La latérale du Paris-Saint-Germain, devenue une titulaire indispensable après deux saisons en Ile-de-France, s’apprête à affronter son ancien club, l’OL, dans une rencontre de D1 féminine au sommet. Un match forcément particulier pour cette enfant du Rhône.
Tu es devenue une joueuse inamovible du 11 de départ de Patrice Lair depuis l’année dernière, comment est-ce que tu juges ton intégration dans l’effectif parisien, pour cette 2e saison ?
Déjà, l’année dernière, ça c’était très bien passé, et cette année c’est dans la continuité. Je me sens toujours aussi bien, malgré le fait que le groupe ait un peu changé, mais je suis toujours contente d’être ici. Le climat ? (Sourire) C’est vrai qu’il fait souvent gris ou qu’il pleut un peu, mais ça va !
Qu’est ce qui te change le plus ici par rapport à Lyon ?
Les deux clubs se rapprochent beaucoup, après c’est vrai qu’ici, comparé à Lyon, on a un intendant qui s’occupe de nos affaires, etc… c’est important ! C’est un vrai plus !
Tu es née à Saint-Priest. Lyon, c’est quand même une région avec laquelle tu gardes des liens.
Ma famille vit toujours là-bas, et je suis née à Lyon donc je resterais toujours Lyonnaise. Quand j’ai quelques jours de repos je reviens souvent voir mes proches là-bas.
Déjà, l’année dernière, ça c’était très bien passé, et cette année c’est dans la continuité. Je me sens toujours aussi bien, malgré le fait que le groupe ait un peu changé, mais je suis toujours contente d’être ici. Le climat ? (Sourire) C’est vrai qu’il fait souvent gris ou qu’il pleut un peu, mais ça va !
Qu’est ce qui te change le plus ici par rapport à Lyon ?
Les deux clubs se rapprochent beaucoup, après c’est vrai qu’ici, comparé à Lyon, on a un intendant qui s’occupe de nos affaires, etc… c’est important ! C’est un vrai plus !
Tu es née à Saint-Priest. Lyon, c’est quand même une région avec laquelle tu gardes des liens.
Ma famille vit toujours là-bas, et je suis née à Lyon donc je resterais toujours Lyonnaise. Quand j’ai quelques jours de repos je reviens souvent voir mes proches là-bas.
"Toujours particulier de revenir dans son ancien club"
Ces matches, entre le PSG et l’OL, ça reste donc particulier pour toi forcément…
J’ai encore quelques contacts avec des personnes du club, on s’envoie des messages de temps en temps. Donc oui, c’est toujours particulier de revenir dans son ancien club, surtout quand il s’agit de son club formateur. C’est là-bas que j’ai fait mes premiers pas en professionnel, donc ça restera un club très important pour moi. Revenir jouer là-bas, surtout au Parc OL, devant ma famille, ça va être spécial.
Il n’y a pas de sentiment de revanche par rapport à Lyon, où tu es partie tôt sans vraiment avoir ta chance ?
Déjà j’ai eu la chance de pouvoir sortir du centre de formation et de jouer en D1, ce qui est difficile. C’était un objectif de rempli pour moi. J’aurai préféré exploser là-bas, finalement j’ai pris la décision de partir au PSG, et je ne le regrette pas du tout, parce que depuis l’année dernière je joue et ça me fait du bien.
Cette année l’OL a l’air encore plus difficile à battre, est-ce que dans le groupe, vous pensez pouvoir prendre le dessus sur leur pelouse ?
Dans un match de foot, tout peut arriver. Ça reste une très belle équipe, effectivement ils se sont bien renforcés par rapport à la saison passée, mais l’année dernière on a bien vu qu’ici au Camp des Loges, on avait réussi à les battre 1-0. C’est une très grande équipe et il va falloir sortir un gros match pour espérer faire un résultat chez elles.
Sabrina Delannoy parlait souvent d’une barrière mentale que vous aviez du mal à franchir. Tu penses qu’elle a été dépassée ?
Vu les résultats qu’on a fait l’année dernière, je pense qu’on a démontré que l’écart avait rapetissé. Il y a eu un match gagné par chaque équipe dans le championnat, et deux matches nuls, perdus sur des penalty. Lyon a un peu d’avance parce qu’ils ont gagné des titres, et que nous non. Mais on va tout faire pour aller les titiller et pourquoi pas ramener un trophée !
