Pour son premier match de préparation en vue de la Coupe du monde des moins de 20 ans, la France a affronté et battu la Suède U23 hier à Göteborg, grâce à des buts de Marie-Antoinette Katoto. Que peut-on retenir de ce premier match de préparation et de ce second stage de préparation ?
Un solide premier adversaire
Pour lancer la campagne de préparation, l'équipe de France des moins de 20 ans affrontait une équipe de Suède U23. Du côté scandinave, les joueuses sont pour la plupart titulaires depuis plusieurs années déjà en Damallsvenskan, le championnat de première division, et la moitié du groupe environ a disputé la dernière Coupe du monde U20 (un parcours sans relief). Si les absences de la meilleure joueuse du championnat Filippa Angeldal et de la buteuse Mimmi Larsson ont affaibli cette équipe, elle disposait tout de même d'individualités solides, à l'image de la révélation de la saison et championne de Suède Tove Almqvist.
De la défense Musovic/Ökvist/Andersson/Björn/Oskarsson, dont plusieurs éléments devraient connaître les A dans un futur proche (Björn compte déjà deux sélections), au milieu emmené par les espoirs Almqvist, De Jongh ou encore Kullashi, la plus jeune mais pas la moins talentueuse (née en mai 1999), jusqu'à l'attaque où figurait Malin Diaz, ancien grand espoir n'ayant jamais vraiment confirmé, la Suède avait des arguments sur le papier : expérience, solidité, joueuses rôdées aux joutes d'un championnat physique (et ce même s'il a baissé de niveau). Si elles se sont rarement montrées dangereuses, le mérite en revient en grande partie aux Bleuettes.
Pour lancer la campagne de préparation, l'équipe de France des moins de 20 ans affrontait une équipe de Suède U23. Du côté scandinave, les joueuses sont pour la plupart titulaires depuis plusieurs années déjà en Damallsvenskan, le championnat de première division, et la moitié du groupe environ a disputé la dernière Coupe du monde U20 (un parcours sans relief). Si les absences de la meilleure joueuse du championnat Filippa Angeldal et de la buteuse Mimmi Larsson ont affaibli cette équipe, elle disposait tout de même d'individualités solides, à l'image de la révélation de la saison et championne de Suède Tove Almqvist.
De la défense Musovic/Ökvist/Andersson/Björn/Oskarsson, dont plusieurs éléments devraient connaître les A dans un futur proche (Björn compte déjà deux sélections), au milieu emmené par les espoirs Almqvist, De Jongh ou encore Kullashi, la plus jeune mais pas la moins talentueuse (née en mai 1999), jusqu'à l'attaque où figurait Malin Diaz, ancien grand espoir n'ayant jamais vraiment confirmé, la Suède avait des arguments sur le papier : expérience, solidité, joueuses rôdées aux joutes d'un championnat physique (et ce même s'il a baissé de niveau). Si elles se sont rarement montrées dangereuses, le mérite en revient en grande partie aux Bleuettes.
Des Bleues new look
Ce match intervenait lors du deuxième rassemblement de l'équipe des moins de 20 ans, après un premier stage en octobre avec un effectif élargi. Pour cette première rencontre de la campagne de préparation, Gilles Eyquem n'a pas hésité à rajeunir son groupe. Si les 1998 étaient en majorité (11 joueuses), pas moins de sept joueuses nées en 2000 faisaient partie du groupe, sans oublier les 1999 (Boussaha et Bourdieu). Il ne s'agit pas là d'une surprise ou d'une expérimentation éphémère, puisque Gilles Eyquem avait annoncé depuis de nombreux mois qu'il n'hésiterait pas à piocher parmi les 2000, génération talentueuse.
Cette équipe se démarquait sur le papier notamment par son potentiel offensif, ce qui n'est pas toujours le cas parmi les équipes de France, avec le retour de Marie-Antoinette Katoto ou encore l'appel des jeunes Sandy Baltimore, Amélie Delabre et Melvine Malard. Carla Polito était la seule nouveauté au milieu, un secteur qui a parfois souffert lors de l'Euro, Selma Bacha et Maëlle Lakrar se sont ajoutées au secteur défensif, et Justine Lerond a remplacé Jade Lebastard dans le rôle d'acolyte de Mylène Chavas.
