réussir à être compétitive tout en permettant à Corinne Diacre de continuer à faire largement tourner son groupe et continuer sa revue d'effectif (31 joueuses ont eu du temps de jeu depuis septembre).
Si conserver le titre acquis l'année dernière est un objectif naturel, ce n'est ni le seul, ni même le plus important pour les Bleues. En dehors du fait que des résultats très différents lors des deux précédentes éditions ont abouti à des résultats identiques lors des grandes compétition qui ont suivi, à savoir une élimination en quart de finale des Jeux olympiques et de l'Euro -ne présageant donc pas des résultats futurs de l'équipe-, ce tournoi doit être considéré tout simplement comme une simple marche de plus vers la construction d'un groupe en vue de la Coupe du monde.
Comme évoqué précédemment, Corinne Diacre n'a pas hésité à faire appel à de nombreuses joueuses ayant une faible expérience du très haut niveau international pour affronter trois équipes parmi les meilleures au monde, qui occupent d'ailleurs les trois places du podium du dernier classement FIFA. Pour nombre d'entre elles, l'enjeu sera de marquer les esprits et gagner ou asseoir leur place dans le groupe en plus d'aider l'équipe à remporter les trois rencontres qui l'attendent. L'équipe de France se doit d'être compétitive, et faire un pas dans la bonne direction, elle qui reste sur trois matches sans victoire, parmi lesquels une défaite cinglante face à l'Allemagne (0-4).
L'Allemagne
Pour cette troisième édition de la SheBelieves Cup, Steffi Jones a offert une sélection sans grande surprise, faisant confiance notamment à plusieurs joueuses qu'elle a fait débuter en sélection. On notera toutefois le retour en sélection de Lena Goessling, ainsi que l'appel des jeunes Carina Schlüter et Sharon Beck, qui ne comptent aucune sélection. Si la Mannschaft a récemment largement battu la France, elle a également subi un revers historique face à l'Islande (2-3) en match qualificatif pour la Coupe du monde. Steffi Jones a commencé la construction de son groupe après les Jeux olympiques mais continue à faire des essais. Comme l'Angleterre, l'objectif de l'Allemagne sera d'accrocher une première fois la SheBelieves Cup à son palmarès, même si celle-ci comporte de nombreux titres autrement plus importants. La capitaine et joueuse de Lyon Dzsenifer Marozsan, la seule à évoluer hors de Bundesliga pour l'instant, sera bien sûr de la partie pour emmener son équipe.
L'Angleterre
Les Lionesses ont connu plusieurs mois compliqués dans le sillage du limogeage de son sélectionneur Mark Sampson. Celui-ci a récemment été remplacé par l'ancien international Phil Neville qui va donc faire ses premiers pas face à une opposition de prestige. Il sera épaulé par Casey Stoney, joueuse de grand talent et grande expérience, qui a disputé ce mercredi son dernier match avec Liverpool. La SheBelieves Cup va donc être un premier test d'envergure pour le nouveau sélectionneur, qui a décidé de s'appuyer sur un groupe qui a fait ses preuves, puisque 18 joueuses ayant participé à l'Euro seront de la partie. Il n'a pas hésité à rappeler en sélection la sous-estimée Anita Asante, longtemps exilée en Suède et boudée par les Lionesses, et de retour en Angleterre à Chelsea. Quatre joueuses vont également faire leurs débuts en sélection, la jeune défenseure d'Everton Gabby George, la Blues Hannah Blundell, ainsi que deux joueuses de Manchester City, attendues, Keira Walsh et Melissa Lawley.
Les Etats-Unis
« Désoeuvrée » depuis la fin anticipée des Jeux olympiques avec deux années sans compétition majeure, Jill Ellis a déjà appelé beaucoup de nouvelles joueuses et n'a pas hésité encore une fois à convoquer des joueuses sortant de l'université ou qui y sont encore. C'est l'équipe avec le plus de joueuses inexpérimentées à ce niveau après l'équipe de France (sur un groupe de 26 joueuses), avec quatorze joueuses comptant moins de 20 sélections (neuf à moins de dix). Pays hôte du tournoi, les États-Unis chercheront à soulever à nouveau la coupe après son titre de 2016. La défaite face à la France et la perte consécutive du titre l'année était mal passée au pays, mais Jill Ellis n'a pas dévié de son objectif -le Mondial- et de sa propension à appeler de nombreuses joueuses malgré la pression du résultat qui accompagne son travail.
