Chelsea a terrassé Rosengård lors de ce match aller. En bonne voie pour la qualification avec ce succès, trois autres équipes en ont fait autant ce mercredi (Lyon, Barcelone et Wolfsburg) alors que Linköping a été accroché par le Sparta Prague.
CHELSEA CONTINUE A BRILLER
That finish from Super @frankirby! 👏 #CLFC pic.twitter.com/fuosQgy9m2
— Chelsea Ladies FC (@ChelseaLFC) 8 novembre 2017
Chelsea-Rosengård : 3-0 (1-0), à Surrey - 1 861 spectateurs
Buts : Francesca Kirby 33', Ramona Bachmann 66', Gilly Flaherty 73'
C'était l'affiche de ces huitièmes de finale, et elle n'a pas tenu ses promesses. Sauf retournement de situation qui semble improbable au vu de ce match aller, Chelsea a son billet pour les quarts de finale en poche avec à son tableau de chasse le Bayern Munich et Rosengård. Les Anglaises sont très bien entrées dans la partie, et se sont créé de nombreuses occasions au cours d'une première période qui les a vues étouffer Rosengård avec un pressing haut intense. Zecira Musovic a longtemps retardé la décision, mais la jeune gardienne suédoise s'est inclinée une première fois devant Fran Kirby, doublement décisive au tour précédent. Lancée en profondeur par Maren Mjelde, l'attaquante anglaise éliminait Ali Riley et Glódís Viggósdóttir d'un crochet avant d'ajuster Musovic (33'). A la pause, les Blues ne menaient que 1-0, mais le score aurait pu être plus lourd. Bien que largement dominé, Rosengard était pourtant passé proche d'ouvrir le score sur une déviation de la tête d'Ella Masar, mais le ballon était sorti par Crystal Dunn presque sur sa ligne (20').
Le début de la seconde période offrait une opposition différente, et c'est Rosengård qui menait le débat, se procurant notamment plusieurs corners dangereux, et il fallait une intervention là aussi quasiment sur sa ligne de Millie Bright pour éviter l'égalisation, alors que Hedvig Lindahl permettait à Chelsea de conserver son avantage sur une frappe déviée de Sanne Troeslgaard (53'). Sur le reculoir, Chelsea allait cependant réagir, une première fois par l'intermédiaire de Dunn, qui était contrée par Boye Sørensen (61'), puis Ramona Bachmann qui faisait le break en ajustant Musovic après un service de Ji So Yun (66'). Les ardeurs suédoises retombaient, Chelsea reprenait le dessus, et Gilly Flaherty inscrivait le troisième et dernier but de la rencontre quelques minutes plus tard suite à une demi-volée contrée de Kirby qui lui revenait dans les pieds (73'). Si Musovic empêchait Magdalena Eriksson d'inscrire un quatrième but, Rosengård ne parvenait pas à ouvrir son compteur but pour se remettre à y croire, Masar étant trop courte sur un centre dangereux de Boye Sørensen (84').
Buts : Francesca Kirby 33', Ramona Bachmann 66', Gilly Flaherty 73'
C'était l'affiche de ces huitièmes de finale, et elle n'a pas tenu ses promesses. Sauf retournement de situation qui semble improbable au vu de ce match aller, Chelsea a son billet pour les quarts de finale en poche avec à son tableau de chasse le Bayern Munich et Rosengård. Les Anglaises sont très bien entrées dans la partie, et se sont créé de nombreuses occasions au cours d'une première période qui les a vues étouffer Rosengård avec un pressing haut intense. Zecira Musovic a longtemps retardé la décision, mais la jeune gardienne suédoise s'est inclinée une première fois devant Fran Kirby, doublement décisive au tour précédent. Lancée en profondeur par Maren Mjelde, l'attaquante anglaise éliminait Ali Riley et Glódís Viggósdóttir d'un crochet avant d'ajuster Musovic (33'). A la pause, les Blues ne menaient que 1-0, mais le score aurait pu être plus lourd. Bien que largement dominé, Rosengard était pourtant passé proche d'ouvrir le score sur une déviation de la tête d'Ella Masar, mais le ballon était sorti par Crystal Dunn presque sur sa ligne (20').