Un point commun à toutes ces joueuses ou presque, elles jouent régulièrement en club, un point qui tient à cœur à Gilles Eyquem même si certaines font exception. Pour ces joueuses, parmi lesquelles Lina Boussaha, Sandy Baltimore, Emelyne Laurent ou Melvine Malard, on peut penser qu'un prêt pour la seconde partie de saison en vue de gagner du temps de jeu pourrait leur être bénéfique, ainsi qu'à l'équipe de France. Pour les joueuses qui jouent plus, il faudra continuer sur leur lancée pour continuer leur progression, à l'image des Parisiennes Elisa De Almeida et Mathilde Bourdieu désormais titulaires avec le PFC.
Cette équipe se démarquait sur le papier notamment par son potentiel offensif, ce qui n'est pas toujours le cas parmi les équipes de France, avec le retour de Marie-Antoinette Katoto ou encore l'appel des jeunes Sandy Baltimore, Amélie Delabre et Melvine Malard. Carla Polito était la seule nouveauté au milieu, un secteur qui a parfois souffert lors de l'Euro, Selma Bacha et Maëlle Lakrar se sont ajoutées au secteur défensif, et Justine Lerond a remplacé Jade Lebastard dans le rôle d'acolyte de Mylène Chavas.
Un point commun à toutes ces joueuses ou presque, elles jouent régulièrement en club, un point qui tient à cœur à Gilles Eyquem même si certaines font exception. Pour ces joueuses, parmi lesquelles Lina Boussaha, Sandy Baltimore, Emelyne Laurent ou Melvine Malard, on peut penser qu'un prêt pour la seconde partie de saison en vue de gagner du temps de jeu pourrait leur être bénéfique, ainsi qu'à l'équipe de France. Pour les joueuses qui jouent plus, il faudra continuer sur leur lancée pour continuer leur progression, à l'image des Parisiennes Elisa De Almeida et Mathilde Bourdieu désormais titulaires avec le PFC.
Les joueuses en club
Justine Lerond (Metz) : 6m, 540 minutes / 2000 / D2
Mylène Chavas (ASSE) : 7/630 / 1998 / D2
Selma Bacha (OL) : 7/343 / 2000 / D1, LDC
Elisa De Almeida (PFC) : 7/614 / 1998 / D1
Pauline Dechilly (Metz) : 8/700 / 1998 / D2
Sarah Galera (TFC) : 5/405 / 1998 / D2
Maëlle Lakrar (OM) : 7/630 / 2000 / D1
Julie Thibaud (FCGB) : 7/630 / 1998 / D1
Lina Boussaha (PSG) : U19 / 1999
Sana Daoudi (Atlético Madrid) : 3/125 / 1998 / D1 espagnole
Hélène Fercocq (Reims) : 9/810 / 1998 / D2
Christy Gavory (Metz) : 9/739 / 1998 / D2
Julie Piga (Grenoble) : 7/585 / 1998 / D2
Carla Polito (Arras) : 7/433 / 2000 / D2
Sandy Baltimore (PSG) : 2/52 / 2000 / D1
Mathilde Bourdieu (PFC) : 7/589, 3 buts / 1999 / D1
Amélie Delabre (ASSE) : U19 / 2000
Marie-Antoinette Katoto (PSG) : 8/547, 10 buts / 1998 / D1
Emelyne Laurent (OL) : 2/13, 1 but / 1998 / D1, LDC
Melvine Malard (OL) : 1/13/ 2000 / LDC
Mylène Chavas (ASSE) : 7/630 / 1998 / D2
Selma Bacha (OL) : 7/343 / 2000 / D1, LDC
Elisa De Almeida (PFC) : 7/614 / 1998 / D1
Pauline Dechilly (Metz) : 8/700 / 1998 / D2
Sarah Galera (TFC) : 5/405 / 1998 / D2
Maëlle Lakrar (OM) : 7/630 / 2000 / D1
Julie Thibaud (FCGB) : 7/630 / 1998 / D1
Lina Boussaha (PSG) : U19 / 1999
Sana Daoudi (Atlético Madrid) : 3/125 / 1998 / D1 espagnole
Hélène Fercocq (Reims) : 9/810 / 1998 / D2
Christy Gavory (Metz) : 9/739 / 1998 / D2
Julie Piga (Grenoble) : 7/585 / 1998 / D2
Carla Polito (Arras) : 7/433 / 2000 / D2
Sandy Baltimore (PSG) : 2/52 / 2000 / D1
Mathilde Bourdieu (PFC) : 7/589, 3 buts / 1999 / D1
Amélie Delabre (ASSE) : U19 / 2000
Marie-Antoinette Katoto (PSG) : 8/547, 10 buts / 1998 / D1
Emelyne Laurent (OL) : 2/13, 1 but / 1998 / D1, LDC
Melvine Malard (OL) : 1/13/ 2000 / LDC
Le match
Disputé en intérieur sur synthétique, le match a été plutôt agréable à voir, et l'équipe de France a délivré une bonne prestation dans l'ensemble malgré un groupe avec plusieurs nouvelles et de nombreux changements. Pour les Bleuettes, affronter une équipe U23, qui plus est suédoise donc physique, était un bon challenge et un point de repère pour les rencontres à venir. Naturellement, la prestation des Bleuettes n'a pas été parfaite, loin de là. Mais face à une équipe de Suède -certes quelque peu décevante- composée de joueuses plus âgées, les Françaises ont su dominer la rencontre et gagner sans encaisser de but.