LE PROGRAMME 2018
Jeudi 1er mars 2018
Angleterre - France, à Columbus (Mapfre Stadium) : 16h00* (22h françaises)
Etats-Unis - Allemagne, à Columbus (Mapfre Stadium) : 19h00* (1h française)
Dimanche 4 mars 2018
Etats-Unis - France, à Harrison (Red Bull Arena) : 12H00* (18h françaises)
Allemagne - Angleterre, à Harrison (Red Bull Arena) : 15h00* (21h françaises)
Mercredi 7 mars 2018
France - Allemagne, à Orlando (Orlando City Stadium) : 16h00* (22h françaises)
Etats-Unis - Angleterre, à Orlando (Orlando City Stadium) : 19h00* (1h française)
*heures locales
Angleterre - France, à Columbus (Mapfre Stadium) : 16h00* (22h françaises)
Etats-Unis - Allemagne, à Columbus (Mapfre Stadium) : 19h00* (1h française)
Dimanche 4 mars 2018
Etats-Unis - France, à Harrison (Red Bull Arena) : 12H00* (18h françaises)
Allemagne - Angleterre, à Harrison (Red Bull Arena) : 15h00* (21h françaises)
Mercredi 7 mars 2018
France - Allemagne, à Orlando (Orlando City Stadium) : 16h00* (22h françaises)
Etats-Unis - Angleterre, à Orlando (Orlando City Stadium) : 19h00* (1h française)
*heures locales
LES DEUX PRECEDENTES EDITIONS
Edition 2017
Angleterre - France : 1-2 (Nobbs 32' ; Delie 80', Renard 90+5') >> Le compte-rendu
Etats-Unis - Allemagne : 1-0 (Williams 56')
France - Allemagne : 0-0 >> Le compte-rendu
Etats-Unis - Angleterre : 0-1 (White 89')
Allemagne - Angleterre : 1-0 (Mittag 44')
Etats-Unis - France : 0-3 (Abily 8' s.p., 63', Le Sommer 10') >> Le compte-rendu
Classement : 1. France, 7 pts ; 2. Allemagne, 4 pts ; 3. Angleterre, 3 pts ; 4. Etats-Unis, 3 pts
Edition 2016
Allemagne - France : 1-0 (Maier 83') >> Le compte-rendu
Etats-Unis - Angleterre : 1-0 (Dunn 72')
Etats-Unis - France : 1-0 (Morgan 90+1') >> Le compte-rendu
Allemagne - Angleterre : 2-1 (Flaherty 76' c.s.c., Peter 82' s.p. ; Duggan 9')
France - Angleterre : 0-0 >> Le compte-rendu
Etats-Unis - Allemagne : 2-1 (Morgan 35', Mewis 41' ; Mittag 29')
Classement : 1. Etats-Unis, 9 pts ; 2. Allemagne, 6 pts ; 3. Angleterre, 1 pt ; 4. France, 1 pt
Angleterre - France : 1-2 (Nobbs 32' ; Delie 80', Renard 90+5') >> Le compte-rendu
Etats-Unis - Allemagne : 1-0 (Williams 56')
France - Allemagne : 0-0 >> Le compte-rendu
Etats-Unis - Angleterre : 0-1 (White 89')
Allemagne - Angleterre : 1-0 (Mittag 44')
Etats-Unis - France : 0-3 (Abily 8' s.p., 63', Le Sommer 10') >> Le compte-rendu
Classement : 1. France, 7 pts ; 2. Allemagne, 4 pts ; 3. Angleterre, 3 pts ; 4. Etats-Unis, 3 pts
Edition 2016
Allemagne - France : 1-0 (Maier 83') >> Le compte-rendu
Etats-Unis - Angleterre : 1-0 (Dunn 72')
Etats-Unis - France : 1-0 (Morgan 90+1') >> Le compte-rendu
Allemagne - Angleterre : 2-1 (Flaherty 76' c.s.c., Peter 82' s.p. ; Duggan 9')
France - Angleterre : 0-0 >> Le compte-rendu
Etats-Unis - Allemagne : 2-1 (Morgan 35', Mewis 41' ; Mittag 29')
Classement : 1. Etats-Unis, 9 pts ; 2. Allemagne, 6 pts ; 3. Angleterre, 1 pt ; 4. France, 1 pt