Après une nette victoire face à l'Italie (6-1) qui a relancé la France dans la course à la qualification, le sélectionneur est revenu sur ce succès et l'équipe fortement modifiée par rapport à la première journée.
Vous avez effectué un bouleversement dans l'équipe de départ après la défaite face aux Pays-Bas ?
L'objectif était de chambouler un peu ce groupe qui avait montré beaucoup de faiblesse contre les Pays-Bas, notamment sur le plan mental où il y a des choses qui m'avaient déçues. J'ai toujours par principe de dire quand j'ai 18 joueuses, si je les amène, c'est que je leur fais confiance, qu'elles peuvent jouer. Là, j'ai opéré un changement radical avec peu de réussite pour la jeune fille que j'ai fait jouer côté droit, ce n'était pas son poste (ndlr : Julie Thibaud). Je l'ai mise en difficulté, je pensais qu'elle pourrait s'en sortir un petit peu. Il m'a semblé important de changer rapidement et cela a fonctionné, tant mieux.
Avec Bourdieu - Karadjov, vous avez peut-être trouver votre duo d'attaque ?
Mathilde (Bourdieu), je savais qu'elle avait cette fibre de l'attaquante et même parfois qu'elle oubliait ses partenaires. Mais on ne va pas lui reprocher. On est toujours à la recherche de ses filles capables de mettre des buts. Elle pèse sur une défense. Elle doit progresser encore, elle revient d'une grave blessure. Elle a encore du chemin à faire, mais c'est plutôt encourageant et bien pour nous. Ça a tiré tout le groupe derrière, il y a eu de belles phases de jeu avec de beaux buts même si je pense que l'Italie a vite baissé les bras.
Après une demi-heure difficile, vous attendiez-vous à ce que le changement soit aussi efficace ?
Je pense que cela pouvait apporter quelque chose, c'est pour cela que je l'ai fait rapidement. Je savais d'une part qu'Emelyne Laurent serait revancharde du fait qu'elle ne démarrait pas le match, qu'elle avait été vexée. Et vu l'espace laissé par l'Italie, elle serait en difficulté face à cette joueuse-là. Elle l'a montré. Le plus dur a été de marquer ce premier but. Une fois qu'on l'a marqué, je savais que cela allait suivre.
Quel résultat espérez-vous dans l'autre match ?
(ndlr : question posée avant le deuxième match remporté finalement par les Pays-Bas)
Si les Pays-Bas pouvaient battre l'Angleterre, cela nous arrangerait car on se dit qu'avec un match nul sur le dernier match. On pourrait se qualifier. On reviendrait de loin. S'il y a une victoire de l'Angleterre, effectivement, il faudra gagner contre les Anglaises. Ce ne sera pas facile parce que j'en fais une des favorites de ce groupe et je pense que ce soir, elles vont battre les Pays-Bas. Ce qui nous obligera à les battre lors du dernier match.
L'Angleterre sera une finale ?
L'Angleterre est un trop morceau. A mon avis, c'est l'équipe à battre. On est revenu avec une lueur d'espoir, on va s'accrocher et on va se battre pour se qualifier.
L'objectif était de chambouler un peu ce groupe qui avait montré beaucoup de faiblesse contre les Pays-Bas, notamment sur le plan mental où il y a des choses qui m'avaient déçues. J'ai toujours par principe de dire quand j'ai 18 joueuses, si je les amène, c'est que je leur fais confiance, qu'elles peuvent jouer. Là, j'ai opéré un changement radical avec peu de réussite pour la jeune fille que j'ai fait jouer côté droit, ce n'était pas son poste (ndlr : Julie Thibaud). Je l'ai mise en difficulté, je pensais qu'elle pourrait s'en sortir un petit peu. Il m'a semblé important de changer rapidement et cela a fonctionné, tant mieux.
Avec Bourdieu - Karadjov, vous avez peut-être trouver votre duo d'attaque ?
Mathilde (Bourdieu), je savais qu'elle avait cette fibre de l'attaquante et même parfois qu'elle oubliait ses partenaires. Mais on ne va pas lui reprocher. On est toujours à la recherche de ses filles capables de mettre des buts. Elle pèse sur une défense. Elle doit progresser encore, elle revient d'une grave blessure. Elle a encore du chemin à faire, mais c'est plutôt encourageant et bien pour nous. Ça a tiré tout le groupe derrière, il y a eu de belles phases de jeu avec de beaux buts même si je pense que l'Italie a vite baissé les bras.
Après une demi-heure difficile, vous attendiez-vous à ce que le changement soit aussi efficace ?
Je pense que cela pouvait apporter quelque chose, c'est pour cela que je l'ai fait rapidement. Je savais d'une part qu'Emelyne Laurent serait revancharde du fait qu'elle ne démarrait pas le match, qu'elle avait été vexée. Et vu l'espace laissé par l'Italie, elle serait en difficulté face à cette joueuse-là. Elle l'a montré. Le plus dur a été de marquer ce premier but. Une fois qu'on l'a marqué, je savais que cela allait suivre.
Quel résultat espérez-vous dans l'autre match ?
(ndlr : question posée avant le deuxième match remporté finalement par les Pays-Bas)
Si les Pays-Bas pouvaient battre l'Angleterre, cela nous arrangerait car on se dit qu'avec un match nul sur le dernier match. On pourrait se qualifier. On reviendrait de loin. S'il y a une victoire de l'Angleterre, effectivement, il faudra gagner contre les Anglaises. Ce ne sera pas facile parce que j'en fais une des favorites de ce groupe et je pense que ce soir, elles vont battre les Pays-Bas. Ce qui nous obligera à les battre lors du dernier match.
L'Angleterre sera une finale ?
L'Angleterre est un trop morceau. A mon avis, c'est l'équipe à battre. On est revenu avec une lueur d'espoir, on va s'accrocher et on va se battre pour se qualifier.