Cela faisait presque quatre ans que les Bleues n'avaient pas marqué autant de buts lors d'une rencontre. En novembre 2013, coup sur coup, la Bulgarie avait concédé 10 et 14 buts en éliminatoires à la Coupe du Monde 2015. Le Ghana en a concédé huit mais à remettre dans le contexte.
Même si le score est large, cela n'a rien d'historique, à six reprises par le passé, les Bleues avaient fait aussi bien voire même mieux. Outre la Bulgarie (10-0 et 14-0, 2013), l'Uruguay (0-8, 2011), l'Estonie (12-0, 2009), la Serbie (8-0, 2007) ou encore l'Algérie (14-0, 1998) avaient subi les foudres des Bleues. Sur ce dernier match, la France avait inscrit huit buts en seconde période soit un de plus qu'hier soir.
Pour autant, réussir une telle performance offensive nécessite de l'efficacité et aussi de la volonté comme l'a rappelé Corinne Diacre hier soir en conférence de presse : "Il y a 8 buts marqués, ce qui n'est jamais simple. J'ai bien aimé la réaction des joueuses après la mi-temps". Comme lors de ses premières rencontres sous la direction, les automatismes ont été trouvés progressivement permettant d'accomplir une meilleure seconde période : "Il fallait surtout mettre du rythme. Malgré tous les changements, on a réussi à trouver quelques automatismes, à produire de belles phases de jeu".
Pour autant, réussir une telle performance offensive nécessite de l'efficacité et aussi de la volonté comme l'a rappelé Corinne Diacre hier soir en conférence de presse : "Il y a 8 buts marqués, ce qui n'est jamais simple. J'ai bien aimé la réaction des joueuses après la mi-temps". Comme lors de ses premières rencontres sous la direction, les automatismes ont été trouvés progressivement permettant d'accomplir une meilleure seconde période : "Il fallait surtout mettre du rythme. Malgré tous les changements, on a réussi à trouver quelques automatismes, à produire de belles phases de jeu".
"Voir d'autres filles en novembre"
De l'entraînement aux matchs internationaux, les Tricolores sont attendues par Corinne Diacre pour faire encore mieux : "Il faut que les filles arrivent à se libérer pour reproduire ce qu'elles font à l'entraînement". Perfectionniste ou tout simplement réaliste, elle souligne à volonté lors de chaque match qu'elle attend encore plus : "Certaines ont marqué des points, et d'autres sont un peu loin du niveau international aujourd'hui. Mais rien n'est perdu pour personne, il faut laisser le temps au temps" précisant par ailleurs qu'elle fera un point individuellement avec elle et leur club avant un rassemblement en novembre qui sera probablement l'un des derniers avant le resserrement du groupe (L'Italie est aussi prévue le 20 janvier), clôturant ainsi cette large revue d'effectif avec 25 joueuses titularisées en quatre matchs sur 28 joueuses présentes : "J'aimerai bien voir d'autres filles sur les deux gros matchs de novembre."
"Amandine Henry sera la capitaine de l’Equipe de France"
Un choix délibéré pour un objectif clair : "J'essaie de trouver les filles qui pourraient coller au projet de jeu. Je ne redoute rien, mais je sais qu'il faut être très prudent". Avec deux adversaires réputés comme l'Allemagne et la Suède en novembre, l'opposition sera bien différente d'une équipe ghanéenne en manque de rythme et elle aussi en pleine reconstruction. Une chose est en tout cas désormais clarifiée avec le brassard pour Amandine Henry : "Amandine Henry sera la capitaine de l’Équipe de France, épaulée par Laura Georges et Eugénie Le Sommer ou Eugénie Le Sommer et Laura Georges". Un choix dont l'intéressée a pu se réjouir en prenant en considération les responsabilités que cela impose : "C'est une grande fierté et aussi beaucoup de responsabilité. Je suis très fière. Celles qui ont le plus d'expérience ont le devoir de transmettre. On a besoin de tout le monde, de la folie comme de l'expérience."
Avec AFP
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