Le début de la seconde période offrait une opposition différente, et c'est Rosengård qui menait le débat, se procurant notamment plusieurs corners dangereux, et il fallait une intervention là aussi quasiment sur sa ligne de Millie Bright pour éviter l'égalisation, alors que Hedvig Lindahl permettait à Chelsea de conserver son avantage sur une frappe déviée de Sanne Troeslgaard (53'). Sur le reculoir, Chelsea allait cependant réagir, une première fois par l'intermédiaire de Dunn, qui était contrée par Boye Sørensen (61'), puis Ramona Bachmann qui faisait le break en ajustant Musovic après un service de Ji So Yun (66'). Les ardeurs suédoises retombaient, Chelsea reprenait le dessus, et Gilly Flaherty inscrivait le troisième et dernier but de la rencontre quelques minutes plus tard suite à une demi-volée contrée de Kirby qui lui revenait dans les pieds (73'). Si Musovic empêchait Magdalena Eriksson d'inscrire un quatrième but, Rosengård ne parvenait pas à ouvrir son compteur but pour se remettre à y croire, Masar étant trop courte sur un centre dangereux de Boye Sørensen (84').
Le Barça sans pression avant le match retour
🎬 [HIGHLIGHTS] 🎬
— FC Barcelona (@FCBarcelona) 8 novembre 2017
⚽️ FK Gintra v @FCBfemeni (0-6)
🔴🔵 #ForçaBarça! pic.twitter.com/aIIcgeEySD
Gintra-FC Barcelona : 0-6 (0-2), à Šiauliai
Buts : Aitana Bonmati 36', Mariona Caldentey 44', 57', Toni Duggan 68', Olga Garcia 82', Natasa Andonova 89'
Un match à sens unique qui a logiquement tourné en faveur de Barcelone après s'être heurté à la défense regroupée des Lituaniennes pendant plus d'une demi-heure. C'est une accélération de Lieke Martens dans son couloir qui a débloqué la situation, son centre amenant le premier but de la partie grâce à une tête d'Aitana Bonmati (35'). Mariona Caldentey ratait le 2-0 sur une frappe qui touchait la transversale (42'), mais ce n'était que partie remise puisque la jeune Espagnole permettait à Barcelone de faire le break avant la pause sur un coup franc d'Andressa Alves (44'). En seconde période, il fallait mois d'un quart d'heure aux Catalanes pour assommer définitivement la rencontre grâce au doublé de Mariona Caldentey. A noter le coaching payant de Francesc Sanchez Bas, puisque ses trois remplaçantes voyaient leur nom apparaître au tableau d'affichage. Toni Duggan dans un premier temps (68'), puis Olga Garcia (82'), et Natasa Andonova pour clôturer la marque (89'). Comme l'OL, Barcelone a su faire la différence à l'extérieur face à un adversaire plus faible et peut préparer le match retour sans aucune pression.
Buts : Aitana Bonmati 36', Mariona Caldentey 44', 57', Toni Duggan 68', Olga Garcia 82', Natasa Andonova 89'
Un match à sens unique qui a logiquement tourné en faveur de Barcelone après s'être heurté à la défense regroupée des Lituaniennes pendant plus d'une demi-heure. C'est une accélération de Lieke Martens dans son couloir qui a débloqué la situation, son centre amenant le premier but de la partie grâce à une tête d'Aitana Bonmati (35'). Mariona Caldentey ratait le 2-0 sur une frappe qui touchait la transversale (42'), mais ce n'était que partie remise puisque la jeune Espagnole permettait à Barcelone de faire le break avant la pause sur un coup franc d'Andressa Alves (44'). En seconde période, il fallait mois d'un quart d'heure aux Catalanes pour assommer définitivement la rencontre grâce au doublé de Mariona Caldentey. A noter le coaching payant de Francesc Sanchez Bas, puisque ses trois remplaçantes voyaient leur nom apparaître au tableau d'affichage. Toni Duggan dans un premier temps (68'), puis Olga Garcia (82'), et Natasa Andonova pour clôturer la marque (89'). Comme l'OL, Barcelone a su faire la différence à l'extérieur face à un adversaire plus faible et peut préparer le match retour sans aucune pression.
Wolfsburg entrevoit sereinement les quarts
Fiorentina-Wolfsburg : 0-4 (0-0), à Florence
Buts : Sara Björg Gunnarsdóttir 49', 59', Lena Goessling 54', Stephanie Ohrstrom 73' c.s.c.