Dans cette optique, la Coupe de France reste aussi un objectif primordial…
C’est vrai, surtout que cette saison on n’a que le championnat et cette compétition, ce qui nous permet d’être vraiment focalisé sur ces deux objectifs. Ce serait bien de remporter quelque chose dès cette année.
Certains disent que si vous perdez à Lyon, la saison est finie. C’est une évidence ?
C’est vrai que vu notre premier faux pas face à Soyaux en début de saison on n’a plus le droit à l’erreur, mais on sait ce qui reste à faire pour continuer à être derrière Lyon, que ça passe par une victoire ou un match nul.
J’ai encore quelques contacts avec des personnes du club, on s’envoie des messages de temps en temps. Donc oui, c’est toujours particulier de revenir dans son ancien club, surtout quand il s’agit de son club formateur. C’est là-bas que j’ai fait mes premiers pas en professionnel, donc ça restera un club très important pour moi. Revenir jouer là-bas, surtout au Parc OL, devant ma famille, ça va être spécial.
Il n’y a pas de sentiment de revanche par rapport à Lyon, où tu es partie tôt sans vraiment avoir ta chance ?
Déjà j’ai eu la chance de pouvoir sortir du centre de formation et de jouer en D1, ce qui est difficile. C’était un objectif de rempli pour moi. J’aurai préféré exploser là-bas, finalement j’ai pris la décision de partir au PSG, et je ne le regrette pas du tout, parce que depuis l’année dernière je joue et ça me fait du bien.
Cette année l’OL a l’air encore plus difficile à battre, est-ce que dans le groupe, vous pensez pouvoir prendre le dessus sur leur pelouse ?
Dans un match de foot, tout peut arriver. Ça reste une très belle équipe, effectivement ils se sont bien renforcés par rapport à la saison passée, mais l’année dernière on a bien vu qu’ici au Camp des Loges, on avait réussi à les battre 1-0. C’est une très grande équipe et il va falloir sortir un gros match pour espérer faire un résultat chez elles.
Sabrina Delannoy parlait souvent d’une barrière mentale que vous aviez du mal à franchir. Tu penses qu’elle a été dépassée ?
Vu les résultats qu’on a fait l’année dernière, je pense qu’on a démontré que l’écart avait rapetissé. Il y a eu un match gagné par chaque équipe dans le championnat, et deux matches nuls, perdus sur des penalty. Lyon a un peu d’avance parce qu’ils ont gagné des titres, et que nous non. Mais on va tout faire pour aller les titiller et pourquoi pas ramener un trophée !
Dans cette optique, la Coupe de France reste aussi un objectif primordial…
C’est vrai, surtout que cette saison on n’a que le championnat et cette compétition, ce qui nous permet d’être vraiment focalisé sur ces deux objectifs. Ce serait bien de remporter quelque chose dès cette année.
Certains disent que si vous perdez à Lyon, la saison est finie. C’est une évidence ?
C’est vrai que vu notre premier faux pas face à Soyaux en début de saison on n’a plus le droit à l’erreur, mais on sait ce qui reste à faire pour continuer à être derrière Lyon, que ça passe par une victoire ou un match nul.
"Je ne fais pas une fixette sur l’équipe de France"
Quelle joueuse admires-tu le plus à Lyon ?
Je n’ai pas trop regardé les matches en début de saison, mais pour avoir côtoyé les joueuses, j’aime bien Wendie Renard. Surtout son professionnalisme ! Elle est toujours là à travailler, à apprendre pour sublimer son niveau, je l’observe beaucoup pour prendre exemple sur elle.
A ton poste, c’est Lucy Bronze, une référence internationale, qui est arrivée à Lyon cet été, tu penses quoi de cette joueuse ?
Je l’ai connu avec la sélection, parce qu’on a joué plusieurs fois contre l’Angleterre, c’est là que j’ai pu observer sa qualité. C’est une très grande joueuse et une des meilleures latérale droite du monde. J’ai vu quelques-uns de ses matches, et Lyon a fait un très bon recrutement en la prenant.
Celle qui sera face à toi normalement, ce sera une bonne connaissance, Amel Majri.
On connait tous Amel, sa qualité technique. J’ai joué avec elle en équipe de jeunes et en équipe première à Lyon, je la connais un peu, et je vais tout faire pour bien défendre face à elle… Si je joue déjà ! Et si elle est alignée en face. On ne sait pas ! (sourire). Mais je m’attends de toute façon à un match compliqué, quelle que soit l’équipe de Lyon, ce ne sera pas facile.
D’un point de vue personnel, malgré de bonnes prestations au PSG, tu n’es plus appelée par l’équipe de France depuis le mois de septembre. C’est difficile à vivre ?
