Chacun des programmes présentés par les candidats permet de faire un état des propositions en matière de féminisation et de développement du football au féminin. Des structurations des projets de féminisation organisées différemment pour y parvenir sont présentées essentiellement dans les deux listes majeures.
Si le programme de David Donadéi se résume à une ligne en tout début de programme "Développer le Football Féminin et le faire passer", juste pour faire bien, celles de Noël Le Graët et Jacques Rousselot apportent plus de contenus et de propositions.
Fort du bilan des quatre dernières années, en termes de moyens investis et d'accroissement du nombre de licenciés (115 000 licenciées et une augmentation de 74% depuis 2012), la liste de Noël Le Graët qui a candidaté et obtenu l'organisation de la Coupe du Monde 2019 veut s'appuyer sur cet événement pour poursuivre son action de développement de féminisation : "L’organisation de la Coupe du Monde 2019 constituera un enjeu considérable pour le football français, une chance unique de valoriser davantage la pratique du football féminin au haut niveau" tout "en s’appuyant sur les compétences des Ligues, des Districts et des Clubs". L'événement organisé par la FFF se doit d'être une réussite précise la candidature de Noël Le Graët pour "permettre de laisser un Héritage au service du football féminin et du football en général". Les résultats des sélections nationales, la structuration du haut niveau féminin, le parcours d'excellence des joueuses et la licence club féminine sont aussi une priorité pour donner ensuite à la base une dynamique. Un dernier point de la féminisation est évoqué avec la formation de 1500 arbitres féminines comme objectif sous la mandature. Une liste où trois femmes y figurent à des postes importants, Brigitte Henriques (vice-présidente), Laura Georges (secrétaire générale) et Pauline Gamerre (7e sur la liste).
Fort du bilan des quatre dernières années, en termes de moyens investis et d'accroissement du nombre de licenciés (115 000 licenciées et une augmentation de 74% depuis 2012), la liste de Noël Le Graët qui a candidaté et obtenu l'organisation de la Coupe du Monde 2019 veut s'appuyer sur cet événement pour poursuivre son action de développement de féminisation : "L’organisation de la Coupe du Monde 2019 constituera un enjeu considérable pour le football français, une chance unique de valoriser davantage la pratique du football féminin au haut niveau" tout "en s’appuyant sur les compétences des Ligues, des Districts et des Clubs". L'événement organisé par la FFF se doit d'être une réussite précise la candidature de Noël Le Graët pour "permettre de laisser un Héritage au service du football féminin et du football en général". Les résultats des sélections nationales, la structuration du haut niveau féminin, le parcours d'excellence des joueuses et la licence club féminine sont aussi une priorité pour donner ensuite à la base une dynamique. Un dernier point de la féminisation est évoqué avec la formation de 1500 arbitres féminines comme objectif sous la mandature. Une liste où trois femmes y figurent à des postes importants, Brigitte Henriques (vice-présidente), Laura Georges (secrétaire générale) et Pauline Gamerre (7e sur la liste).
La Coupe du Monde 2019 comme moteur du développement
Son principal opposant, Jacques Rousselot tient un discours similaire sur la nécessité de "l’excellence des équipes nationales, masculines et féminines, tant sur le plan sportif que sur celui des valeurs en associant haute performance et exemplarité". Dans son programme, la réussite de la Coupe du monde féminine 2019 est une "priorité fédérale" avec la volonté d'y associer "pleinement les Ligues, les Districts et les Clubs." La vision est par contre présentée différemment sur l'accompagnement des structures de la base en donnant plus de pouvoir à la Ligue du Football Amateur qui aurait en charge "la mission d’accompagnement des Ligues et des Districts dans leurs soutiens à l’émergence des projets des clubs, et notamment ceux visant à renforcer le développement du football féminin (accueil, offres de pratiques, encadrement)". Si la féminisation est un axe affirmé dans la liste en "ouvrant le football aux femmes et en promouvant la diversité", le financement du développement du football féminin viendrait notamment du prélèvement d'1% sur la totalité des indemnités de transfert des joueurs professionnels en France. La liste de Jacques Rousselot compte sur sa secrétaire générale, Pascale Bouillon-Jacquemond, actuellement en contrat de cadre technique à la Ligue Méditerranée, Françoise Vallet (9e sur la liste) et Stéphanie Mugneret-Beghé (11e).
Enfin, la liste du football d'en-bas menée par Eric Thomas est essentiellement tournée sur les clubs amateurs en voulant "redonner du sens aux missions de service public" qu'ont les clubs avec la volonté "d'accroître l’accès des femmes à l’ensemble des responsabilités : dirigeantes, joueuses, arbitres, éducatrices... grâce à la création d'un Projet stratégique de développement du Football féminin, doté d'un budget spécifique géré par la LFA".
Entre volonté de faire croître l'élite et le haut niveau pour donner un élan à la base, ou donner des moyens à la base pour se structurer au niveau du football féminin, les visions sont différentes et les manières d'y parvenir aussi. Reste en tout cas, que la féminisation n'aura jamais été autant au coeur des programmes dans une candidature de la FFF. Des paroles, il faudra ensuite passer aux actes en garantissant les financements et surtout en ayant les moyens humains d'y parvenir.
Enfin, la liste du football d'en-bas menée par Eric Thomas est essentiellement tournée sur les clubs amateurs en voulant "redonner du sens aux missions de service public" qu'ont les clubs avec la volonté "d'accroître l’accès des femmes à l’ensemble des responsabilités : dirigeantes, joueuses, arbitres, éducatrices... grâce à la création d'un Projet stratégique de développement du Football féminin, doté d'un budget spécifique géré par la LFA".
Entre volonté de faire croître l'élite et le haut niveau pour donner un élan à la base, ou donner des moyens à la base pour se structurer au niveau du football féminin, les visions sont différentes et les manières d'y parvenir aussi. Reste en tout cas, que la féminisation n'aura jamais été autant au coeur des programmes dans une candidature de la FFF. Des paroles, il faudra ensuite passer aux actes en garantissant les financements et surtout en ayant les moyens humains d'y parvenir.