La gardienne des Bleues Sarah Bouhaddi et le sélectionneur Olivier Echouafni étaient interrogés à la veille de la rencontre face à l'Autriche. Retour sur cette conférence.
Olivier Echouafni (sélectionneur)
Les Françaises sont apparues tendues lors du premier match face à l'Islande ?
C’était un premier match, il y a toujours beaucoup de tension, beaucoup de pression, c’est difficile de se libérer. Ce premier match était attendu par le groupe, par les filles. Il fallait bien le négocier ce virage. Cela avait l'air d'un match piège et je trouve que l'on s'en est bien sorti. On est rentré dans la compétition Maintenant ce n'est pas parce que l'on a une victoire qu'il faut se relâcher. Avoir les cartes en main, c'est ça avant tout le premier objectif.
Ce match est déjà décisif pour la qualification ?
L'Autriche a gagné son premier match, la France a gagné son premier match, on joue peut-être la qualification sur ce match-là. Cela dépendra aussi de l'autre match. C'est bien dès le deuxième match de pouvoir être confronté à une équipe qui vient aussi de gagner, c'est forcément intéressant. On a cœur de réaliser une bonne performance et de prendre les trois points.
Que pensez-vous de l'Autriche ? Une petite Allemagne ?
Vous appelez l'Autriche la petite Allemagne, vous avez raison. On s’attend à un match difficile. C’est le profil de l’Islande, très athlétique mais avec d’autres spécificités. C'est une équipe qui peut prendre en contres et mettre de la vitesse. Il va falloir en tenir compte. C’est une équipe capable de s’adapter à l’adversaire. Mais nous, on est capables de faire beaucoup mieux, à l’image de notre deuxième mi-temps contre l’Islande.
Toutes les joueuses de cette équipe sont dangereuses. Il est toujours difficile de ressortir une joueuse en particulier. Cette équipe d'Autriche est un bloc très compact. Elles ont tendance à être bien positionnées, bien disciplinées et qui jouent sur ses qualités de vitesse. Je n'ai pas été surpris du résultat de ce que j'avais vu des matchs de préparation. Cela ne va pas être facile pour nous mais on a aussi des arguments pour les mettre en difficulté.
Cette équipe autrichienne, on sent qu'elle a énormément progressé avec ses résultats. Elle s'est qualifiée pour cet Euro derrière la Norvège. On n'est pas surpris de voir cette équipe où elle en est aujourd'hui. Il y a un sélectionneur qui a donné un vrai style à cette équipe avec ses qualités. Aujourd'hui cela se ressent sur le terrain
Les Françaises sont apparues tendues lors du premier match face à l'Islande ?
C’était un premier match, il y a toujours beaucoup de tension, beaucoup de pression, c’est difficile de se libérer. Ce premier match était attendu par le groupe, par les filles. Il fallait bien le négocier ce virage. Cela avait l'air d'un match piège et je trouve que l'on s'en est bien sorti. On est rentré dans la compétition Maintenant ce n'est pas parce que l'on a une victoire qu'il faut se relâcher. Avoir les cartes en main, c'est ça avant tout le premier objectif.
Ce match est déjà décisif pour la qualification ?
L'Autriche a gagné son premier match, la France a gagné son premier match, on joue peut-être la qualification sur ce match-là. Cela dépendra aussi de l'autre match. C'est bien dès le deuxième match de pouvoir être confronté à une équipe qui vient aussi de gagner, c'est forcément intéressant. On a cœur de réaliser une bonne performance et de prendre les trois points.
Que pensez-vous de l'Autriche ? Une petite Allemagne ?
Vous appelez l'Autriche la petite Allemagne, vous avez raison. On s’attend à un match difficile. C’est le profil de l’Islande, très athlétique mais avec d’autres spécificités. C'est une équipe qui peut prendre en contres et mettre de la vitesse. Il va falloir en tenir compte. C’est une équipe capable de s’adapter à l’adversaire. Mais nous, on est capables de faire beaucoup mieux, à l’image de notre deuxième mi-temps contre l’Islande.
Toutes les joueuses de cette équipe sont dangereuses. Il est toujours difficile de ressortir une joueuse en particulier. Cette équipe d'Autriche est un bloc très compact. Elles ont tendance à être bien positionnées, bien disciplinées et qui jouent sur ses qualités de vitesse. Je n'ai pas été surpris du résultat de ce que j'avais vu des matchs de préparation. Cela ne va pas être facile pour nous mais on a aussi des arguments pour les mettre en difficulté.