Je ne vais pas mentir, j’étais déçue de ne pas voir mon nom sur la liste ! Mais comme beaucoup de monde je pense ! Mais ça me permet de me remettre en question, parce que si je ne suis pas appelée en équipe de France c’est parce qu’il y a des paramètres qui, peut-être, font que je n’ai pas le niveau, ou la mentalité. Mais ça m’a permis de me relever aussi de ce début de saison où j’ai eu un peu plus de mal. Après on va voir, la Coupe du Monde est encore loin, je vais tout faire pour bien travailler en club et surtout faire de bonnes performances avec le PSG.
Quand tu as vu Corinne Diacre en septembre, tu as eu l’occasion de parler avec elle ?
Non, pas du tout. Ça s’est passé très vite en fait, je suis arrivée en cours de stage et je n’ai pas eu l’occasion de discuter avec elle. Mais c’est son choix, je le respecte tout à fait. Si elle fait appel à moi, je ferai tout pour répondre à ses attentes.
Est-ce que ce match face à Lyon, finalement, ce n’est pas l’occasion de prouver à la sélectionneure que tu as le niveau parmi le gotha international ?
(Rires) Bon après, je ne fais pas une fixette sur l’équipe de France non plus ! Mon objectif c’est vraiment qu’on fasse une bonne performance collective avant de penser à moi. Si tout le monde fait un bon match face à Lyon, il y a plus de chance qu’on soit appelées, mais faire un bon match et obtenir de bons résultats, ce sera déjà important pour le club.
Je n’ai pas trop regardé les matches en début de saison, mais pour avoir côtoyé les joueuses, j’aime bien Wendie Renard. Surtout son professionnalisme ! Elle est toujours là à travailler, à apprendre pour sublimer son niveau, je l’observe beaucoup pour prendre exemple sur elle.
A ton poste, c’est Lucy Bronze, une référence internationale, qui est arrivée à Lyon cet été, tu penses quoi de cette joueuse ?
Je l’ai connu avec la sélection, parce qu’on a joué plusieurs fois contre l’Angleterre, c’est là que j’ai pu observer sa qualité. C’est une très grande joueuse et une des meilleures latérale droite du monde. J’ai vu quelques-uns de ses matches, et Lyon a fait un très bon recrutement en la prenant.
Celle qui sera face à toi normalement, ce sera une bonne connaissance, Amel Majri.
On connait tous Amel, sa qualité technique. J’ai joué avec elle en équipe de jeunes et en équipe première à Lyon, je la connais un peu, et je vais tout faire pour bien défendre face à elle… Si je joue déjà ! Et si elle est alignée en face. On ne sait pas ! (sourire). Mais je m’attends de toute façon à un match compliqué, quelle que soit l’équipe de Lyon, ce ne sera pas facile.
D’un point de vue personnel, malgré de bonnes prestations au PSG, tu n’es plus appelée par l’équipe de France depuis le mois de septembre. C’est difficile à vivre ?
Je ne vais pas mentir, j’étais déçue de ne pas voir mon nom sur la liste ! Mais comme beaucoup de monde je pense ! Mais ça me permet de me remettre en question, parce que si je ne suis pas appelée en équipe de France c’est parce qu’il y a des paramètres qui, peut-être, font que je n’ai pas le niveau, ou la mentalité. Mais ça m’a permis de me relever aussi de ce début de saison où j’ai eu un peu plus de mal. Après on va voir, la Coupe du Monde est encore loin, je vais tout faire pour bien travailler en club et surtout faire de bonnes performances avec le PSG.
Quand tu as vu Corinne Diacre en septembre, tu as eu l’occasion de parler avec elle ?
Non, pas du tout. Ça s’est passé très vite en fait, je suis arrivée en cours de stage et je n’ai pas eu l’occasion de discuter avec elle. Mais c’est son choix, je le respecte tout à fait. Si elle fait appel à moi, je ferai tout pour répondre à ses attentes.
Est-ce que ce match face à Lyon, finalement, ce n’est pas l’occasion de prouver à la sélectionneure que tu as le niveau parmi le gotha international ?
(Rires) Bon après, je ne fais pas une fixette sur l’équipe de France non plus ! Mon objectif c’est vraiment qu’on fasse une bonne performance collective avant de penser à moi. Si tout le monde fait un bon match face à Lyon, il y a plus de chance qu’on soit appelées, mais faire un bon match et obtenir de bons résultats, ce sera déjà important pour le club.