À la mi-parcours, Dijon a pris les devants dans le groupe B. Mais Nancy et Grenoble (voire Saint-Etienne) en premier lieu restent à portée et conservent toutes leurs chances de montée, dans un groupe coupé en deux. Zoom sur le groupe B de la D2, en faisant le point sur la première partie de saison et les enjeux de la phase retour.
Dijon a été plus costaud
Toutes les rencontres du groupe n'ont pu se tenir, mais cela ne change au rien au fait que Dijon a été l'équipe la plus solide lors de la première phase, et seul un penalty de Candice Gherbi en fin de temps additionnel a fait plier l'équipe qui domine pour l'instant la course à la montée dans le groupe. Avec une équipe expérimentée, le club qui a terminé deuxième du groupe les deux saisons précédentes est pour l'instant maître de son destin pour obtenir la montée et découvrir la D1...
Derrière, un trio compte bien mettre à mal les plans de Dijon, Nancy, Grenoble (à trois points) et Saint-Étienne, qui compte un match en retard et peut théoriquement revenir à trois points. Du côté de Nancy, l'équipe peut compter sur l'inévitable Marlyse Ngo Doumbouk, seule joueuse de D2 à avoir dépassé la barre des dix buts lors de la première phase, et même des vingt buts. La championne du monde militaire emmène la meilleure attaque du groupe, et avec elle, tout est possible. Mais pour que le promu accède à la D1 dès l'année prochaine, il faudra d'abord battre ses concurrents directs, ce qui n'avait pas été le cas lors des matches aller avec deux défaites sans marquer face à Saint-Étienne et Dijon.
À égalité de points avec Nancy, Grenoble continue à jouer les premiers rôles dans le groupe, et aurait pu rêver plus fort si l'équipe ne s'était pas inclinée à Dijon lors de la dernière journée de la phase aller. Rien n'est perdu pour autant, puisque Dijon reste à portée de mains, mais il faudra faire le plein lors des premiers matches de la phase retour avec un calendrier favorable qui devrait lui permettre de mettre la pression voire mieux.
Saint-Étienne enfin, est pour l'instant à six points de Dijon mais dispose d'un match en retard à disputer qui pourrait lui permettre de faire parler la concurrence. La meilleure défense du groupe (quatre buts encaissés) va devoir démarrer fort la phase retour avec un calendrier plutôt corsé, à commencer par une rencontre peut-être déjà décisive, en tout cas importante, face à Nancy pour débuter.
Toulouse et Yzeure, à sept et huit points du leader, accusent un retard déjà plutôt important et il leur sera compliqué de revenir dans la course pour de bon. Pour ces deux clubs, une seule victoire à recenser au cours de la première partie de saison face aux quatre clubs qui les précèdent, œuvre d'Yzeure lors de la première journée. Pour espérer remonter au classement, il faudra faire mieux lors de la phase retour. Du côté d'Yzeure, qui n'a remporté aucun de ses trois derniers matches, il faudra déjà retrouver de l'allant.
Toutes les rencontres du groupe n'ont pu se tenir, mais cela ne change au rien au fait que Dijon a été l'équipe la plus solide lors de la première phase, et seul un penalty de Candice Gherbi en fin de temps additionnel a fait plier l'équipe qui domine pour l'instant la course à la montée dans le groupe. Avec une équipe expérimentée, le club qui a terminé deuxième du groupe les deux saisons précédentes est pour l'instant maître de son destin pour obtenir la montée et découvrir la D1...
Derrière, un trio compte bien mettre à mal les plans de Dijon, Nancy, Grenoble (à trois points) et Saint-Étienne, qui compte un match en retard et peut théoriquement revenir à trois points. Du côté de Nancy, l'équipe peut compter sur l'inévitable Marlyse Ngo Doumbouk, seule joueuse de D2 à avoir dépassé la barre des dix buts lors de la première phase, et même des vingt buts. La championne du monde militaire emmène la meilleure attaque du groupe, et avec elle, tout est possible. Mais pour que le promu accède à la D1 dès l'année prochaine, il faudra d'abord battre ses concurrents directs, ce qui n'avait pas été le cas lors des matches aller avec deux défaites sans marquer face à Saint-Étienne et Dijon.
À égalité de points avec Nancy, Grenoble continue à jouer les premiers rôles dans le groupe, et aurait pu rêver plus fort si l'équipe ne s'était pas inclinée à Dijon lors de la dernière journée de la phase aller. Rien n'est perdu pour autant, puisque Dijon reste à portée de mains, mais il faudra faire le plein lors des premiers matches de la phase retour avec un calendrier favorable qui devrait lui permettre de mettre la pression voire mieux.
Saint-Étienne enfin, est pour l'instant à six points de Dijon mais dispose d'un match en retard à disputer qui pourrait lui permettre de faire parler la concurrence. La meilleure défense du groupe (quatre buts encaissés) va devoir démarrer fort la phase retour avec un calendrier plutôt corsé, à commencer par une rencontre peut-être déjà décisive, en tout cas importante, face à Nancy pour débuter.
Toulouse et Yzeure, à sept et huit points du leader, accusent un retard déjà plutôt important et il leur sera compliqué de revenir dans la course pour de bon. Pour ces deux clubs, une seule victoire à recenser au cours de la première partie de saison face aux quatre clubs qui les précèdent, œuvre d'Yzeure lors de la première journée. Pour espérer remonter au classement, il faudra faire mieux lors de la phase retour. Du côté d'Yzeure, qui n'a remporté aucun de ses trois derniers matches, il faudra déjà retrouver de l'allant.
