Onze titres consécutifs, un effectif qui peut faire pâlir n'importe quelle équipe dans le Monde, l'Olympique Lyonnais est le grandissime favori de la 44e édition du Championnat de France qui débute ce dimanche.
L'occasion de faire un point sur sa reprise dont la présentation s'est tenue ce jeudi 31 août au siège de la FFF. Le Président Noël Le Graët a ouvert cette conférence avec un mot fort mais aussi un rappel sur le travail qui continue à reste à faire. "C'est un championnat extraordinaire mais nous sommes toujours en période de construction" alors que la Coupe du Monde 2019 se profile à grands pas.
Le Président de la FFF a donné un signe fort la veille en retirant Olivier Echouafni pour nommer Corinne Diacre à la tête des Bleues. L'ancienne capitaine aux 121 sélections qui a signé un contrat de quatre ans a donc mis prématurément un terme à l'aventure clermontoise. Elle a pu donner ses premiers mots face aux clubs de D1F qu'elle ne manquera pas d'aller rencontrer, même si elle a toujours continué à porter un regard sur la compétition.
Un championnat qu'elle a connu en tant qu'entraîneur à Soyaux jusqu'en 2013 passant alors le diplôme d'entraîneur professionnel et signant à Clermont Foot. En perpétuelle mutation, la D1 féminine doit continuer à grandir : "En quatre ans, il y a eu d'énormes progrès mais il faut encore en faire". Vice-Présidente de la FFF, Brigitte Henriques tient le même discours : "On est encore en période de développement. On avance mais il y a encore beaucoup de chemin à faire. On a fait que la moitié du chemin en rattrapant le retard. Il faut continuer à aider, à accompagner les clubs".
Le Président de la FFF a donné un signe fort la veille en retirant Olivier Echouafni pour nommer Corinne Diacre à la tête des Bleues. L'ancienne capitaine aux 121 sélections qui a signé un contrat de quatre ans a donc mis prématurément un terme à l'aventure clermontoise. Elle a pu donner ses premiers mots face aux clubs de D1F qu'elle ne manquera pas d'aller rencontrer, même si elle a toujours continué à porter un regard sur la compétition.
Un championnat qu'elle a connu en tant qu'entraîneur à Soyaux jusqu'en 2013 passant alors le diplôme d'entraîneur professionnel et signant à Clermont Foot. En perpétuelle mutation, la D1 féminine doit continuer à grandir : "En quatre ans, il y a eu d'énormes progrès mais il faut encore en faire". Vice-Présidente de la FFF, Brigitte Henriques tient le même discours : "On est encore en période de développement. On avance mais il y a encore beaucoup de chemin à faire. On a fait que la moitié du chemin en rattrapant le retard. Il faut continuer à aider, à accompagner les clubs".
Des scores plus serrés
Des clubs en plus en plus structurés qui cherchent les moyens nécessaires pour exister en D1. Mais tous ne sont pas sur un même pied d'égalité. A chacun sa structuration et ses moyens humains et financiers. "Il n'y a pas de modèle de club de D1. Il y a deux modèles qui cohabitent". Des structures rattachées aux clubs professionnels disposant d'un effectif entièrement sous contrats fédéraux à ceux qui doivent aménager au mieux les agendas des joueuses étudiantes ou ayant une activité professionnelle autre, dans le cadre du double projet, chacun y trouve sa place.
"On arrive à des scores plus serrés" souligne Henriques, signe que les équipes sont de mieux en mieux préparées. La capitaine de l'OL et des Bleues le rappelle aussi : "D'année en année, l'écart se resserre, les équipes travaillent beaucoup physiquement. Lorsque l'on joue sur tous les tableaux, ce n'est pas facile d'être toujours au top". L'OL a tout de même tout raflé la saison dernière, mais n'a pas survolé le championnat comme certaines saisons, et les finales ont été remportées aux tirs au but face au PSG.
Du côté des équipes en présence, pour la première fois depuis plus de dix ans, les deux promus se sont maintenus (OM, Bordeaux). Fleury et Lille vont découvrir pour la première fois la D1, alors que d'autres changements sont intervenus comme le passage du FCF Juvisy sous les couleurs du Paris FC. Du changement aussi dans les effectifs avec une compétition où les étrangères sont de plus en plus nombreuses grâce à l'attractivité croissante de la compétition.
"On arrive à des scores plus serrés" souligne Henriques, signe que les équipes sont de mieux en mieux préparées. La capitaine de l'OL et des Bleues le rappelle aussi : "D'année en année, l'écart se resserre, les équipes travaillent beaucoup physiquement. Lorsque l'on joue sur tous les tableaux, ce n'est pas facile d'être toujours au top". L'OL a tout de même tout raflé la saison dernière, mais n'a pas survolé le championnat comme certaines saisons, et les finales ont été remportées aux tirs au but face au PSG.
Du côté des équipes en présence, pour la première fois depuis plus de dix ans, les deux promus se sont maintenus (OM, Bordeaux). Fleury et Lille vont découvrir pour la première fois la D1, alors que d'autres changements sont intervenus comme le passage du FCF Juvisy sous les couleurs du Paris FC. Du changement aussi dans les effectifs avec une compétition où les étrangères sont de plus en plus nombreuses grâce à l'attractivité croissante de la compétition.
Quelques aménagements des diffuseurs
La médiatisation de la la compétition reste ponctuellement enfin traitée par les médias nationaux. Eurosport continue à être le principal diffuseur en nombre de matchs et pour cette nouvelle saison, tenant compte de certaines suggestions, la chaîne thématique promet de diffuser un maximum d'équipes : "Au moins 9 des 12 clubs devraient être visibles une fois d'ici la mi-saison", a précisé le directeur des programmes Jérôme Papin. Pour France TV, la chaîne publique offrira quatre rencontres en clair, et le créneau du vendredi déjà utilisé par la saison passée, est demandé par le diffuseur. Cela nécessite cependant aux clubs de pouvoir s'adapter.
Souhaitons en tout cas que les 12 clubs et les quelque 300 joueuses qui fouleront les pelouses cette saison nous offre un spectacle toujours plus plaisant pour continuer à monter en puissance dans une dernière ligne droite qui sera prépondérante en 2018-2019.
A Paris,
Sébastien Duret
Souhaitons en tout cas que les 12 clubs et les quelque 300 joueuses qui fouleront les pelouses cette saison nous offre un spectacle toujours plus plaisant pour continuer à monter en puissance dans une dernière ligne droite qui sera prépondérante en 2018-2019.
A Paris,
Sébastien Duret