Pour ce premier match de préparation, Gilles Eyquem n'a pas hésité à aligner une équipe plutôt offensive, puisque Malard, Katoto, Bourdieu et Laurent ont débuté la rencontre, les deux Parisiennes associées en pointe. La relation avec le duo Piga/Fercocq au milieu n'a pas toujours été évidente, mais l'équipe va avoir le temps de travailler, dans cette configuration et d'autres, puisque Gilles Eyquem devrait utiliser différentes tactiques. L'équipe devrait dans tous les cas se montrer dangereuse dans la profondeur... C'est avec un quatuor offensif différent que les Bleuettes ont inscrit un second but, avec les deux « anciennes » Gavory, qui évoluait sur l'aile droite, et Boussaha, en soutien de Delabre, alors que Baltimore occupait le couloir gauche.
D'ordinaire alignées respectivement en défense et au milieu, Julie Piga et Julie Thibaud ont échangé de place, pour un résultat satisfaisant puisque la France n'a pas encaissé de but et Piga a été passeuse décisive. En défense, un des principaux chantiers de travail en vue de la Coupe du monde, le résultat fut positif malgré un quatuor de départ inédit : Bacha à gauche, Thibaud dans l'axe, et De Almeida à droite, un poste qu'elle occupe désormais au PFC, et où la présence de Pauline Dechilly en fait un point fort potentiel de cette équipe comme il a pu l'être lors des deux précédentes Coupes du monde.
Le groupe va continuer à évoluer au fil des stages et des rencontres qui devraient permettre aux Bleuettes d'affronter des adversaires aux profils différents pour travailler ses chantiers, construire un groupe, et monter en puissance jusqu'à l'Euro.
>> EN SAVOIR PLUS SUR LE MATCH
Pour ce premier match de préparation, Gilles Eyquem n'a pas hésité à aligner une équipe plutôt offensive, puisque Malard, Katoto, Bourdieu et Laurent ont débuté la rencontre, les deux Parisiennes associées en pointe. La relation avec le duo Piga/Fercocq au milieu n'a pas toujours été évidente, mais l'équipe va avoir le temps de travailler, dans cette configuration et d'autres, puisque Gilles Eyquem devrait utiliser différentes tactiques. L'équipe devrait dans tous les cas se montrer dangereuse dans la profondeur... C'est avec un quatuor offensif différent que les Bleuettes ont inscrit un second but, avec les deux « anciennes » Gavory, qui évoluait sur l'aile droite, et Boussaha, en soutien de Delabre, alors que Baltimore occupait le couloir gauche.
D'ordinaire alignées respectivement en défense et au milieu, Julie Piga et Julie Thibaud ont échangé de place, pour un résultat satisfaisant puisque la France n'a pas encaissé de but et Piga a été passeuse décisive. En défense, un des principaux chantiers de travail en vue de la Coupe du monde, le résultat fut positif malgré un quatuor de départ inédit : Bacha à gauche, Thibaud dans l'axe, et De Almeida à droite, un poste qu'elle occupe désormais au PFC, et où la présence de Pauline Dechilly en fait un point fort potentiel de cette équipe comme il a pu l'être lors des deux précédentes Coupes du monde.
Le groupe va continuer à évoluer au fil des stages et des rencontres qui devraient permettre aux Bleuettes d'affronter des adversaires aux profils différents pour travailler ses chantiers, construire un groupe, et monter en puissance jusqu'à l'Euro.
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