Le FC Chéran se déplace, ce dimanche, à Strasbourg Vauban, pour les 16es de finale de Coupe de France féminine. Un nouveau match à l'extérieur qui rend la situation compliquée pour le club haut-savoyard. Car, comme le rappelle Arnaud Pedretta, l'entraîneur adjoint, aux côtés de Maeva Dumurger qui est entraîneur-joueuse, les dotations ne sont pas les mêmes que pour la Coupe de France masculine.
Comment préparez-vous le 16e de finale de Coupe de France ce dimanche ?
On l’aborde sereinement car la Coupe de France c’est du bonus, l’objectif prioritaire est et restera le maintien en championnat R1.
Que savez-vous de Strasbourg Vauban ?
On sait que c’est une belle équipe qui vise la remontée en D2 après avoir échoué en barrages l’année dernière (sous le nom de Mars Bischheim) contre nos amies d’Ambilly. Elles ont d’ailleurs éliminé cette même équipe d’Ambilly au tour précédent. Elles sont archi favorites pour ce match. Mais nous nous focalisons uniquement sur nous et nos qualités pour créer l’exploit, d’autant plus que nous avons quelques blessées qui ne feront pas partie du déplacement, déjà que nous étions outsiders à la base….
Que représente un 16e de finale pour votre club ?
C’est une aventure humaine fantastique avec un groupe en or qui vit très bien ensemble. Le club est à fond derrière nous, ainsi que de nombreuses personnes extérieures au club qui nous encouragent de près ou de loin quasiment à chaque match, mais encore plus depuis notre qualification pour ces 16ème de finale.
Quel est l’impact pour le FC Chéran ?
L’impact est énorme pour le club, dans le positif comme dans le négatif. Dans le positif car il fait parler de notre club un peu partout en France, mais surtout dans les pays de Savoie puisque nous sommes le dernier représentant haut-savoyard encore en course. Dans le négatif car financièrement cela demande beaucoup d’efforts de la part du club et des partenaires. Il faut savoir qu’en 32eme de finale, nous nous étions déplacés à Bruyères en région parisienne (5h30 de route) et là nous allons à Strasbourg (4h30 de route), ce qui nous oblige à partir la veille, et donc à passer la nuit à l’hôtel + le trajet, la location des minibus et du bus pour les supporters, cela a demandé des efforts considérables. Heureusement, les commerçants et entreprises de notre région sont fantastiques et ont grandement contribué à ce que nous puissions effectuer ces déplacements. Même si la FFF participe aux frais de transport et d’hébergement, cela reste insuffisant par rapport aux dépenses que cela engendre. Quand je vois que les clubs masculins touchent de l’argent de la part de la FFF pour chaque qualification, et qu’en Coupe Gambardella les clubs qui ont reçu au tour précédent doivent se déplacer au tour suivant s’ils affrontent une équipe de même niveau qui s’était déplacée au tour précédent, je me dis qu’il y a encore énormément de chemin à parcourir pour que l’égalité hommes-femmes soit présente dans le football, alors que pourtant, qu’on soit une équipe féminine ou masculine, les prix des minibus et des bus sont les mêmes, les prix des chambres d’hôtel aussi, le prix du carburant également. Nous ne sommes pas logés à la même enseigne.
Actufoot.com
On l’aborde sereinement car la Coupe de France c’est du bonus, l’objectif prioritaire est et restera le maintien en championnat R1.
Que savez-vous de Strasbourg Vauban ?
On sait que c’est une belle équipe qui vise la remontée en D2 après avoir échoué en barrages l’année dernière (sous le nom de Mars Bischheim) contre nos amies d’Ambilly. Elles ont d’ailleurs éliminé cette même équipe d’Ambilly au tour précédent. Elles sont archi favorites pour ce match. Mais nous nous focalisons uniquement sur nous et nos qualités pour créer l’exploit, d’autant plus que nous avons quelques blessées qui ne feront pas partie du déplacement, déjà que nous étions outsiders à la base….
Que représente un 16e de finale pour votre club ?
C’est une aventure humaine fantastique avec un groupe en or qui vit très bien ensemble. Le club est à fond derrière nous, ainsi que de nombreuses personnes extérieures au club qui nous encouragent de près ou de loin quasiment à chaque match, mais encore plus depuis notre qualification pour ces 16ème de finale.
Quel est l’impact pour le FC Chéran ?
L’impact est énorme pour le club, dans le positif comme dans le négatif. Dans le positif car il fait parler de notre club un peu partout en France, mais surtout dans les pays de Savoie puisque nous sommes le dernier représentant haut-savoyard encore en course. Dans le négatif car financièrement cela demande beaucoup d’efforts de la part du club et des partenaires. Il faut savoir qu’en 32eme de finale, nous nous étions déplacés à Bruyères en région parisienne (5h30 de route) et là nous allons à Strasbourg (4h30 de route), ce qui nous oblige à partir la veille, et donc à passer la nuit à l’hôtel + le trajet, la location des minibus et du bus pour les supporters, cela a demandé des efforts considérables. Heureusement, les commerçants et entreprises de notre région sont fantastiques et ont grandement contribué à ce que nous puissions effectuer ces déplacements. Même si la FFF participe aux frais de transport et d’hébergement, cela reste insuffisant par rapport aux dépenses que cela engendre. Quand je vois que les clubs masculins touchent de l’argent de la part de la FFF pour chaque qualification, et qu’en Coupe Gambardella les clubs qui ont reçu au tour précédent doivent se déplacer au tour suivant s’ils affrontent une équipe de même niveau qui s’était déplacée au tour précédent, je me dis qu’il y a encore énormément de chemin à parcourir pour que l’égalité hommes-femmes soit présente dans le football, alors que pourtant, qu’on soit une équipe féminine ou masculine, les prix des minibus et des bus sont les mêmes, les prix des chambres d’hôtel aussi, le prix du carburant également. Nous ne sommes pas logés à la même enseigne.
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