Défaite le week-end dernier par Brescia, l'autre européen italien battu plus tôt dans la journée par Montpellier, la Fiorentina s'est de nouveau inclinée en encaissant quatre buts ce mercredi, mais face à un adversaire d'une autre dimension, Wolfsburg. Le score final aurait pu être beaucoup plus large sans les imprécisions des Louves et les arrêts de Stephanie Öhrström, décisive à de nombreuses reprises même si elle se montrait malheureuse sur le dernier but de la partie, la tête d'Alex Popp heurtant le poteau et rebondissant sur elle avant de franchir la ligne (73'). Auparavant, la Viola avait réussi un petit exploit en tenant un match nul et vierge quasiment miraculeux à la pause même si elle aura réussi à faire passer quelques frissons dans la défense allemande sur quelques contre-attaques jouées rapidement. Mais les Allemandes appuyaient sur l'accélérateur dès le début de la deuxième période et se détachaient définitivement en l'espace d'une vingtaine de minutes. Sarah Björk Gunnarsdóttir était la première à marquer (49'). Sur un centre d'Ewa Pajor, Pernille Harder manquait le cadre mais le ballon allait jusqu'à l'Islandaise qui n'avait qu'à pousser le ballon au fond des filets de la semelle. Malgré un nouvel arrêt d'Öhrström, qui repoussait une lourde frappe d'Harder en corner, la Danoise réalisait le break sur le corner, servie judicieusement en retrait par Popp après un instant de confusion dans la surface (54'). Le 0-3 n'était pas loin, mais la gardienne suédoise remportait son duel avec Pajor, qui avait fait la différence grâce à sa vitesse (55'). Öhrström devait cependant s'incliner une nouvelle fois devant Gunnarsdóttir, servie en retrait pour marquer dans le but vide (60'), avant donc de marquer le quatrième but. Si Wolfsburg ne s'est pas montré efficace, il a cependant su faire la différence pour s'offrir un match retour tranquille. Du côté de la Fiorentina, on retiendra le match nul à la pause, l'entrée en jeu d'Océane Daniel pour les dix dernières minutes, et la volonté de se porter rapidement vers l'attaque pour mettre à mal une défense qui n'est pas des plus rapides. Cela a failli fonctionner après le troisième but allemand, mais Almuth Schult repoussait du pied droit la frappe de Patrizia Caccomo (62') pour garder sa cage inviolée au bout des 90 minutes de jeu. Il faudra un autre adversaire pour juger Wolfsburg.
Buts : Sara Björg Gunnarsdóttir 49', 59', Lena Goessling 54', Stephanie Ohrstrom 73' c.s.c.
Défaite le week-end dernier par Brescia, l'autre européen italien battu plus tôt dans la journée par Montpellier, la Fiorentina s'est de nouveau inclinée en encaissant quatre buts ce mercredi, mais face à un adversaire d'une autre dimension, Wolfsburg. Le score final aurait pu être beaucoup plus large sans les imprécisions des Louves et les arrêts de Stephanie Öhrström, décisive à de nombreuses reprises même si elle se montrait malheureuse sur le dernier but de la partie, la tête d'Alex Popp heurtant le poteau et rebondissant sur elle avant de franchir la ligne (73'). Auparavant, la Viola avait réussi un petit exploit en tenant un match nul et vierge quasiment miraculeux à la pause même si elle aura réussi à faire passer quelques frissons dans la défense allemande sur quelques contre-attaques jouées rapidement. Mais les Allemandes appuyaient sur l'accélérateur dès le début de la deuxième période et se détachaient définitivement en l'espace d'une vingtaine de minutes. Sarah Björk Gunnarsdóttir était la première à marquer (49'). Sur un centre d'Ewa Pajor, Pernille Harder manquait le cadre mais le ballon allait jusqu'à l'Islandaise qui n'avait qu'à pousser le ballon au fond des filets de la semelle. Malgré un nouvel arrêt d'Öhrström, qui repoussait une lourde frappe d'Harder en corner, la Danoise réalisait le break sur le corner, servie judicieusement en retrait par Popp après un instant de confusion dans la surface (54'). Le 0-3 n'était pas loin, mais la gardienne suédoise remportait son duel avec Pajor, qui avait fait la différence grâce à sa vitesse (55'). Öhrström devait cependant s'incliner une nouvelle fois devant Gunnarsdóttir, servie en retrait pour marquer dans le but vide (60'), avant donc de marquer le quatrième but. Si Wolfsburg ne s'est pas montré efficace, il a cependant su faire la différence pour s'offrir un match retour tranquille. Du côté de la Fiorentina, on retiendra le match nul à la pause, l'entrée en jeu d'Océane Daniel pour les dix dernières minutes, et la volonté de se porter rapidement vers l'attaque pour mettre à mal une défense qui n'est pas des plus rapides. Cela a failli fonctionner après le troisième but allemand, mais Almuth Schult repoussait du pied droit la frappe de Patrizia Caccomo (62') pour garder sa cage inviolée au bout des 90 minutes de jeu. Il faudra un autre adversaire pour juger Wolfsburg.