Cette équipe autrichienne, on sent qu'elle a énormément progressé avec ses résultats. Elle s'est qualifiée pour cet Euro derrière la Norvège. On n'est pas surpris de voir cette équipe où elle en est aujourd'hui. Il y a un sélectionneur qui a donné un vrai style à cette équipe avec ses qualités. Aujourd'hui cela se ressent sur le terrain
Sarah Bouhaddi (gardienne) :
Quelle est l'ambiance dans le groupe ?
Le groupe vit bien, c’était important de gagner ce 1er match pour la suite de la compétition, pour l'état d'esprit, pour bien travailler derrière. Le match face à l'Autriche, on ne se dit pas que c’est une petite finale. Il faut que l'on gagne et en fonction des résultats des autres équipes, cela nous permettra de savoir si l'on se qualifie. Avant tout, on va bien le préparer.
Que pensez-vous de votre adversaire ?
L’équipe d’Autriche ressemble à l’équipe islandaise, mais elle a un style de jeu particulier. Elles ont deux façons différentes de jouer. Par rapport aux matchs amicaux que l'on a pu voir de cette équipe, il y a une équipe qui reste bien en place, qui fait bien circuler le ballon et qui est capable de se replier devant le but et attendre l’adversaire pour procéder en contres. Donc il va falloir très méfiantes et être patientes.
On a été surprises de voir les Autrichiennes gagner contre la Suisse, elles ont été très sérieuses tout au long du match, elles ont de très bonnes joueuses, elles ont un état d’esprit qui fait qu’elles ne lâchent rien et elles ont une bonne attaquante qui fait beaucoup d’efforts. On est dans une phase finale de championnat d'Europe et on se rend compte que tous les résultats sont très serrés.
Quelle est l'ambiance dans le groupe ?
Le groupe vit bien, c’était important de gagner ce 1er match pour la suite de la compétition, pour l'état d'esprit, pour bien travailler derrière. Le match face à l'Autriche, on ne se dit pas que c’est une petite finale. Il faut que l'on gagne et en fonction des résultats des autres équipes, cela nous permettra de savoir si l'on se qualifie. Avant tout, on va bien le préparer.
Que pensez-vous de votre adversaire ?
L’équipe d’Autriche ressemble à l’équipe islandaise, mais elle a un style de jeu particulier. Elles ont deux façons différentes de jouer. Par rapport aux matchs amicaux que l'on a pu voir de cette équipe, il y a une équipe qui reste bien en place, qui fait bien circuler le ballon et qui est capable de se replier devant le but et attendre l’adversaire pour procéder en contres. Donc il va falloir très méfiantes et être patientes.
On a été surprises de voir les Autrichiennes gagner contre la Suisse, elles ont été très sérieuses tout au long du match, elles ont de très bonnes joueuses, elles ont un état d’esprit qui fait qu’elles ne lâchent rien et elles ont une bonne attaquante qui fait beaucoup d’efforts. On est dans une phase finale de championnat d'Europe et on se rend compte que tous les résultats sont très serrés.
http://www.footofeminin.fr/video/
Thalhammer (AUTRICHE) : "On veut trouver notre style"
Carina Wenninger (milieu de terrain de l'Autriche)
"La France nous a montré du respect en conférence de presse. Elles nous considèrent comme étant fortes, mais la France est favorite dans ce match. Elles le savent bien. Malgré notre succès contre la Suisse, la France est favorite. Cette victoire ne change rien. La France est une excellente équipe."
Dominik Thalhammer (sélectionneur de l'Autriche)
"On est sereins après notre victoire, et on est une équipe qui pense à notre manière de jouer, par forcément au résultat. On a notre propre style. J’ai trouvé que l’Islande avait bien joué contre la France. On veut trouver notre style. L’objectif de la France est de gagner ce tournoi et nous, on veut que le match reste ouvert le plus longtemps possible."
"La France nous a montré du respect en conférence de presse. Elles nous considèrent comme étant fortes, mais la France est favorite dans ce match. Elles le savent bien. Malgré notre succès contre la Suisse, la France est favorite. Cette victoire ne change rien. La France est une excellente équipe."
Dominik Thalhammer (sélectionneur de l'Autriche)
"On est sereins après notre victoire, et on est une équipe qui pense à notre manière de jouer, par forcément au résultat. On a notre propre style. J’ai trouvé que l’Islande avait bien joué contre la France. On veut trouver notre style. L’objectif de la France est de gagner ce tournoi et nous, on veut que le match reste ouvert le plus longtemps possible."