Nîmes et Ambilly ont pris du retard
En D1 il y a deux ans, Nîmes est en dernière position à la mi-course et va devoir réagir pour éviter la relégation. Ni la plus mauvaise attaque, ni la plus mauvaise défense du groupe, Nîmes n'est pas détaché mathématiquement, avec trois points de retard sur le premier non-relégable tout en ayant un match en retard à disputer, mais il va falloir hausser le ton rapidement... ça tombe bien, ses trois prochaines rencontres lui permettront d'affronter les trois clubs qui le précèdent au classement, une occasion en or de sortir de la zone rouge.
Ambilly de son côté, plus mauvaise attaque du groupe, qui avait marqué la moitié de ses huit buts avant fin septembre, et l'absence de Ngono Mani depuis la 6e journée n'a pas arrangé ses affaires. Le promu va devoir rapidement marquer des points pour rester dans la course au maintien, et sa victoire lors de la dernière journée de la phase aller à Montauban va dans le bon sens.
Devant le duo de la zone rouge, Aurillac-Arpajon, qui compte également un match en moins, a su remporter ses deux matches face à des concurrents directs pour la maintien, face à Montauban et Ambilly lors des trois dernières journées de la phase aller. Le club voudra réaliser la passe de trois face à Nîmes en match en retard pour se donner de l'air et revenir sur les clubs qui le précèdent au classement. De loin la plus mauvaise défense du groupe (44 buts encaissés, une moyenne de 4,4 buts), il lui faudra faire des efforts de ce côté-là du terrain, mais également en attaque (10 buts marqués, 2e plus mauvaise attaque du groupe).
Après avoir remporté deux victoires lors des trois premières journées, Montauban avait réalisé des débuts prometteurs en D2. Mais la suite a été plus compliquée pour le promu, qui a toutefois su remporter une troisième victoire (face à Vendenheim) pour compter à la trêve cinq points d'avance sur le premier relégable. Ses défaites en fin de phase aller face à Aurillac Arpajon et Ambilly lui ont cependant empêché de prendre ses distances pour de bon, mais avec un bon début de phase retour, avec un calendrier abordable et un premier match face à la lanterne rouge nîmoise peuvent lui permettre de s'éviter des sueurs froides.
À l'issue de la première phase, deux clubs étaient devant ce quatuor, Metz ESAP et Vendenheim, un peu entre deux eaux avec sept et huit points d'avance sur Ambilly. Mais l'ESAP a été sanctionné d'une défaite sur tapis contre... Vendenheim, pour avoir fait entrer en jeu une joueuse non inscrite sur la feuille de match. Une victoire qui permet à Vendenheim de prendre onze points d'avance sur la zone rouge, et qui voit Metz reculer au classement avec quatre points perdus. Le club n'a donc plus que trois points d'avance sur Ambilly avant de débuter la phase retour, et ce même si la situation peut changer en cas d'appel de la décision de la part du club.
Ambilly de son côté, plus mauvaise attaque du groupe, qui avait marqué la moitié de ses huit buts avant fin septembre, et l'absence de Ngono Mani depuis la 6e journée n'a pas arrangé ses affaires. Le promu va devoir rapidement marquer des points pour rester dans la course au maintien, et sa victoire lors de la dernière journée de la phase aller à Montauban va dans le bon sens.
Devant le duo de la zone rouge, Aurillac-Arpajon, qui compte également un match en moins, a su remporter ses deux matches face à des concurrents directs pour la maintien, face à Montauban et Ambilly lors des trois dernières journées de la phase aller. Le club voudra réaliser la passe de trois face à Nîmes en match en retard pour se donner de l'air et revenir sur les clubs qui le précèdent au classement. De loin la plus mauvaise défense du groupe (44 buts encaissés, une moyenne de 4,4 buts), il lui faudra faire des efforts de ce côté-là du terrain, mais également en attaque (10 buts marqués, 2e plus mauvaise attaque du groupe).
Après avoir remporté deux victoires lors des trois premières journées, Montauban avait réalisé des débuts prometteurs en D2. Mais la suite a été plus compliquée pour le promu, qui a toutefois su remporter une troisième victoire (face à Vendenheim) pour compter à la trêve cinq points d'avance sur le premier relégable. Ses défaites en fin de phase aller face à Aurillac Arpajon et Ambilly lui ont cependant empêché de prendre ses distances pour de bon, mais avec un bon début de phase retour, avec un calendrier abordable et un premier match face à la lanterne rouge nîmoise peuvent lui permettre de s'éviter des sueurs froides.
À l'issue de la première phase, deux clubs étaient devant ce quatuor, Metz ESAP et Vendenheim, un peu entre deux eaux avec sept et huit points d'avance sur Ambilly. Mais l'ESAP a été sanctionné d'une défaite sur tapis contre... Vendenheim, pour avoir fait entrer en jeu une joueuse non inscrite sur la feuille de match. Une victoire qui permet à Vendenheim de prendre onze points d'avance sur la zone rouge, et qui voit Metz reculer au classement avec quatre points perdus. Le club n'a donc plus que trois points d'avance sur Ambilly avant de débuter la phase retour, et ce même si la situation peut changer en cas d'appel de la décision de la part du club.