Le Sparta tient en échec le champion de Suède
Sparta Prague-Linköping : 1-1 (0-0), à Prague - 489 spectateurs
Buts : Kylie Strom 47' ; Lina Hurtig 54'
Quelques jours après avoir encaissé un sévère 0-6 pour son premier match après avoir obtenu son deuxième titre consécutif de champion de Suède, Linköping cherchait à prendre un avantage net sur le terrain du Sparta Prague pour obtenir sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Sous une pluie battante, les deux équipes ont fait jeu égal une bonne partie du match, pauvre en occasions franches. Si Linköping était favori sur le papier, il ne le montrait pas sur le terrain face à une équipe soudée et n'hésitant pas à attaquer notamment par l'intermédiaire de la jeune et talentueuse Andrea Staskova, auteure de plusieurs frappes qui ne mettaient cependant pas en danger la portière suédoise. C'est sa coéquipière Kylie Strom qui ouvrait le score dès la reprise, sur un coup franc du gauche parfaitement enroulé (47'). Un but qui réveillait Linköping, et Lina Hurtig égalisait quelques minutes plus tard sur un centre de Nicoline Sørensen depuis le couloir droit. La défense centrale tchèque passait au travers et permettait à Hurtig de remettre les deux équipes à égalité (54'). Face à une équipe un peu dans le dur physiquement en fin de rencontre, Linköping dominait les vingt dernières minutes sans pourtant se montrer réellement dangereux si ce n'est sur cette action personnelle de Sørensen qui éliminait plusieurs Tchèques mais voyait sa frappe détournée par Megann Dorsey -auteure d'un bon match- passait à quelques centimètres du poteau (89'). Score final, 1-1 qui laisse l'issue de cette double confrontation incertaine même si le champion de Suède sait ce qui lui reste à faire pour rejoindre le grand huit.
Buts : Kylie Strom 47' ; Lina Hurtig 54'
Quelques jours après avoir encaissé un sévère 0-6 pour son premier match après avoir obtenu son deuxième titre consécutif de champion de Suède, Linköping cherchait à prendre un avantage net sur le terrain du Sparta Prague pour obtenir sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Sous une pluie battante, les deux équipes ont fait jeu égal une bonne partie du match, pauvre en occasions franches. Si Linköping était favori sur le papier, il ne le montrait pas sur le terrain face à une équipe soudée et n'hésitant pas à attaquer notamment par l'intermédiaire de la jeune et talentueuse Andrea Staskova, auteure de plusieurs frappes qui ne mettaient cependant pas en danger la portière suédoise. C'est sa coéquipière Kylie Strom qui ouvrait le score dès la reprise, sur un coup franc du gauche parfaitement enroulé (47'). Un but qui réveillait Linköping, et Lina Hurtig égalisait quelques minutes plus tard sur un centre de Nicoline Sørensen depuis le couloir droit. La défense centrale tchèque passait au travers et permettait à Hurtig de remettre les deux équipes à égalité (54'). Face à une équipe un peu dans le dur physiquement en fin de rencontre, Linköping dominait les vingt dernières minutes sans pourtant se montrer réellement dangereux si ce n'est sur cette action personnelle de Sørensen qui éliminait plusieurs Tchèques mais voyait sa frappe détournée par Megann Dorsey -auteure d'un bon match- passait à quelques centimètres du poteau (89'). Score final, 1-1 qui laisse l'issue de cette double confrontation incertaine même si le champion de Suède sait ce qui lui reste à faire pour rejoindre le grand huit.
LES MATCHS DE JEUDI
LSK Kvinner - Manchester City
Stjarnan - Slavia Prague
Stjarnan - Slavia Prague
LES MATCHS DES CLUBS FRANCAIS